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dimanche, 15 mars 2009

BFC, la genèse en 5 actes - Deuxième acte : les retrouvailles en vacances - Scène 3

Deuxième acte : Juillet-août 2007 - Scène 3 : le mois d'août 2007

Mise en situation : BFC m'a tapé sur les nerfs par son grand enthousiasme (je peux admettre le manque d'enthousiasme, ce sont des choses qui arrivent, mais je n'accepte pas la tergiversation alors qu'il sait que moi je suis très emballée) et son don pour prendre des décisions rapides et claires... Du coup je rentre à Montréal bredouille après qu'il ait hésité entre 3 blondes et moi (et ouais il en faut au moins 3 de blondasses pour m'arriver à la cheville), choisi la facilité tout en maintenant un certain suspense (comme un vrai homme - voir le dernier paragraphe) et qu'il me bredouille de vagues excuses et regrets d'être une chiffe (j'allais écrire autre chose mais on va rester claaaaaaaasse) molle.

Bon vers l'aéroport, très déprimée j'étais, à cause de lui et de ses tergiversations, et parce qu'à chaque fois que je quitte Paris ben je déprime à mort et puis parce que c'était la fin (des haricots) des vacances quoi! Quoique ex-boulot ne m'était pas encore aussi insupportable qu'il l'a été par la suite... ça faisait même pas 3 mois dont 3 semaines de vacances, un peu jeune quoi! Au final, en bonne philosophe (!!!), je me suis dit qu'heureusement qu'il n'était pas venu à Paris, parce qu'à part mon samedi soir (qui me reste encore en travers de la gorge) (il m'avait envoyé un texto me disant qu'il espérait que j'avais pas été trop déçue qu'il vienne pas... j'ai haussé les épaules textuellement alors que j'en pensais pas moins), je n'avais pas une minute à moi et j'aurais fait quoi s'il avait été là? L'amener voir tout le monde, incluant ma famille? Bizarre potentiellement pour lui, les autres, moi! Zapper tout le monde pour lui? Ça encore, c'est mettre tous ses oeufs dans le même panier percé! On s'est échangé pas mal de textos jusqu'à mon avion, il m'a félicitée de ma persistence (et ma baffe, tu la veux?) en disant que d'habitude, vu sa non-communication, les filles se lassaient (non? tu m'étonnes là!) et me demande de lui envoyer un mail quand je serais de retour à Montréal pour qu'il sache que je suis bien arrivée (What the hell for??? je vous le demande) (il avait peut-être peur que je meure dans un accident d'avion, frustrée sous tous les angles par sa mollesse générale et que je revienne le hanter - houououou c'est moi le fantôme de presso!).

Ce que j'ai fait, of course! Ok j'avoue, ça doit être limite la première chose que j'ai faite! Sans doute que ma valise n'était même pas complètement défaite à ce moment là... (quoique je mets toujours vachement de temps à défaire ma valise, nostalgie des vacances oblige (à moins que ce soit par pur flemme, plausible aussi!)) Et là email fleuve (pour ses standards) où il me dit qu'il me doit quelques explications, qu'il aurait sans doute du m'appeler mais que ça aurait été trop simple. Ah ouais tiens, ça aurait été trop simple je trouve moi aussi! Donc il ne savait pas quoi faire... Qu'il voulait pas envoyer promener son ami. Mais qu'il aurait du parce que de toute façon il avait jamais eu de chance avec les blondes. Et le plus mignon dans tout ça (là je dois dire que j'ai craqué devant tant de ridicule dans l'interprétation des signes) (et après il ME reproche de surinterpréter), c'est que juste avant la date fatidique, il avait vu à la télé un show d'un certainJohn Paris (connait pas) (je viens d'entendre je sais pas qui chanter (mais pas Barbara) ''dans les rues de Paris'' dans ''Dis, quand reviendras-tu?''. Fort approprié... je suis trop forte, je trouvais que ça ressemblait à la Grande Sophie (à part pour la taille, le portrait craché de la niçoise!) et c'est bien elle!) qui jouait ou chantait un truc qui s'appelait ''Diving ducks''. D'où BFC tout troublé, pauvre chou, car ça lui a rappelé le Biodome (voir l'acte 1) et donc moi, en lien avec Paris. Évidemment il analyse les signaux mais fait rien du tout...

Cette hésitation me paraissant relativement positive, j'ai renouvelé mon invit' pour Montréal, en précisant bien que j'apprécierais qu'il m'épargne une valse hésitation de 150 ans de plus, parce qu'autant pour lui m'avoir suppliante à ses pieds ne devait pas être désagréable (j'ai été dans la situation inverse et on a beau dire, ça flatte légèrement l'égo dans le sens du poil...), de mon coté, je trouvais ça vaguement lassant de jouer le rôle en pure perte. Ça a duré une ou 2 semaines (en parallèle les vacances qu'il prévoyait prendre en septembre avec un ami étaient compromises, du coup il a compensé avec moi, ça je l'ai appris beaucoup plus tard, j'étais un bouche-trou (avec bénéfices marginaux potentiels à la clé, et on sait maintenant par ces temps de rendements rachitiques que c'est tout sauf négligeable!) quoi!).

À ce moment c'était les masters de tennis de Montréal (faut dire que BFC est un grand amateur de tennis... Quand je disais qu'il était propre sur lui, aucun mal à l'imaginer tout beau en blanc immaculé (ce qui ne me fait pas particulièrement fantasmer, ouf!) sur le court), Tommy Haas, tâcheron (!) allemand (mais que sur le coup j'ai beaucoup aimé... d'avoir perdu!), était arrivé en quart de finale je crois et a ensuite perdu. Je n'étais pas au courant ou enfin j'avais pas fait spécialement attention (toute à mon entreprise de séduction à distance) et là, stupeur!!!, il m'a annoncé que, vu le signe de l'allemand humilié, reparti la queue entre les jambes (!), piteux, il venait pour remplacer son compatriote!!! J'en revenais pas!!! Vive les signes!!! On m'aurait demandé de parier sur "mes" chances, je l'aurais pas fait, quoique ma cote devait être à 1000000000 contre un, donc j'aurais fait une fortune, argh!). J'avais vraiment du mal à le croire jusqu'à ce que quelques jours plus tard, 2-3 pas plus, il m'annonce ses dates exactes vu qu'il avait acheté son billet (déjà!!!) (et à grand frais) : il venait du 2 au 14 septembre!

Étrangement pendant ce temps j'ai gagné des billets pour le dernier film de Julie Delpy, "2 jours à Paris", ce qui m'avait fait tilt dans le genre "signes à interpréter". Je lui ai mentionné la chose mais selon BFC, ça n'en était pas un parce qu'il n'était plus question qu'il passe 2 jours à Paris mais 2 semaines à Montréal! Je mentionne au passage que j'ai été fort agréablement surprise par le film, un peu cliché sur quelques trucs (la française avec tous ses amants, les chauffeurs de taxi parisiens), exaspéré par les parents, les vrais de Julie delpy, mais j'espère qu'ils sont pas comme ça dans la vraie vie sinon je comprends pourquoi elle est partie aux États-U, mais insupportables ils sont, au secours! Par contre le film est très drôle... et assez allenien. J'ai pas regretté (j'y aurais bien emmené BFC s'il avait été là (et qu'il avait accepté que je le traine au cinoche annuellement!)) du tout ma soirée!

Entretemps, depuis que j'étais de retour à Montréal j'avais remis le couvert avec l'homme marié (plus ça change, plus c'est pareil!), pour me changer les idées du méga-pétard mouillé nommé bientôt BFC. Il m'avait appelé exactement comme il me l'avait dit le matin du lendemain de notre rencontre (à 6 heures du mat', j'étais de mauvais poil, je bossais à 7 heures, mais il a tout fait pour pas m'emmerder, ce que j'ai beaucoup apprécié (et à probablement fait en sorte que je lui donne mon numéro parce que le reste... bof!) remarquez, il avait intérêt à pas trop la ramener vu ses moultes tentatives de performance sur moi (autre pétard mouillé) (tiens ça me rappelle hier ça), mais à sa décharge je dois avouer que j'ai vraiment rien fait pour l'aider) (hier non plus, au contraire! Et ça a super bien marché en plus).

Nos retrouvailles avaient été vraiment super (peut-être qu'après tant de frustration BFCienne, n'importe quoi m'aurait paru génial, remarquez!) : dès le départ il a fait un sans faute. On se retrouve, limite il a la machoire qui tombe (c'est comme ça que je l'ai reconnu parce que bon on s'était vus qu'une nuit quoi) tellement il me trouve belle, bronzée, et j'en passe (et c'était très très surfait, je tiens à préciser (à part pour le "bronzée" vu que j'étais noire à cause de mes multiples ballades du matin. L'an dernier je suis pas faite prendre, en usant et abusant de crème solaire, histoire qu'on voit mes yeux un peu!)) (remarquez, le même cinéma il m'a fait hier, à part pour le bronzé parce que là je suis plus du genre "canne d'aveugle", et il n'y a pas à dire, c'est pas désagréable en période déprimante!). Bref, très bonne soirée et nuit vraiment bien et très agitée, limite trop même, le matin, j'avais du mal à marcher! Mais j'étais de bonne humeur et comme il m'avait dit qu'il était au chômage, je l'ai invité à bruncher pas loin de chez moi. Mal m'en pris parce que les semaines suivantes il a pris mon frigo et mes bouteilles comme les siennes et je peux vous dire que ça défilait! (Au moins hier c'était tout à ses frais, une bien maigre compensation mais quand même) Sauf que les fois suivantes, les nuits étaient très très bof... et qu'il faisait pas grand chose pour améliorer la situation, malgré mes euh... recommandations!

Alors ouais, après 2-3 nuits, lui l'estomac plein et les chiffes (si vous me suivez d'il y a quelques notes) vides et moi le frigo vide et euh ben pas grand chose d'autre, ça m'a vite saoulée! What a timing, juste là BFC m'annonce la bonne nouvelle, alors j'ai coupé court et c'est là qu'il m'a annoncé qu'il était marié (hénaurme surprise!!! Surtout vu sa grande disponibilité, pas de problème pour lui de passer la nuit chez moi plusieurs fois...) comme si ça aurait pu me faire changer d'avis (???)... Super bizarre soirée, je dois dire que j'y croyais pas, j'ai pensé d'abord que c'était une blague, du coup on a quand même remis ça, histoire de vérifier si vraiment il y avait rien à faire, et ouais vraiment, rien à faire! Donc le matin je lui ai dit en gros que j'espérais qu'il avait apprécié la chose (moi pas) parce que ça avait été la dernière fois (enfin les 3-4 dernières fois! Une telle santé chaque nuit pour un résultat aussi décevant, moi je dis remboursez!) parce que bon hein il était marié (et je plaignais sa femme) (je me demande si c'était pas cette fois qu'il m'avait dit que quand il s'était tapé sa femme le matin même, ah oui sûrement vu que plus rien ne s'était passé entre nous ensuite, elle était très contente alors qu'il comprenait pas de quoi je me plaignais, trop romantique non?) et que BFC arrivait dans 3 semaines!!!

On s'est vus quand même relativement souvent par la suite parce que je l'aime bien (surtout c'est quelqu'un dont je peux me moquer "gentiment" (parfois je suis quand même hyper vache) en toute impunité, et il en redemande! J'aime bien exercer mon coté sadique de temps en temps) mais, en tout bien, tout honneur, malgré moultes tentatives de sa part, et franchement je me demande encore pourquoi tant d'enthousiasme réservé exclusivement (???) à moi??? (Ça comme disait euh? Romain je crois, on ne sent pas l'enthousiasme de BFC, mais celui de l'homme marié il est bel et bien là alors que je m'en passerais sans problème!Le birman aussi était clairement enthousiaste! Visiblement, je préfère quand c'est l'inverse... enfin dans ce cas bien particulier seulement, heureusement!) C'était un peu comme hier d'ailleurs... d'ailleurs hier c'était la redite intégrale d'une soirée qu'on avait eue dans cette période bizarre, à part pour la conclusion... J'aurais du rejouer la scène telle quelle, ça m'apprendra à vouloir faire dans la nouveauté!

À partir de l'annonce de la venue de BFC, je suis entrée dans une période frénétique, délirante, impatiente et super stressante parce que je me demandais ce que sa venue impliquait vu certains emails pas clairs... Alors qu'il me semblait bien avoir dit clairement et noir sur blanc que bien que je n'attende pas une demande en mariage (je tiens à tester la marchandise plus d'une fois avant de toute façon, on est jamais trop prudente, la preuve l'homme marié) mais que je ne comptais pas me contenter de simplement jouer aux dominos.... Bref j'avais parfois des doutes sur la tournure que ça prendrait... Un cap avait été franchi, en gros il ne m'écrivait plus de son email du boulot mais de son email perso (que pas grand monde a... parce que monsieur ne veut pas être fiché sur le net (quel intérêt ça aurait qu'il le soit? je vous le demande) (mais c'est pour ça qu'il ne serait pas ravi de voir sa photo ici, héhéhé) (et que j'ai pensé lui créer un profil Facebook illustré) (argh je suis machiavélique!)), la grande intimité, quoi ;-), et plus souvent (alors que j'avais rien demandé, je précise), il m'a même envoyé un mail ou 2 le week-end alors qu'il avait pas d'ordi!

Bref tant bien que mal, on arrive au 2 septembre... et à l'acte 3! Il est bien cet acte, c'est là qu'on a le crescendo, et ensuite paf, la dégringolade! Mais comme pour le moment j'ai rien écrit du tout, va falloir patienter!

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Tiens je viens de relire un email de BFC (complètement par hasard, je cherchais une adresse donnée par mail par meilleure amie) (non mais ho, je vais pas me justifier auprès de vous?) (mais je ne passe pas (toute) la journée à relire ses vieux emails) (parce que toujours no news) (et je l'ai toujours pas appelé non plus) quand je lui avais annoncé que je venais à A*** (voir Acte 2, scène 1) et voila ce qu'il me dit : "Do you already have a plan which things you want to see when you're in A*** (besides F*** (la ville où meilleure amie et son mari étaient en train de s'installer brièvement) and me ;-) )?" alors que je n'avais pas émis une seule fois le souhait de le voir, je lui donnais seulement mon emploi du temps des semaines à venir! Alors ok BFC argumenterait qu'il y a eu l'usage du ";-)" donc que c'était une blague, hahaha qu'elle est bonne, non?

Un autre truc qui m'a fait rire et montre son esprit fort nuancé :

"I didn't watch too much, 'cause the movie was a little bit sad, about rape and murder, but not that action/thriller kind of movie (for men) more that drama/feelings kind of movie (for women). "

Il parlait d'un film québécois "Elles étaient 5" qui parlent de 5 amies de 16-17 ans qui partent dans une maison de campagne et pendant le séjour, 2 se font violées par un sale type et l'une des 2 est assassinée. On voit ensuite les rescapées qui se retrouvent à la fin de la vingtaine. J'adore sa façon de dire qu'une histoire de meurtre et de viol pour hommes serait avec de l'action et du suspense alors que pour femmes c'est du drame, etc. Ouaip je pense que ça en dit long sur lui en fait! Mais en relisant cette phrase j'ai quand même éclaté de rire... Incredible... Au moins quand je lis ça j'ai moins de regrets!

Commentaires

Très intéressant , merci à tous

Écrit par : jobias | dimanche, 15 mars 2009

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Pas bien certaine de savoir qui sont les "tous" qu'il faut remercier mais je leur transmettrai sans faute!

Écrit par : presso | dimanche, 15 mars 2009

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