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vendredi, 03 avril 2009

BFC, la genèse en 5 actes - Troisième acte : septembre à décembre 2007 - Scène 3 : on teste la consommation!

Troisième acte : septembre à décembre 2007 - Scène 3 : on consomme (enfin!)

Mise en situation : BFC est là, depuis quelques jours!

On avait prévu aller à Magog le samedi sauf qu'il faisait super chaud, humide, collant comme il peut faire en plein mois de juillet ici, on petit déj en tête à tête, c'est très sympa encore une fois, il n'y a pas à dire je l'adore (enfin adorais) platoniquement parlant! Comme il fait chaud, je garde les stores fermés, et une fois qu'il a remis le futon en position canapé je me vautre dessus, il m'y rejoint, je sais plus comment on en arrive là, mais on commence à éplucher le guide des DVD de la Boite noire (http://www.canoe.com/divertissement/dvd/nouvelles/2007/10/29/4614647-ca.html), une institution ici, la Boite noire étant un magasin de location de video pas que mainstream, on peut tout y trouver. Leur guide (une référence mondiale en plus il parait) que j'avais eu en m'inscrivant (pour montrer L'auberge espagnole à meilleure amie en février 2005) est génial! Donc alors qu'avant ,on avait ''lu'' mes livres d'allemand, le dictionnaire (!), l'horoscope du journal auquel j'étais abonnée (journal que je n'ai jamais autant lu que quand il était là!) en guise de leçon de français quotidienne, des choses palpitantes comme ça, bref, là on lit le guide!

Il fait chaud donc on est habillé légèrement mais épaule contre épaule pour lire à 2, et puis, plus ça va, plus je m'appuie sur lui, pour ne pas dire que je me vautre carrément, ce qui ne devait pas nous rafraichir, j'en conviens. Mais il a pas l'air contre alors j'en profite... En même temps, je suis agréablement surprise, il me disait qu'il n'allait pas au cinéma (ce qui m'avait assez horrifiée) mais il a quand même vu plein de films pas mal, même si à la télé (il sait pas ce qu'il rate parce que franchement pour certains films, ça vaut carrément le coup le grand écran!). Bref c'est intéressant... Je lui conseille des films (qu'il ne regardera probablement jamais, sauf par pur hasard), il m'en recommande aussi (que j'ai regardés par la suite et j'ai poussé le vice jusqu'à les aimer!). Comme l'après-midi est bien entamé et qu'il fait encore très chaud et humide, on reporte Magog au lendemain. Bref à un moment, tout le monde se lève puis tout le monde se ''rassoit'', enfin se rassoit, c'est vite dit vu que je m'installe presque directement ma tête sur ses jambes. C'est fort sympathique tout ça, on ne fait pas du tout dans le classé X, faisait vraiment trop chaud, mais c'est très euh... affectueux je dirais... Un peu annonciateur des futures ''morning sessions'' à bien y repenser...  On poursuit la lecture jusqu'à arriver à Life of Brian des Monty, que je n'avais pas vu encore. Selon BFC ça manque à ma culture donc on décide de passer à la Boite noire le soir pour le ramener que je vois la chose, à mon âge avancé!

Comme il fait vraiment super chaud, après avoir terminé le guide, on décide d'aller prendre un pot quelque part où c'est climatisé, on s'habille un peu plus (snif!), on part vers la rue St-Denis vu que la plus grande Boite noire des 3 est là, avec toutes les terrasses et restos que j'aime. Je me rappelle plus trop où on est allés mais entre le verre et le resto on va chercher ''Brian'' à la Boite noire. Manque de bol, selon leur ordi, le DVD  y est, sauf qu'il n'est pas en rayon, argh! J'envisage de prendre à la place ''Doctor Strangelove'' qu'il ne connait pas et que j'adore (et que j'ai maintenant en DVD!).

(Ah ex-coloc et moi, on a vu ce chef d'oeuvre ensemble pas mal de fois et on chantait à tue-tête la fameuse chanson sur fond de champignons)

Mais on va explorer le video-club d'en face. Halleluiah, Brian est là, et ouf, j'ai tout ce qu'il faut pour faire l'inscription! On prend, on va manger, on boit, on ne rentre pas tard, vers minuit, il me dit qu'il se sent vieux de rentrer si tôt un samedi soir pour regarder un film... Allez grand-père, on cesse de radoter et on rentre sagement.

On s'installe, on regarde le film, on rit, j'adore. On en serait resté là, la soirée aurait valu franchement le coup juste pour ça. Ah la scène de la lapidation!

Un truc que j'aime bien, c'est qu'il connait le film par cœur ou presque et qu'il rit en pensant à ce qui vient, c'était mignon tout plein, j'aime bien! Après il y a comme un moment de battement, quoi qu'on fait? Il doit être quelque chose comme 2 heures du matin. On boit et on discute de choses et d'autres (et ça continue encore et encore) et à un moment donné la conversation s'étiole... Il doit être 3 heures maintenant! Mais personne ne baille... Donc pour relancer les trucs, je lui dis allez, maintenant, tout en français! Courageusement il s'attèle à la tâche, on fait vite le tour (mais ça dure pas mal vu qu'il parle vraiment paaaaaas vite!) jusqu'au moment où il me dit en (très bon) français dans le texte (même que ça devait pas être la première fois qu'il le disait à mon avis) : ''Est-ce que je peux t'embrasser?'' Sur le coup je suis pas certaine d'avoir bien compris, ensuite je pense que c'est pas trop tôt, enfin je dis super casual ''ah mais pourquoi pas?'', ouais c'est fort, c'est très fort, j'en conviens! J'aurais du dire non merci, ça lui aurait fait les pieds et lui aurait évité de dire ensuite que j'en mourrais d'envie alors que pas du tout (je m'étais faite une raison, on va pas s'obstiner 150 ans non plus (je devrais appliquer mes perles de sagesse actuellement, non?)!) mais bon j'étais pas du tout contre non plus. Premier contact moyen, faut dire, car il me surprend avec une langue très (trop) exploratrice alors que ça fait une nano seconde que j'ai dit pourquoi pas. Mais on rajuste le tir et c'est beaucoup mieux. Vite résumé, on passe 2 heures sur le futon position canapé donc pas très spacieux et il donne plus de sa personne que moi! Même qu'à un moment, j'ai réalisé que ça faisait un petit moment qu'il était à genou par terre et que ça devait pas être ultra confortable pour lui... En gros ensuite le soleil se lève, alors je lui propose un upgrade de lit pour ma chambre. Il est pas contre! Au dodo...

Le lendemain, je me réveille sur 20 centimètres de matelas, en équilibre instable sur le bord, monsieur prend toute la place! Il se réveille aussi, on se dit bonjour comme il se doit, mais pas envie de nous lever même si on s'était fixé un programme précis pour Magog et le reste et qu'il est déjà tard (normal vu que la veille c'était déjà le matin quand on a fermé l'œil). J'ai pas mal hésité (alors que bon il n'y avait pas de quoi) mais j'ai risqué une main sur lui (en tout bien tout honneur ou presque) et là il m'accuse de l'empêcher de se lever avec ma poigne de fer, qu'est-ce qu'on rigole, et que si on part en retard ce sera ma faute. Tant pis, je laisse ma main là où elle est... Il me dit qu'il va se lever pour prendre sa douche et faire 2-3 courses pendant que moi je me laverai. Là je sais pas ce qui m'a pris mais je lui ai dit de rester couché, que j'allais prendre ma douche et que j'irais acheter de quoi petit déjeuner (il a des goûts spécifiques en matière de yaourts...), pendant ce temps il se lavera, comme ça on perd pas de temps. Je vais faire les courses, comme bobonne, je lui achète ses céréales mais au passage celles ''deluxe'' que j'aime, ses yaourts, du lait (moi j'aime pas alors je n'achète que de l'écrémé). On se fait un petit déj charmant. On part pour Magog, sous la flotte. On se promène sur les bords du lac, serrés sous son parapluie (ben oui. Il pense toujours à tout (mais surtout à préserver ses cheveux, souci que je n'ai pas toujours (souvent)!)...

On revient, on en profite pour rendre Life of Brian (merci Brian) et on cherche quelque chose d'autre... On tombe d'accord sur... la Boum! J'en ai parlé il y a pas longtemps... En gros, la Boum ça a été un hit majeur en Allemagne, tous les petits garçons de l'époque (en tout cas BFC, il m'en parlait encore récemment, enfin lors de notre dernier appel qui date du 23 février, je le sais parce que je viens de recevoir la facture! Ça m'a énervée (qu'il m'en parle, pas la facture (enfin la facture aussi mais pour une autre raison! Je déteste le racket de Bell))) fantasment sur Sophie Marceau. Je sais plus comment on en était venu à en parler, c'était dans la période platonique (ouais parce qu'après on parlait moins!). Bref moi je suis assez analphabète de la Boum, ici ça n'a pas eu de succès, on fait pas de boum de toute façon! Je l'ai vu pour la première fois à 20 ans plus ou moins et je dois dire que j'ai trouvé le tout assez consternant... Mais ex-coloc, qui a fait collège et lycée en France, était une grande fan, de la Boum 2 ensuite et de l'étudiante plus tard. Mouais... Ah un moment donné, bien imbibé (nous avons pas mal carburé pendant ces 2 semaines, à la Boréale (une bière locale) et à la vodka & jus d'orange), BFC m'a chanté la chanson, probablement parce que je ne m'en rappelais plus... À mourir de rire!!!

Bref, on cherche la Boum à la Boite noire de la rue Laurier et on trouve, mais seulement en français sous-titré en... chinois! La copie n'avait pas l'air tout à fait légale non plus! Mais bon on loue quand même et on va manger en face au premier resto où je suis allée toute seule comme une grande avec mes ''amies'' (bientôt ennemies, c'est dingue comme ça change!) en 3ème. On rentre, on regarde la Boum, enfin je regarde pour reconstater ma consternation, je traduis en gros à BFC, on se fiche des coiffures, de la mode et du reste, BFC rechante la chanson pendant le slow, puis s'endort le pauvre! Pas trop étonnant vu l'heure à laquelle on s'était couchés la veille, enfin le matin. Et en plus je bosse le lendemain... Finalement la Boum se termine, BFC se réveille et suggère de mettre le futon en position lit pour avoir plus de place (et je pense qu'on l'a laissé comme ça tout le reste de son séjour) et bon là le reste est censuré! Mais il y a du progrès vu qu'on s'y met avant 4 heures du mat' cette fois! Je suis allée bosser le lendemain, pas fraiche et en ayant l'intention de me porter pâle le lendemain!

Étrangement, personne n'a mis en doute ma maladie (j'ai parlé empoisonnement alimentaire), le jour suivant quand je suis revenue, on m'a même dit que j'avais l'air encore un peu verdâtre, merci les collègues! Ce jour de maladie on a trainé au lit jusqu'à midi, puis on a fait paresseusement la tournée des disquaires du centre-ville et diverses autres choses, bref, c'était bien! Le reste de la semaine s'est écoulé à peu près pareil, entre futon, resto, boulot, etc. jusqu'au vendredi, jour du départ, snif! Tiens si je me souviens, on rentrait la veille de son départ, faisait pas chaud ce soir là, l'automne nous avait finalement rattrappés, et paf on marchait vite et je lui avais pris le bras et il était pas super relax... comme jusqu'à ce que je l'engueule à Paris en janvier 2008!

dimanche, 15 mars 2009

BFC, la genèse en 5 actes - Deuxième acte : les retrouvailles en vacances - Scène 3

Deuxième acte : Juillet-août 2007 - Scène 3 : le mois d'août 2007

Mise en situation : BFC m'a tapé sur les nerfs par son grand enthousiasme (je peux admettre le manque d'enthousiasme, ce sont des choses qui arrivent, mais je n'accepte pas la tergiversation alors qu'il sait que moi je suis très emballée) et son don pour prendre des décisions rapides et claires... Du coup je rentre à Montréal bredouille après qu'il ait hésité entre 3 blondes et moi (et ouais il en faut au moins 3 de blondasses pour m'arriver à la cheville), choisi la facilité tout en maintenant un certain suspense (comme un vrai homme - voir le dernier paragraphe) et qu'il me bredouille de vagues excuses et regrets d'être une chiffe (j'allais écrire autre chose mais on va rester claaaaaaaasse) molle.

Bon vers l'aéroport, très déprimée j'étais, à cause de lui et de ses tergiversations, et parce qu'à chaque fois que je quitte Paris ben je déprime à mort et puis parce que c'était la fin (des haricots) des vacances quoi! Quoique ex-boulot ne m'était pas encore aussi insupportable qu'il l'a été par la suite... ça faisait même pas 3 mois dont 3 semaines de vacances, un peu jeune quoi! Au final, en bonne philosophe (!!!), je me suis dit qu'heureusement qu'il n'était pas venu à Paris, parce qu'à part mon samedi soir (qui me reste encore en travers de la gorge) (il m'avait envoyé un texto me disant qu'il espérait que j'avais pas été trop déçue qu'il vienne pas... j'ai haussé les épaules textuellement alors que j'en pensais pas moins), je n'avais pas une minute à moi et j'aurais fait quoi s'il avait été là? L'amener voir tout le monde, incluant ma famille? Bizarre potentiellement pour lui, les autres, moi! Zapper tout le monde pour lui? Ça encore, c'est mettre tous ses oeufs dans le même panier percé! On s'est échangé pas mal de textos jusqu'à mon avion, il m'a félicitée de ma persistence (et ma baffe, tu la veux?) en disant que d'habitude, vu sa non-communication, les filles se lassaient (non? tu m'étonnes là!) et me demande de lui envoyer un mail quand je serais de retour à Montréal pour qu'il sache que je suis bien arrivée (What the hell for??? je vous le demande) (il avait peut-être peur que je meure dans un accident d'avion, frustrée sous tous les angles par sa mollesse générale et que je revienne le hanter - houououou c'est moi le fantôme de presso!).

Ce que j'ai fait, of course! Ok j'avoue, ça doit être limite la première chose que j'ai faite! Sans doute que ma valise n'était même pas complètement défaite à ce moment là... (quoique je mets toujours vachement de temps à défaire ma valise, nostalgie des vacances oblige (à moins que ce soit par pur flemme, plausible aussi!)) Et là email fleuve (pour ses standards) où il me dit qu'il me doit quelques explications, qu'il aurait sans doute du m'appeler mais que ça aurait été trop simple. Ah ouais tiens, ça aurait été trop simple je trouve moi aussi! Donc il ne savait pas quoi faire... Qu'il voulait pas envoyer promener son ami. Mais qu'il aurait du parce que de toute façon il avait jamais eu de chance avec les blondes. Et le plus mignon dans tout ça (là je dois dire que j'ai craqué devant tant de ridicule dans l'interprétation des signes) (et après il ME reproche de surinterpréter), c'est que juste avant la date fatidique, il avait vu à la télé un show d'un certainJohn Paris (connait pas) (je viens d'entendre je sais pas qui chanter (mais pas Barbara) ''dans les rues de Paris'' dans ''Dis, quand reviendras-tu?''. Fort approprié... je suis trop forte, je trouvais que ça ressemblait à la Grande Sophie (à part pour la taille, le portrait craché de la niçoise!) et c'est bien elle!) qui jouait ou chantait un truc qui s'appelait ''Diving ducks''. D'où BFC tout troublé, pauvre chou, car ça lui a rappelé le Biodome (voir l'acte 1) et donc moi, en lien avec Paris. Évidemment il analyse les signaux mais fait rien du tout...

Cette hésitation me paraissant relativement positive, j'ai renouvelé mon invit' pour Montréal, en précisant bien que j'apprécierais qu'il m'épargne une valse hésitation de 150 ans de plus, parce qu'autant pour lui m'avoir suppliante à ses pieds ne devait pas être désagréable (j'ai été dans la situation inverse et on a beau dire, ça flatte légèrement l'égo dans le sens du poil...), de mon coté, je trouvais ça vaguement lassant de jouer le rôle en pure perte. Ça a duré une ou 2 semaines (en parallèle les vacances qu'il prévoyait prendre en septembre avec un ami étaient compromises, du coup il a compensé avec moi, ça je l'ai appris beaucoup plus tard, j'étais un bouche-trou (avec bénéfices marginaux potentiels à la clé, et on sait maintenant par ces temps de rendements rachitiques que c'est tout sauf négligeable!) quoi!).

À ce moment c'était les masters de tennis de Montréal (faut dire que BFC est un grand amateur de tennis... Quand je disais qu'il était propre sur lui, aucun mal à l'imaginer tout beau en blanc immaculé (ce qui ne me fait pas particulièrement fantasmer, ouf!) sur le court), Tommy Haas, tâcheron (!) allemand (mais que sur le coup j'ai beaucoup aimé... d'avoir perdu!), était arrivé en quart de finale je crois et a ensuite perdu. Je n'étais pas au courant ou enfin j'avais pas fait spécialement attention (toute à mon entreprise de séduction à distance) et là, stupeur!!!, il m'a annoncé que, vu le signe de l'allemand humilié, reparti la queue entre les jambes (!), piteux, il venait pour remplacer son compatriote!!! J'en revenais pas!!! Vive les signes!!! On m'aurait demandé de parier sur "mes" chances, je l'aurais pas fait, quoique ma cote devait être à 1000000000 contre un, donc j'aurais fait une fortune, argh!). J'avais vraiment du mal à le croire jusqu'à ce que quelques jours plus tard, 2-3 pas plus, il m'annonce ses dates exactes vu qu'il avait acheté son billet (déjà!!!) (et à grand frais) : il venait du 2 au 14 septembre!

Étrangement pendant ce temps j'ai gagné des billets pour le dernier film de Julie Delpy, "2 jours à Paris", ce qui m'avait fait tilt dans le genre "signes à interpréter". Je lui ai mentionné la chose mais selon BFC, ça n'en était pas un parce qu'il n'était plus question qu'il passe 2 jours à Paris mais 2 semaines à Montréal! Je mentionne au passage que j'ai été fort agréablement surprise par le film, un peu cliché sur quelques trucs (la française avec tous ses amants, les chauffeurs de taxi parisiens), exaspéré par les parents, les vrais de Julie delpy, mais j'espère qu'ils sont pas comme ça dans la vraie vie sinon je comprends pourquoi elle est partie aux États-U, mais insupportables ils sont, au secours! Par contre le film est très drôle... et assez allenien. J'ai pas regretté (j'y aurais bien emmené BFC s'il avait été là (et qu'il avait accepté que je le traine au cinoche annuellement!)) du tout ma soirée!

Entretemps, depuis que j'étais de retour à Montréal j'avais remis le couvert avec l'homme marié (plus ça change, plus c'est pareil!), pour me changer les idées du méga-pétard mouillé nommé bientôt BFC. Il m'avait appelé exactement comme il me l'avait dit le matin du lendemain de notre rencontre (à 6 heures du mat', j'étais de mauvais poil, je bossais à 7 heures, mais il a tout fait pour pas m'emmerder, ce que j'ai beaucoup apprécié (et à probablement fait en sorte que je lui donne mon numéro parce que le reste... bof!) remarquez, il avait intérêt à pas trop la ramener vu ses moultes tentatives de performance sur moi (autre pétard mouillé) (tiens ça me rappelle hier ça), mais à sa décharge je dois avouer que j'ai vraiment rien fait pour l'aider) (hier non plus, au contraire! Et ça a super bien marché en plus).

Nos retrouvailles avaient été vraiment super (peut-être qu'après tant de frustration BFCienne, n'importe quoi m'aurait paru génial, remarquez!) : dès le départ il a fait un sans faute. On se retrouve, limite il a la machoire qui tombe (c'est comme ça que je l'ai reconnu parce que bon on s'était vus qu'une nuit quoi) tellement il me trouve belle, bronzée, et j'en passe (et c'était très très surfait, je tiens à préciser (à part pour le "bronzée" vu que j'étais noire à cause de mes multiples ballades du matin. L'an dernier je suis pas faite prendre, en usant et abusant de crème solaire, histoire qu'on voit mes yeux un peu!)) (remarquez, le même cinéma il m'a fait hier, à part pour le bronzé parce que là je suis plus du genre "canne d'aveugle", et il n'y a pas à dire, c'est pas désagréable en période déprimante!). Bref, très bonne soirée et nuit vraiment bien et très agitée, limite trop même, le matin, j'avais du mal à marcher! Mais j'étais de bonne humeur et comme il m'avait dit qu'il était au chômage, je l'ai invité à bruncher pas loin de chez moi. Mal m'en pris parce que les semaines suivantes il a pris mon frigo et mes bouteilles comme les siennes et je peux vous dire que ça défilait! (Au moins hier c'était tout à ses frais, une bien maigre compensation mais quand même) Sauf que les fois suivantes, les nuits étaient très très bof... et qu'il faisait pas grand chose pour améliorer la situation, malgré mes euh... recommandations!

Alors ouais, après 2-3 nuits, lui l'estomac plein et les chiffes (si vous me suivez d'il y a quelques notes) vides et moi le frigo vide et euh ben pas grand chose d'autre, ça m'a vite saoulée! What a timing, juste là BFC m'annonce la bonne nouvelle, alors j'ai coupé court et c'est là qu'il m'a annoncé qu'il était marié (hénaurme surprise!!! Surtout vu sa grande disponibilité, pas de problème pour lui de passer la nuit chez moi plusieurs fois...) comme si ça aurait pu me faire changer d'avis (???)... Super bizarre soirée, je dois dire que j'y croyais pas, j'ai pensé d'abord que c'était une blague, du coup on a quand même remis ça, histoire de vérifier si vraiment il y avait rien à faire, et ouais vraiment, rien à faire! Donc le matin je lui ai dit en gros que j'espérais qu'il avait apprécié la chose (moi pas) parce que ça avait été la dernière fois (enfin les 3-4 dernières fois! Une telle santé chaque nuit pour un résultat aussi décevant, moi je dis remboursez!) parce que bon hein il était marié (et je plaignais sa femme) (je me demande si c'était pas cette fois qu'il m'avait dit que quand il s'était tapé sa femme le matin même, ah oui sûrement vu que plus rien ne s'était passé entre nous ensuite, elle était très contente alors qu'il comprenait pas de quoi je me plaignais, trop romantique non?) et que BFC arrivait dans 3 semaines!!!

On s'est vus quand même relativement souvent par la suite parce que je l'aime bien (surtout c'est quelqu'un dont je peux me moquer "gentiment" (parfois je suis quand même hyper vache) en toute impunité, et il en redemande! J'aime bien exercer mon coté sadique de temps en temps) mais, en tout bien, tout honneur, malgré moultes tentatives de sa part, et franchement je me demande encore pourquoi tant d'enthousiasme réservé exclusivement (???) à moi??? (Ça comme disait euh? Romain je crois, on ne sent pas l'enthousiasme de BFC, mais celui de l'homme marié il est bel et bien là alors que je m'en passerais sans problème!Le birman aussi était clairement enthousiaste! Visiblement, je préfère quand c'est l'inverse... enfin dans ce cas bien particulier seulement, heureusement!) C'était un peu comme hier d'ailleurs... d'ailleurs hier c'était la redite intégrale d'une soirée qu'on avait eue dans cette période bizarre, à part pour la conclusion... J'aurais du rejouer la scène telle quelle, ça m'apprendra à vouloir faire dans la nouveauté!

À partir de l'annonce de la venue de BFC, je suis entrée dans une période frénétique, délirante, impatiente et super stressante parce que je me demandais ce que sa venue impliquait vu certains emails pas clairs... Alors qu'il me semblait bien avoir dit clairement et noir sur blanc que bien que je n'attende pas une demande en mariage (je tiens à tester la marchandise plus d'une fois avant de toute façon, on est jamais trop prudente, la preuve l'homme marié) mais que je ne comptais pas me contenter de simplement jouer aux dominos.... Bref j'avais parfois des doutes sur la tournure que ça prendrait... Un cap avait été franchi, en gros il ne m'écrivait plus de son email du boulot mais de son email perso (que pas grand monde a... parce que monsieur ne veut pas être fiché sur le net (quel intérêt ça aurait qu'il le soit? je vous le demande) (mais c'est pour ça qu'il ne serait pas ravi de voir sa photo ici, héhéhé) (et que j'ai pensé lui créer un profil Facebook illustré) (argh je suis machiavélique!)), la grande intimité, quoi ;-), et plus souvent (alors que j'avais rien demandé, je précise), il m'a même envoyé un mail ou 2 le week-end alors qu'il avait pas d'ordi!

Bref tant bien que mal, on arrive au 2 septembre... et à l'acte 3! Il est bien cet acte, c'est là qu'on a le crescendo, et ensuite paf, la dégringolade! Mais comme pour le moment j'ai rien écrit du tout, va falloir patienter!

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Tiens je viens de relire un email de BFC (complètement par hasard, je cherchais une adresse donnée par mail par meilleure amie) (non mais ho, je vais pas me justifier auprès de vous?) (mais je ne passe pas (toute) la journée à relire ses vieux emails) (parce que toujours no news) (et je l'ai toujours pas appelé non plus) quand je lui avais annoncé que je venais à A*** (voir Acte 2, scène 1) et voila ce qu'il me dit : "Do you already have a plan which things you want to see when you're in A*** (besides F*** (la ville où meilleure amie et son mari étaient en train de s'installer brièvement) and me ;-) )?" alors que je n'avais pas émis une seule fois le souhait de le voir, je lui donnais seulement mon emploi du temps des semaines à venir! Alors ok BFC argumenterait qu'il y a eu l'usage du ";-)" donc que c'était une blague, hahaha qu'elle est bonne, non?

Un autre truc qui m'a fait rire et montre son esprit fort nuancé :

"I didn't watch too much, 'cause the movie was a little bit sad, about rape and murder, but not that action/thriller kind of movie (for men) more that drama/feelings kind of movie (for women). "

Il parlait d'un film québécois "Elles étaient 5" qui parlent de 5 amies de 16-17 ans qui partent dans une maison de campagne et pendant le séjour, 2 se font violées par un sale type et l'une des 2 est assassinée. On voit ensuite les rescapées qui se retrouvent à la fin de la vingtaine. J'adore sa façon de dire qu'une histoire de meurtre et de viol pour hommes serait avec de l'action et du suspense alors que pour femmes c'est du drame, etc. Ouaip je pense que ça en dit long sur lui en fait! Mais en relisant cette phrase j'ai quand même éclaté de rire... Incredible... Au moins quand je lis ça j'ai moins de regrets!