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mardi, 20 juillet 2010

Nostalgiiiiiie

Je viens de recevoir un mail du mentor qui me dit que nos téléphones lui manquent. Juste comme j'en causais, c'est rigolo. Non, parce que moi aussi, ça me manque! On rigolait bien. Bref, je vais lui proposer un rendez-vous téléphonique la semaine prochaine! Non parce que franchement si je dois me taper téléphoniquement l'hm à qui j'ai pas grand chose à dire alors que lui ne me parle que des "bêtises" que je pourrais faire (avec s&w) (il a vraiment pas dû recevoir mes emails précédents parce que je lui sortais 2-3 trucs du genre, rien que pour l'emmerder... Ça ne lui prend pas grand chose, faut dire!) (mais je dois dire que ce genre de crise de jalousie m'exaspère!), pourquoi ne pas le faire avec des gens que j'aime bien!

Il me dit aussi que le dauphin a demandé de mes nouvelles. J'en reviens pas. J'aime bien le mentor qui me dit qu'il s'est permis de lui dire que tout allait bien. Ça me dérange pas du tout. Bon à l'époque, j'aurais pas aimé qu'il lui raconte mes aventures bfciennes. Mais à part ça, je ne pense pas qu'il y ait quoi que ce soit de compromettant... Pauvre dauphin, il a un poste temporaire avec ex-boss de ex-boite que j'aimais et il doit tâcher de justifier son renouvellement. Je compatis. En plus il bosse dans mon domaine à moi. Lui, l'expert du pr0cédé dans sa tour d'ivoire... J'en reviens pas aussi de compatir pour le dauphin, où va le monde dans ces conditions...

Oh la la, c'est dans des moments comme ça que je me dis que ouais quand même j'ai un peu le mal du pays... à jour J du départ + 2 mois. Non parce que vous pouvez pas réaliser, c'est grave si je m'inquiète pour le dauphin alors que j'avais plutôt tendance à me dire que je préférais prendre des nouvelles de ma dernière chaussette, trouée en plus... Oui donc parfois, je me sens un tantinet toute seule. Il y a des gens qui me manquent... Et puis, ce que je trouve le plus crevant, c'est que je passe de l'euphorie (et parfois pour des trucs bizarres) à la déprime totale d'un jour à l'autre sans vraiment que quoi ce soit ait vraiment changé. C'est vraiment pas reposant...

Bon peut-être que le truc que ma mère m'a envoyé hier pour une occasiin spéciale mais pas tant que ça m'a fait plaisir mais en même temps m'a fait de la peine bicause la distance!

Mais bon, là c'est décidé, pas cette semaine bicause le palé0 mais la suivante, je vais voir ce que je peux faire pour la planche à voile. J'ai repéré 2 écoles (mais une où j'ai pas l'impression qu'il se passe grand chose le week-end et l'autre est quand même nettement plus loin. Du coup, pour y aller je pense que la voiture est essentielle. Et donc je vais enfin m'inscrire au truc genre Communauto. Enfin ici c'est Mobility. Voila, c'est décidé. Enfin on verra selon la météo, bien sûr. C'est l'inconvénient de la planche à voile... Faut du vent!

Oh et puis Montana sera en vacances à partir de vendredi pour 3 semaines! Je lui ai parlé de moi prendre la dernière semaine du mois d'août... A priori il a rien contre... Surtout que c'est entre deux semaines d'AR. Tout a été bien calculé, qu'est-ce vous croyez?

Tiens, F., j'ai causé magie vs. science, tout à l'heure. Suite à notre débat d'hier, bien sûr... Mais là, j'ai beaucoup orienté la discussion dans mon sens ;-)

Bon, et coq à l'âne, ah meeeeeeeeeeeerde, j'ai perdu mon idée... Ah si, je me demande pourquoi je suis littéralement incapable de faire certaines choses qui seraient bonnes pour moi. Genre faire certains appels... J'aime pas téléphoner, que voulez-vous! Mais j'ai la chance de pouvoir (presque) prendre l'initiative et je le fais pas! Oui en fait, j'aurais besoin d'un coach qui me pousse un peu dans mes derniers retranchements quand moi j'ai pas du tout envie de le faire...

Alors, je sais pas si c'est bon pour le vague à l'âme mais j'écoute Arcade Fire et ça fait du bien. Peut-être pas au moral (ça va un peu dans la nostalgie montréalaise) mais à l'âme étrangement.

Et parfois, je pense à des trucs zarbs à des moments encore plus zarbs : par exemple, taleur, je pensais que j'aimais pas qu'on me touche à l'improviste. Je parle même pas d'un toucher nécessairement avec intention "déplacée".Si je m'y attends pas et qu'en plus, c'est quelqu'un qui me dit franchement rien, j'ai l'impression que je serai à 2 doigts de répondre par un aller-retour. en fait j'y pensais tout à l'heure parce que je suis passée à l'endroit où, la 2ème fois que j'allais rejoindre le bostonien et sa copine, un type m'a attrapé la main histoire, je suppose, d'attirer mon attention (mais c'est clair que les raisons étaient pas super nettes, hein). J'ai eu un peu envie de lui arracher la tête sur le coup... pas nécessairement l'effet qu'il anticipait. C'est pas passé loin en tout cas.

Du coup, j'ai poursuivi la réflexion sur le plan "tactile", je le suis un peu beaucoup plus qu'avant. À peu près le seul aspect vraiment satisfaisant avec l'hm. Et coté hyper frustré par bfc. Juste le coup du prendre le bras, je me souviens encore mon choc quand p0l me l'a spontanément proposé! Et qu'initialement je suis restée incrédule, il a du se dire que j'étais pas très dégourdie ;-) Mais ça m'a vraiment perturbée!

Tiens parlant de p0l, j'ai bien aimé notre dernière séance g00gletalkesque. J'en avais marre d'être l'unique initiatrice, du coup, je me disais "et bien je fais plus rien" et là paf, un g00gle talk! Bon j'étais au boulot, pas hyper pratique. Donc ce fut bref, mais très sympa! Lui aussi il me manque, les soirées De*ter et les brunchs des derniers temps c'était cool. Il m'a sorti 2-3 trucs troublants la dernière fois, sur certaines similarités de caractère que nous aurions. Je pense que la principale différence est quand même majeure : je suis beaucoup plus tournée sur moi même (dans le sens d'égoïste, pas de "renfermée sur moi même") que lui... Il est beaucoup plus à l'écoute que moi... à un point que ça en devient gênant d'être "on the spot". Du coup, je diversionne, je suis heureusement fort douée pour la chose! Même si je crois qu'il n'est pas tout à fait dupe mais il fait comme si... (en plus ça me gêne de lui raconter mes petites histoires d'un niveau un peu insignifiant face à ses trucs un peu tragiques de gardes d'enfants et de séparation!

Oui en fait, je pense que p0l pourrait être un super ami, en fait! Ou alors il l'est déjà? Je sais pas!  Enfin, si.  Je dois dire que ça m'avait fait beaucoup de bien de causer de la frangine avec lui à notre première rencontre (même si c'était avant qu'on passe x temps sans se causer elle et moi). L'an dernier, 2-3 fois il a essayé de me tirer les vers du nez au sujet de bfc, mais là, c'était (enfin c'est toujours, argh!) sensible et j'avais un peu beaucoup peur de pas pouvoir m'empêcher de pleurer, ce qui aurait un peu plombé la soirée De*ter, je crois ;-) C'est marrant, on m'aurait dit que j'allais dire ça de p0l quand il faisait le clown pendant les cours de physique de Terminale, j'y aurais vraiment pas cru. Même meilleure amie était très dubitative! Comme quoi, tout peut vraiment arriver, c'est pas plus mal (par exemple, là, je pense (j'espère!!!) que c'est vraiment l'heure du bidule... et d'aller me coucher)...

Tiens je vais au lit in a Malajube state of mind après Arcade Fire!

ou ça

On peut pas partir sans écouter celle là aussi (il me semble que ça fait une éternité!) :

J'écoute que du montréalais ou environs, signe???

Bon, on va peut-être s'arrêter là dans la discographie... enfin vous, pas moi ;-) (pas envie de me coucher d'ailleurs...) (argh, j'ai résisté tout à l'heure à un 2ème cocktail mais Malajube me donne soif!)

Bon, extinction des feux et de la télé et juste avant je tombe sur ce qui ressemble à une sous-série Z mais avec Jacob de Lost, concept! Bon, allez, j'écoute "Porté disparu", ma favorite du dernier CD (que je trouve moins fort que celui d'avant, trop génial!)

vendredi, 16 juillet 2010

Raaaaaaaaaaavie

J'aime bien la pub d'Or*ange France (parce qu'ils sont en Su1sse aussi). La musique sifflée, le principe sympatoche du sens du serv1ce... La couleur aussi, of course. Mais l'appréciation s'arrête là, le service en tant que tel je ne l'ai jamais testé...

Il y a quelques jours, je trouvais que le métro me rappelait quelque chose.

En effet, il était aux couleurs de celui de Montréal. J'ai cherché un youtube... et fait quelques arrêts sur image. Et paf, je tombe sur panneau de stop marqué "arrêt", ça n'existe qu'au Québec ça! Et plus loin, on voit très bien le plan du métro. Je reconnais certains endroits, notamment quelques scènes sont tournées pas loin de chez moi. Et au centre-ville. Et dans le métro. Et même dans le quartier chinois, avec la porte de Pierre Bourque, mais le tout a été un peu étoffé... il a l'air moins grand et moins coloré en vrai je trouve...

Je reviendrai à Montréal, mais Montréal revient à moi, c'est encore mieux!

Il y a des trucs comme ça, qui me mettent de bonne humeur instantanément, du coup, je crois pouvoir annoncer que le week-end sera prometteur (je vais avoir mes nouvelles lunettes demain, yeah!)...

Et qui sait, si dimanche ya moyen, j'irai peut-être (au moins) regarder des planches à voile ;-)

Sinon demain, c'est vrai, je compte aller visiter la cathédrale de Lausanne à 11h, enfin si je suis réveillée... bien sûr! (Sinon ya des visites en début d,aprem mais ça bouleverse un peu mon organisation) (oh ben non pas tant que ça vu que j'ai pas mal fait mes courses!)

mercredi, 02 juin 2010

Là je dors

Alors je dors, mais je voulais recréer un semblant de décalage horaire au passage...

Une vieille chanson dont j'ai déjà parlé... qui ne porte pas le titre de Montréal et qui ne se réfère même pas explictement à la ville à part à la fin en parlant du Vieux et du Mont-Royal. Mais qui connait ne peut nier que ça suinte Montréal de partout!

Freres a cheval - L'été
Found at abmp3 search engine

L'été - Les frères à ch'val

Les goulots qui s'entrechoquent
Y fait chaud levons nos bocks
C'est l'été on peut ben célébrer

On n'a arraché toute l'année
Me semble que c'est pas trop demander
D'avoir une couple de mois pour se bronzer

La rue St-Denis est envahie --- Première référence!
C'est le temps de rencontrer des amies
L'après-midi sur les terrasses

C'est plus qu'une envie c'est une folie
Une euphorie qui brise l'ennui
Qui accroche un sourire sur nos faces

32 beaux degrés celcius
Au loin résonne l'angélus
C'est l'été qu'est-ce qu'on peut de mander plus?

À travers la couche d'ozone
Y'a un beau gros soleil qui plombe
Y'a rien là nous autres on est à l'ombre

Au Parc Lafontaine en pédalo ---  2ème référence!!!
Tout le monde en bedaine y fait beau --- 3ème référence faisant maintenant partie de l'Histoire
Pis les Expos mènent huit à quatre

Le jour on va traîner sur la plage
Le soir au festival de jazz --- 4ème référence (meuh non on est pas à M0ntreux!)
L'été en ville c'est dur à battre

Tout a coup comme un mauvais pressage
Arrive soudain un gros nuage
Tout gris et pluie et tout menaçant
Qui vient souffrir notre paysage
Nous faisant craindre le pire orage
Et de ce cri on lui dit va t'en

C'était juste une fausse alerte
Le mercure grimpe jusqu'à 37
Les gens circulent comme des limaces
A vrai dire personne s'ennuie du frette --- 5ème référence, il fait frette nulle part à part à Montréal! Ou presque!
On promène en patin roulette
En mangeant une bonne crème a glace ---6ème référence!!! On précise même pas qu'elle doit absolument venir du Bilboquet... À la limite du Have aux glaces...

Les vacances de la construction --- 7ème référence (québécoise)
Le trafic pis les klaxons
Pis les barbecue sur les balcons --- 8ème référence!!!

Les touristes dans le vieux-Montréal --- Insulte à votre intelligence de le préciser à ce stade
Les tam-tams sur le mont-Royal --- Idem
Pis les feux d'artifice estival! --- Ter

La rue St-Denis est envahie
C'est le temps de rencontrer des amies
L'après-midi sur les terrasses

C'est plus qu'une envie c'est une folie
Une euphorie qui brise l'ennui
Qui accroche un sourire sur nos faces!

03:33 Publié dans Je reviendrai à Montréal | Lien permanent | Commentaires (0) | |

vendredi, 21 mai 2010

Je reviendrai à Montréal

Avant que je n'ai plus du tout le temps, au pic extrême d'une crise de panique aigue...

Concept!

En plus, un truc avec les "artisses" québécois expatriés... Double concept! Hmmmmmmmmm ya pas à dire, c'est pas mes préférés qui s'exportent... C'Est souvent des trucs gnangnan qui pognent... et des chanteuses à "voix".  Je pense que c'est la première et dernière fois que je colle du Céline (D.) (je précise pour Bardamu) ici. Jour à marquer d'une pierre blanche donc. À double titre.

J'ai un peu envie de pleurer (bicause le départ et bicause tout ce qui me reste à faire).

14:22 Publié dans Je reviendrai à Montréal | Lien permanent | Commentaires (0) | |

jeudi, 13 mai 2010

Goooooooooooaaaaaaaaaaaaal

Bon, là, circonstances particulières!

J'ai failli pas pouvoir revenir du musée (et du resto après mais ça j'en parlerai dans une note à part) (ou même 2) (développer une idée par note, c'était dans les conseils l'autre jour!) parce que nous avons découvert en sortant du resto vers 22h (alors qu'à 20h30, les rues étaient désertes, Montréal était morte) que le Canadien avait, contre TOUTE attente, gagné le 7ème match contre Pittsburgh (pauvre Sydney Crosby). 2 fois qu'ils battent les meilleurs, et avec panache, 5-2 ce soir quand même!!!

 

canadiens de montréal.jpg

 

Bref euphorie au centre-ville d'autant plus que le Musée des Beaux-Arts est vraiment pas loin, pas évident de rentrer après, la rue Ste-Catherine étant "occupée"... Ça promet si bientôt c'est la "Coupe"! Ils sont-y pas beaux les chevaux de la Police montée???

Alors donc dans la série Montréal, pour fêter la victoire d'aujourd'hui, une "toune" fort appropriée même si pas trop trop mon style :

 

Le But (Loco Locass)

Icitte au Québec y fait pas froid, y fait frette
C’est de même parce que c’est de même pis c’est ben correct   (c'Est ça qui est ça quoi!)
On a de la place en masse
Et nos face-à-face on les fait sur la glace
Alors, on lace nos patins pis nos casques
Et comme Maurice, on glisse dans l’arène avec la haine de la défaite (comme Maurice Richard!)
Et le feu dans les yeux
Quand on veut, on peut...
Gagner !

En des temps si lointains qu'les franco s'appellaient Canadiens
À une époque où les pucks étaient faites de crottin  (puck = rondelle = palet (mais palet, n'importe quoi quand même))
On a réuni des hommes dont le destin commun est comme un film sans fin
En Technicolor, et tricolore :
Bleu comme le St-Laurent
Blanc comme l'hiver
Rouge comme le sang qui nous coule à travers
Le corps de l'équipe c'est le coeur de la nation
Et chaque année, faut clore avec une célébration

Ils diront jamais tel quel aux nouvelles
Mais le tissu social de Montréal
C’est de la Sainte-Flanelle   (L'équipe, quoi)
Quand y est question de hockey
Nous on fait pas dans la dentelle, OK?
C'est plus qu'un sport :
c't' une métaphore de notre sort
C'est ça qui nous ressemble
C'est ça qui nous rassemble
Anglo, franco peu importe ta couleur de ta peau
Si tu détestes Toronto le sang qui bouge dans tes artères (détester Toronto, faut pas charrier quand même!)
Est aussi rouge, mon frère, que le chandail de nos

Vingt cœurs de vainqueurs qui luttent avec honneur
Les Canadiens pour une fois rallient tous les Québécois
Vingt cœurs de vainqueurs pour le pire et le meilleur
Les Canadiens de Montréal : notre équipe nationale


Un plan de match qu’on respecte à la lettre
Un gardien alerte
Des bonnes mises en échec
Des passes drettes sur la palette (drettes = droite) (palette = le plat du baton de hockey)
Pis des lancers précis et secs
C’est comme ça qu’on va gagner nos épaulettes !

Mais quand ça va mal, quand on cale ou on dévire
Que j'voie pas un sale quitter le pont du navire
C'pas à matin -non!- qu'on accroche nos patins
Un Flying Frenchman, franchement!, ça franchit sans flancher

Allez–y les Habitants, quand vous la mettez dedans  (les Hab(itant)s c'est le Canadien quoi)
Y a un petit peu de nous autres là d’dans
On est debout avec vous on ira jusqu’au bout
Pendant la saison c’est toute la nation qui vibre au même diapason

Comme quand le gens criaient "Guy Guy Guy" (Guy Lafleur, j'ai travaillé dans sa ville natale en plus (et je m'y suis royalement emmerdée))
C’tait en dépit du combat constant de la vie
Ça leur donnait des forces
Ils pouvaient bomber le torse
Voilà l'amorce d'un ralliement réussi

On peut Gagner ! On veut plus que participer nous on veut
Gagner ! À soir on fonce sur la patinoire pour
Gagner ! Si on se défonce pour la victoire, on va
Gagner ! On va gagner !


Enfin on fait les séries, fini les folies
Là c’est baston et rififi
Boston, Philadelphie   (la prochaine série c'est contre l'un ou l'autre) (des vieux rivaux)
Avec les fantômes du forum   (le forum c'est l'ancienne patinoire)
On n’a pas peur de personne
Chaque homme donne le maximum
Pour que cette année soit la bonne

Au printemps la fìèvre est universelle
Pis y'a juste une place où la glace il faut pas qu'elle dégèle
Ici le sang c'est de la sève qui monte jusqu'à nos lèvres
Le cri se change en un chant de ralliement qui s'élève ( : Allez Montréal )

Nos chevaliers sont en cavale pour ramener le graal à Montréal
Le tournoi est un chemin de croix parsemé d'émoi
Mais la coupe on y croit,
Comme autrefois, on a la foi
Pis si c’est pas c’t’année, ben comme dirait René “ à la prochaine fois ”  (oooooooh René! J'ai fait des courses avec lui d'ailleurs)
Québécois ! On va
Gagner ! On veut plus que participer nous on veut
Gagner ! À soir on fonce sur la patinoire pour
Gagner ! Si on se défonce pour la victoire, on va
Gagner ! On va gagner !

Allez Montréal!


Du sang neuf depuis 1909 avec
Jack Laviolette, Lach
Pitre et Pit Lépine en passant par
Newsy Lalonde et Joe Malone
Aurèle et Morenz
Hains', Plante, Gump et le Concombre,  (Plante, gardien de but vedette il y a longtemps, le premier à porter un masque!)
Pocket Rocket, Boum Boum, Cournoyer, Coco, Carbo, Casseau, Naslund  (les 3 derniers c'est mon époque, 1986 et 1993!)
(Oublie pas les anglos, yo )
Toe, Dickie, Doug et Scotty
Shutt, Larry, Ken et Bobby
L'arrêt de Roy , rebond, Butch Bouchard à Savard, vers Béliveau qui esquive un joueur
Passe à Lafleur, Lafleur accélère remet au Rocket Richard, deux hommes sur le dos, rien de trop gros
ET LE BUUUUUT!

On a GAGNÉ, on a gagné!
Allez Montréal!
On veut gagner!
On peut gagner!
On va gagner!

Allez Montréal!
On veut gagner!
On peut gagner!

On va gagner!

Ça n'en finissait plus de finir!

(Oh mais c'est vrai que je sens le graillon!!!)

lundi, 10 mai 2010

C'est l'hiver, mais la neige et le froid

ne font plus pleurer mes yeux! Première phrase de la prochaine chanson sur thème "Montréal" en version punkinounet par Xavier Caféine. J'aime bien, c'est énergique. Par contre, je trouve que le texte est très typé de quelqu'un qui débarque à Montréal, la "grande" ville quoi! Pour tout vous dire, j'ai l'impression d'etre née ici tellement je sens la ville dans mes veines etc. Je peux m'y déplacer les yeux fermés, menfin, juste dans les endroits sympas, les trous perdus, du genre du coin de l'hm, que ce soit chez sa femme ou son appart à lui, je connais pas et je tiens pas du tout à connaitre non plus en fait au risque de passer pour épouvantablement snob. Parce que bon, même si techenique, je n'habite sur l'ile de Montréal que depuis 1997, avec mon premier appart, une fois ado, je trouvais notre ancien territoire de jeu, une autre ile quoi, un peu limité, j'avais des envies de ville. C'Est pour ça que jamais, non jamais, la banlieue, berk! Sinon, just shoot me quoi!

À part ça, je gèle là, quand même. J'ai très bien supporté mon manteau ET mon écharpe, argh quoi, c'est presque la mi-mai et il y a pas si longtemps il faisait TROP chaud! C'est quoi ce bordel??? J'ai même un peu envie de dormir avec. Mon écharpe. Ma spécialité. Faut bien que le célibat ait des avantages. Je peux dormir avec ce que je veux sans qu'on me fasse de réflexion. Notamment le cou enroulé dans mon écharpe. J'adore. On est si bien enveloppée de la sorte. C'Est la seule chose que je regrette à la fin de l'hiver. Of course, l'écharpe nocturne me sourit moins quand il fait 45 à l'ombre avec 15736% d'humidité comme c'est fréquent ici l'été.

Sinon, j'ai vu une vidéo rigolote, bien qu'un peu longuette. Moi j'en aurais coupé une ou 2 minutes mais bon, je suis pas du genre patiente, particulièrement en ce moment! Bref, voila des émules de Lady Gaga qui chantent et dansent bien mieux qu'on pourrait croire...

Oh oui, je suis revenue avec 2 pinces de homard plus la fameuse sauce de ma mère que sans ça (du beurre pur, du vin blanc, des échalotes) (comment ça pourrait être mauvais?), le repas était fort bon...

Et puis, après 30 jours tout rond, je crois qu'on revient dans des jours avec bidule. Je suis d'un prévisible que c'en est déprimant.

Bon là, je commence à fatiguer. FAut dire que ça fait juste 18 heures que je suis deboit, ou presque. Je sens mal la séance lecture au lit. Hier aussi je m'endormais! Et pourtant, j'ai commencé la Plage de Manaccora, prometteur.

06:02 Publié dans Je reviendrai à Montréal, Musicalement parlant | Lien permanent | Commentaires (0) | |

dimanche, 09 mai 2010

Faudrait déjà commencer par partir...

Chanson sympathique à petites doses, à un moment donné, j'ai fait une overdose parce que bon faut pas charrier!

Mais bon le tout sur un youtube qui montre plein d'endroits à Montréal... Le truc avec la rosace, je situe pas du tout par contre...

Même à 3 minutes, on voit ce qu'il convient d'appeler le vieux batiment de Polytechnique, où j'ai fait ma maîtrise, dans le temps où il fallait monter à pied les foutus escaliers en bois, qu'il neige, vente,  pleuve ou pire verglace! On arrête pas le progrès, maintenant il y a un nouveau batiment tout moderne et des escalators qui permettent de se taper le tout à l'intérieur.

 

04:22 Publié dans Je reviendrai à Montréal, Musicalement parlant | Lien permanent | Commentaires (2) | |

BV3000

C'est marrant, j'avais oublié cette chanson. Probablement ma préférée du 2ème CD de Bran Van 3000. Un groupe purement montréalais à la base d'ailleurs vu que le leader est le fiston du fondateur du di Salvio, bar chic de la rue Saint-Laurent où je suis allée quelques fois. Merde, il vient de mourir! Le père, pas le bar.

Oh et aujourd'hui, ça va faire 10 ans que Dédé Fortin des Colocs est mort. Je me souviens très bien du moment où j'ai appris sa mort. Le choc! J'étais à Lyon, dans mon labo, ma mère m'a appelée. Heureusement parce qu'à l'époque on était moins branché, je sais pas quand je l'aurais appris...

Et puis, c'est des potes de Jean Leloup, rien que ça, ça veut tout dire!

Mais c'est drôle, j'aurais parié (cher) que c'était dans le premier CD. Et ben non... Je me rappelais même pas avoir le second et pourtant si, je le reconnais quand je vois la pochette! C'est vrai, j'avais flashé sur celle avec Curtis Mayfield! Bref, alors voila quoi :

J'aime bien, même si la seule mention de Montréal est brève, Mount Royal!

01:22 Publié dans Je reviendrai à Montréal, Musicalement parlant | Lien permanent | Commentaires (0) | |

samedi, 08 mai 2010

C'est pas la ville rose...

Pour me remettre de mes émotions de la journée et de la semaine et de mes diverses déceptions (ça recommence, ça recommence), j'avais envie d'un truc entrainant.

On sait que Tomàs Jensen est tout sauf gnangnan alors voila :


podcast

Et puis je rerererecolle celle-ci, histoire seulement (bien sûr) de remplir avec quelques images :

05:33 Publié dans Je reviendrai à Montréal, Musicalement parlant | Lien permanent | Commentaires (0) | |

jeudi, 06 mai 2010

On va faire un peu dans le gnangnan

Oui et puis dans du vieux! Presqu'autant que moi, c'est dire ;-)

Voila, Beau Dommage, c'est pas que la Complainte du phoque en Alaska...  La preuve :

Et avec des photos de Montréal en plus... Concept!!! Les "fameux" escaliers où on se casse la gueule l'hiver (pourquoi dehors???)... et qui font peur quand tu dois déménager! Surtout les seuls que je me suis tapée, à mon appart précédent... Connu par les intimes comme "l'escalier de la mort qui tue" que mes amis me regardaient avec admiration quand je descendais en ne tenant la rampe que d'un seul coté. Walk (down) on the wild side (of the railing", c'est tout moi.


C'est pas facile d'être amoureux à Montréal  (aaaaah c'est pour ça!)
Le ciel est bas, la terre est grise, le fleuve est sale (je passe à coté du fleuve tous les matins et il est pas si sale!)
Le Mont-Royal est mal à l'aise, y a l'air de trop
Westmount le tient serré dans un étau (Westmount, le quartier des (très trèèèèès) riches anglos)
Y a des quartiers où le monde veille sur le perron
Y a un bonhomme qui en a fait une belle chanson
Dans ces bouts-là les jeunes se tiennent au fond des cours
Y prennent un coke, y prennent une bière, y font l'amour (un coke c'est pas de la coke, hein!)

Où je suis né y avait un arbre à tout les vingt pieds
Ça fait vingt ans depuis ce temps-la, ils les ont coupés
Ma première blonde, je l'ai rencontré dans un hangar
On jouait à guerre, elle était espionne, moi j'étais mort
Assis sur la marche de l'escalier du restaurant
J'ai dépensé une bonne partie de mes quinze ans
Avec mon chum Ti-Gilles, avec le grand Paquette
On agaçait les filles, puis on s'appelait tapettes

Quand j'tais jeune, j'ai eu de la peine, j'ai ben braillé (brailler = pleurer)
J'ai cru mourir quand ma Mireille, elle m'a laissé
Elle m'avait dit qu'un jour peut-être elle m'appellerait
Quand ses parents seraient partis pour le chalet
Puis c'est arrivé, il fallait ben qu'un jour ça vienne
Un soir de pluie au coin de beaubien puis de la neuvième (dans l'est vers là où ils ont plus d'idée de noms de rue)
Des fois j'y repense, je revois la fille, puis là je me dis
C'était sans doute le plus beau jour de toute ma vie

Aujourd'hui, à Montréal, je suis en amour
Je t'aime comme un fou puis je vais t'aimer, t'aimer toujours
Je te conte tout ça, écoute moi ben pendant que ça me pogne
Assis au pied des arbres du bois de Boulogne (serions-nous arrivés à Paris?)

 

Bon je mets celle là aussi, vu que Le blues de la métropole, c'est un peu pour Montréal (et l'expo 67).

En soixante-sept tout était beau
C'était l'année de l'amour, c'était l'année de l'Expo
Chacun son beau passeport avec une belle photo
J'avais des fleurs d'in cheveux fallait tu être niaiseux

J'avais une blonde pas mal jolie
A vit s'une terre avec quatorze de mes amis
Partie élever des poules à la campagne
Qui m'aurait dit que la nature allait un jour voler ma gang (on prononce ma gâïgne, attention!)

Mais qu'est ce qu'un gars peut faire
Quand y'a pus le goût de boire sa bière
Quand y'est tanné de jouer à mère
Avec la fille de son voisin
Tous mes amis sont disparus
Pis moé non plus je me reconnais pus
On est dix mille s'a rue Saint-Paul
Avec le blues de la métropole

Je sais pus quoi dire à mes amis
Y sont rendus ou ben trop gelés ou ben trop chauds (chaud = saoul, gelé = stone)
Y'en a deux trois qui sont rendu un peu trop beaux
Même Jésus-Christ a embarqué mon ancienne blonde dans son troupeau

Mais qu'est ce qu'un gars peut faire
Quand y'a pus le goût de boire sa bière
Quand y'est tanné de jouer à mère
Avec la fille de son voisin
Tous mes amis sont disparus
Pis moé non plus je me reconnais pus
On est dix mille s'a rue Saint-Paul
Avec le blues de la métropole

J'avais un chum qui était correct lui
Mais je le vois pus y'est en prison dans le bout de Québec
Y'a mis des bombes quand y'a perdu ses élections  (avec le FLQ???)
Si je m'ennuie trop, vous êtes ben mieux, vous êtes ben mieux de faire attention

Mais qu'est ce qu'un gars peut faire
Quand y'a pus le goût de boire sa bière
Quand y'est tanné de jouer à mère
Avec la fille de son voisin
Tous mes amis sont disparus
Pis moé non plus je me reconnais pus
On est dix mille s'a rue Saint-Paul
Avec le blues de la métropole

Je me demande si c'est pas ça le signe précurseur des invincibles??? Je me comprends...

04:32 Publié dans Je reviendrai à Montréal, Musicalement parlant | Lien permanent | Commentaires (0) | |