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jeudi, 23 septembre 2010

Monstrueux!

J'aime bien une expression d'ici, je la trouve rigolote... J'ai poussé un monstre cri, j'ai eu monstre peur, quelque chose dans le genre ce que je comprends comme équivalent à "très beaucoup" en gros.

'Tain, je suis poursuivie par les mouches! Yen a une (mais pas une "monstre mouche" comme l'autre jour, ouf!) chez moi que j'arrive pas à virer et qui montre une très grande prédilection pour... mes pieds... No comment! Menfin, ce qui m'a rassurée sur mon hygiène, c'est qu'elle les apprécie tout autant au sortir de la douche. Et puis bon souvent c'est la seule partie relativement immobile et exposée de mon corps vu que je marche souvent pieds nus. Et quand je suis jambes nues, elle adore mes mollets, ouf, l'honneur est sauf! Là, il y en a une autre, qui bourdonne sur la fenêtre pas loin, ca m'éneeeeeeeeeeeerve mais elle est maline, elle reste juste assez haut pour que je ne puisse pas l'atteindre sans avoir à monter sur mon bureau (ya un des "officiers" sans-thé-sait-curry-thé, ce serait bête de m'étaler lamentablement devant lui... elle a du bien piger la situation, la saloperie de mouche!)!

Je suis contente, mon téléphone internet fixe part aujourd'hui, youpi! Courier de ministre j'ai, entre mes 2 commandes Amazon recues depuis une semaine, celle qui doit pas tarder, celle de produits de bôôôté qui m'attend à la poste (avec des frais de douanes à payer j'en ai peur...) et mon téléphone, je crée de l'emploi je trouve!

Bon sinon, pour pas avoir à payer l'assurance maladie rétroactivement, je dois fournir une preuve d'assurance au Québec... Va falloir que je réfléchisse à comment faire. Tiens c'est amusant, ma conseillère cherche aussi un appart et a visité le "mien" (entre guillemets tant que je n'ai rien signé, argh!). Oh et puis cette fille est hyper sympa, elle a un grand avenir dans son métier, je vois pas trop comment on pourrait lui dire non! Par contre, elle me regardait droit dans les yeux fixement quand elle m'expliquait des trucs, légèrement embarassant à force!

Oh et j'ai comme un doute... J'attendais le train et un type s'est installé à coté de moi. Moi je buvais mon thé et dégustais mon sablé Earl Grey, miam alors je l'ai vu arriver mais voila quoi. Par contre, j'ai bien senti en gros qu'il me regardait... ouais, tu sais, quand quelqu'un s'arrange pour croiser ton regard quand tu regardes vaguement dans sa direction. Bref, j'ai ignoré la chose parce que bon, je me demandais si j'étais parano (ou mégalo à croire que tout le monde me regarde alors que je me sens grosse et moche la plupart du temps, on peut se remonter le moral en fabulant un peu), et puis au cas où ce ne soit pas le cas, j'étais pas intéressée du tout, bien sûr (of course, ceux qui ne me jettent pas un regard (et ne m'en jetteront jamais un) me font me pâmer et les autres, ben c'est l'inverse, la vie est bien mal faite parfois)!

Le train est arrivé et donc je me suis postée près d'une porte. Le type était juste derrière moi. Un peu trop près à mon goût, j'aime avoir mon espace vital préservé sans autorisation explicite ou implicite de ma part d'y entrer. Du coup, je me suis demandée si c'était pas à mon sac qu'il en voulait! Parano je vous dis. Et, en montant dans le train, j'ai, comme par hasard, senti un truc bref à mi-chemin entre la bousculade pour monter dans le train et la main au cul bien appuyée... Pas sûre... J'aurais pas tiqué en temps normal mais comme ca pouvait être que le type en question (en plus, j'avais pas l'impression qu'il soit immense donc logiquement, une fois que j'étais sur la première marche, mon postérieur devait se trouver à mi-parcours entre sa tête et le niveau normal de ses mains (s'il les avait levées, ca aurait été pour attraper la poignée d'un coté ou de l'autre de la porte donc loin de moi (je ne suis pas si large tout de même) alors à moins qu'il y soit allé tête baissé, facon bélier, je vois pas comment ca pouvait arriver à cet endroit précis sans intention aucune) et qu'il n'y avait aucune raison de se bousculer vu qu'il y avait vraiment personne dans le train, gros gros doute! Appelez-moi Herculette "Sherlockine" Poirotte dorénavant, merci. Bon, comme ca ne s'est pas répété, j'ai pas relevé du coup, histoire de ne pas passer pour l'hystéro-parano nordaméricaine de service... et puis il a pas osé insister et s'est assis avant moi (faut dire que j'ai quand même un peu foncé à l'autre bout de wagon au risque de pas pouvoir m'assoir à mon aise (mais ouf, les dieux du train (j'aime pas du tout le concept du dieu unique et omniscient! Tant qu'à croire en quelque chose, je préfère Zeus et sa "gang", avec tous leurs défauts et leurs partis pris!) étaient avec moi).

Parfois, ma vie est tellement palpitante que ca fait peur, non? En plus, j'adoooooooooore me faire des films à partir d'un truc complètement anodin, comme on dit en english "it makes things interesting"!

('tain, il est déjà plus de 11 heures! C'est fou comme le temps passe vite quand on commence à bosser à 9h45...)

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Nan mais ca va pas? Depuis quand je vais aux chiottes et "j'oublie" de fermer la porte à clé???

vendredi, 10 septembre 2010

Argh?

Hmmmmmmmmmm...

Serai-je tombée sur pire que moi?

Si ça se trouve, elle va s'avérer être une de mes rares tarées féminines (yen a quand même eu 2-3!)!

La c0réenne a l'air encore plus désespérée! Elle veut qu'on fasse quelque chose demain!

Alors oui mais non, moi, ça m'arrange pas... bicause les courses le concert tout ça...

Donc je vais lui proposer dimanche... en espérant que ce sera pas des sms tous les jours pour faire "quelque chose". Non parce que je suis son ancêtre alors du coup, parfois, j'aime bien être juste seule in front of ze tivi par exemple. Ou devant mon blog!!!

D'Ailleurs tout à l'heure, vu mon meeting tardif, j'avais peur de louper de peu le train de 6h17, manque de bol pendant ma course pour repartir de l'usine à mon bureau puis à la gare, j'ai croisé le dirlo que j'ai pas osé planter là.

Mais bon je l'ai eu quand même. sauf que j'ai constaté que mes jambes étaient comme du plomb quand je courais pour essayer de rattraper le temps perdu... je tenais vraiment pas longtemps!

Et je suis tombée sur un des ch1mistes jeunots, celui qui faisait l'AR avec moi au début. Pas désagréable de causer dans le train pour une fois...

Oh la la, sur TV5, je viens de voir Véronic Dicaire, anciennement chanteuse québécoise "à voix" mais sans grand succès majeur reconvertie en imitateuse de chanteuses. Je l'avais déjà entendu mais là elle m'a bluffée! POur Patricia Kaas... Et surtout pour Lara Fabian. Parce que non seulement la voix semble franchement identique... Mais les tics et les expressions, sidérant de ressemblance! Et assez drôle dans le genre "On se fiche de la gueule de Lara"...

Sinon ben on attrape pas des mouches avec du vinaigre, certes. Mais avec une bouteille de sirop d'orgeat laissée ouverte lors de la préparation d'une ultime Marie Galante en période de déprime profonde, ça marche du tonnerre. Je vous passe les petits machins noirs parsemés à la surface du liquide couleur crème parce que beuark! Mais là je suis en train de procéder`au repêchage, je vais pas jeter mon sirop quand même!

Ah tiens je tombe sur Duel sur une chaine quelconque... ça remonte le niveau qu'il y a actuellement télévisuellement parlant! Aïe, ça y ets le camion se repointe alors que le héros est coincé sous un bus scolaire. La musique rappelle les dents de la mer, tiens!!! Je vous laisse, je suis prise par le suspense... même si je l'ai vu 150 fois!

Aïe, le classique de la voiture qui se fait pousser sous le train alors qu'elle attend sagement au passage à niveau. CSI nous l'avait refaite, celle-là! Ya pas à dire, je suis bien mieux sans voiture ;-) Elle est robuste quand même, sa voiture au type... Et on voit que c'est une autre époque : maintenant avec les téléphones, on peut tout de suite appeler les flics! Par contre, je me rappelle jamais comment ça se termine... Et la zik ressemble à celle de la scène de la douche de Psycho!

(ah ben oui finalement je m'en souvenais de la fin!)

(pauvre tuture!)

21:32 Publié dans Aimant à tarés je suis?, Ma vie, mon oeuvre! | Lien permanent | Commentaires (2) | |

mardi, 01 juin 2010

Castagnettes

Vous saviez vous que Lausanne était une ville culturelle? JE savais pas mais il y a même un opéra...

Par contre, parfois, faut pas pousser mémé!  J'ai eu droit à un pestacle jusque dans le bus... Je m'en doutais pas quand j'ai vu monter un vieux monsieur tout frêle et vouté à la démarche hésitante. De loin, je voyais qu'il avait un truc bizarre dans la bouche mais bon. En fait, il nous a joué un solo des cast*gnettes... avec son dentier qui valdinguait en tout sens (mais en rythme, j'avoue)!

Beeeeeeeeeeeeeerk berk berk!

Ça me ferait presque oublier ma mega-touche de cet aprem! Dans le cadre de mon intégration, j'avais une rencontre avec un représentant du pers0nnel avec le nouveau et une autre pépée. Boudiou, il regardait que moi 95% du temps, plutôt intensément en plus, 4.99% du temps l'autre fille avait droit à ses oeillades ravageuses. Le reste (donc 0.01%) c'était pour le nouveau et bien parce qu'il nous a posé des questions sur nos cas spécifiques.  Mais il n'a pas eu trop à s'éterniser vu que son cas était très semblable au mien.

Oh et puis j'ai pas pu rencontrer les p0mp1ers du site aujourd'hui, mais ce n'est que partie remise. Apparemment ils veulent recruter, ils manquent de volontaires... Vous pensez que je m'engage???

lundi, 15 février 2010

La suite de la suite...

Bon j'en suis encore au ménage de printemps dans mes vieilles notes...

Vous vous rappelez PB? Non, sûrement ça fait perpète quand même! Ben là, je pense qu'on trouve tout ce que j'en ai dit... Ce qui me rappelle que ça fait perpète maintenant qu'il a disparu de FB et du reste?!?!?!

Bon alors ce qui précédait directement ce que vous allez lire (j'avais pas fini, va falloir que je bosse dur!), c'est . Bon, après, on pourra pas dire que j'ai le chic pour me trouver dans des situations embarassantes...

C'est parti!

(hmmmmmmmmmmm, je viens de penser que c'était bizarre de causer de ce genre de trucs le jour de la Saint Valentin mais tant pis)

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Sinon on était que je ramenais PB au motel (ça fait un peu j'ai engagé un gigolo lu comme ça sans le contexte) et que je me demandais s'il n'y avait pas anguille sous roche vu que c'était évident que les autres n'avaient pas assez de place dans la voiture mais bon passons. Ah oui juste avant le pauvre PB (bien rond, ayant bein dansé etc.) se fait engueulé par ses soeurs car il ne retrouve plus sa veste de complet et que donc il me fait attendre moi sa généreuse conductrice. C'est pas la mort, je me suis emmerdée à ce mariage, une soirée lourdingue avec des gens lourdingues du coin, qui restent entre eux, pas convivial pour 2 sous, j'ai eu un autre mariage 2 semaines après, palestino-syrien (mes fréquentations de ce type en plus des iraniennes déplaisaient beaucoup à l'homme marié! Hallucinant, lui étant algérien et connaissant sans doute l'exclusion etc. je me serais attendue à un peu plus d'ouverture d'esprit!) où là, impossible de résister et de rester sur sa chaise, on (enfin ex-coloc) m'a plus ou moins mariée avec mon voisin qui m'arrivait au niveau des seins, pratique non? alors que j'avais plutôt des visées sur l'ex de la mariée qui lui au moins m'arrivait aux yeux!, ambiance d'enfer, bref je suis restée hyper tard même si ex-coloc et son futur s'était cassé. Bref ce samedi là je me suis emmerdée mais j'avais rien contre chercher la veste de PB, enfin un peu d'action, bref on trouve (difficielement ça faisait 2 fois que je lui montrais sa veste qu'il n'a pas reconnue les 2 fois... au moins la 3ème fut la bonne!) et on "embarque" en voiture!

(Cynthia@Pfizer.com me les casse à me demander par email si je veux plus d'info!!! No, Nein, Non, Niet, est-ce qu'elle comprend???)

Sur le chemin (une vingtaine de minutes) on discute de la vie etc. puis arrivé à destination il me demande si je veux aller me coucher ou si je veux poursuivre chez moi enfin c'est-à-dire dans ma chambre de motel quoi... Euh maintenant en relisant dans ma tête je me demande si ça semble pas être une variante du dernier verre??? J'y avais pas pensé su tout comme ça, ou alors j'avais écarté la possibilité en pensant au contexte, on se connait depuis si longtemps que c'est comme si on était de la même famille.

Bref je dis ok pas de problème, sur ce il rentre chez lui 5 minutes histoire de prendre du ravitaillement, ie. deux bouteilles de 1.5 litres du punch maison préparé par son père. Pendant ce temps je m'étais changée, ras le bol de ma robe et de mes talons hauts, je me retrouve pieds nus avec mon bas de pyjama (très couvrant pas du tout aguichant, enfin ou alors tous les gouts sont vraiment dans la nature!) et un t-shirt, je n'appelle pas ça une invitation à la luxure! en plus j'avais mes règles alors donc pour moi certaines choses étaient "off the table" et ne m'avaient même pas effleurées l'esprit, vu le temps qu'on se connait, c'est presque comme mon frère, enfin plutôt mon frère ennemi! Bref je fais quelques objections quand à la quantité de biture, il propose qu'on s'en tape une et de me laisser l'autre que je me vois déjà siroter en regardant la finale du Mondial le lendemain (en plus à cette époque j'étais encore dans la Petite Italie, pas pu fermer l'oeil de la nuit, pauvre Zidane!), bon alors comme ça je veux bien.

Évidemment, on est un peu obligés de s'installer sur le lit car le mobilier est frugal (une chaise brinqueballante) et peu convivial. Malgré tout, je prends mes précautions et m'installe le plus loin possible de lui.

(à partir de là, c'est du 2010! J'avais pas fait grand chose, dis donc!)

Et là, paf, il commence à déballer ses problèmes, il geint et "jérémie" un peu. Je lui dis que je m'étais inquiétée pour lui à la suite de notre discute à la pendaison de crémaillère de la jumelle blonde. Faut dire que j'avais eu un choc à ce moment là, la dernière fois que je l'avais vu, il se la jouait playboy avec sa copine BCBG, me racontait ses voyages dans le sud, l'argent fastoche, etc. Et là, ben plus, rien, plus de copine, il voyait très peu son fiston ('tain je fais pas mal dans le père "célibataire"...), pas de boulot ou rien de passionant, pas de fric, pas la joie quoi. DOnc là, sur le lit, je lui dis que je l'avais vu très affecté et que je m'étais demandée quoi faire vu que je me reconnaissais pas mal pendant ma déprime de 2003 avant que je touche le fond et que je tape du talon pour remonter (un mix entre une citation du père Noël est une ordure et de la comtesse de Ségur!). Comme, à ce moment là, j'en voulais pas mal à certains "amis" qui m'avaient vue sombrer sans rien faire (genre ex-coloc, contrairement à la niçoise ou à la membre fondatrice du sush1 club), je ne voulais pas faire pareil avec lui. Mais bon, on était pas du tout "amis", plutôt des vieilles connaissances qui en savent pas mal l'une sur l'autre... Bref, je lui dis. Il me reproche un peu d'avoir rien fait. J'ai fait ce que je pouvais, c'est à dire prendre des nouvelles de lui auprès de ses soeurs et leur dire que je trouvais qu'il avait l'air de pas bien aller. Elles, elles avaient pas l'air inquiète... Mais bon, leur attitude au mariage montrait bien la chose aussi. On dirait qu'elles se "vengent" de ce qu'avant il avait tous les droits et privilèges dans la famille et que là, une fois tombé de son piédestal, elles pouvaient enfin prendre leur essor en se consolant en le voyant au niveau des pâquerettes. Menfin, ça c'est mon interprétation!

Donc oui, on cause de ça, il divague pas mal parce que le tout est arrosé de punch alors que moi j'ai du boire un verre max car je trouvais le terrain glissant ET miné (ce qui complique les choses, pas vrai)... Plusieurs fois, ses discours étaient entrecoupés de "VIens!" "Viens plus près!", parfois suppliants, parfois plus impérieux que je m'empressais d'ignorer superbement...

MAis bon je l'écoutais (et oui, j'écoute aussi parfois ;-) ), j'essayais d'être encourageante, d'être positive, de lui donner des idées de trucs pour s'en sortir, etc. Enfin, disons que j'essayais de faire ce que j'aurais aimé qu'on fasse pour moi...

Par contre, lui était de plus en plus agité. Je m'inquiétais un peu parce qu'il parlait fort et que dans la chambre d'à coté, il y avait la jumelle blonde son copain et leur petite fille. Et qui sait si c'était pas ses parents de l'autre coté? Non je crois que c'était sa chambre à lui. Enfin, bref, je m'inqui`tais du raffut qu'il menait.

On était tous les 2 plus ou moins allongés, chacun de son coté, et comme je ne répondais pas à ses "viens!", il a entrepris de se rapporocher lui même. Du coup, je me suis retrouvée coincée au bord du lit, à la limite du vide. Et là commence la partie pénible... Il commence à dire qu'il a besoin d'affection, etc. Comme si j'avais pas vu venir le truc tiens! Parce que visiblement il compte sur moi pour la chose... À partir de là, je l'envoie bouler à chaque tentative suppliante. Je suis ferme mais j'essaie de pas être trop désagréable quand même parce que parfois il a l'air au bord des larmes. Sauf qu'il tente un nouveau truc, quand je le repousse, il se lance à travers et hors du lit jusqu'à percuter le mur juste à coté! Là j'ai remercié je sais pas qui de m'avoir donné la chambre au bout de la rangée! Plusieurs fois il me refait le coup. Du coup, ça m'inquiète, je le fais remonter sur le lit sauf qu'il en profite un peu au passage. Ça recommence quelques fois comme ça, je cède un peu sur 2-3 trucs pas compromettants et pas désagréables du tout (genre un "hug" prolongé) mais, comme il semble pas savoir respecter les limites, je dois rejouer la "méchante" et paf, il se jette contre le mur! Je sais plus si je lui ai dit tel quel que je trouvais la situation glauque au possible, que ça se voyait qu'il voulait compenser par rapport au bonheur de ses soeurs (une qui se marie, l'autre qui a une petite famille parfaite, la 3ème qui va pas tarder en avoir une car enceinte jusqu'aux yeux) et que là, j'étais là, mais que de mon coté, je ne pouvais pas du tout imaginer les choses de cette façon. Enfin jusque là... Parce qu'après je me suis demandée si toute sa famille n'avait pas été là et si j'avais pas eu mes règles, je n'aurais pas cédé en me disant que c'était peut-être ce que je pouvais faire de mieux (!) pour l'aider... Aaaargh!

Et ça continue, encore et encore!

Oh la la! Quelle soirée enfin quelle nuit! Je menace de le foutre à la porte (en ayant peur qu'il gueule comme un putois à la sortie et que tout le monde profite du spectacle)... Bref, je me demande comment ça va se terminer.Ah oui, boutte du boutte, à un moment il reste tranquille, j'avais probablement fermé les yeux en espérant qu'il dorme (mais en flippant un peu à l'idée qu'il sorte de ma chambre le lendemain devant toute la famille réunie)...  j'ouvre les yeux, je sais plus pourquoi et je vois, ô horreur, qu'en gros il est à poil, et voyant que ça y est, j'émerge, semble avoir l'impression de me faire suivre le même "cheminement"! Aaaaaaaaaargh! Là, je le fais se rhabiller fissa (probablement avec quelques ruades dans le mur, hein, ce serait pas drôle sinon)... on peut pas dire que ça me dispose mieux à son égard (rien à voir à l'équipement de l'individu, dont je n'ai gardé aucun souvenir, ni bon ni mauvais, mais tout est dans la présentation...)...

Tout ce que je sais c'est qu'il est 5 heures du mat' quand il se calme, par lassitude je pense, je me souviens pas d'un truc particulier... Il va aux chiottes (je lui demande de pas faire de bruit parce que sa soeur est à coté, je suis vraiment la rabat-joie de service!), me demande s'il peut me faire la bise et évidemment tente la pelle plus pour la forme qu'autre chose (mais j'étais sur mes gardes), il me dit qu'il voudrait rentrer avec moi à Montréal (on était à 2h30 de Montréal) plutôt qu'avec papa-maman, je dis ok (je suis trop b(c?)onne) mais je lui dis que je pars à telle heure parce que je veux rentrer assez tôt pour regarder la finale de la Coupe du monde, j'avais rendez-vous avec des amis, que donc faut qu'il soit là.

Il n'y était pas... J'ai pas voulu aller frapper comme j'étais pas sûre de sa chambre. J'ai dit bye à la jumelle blonde et sa soeurette ainsi que leurs cortèges respectifs. MAis j'étais embêtée... j'aurais bien aimé m'assurer que tout allait bien.

Le lendemain, j'ai appelé la jumelle blonde avec l'intention de demander subtilement le numéro de son frérot. Je sais plus trop quelle était ma stratégie mais j'ai pas réussi... J'aurais pu demander franco, mais j'avais pas envie d'avoir à donner des explications...

Pendant quelque temps, j'ai un peu culpabilisé... enfin je me suis sentie mal, même si j'allais quand même pas coucher avec lui juste pour lui remonter le moral (surtout que je pense que l'effet aurait été très temporaire). Je me suis demandée pendant pas mal de temps ce que j'aurais du faire... Même que je me suis dit qu'il pouvait être un "projet" intéressant et valorisant (?!?!?) justifiant que je donne de ma personne. Mouais bon, hein! J'étais dans une passe un peu zarbi aussi faut dire, ça faisait un mois ou 2 que celui d'avant bfc (me rappelle jamais comment je l'appelle) et moi avions rompu (pour une avant-dernière fois) alors que juste avant, il voulait qu'on (enfin moi quoi) oublie la pilule (chose qui fût faite, plus par lassitude que par vraie volonté, heureusement que ça n'a rien donné!) et me faire un bébé (admirons la cohérence!). Bref j'étais soulagée! Quelques mois plus tard, je rencontrais bfc, qui m'a donné indirectement l'impulsion de la rupture définitive tellement je me suis bien amusée avec lui pendant ses 5 semaines à Montréal... Vous imaginez, si j'avais entrepris le projet PB, je serais peut-être la belle-soeur des jumelles blonde et brune (arf!), j'aurais peut-être jamais vu bfc ou en tout cas, l'effet n'aurait été le même, et on se serait jamais "rencontré" vous et moi!

Bref pas de news jusqu'à ce qu'il s'inscrive brièvement sur FB. Et qu'il me mette hyper mal à l'aise (oui parce que là le projet "PB" me parlait beaucoup moins, même si j'ai bien senti qu'il y avait toujours moyen) en me disant qu'il y avait du "unfinished business" entre nous... genre on allait reprendre où on avait laissé, c'est ça??? Puis en étant ultra bizarre pour d'autres trucs... Ce qui fait que je lui ai plus ou moins posé un lapin et ignorer ses appels jusqu'à ce qu'il se désinscrive de FB... et là, no news du tout...

03:02 Publié dans Aimant à tarés je suis?, Flashbacks, Ma vie, mon oeuvre! | Lien permanent | Commentaires (0) | |

mardi, 28 juillet 2009

De l'art de la main au cul en toute discrétion...

Du réchauffé...

J'avais pas déjà publié ça??? Non, mais pourtant j'aurais juré... Pas le temps donc ça fera la job!

Le cousin dont je parle, c'est cousin favori!

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Oui, ou encore un des moments les plus humiliants de ma vie, en tout cas celui où je me suis sentie le plus faiblarde... Rien de moins!

Alors donc c'était en 2000, j'allais pour la première fois chez mon cousin favori dans le 19ème, coin que je ne connaissais pas du tout. Il m'avait dit de l'appeler quand j'arriverai au métro, qu'il viendrait me chercher. Sauf que moi, drôlement brillante, j'ai voulu faire ma grande et me débrouiller toute seule. Et ce faisant, je suis partie exactement dans la mauvaise direction d'un pas décidé.

Juste à coté du métro, il y avait un macdo, je me souviens très très bien avoir embrassé d'un coup d'oeil rapide la place et d'avoir repéré un grand type l'air un peu taré en me disant "Oh la la, problèmes à l'horizon". On pourrait croire que nous étions télépathiquement reliés car du coin de l'oeil je l'ai vu fondre sur moi... Oh merde! J'ai pensé...

MAis j'ai continué d'un bon pas, ne prêtant pas vraiment attention aux noms des rues, trop occupée à ignorer l'opportun. Qui ne l'entendait pas de ce pas bien sûr! J'utilisais donc une tactique souvent imparable en France, je faisais comme si je speakais qu'angliche, ce qui avec mon accent yankee est fort plausible vous saurez! De toute façon je n'avais pas l'intention de tenir salon... Mais le taré lui avait l'intention de me tenir la jambe, et le reste s'il y avait moyen! Parce qu'en prime il faisait preuve d'une sacrée persévérance, il pourrait aller loin dans la vie s'il voulait, c'est moi qui vous le dis. Bref entre les "oh mais qu'est-ce que tu es belle" et autres fadaises du même acabit, j'ai finalement réalisé que j'étais perdue, ce qui m'a un peu énervé, du coup je l'ai envoyé bouler en un français des plus évolués. Fatale erreur!!!

Parce que là les vannes étaient ouvertes, les compliments sur ma personne étaient soulignés de propositions à la fois indécentes et franchement peu ragoutantes... Apparemment il habitait pas loin et était prêt à m'ouvrir sa porte, mais n'importe quelle ruelle ou poubelle ferait tout aussi bien l'affaire pour lui. Trop cool et des plus tentant vous imaginez!

À un moment donné, alors que je cherchais toujours désespérement mon chemin,je m'apprêtais à traverser une rue, évidemment l'abruti était toujours à mes basques. Je m'engueule avec lui quand tout à coup, au travers de ma fureur, je sens quelque chose de bizarre, étrangement situé au niveau de mon arrière-train. Ah oui! Quand même! Il était en train de me tripoter rondement, qui sait depuis quand, parce que dans mon état d'exaspération profonde (dans tous mes états devrais-je dire!) je n'ai pas senti le moment précis où il a commencé, vaguement humiliant, même si ça me prend pas grand chose! Pourtant il n'y allait pas exactement de main norte... Je comprends pas comment je ne m'en suis pas rendue compte??? Je peux dire sans mentir à la Thérèse "Ce n’est rien Pierre, je n’ai rien senti..."

Là je dois dire que j'en avais plus que ras le bol, je l'ai engueulé comme du poisson pourri, ce qui ne lui a pas vraiment plu, bref on était passé des compliments et propositions "alléchantes" à un mix des précédentes avec des injures de bas étage. Rarement m'a-t'on traité autant de pute, salope et tutti quanti en si peu de temps, et dans plusieurs "langues" (une ou 2 vraies mais aussi du charabia!) que je ne captais pas trop (même si le message général était très clair) et rarement cela m'a fait autant plaisir je dois dire! Mais oui je suis une grosse pute et une salope, mon gars, va voir ailleurs si j'y suis et si tu peux trouver une donzelle à ta mesure. Sauf que bon malgré ou avec tout ça, le niveau montait, ce qui m'inquiétait un tantinet, surtout que visiblement il était plus taré que mes habituels soupirants, c'était même du genre pathologique, du coup j'essayais de faire appel à quelques passants, car faut-il le rappeler c'était en plein jour, pffffffff peine perdue, il aurait aussi bien pu me violer paf sur le trottoir sans faire sourciller qui que ce soit, sympa. Bon nous avons croisé à un moment un groupe de ses potes qui au début se marraient bien mais un ou 2 lui ont quand même gentiment (et mollement, enfin à mon goût) demandé de me foutre la paix, voyant visiblement que ce n'était point de mon goût (et bon ils devaient savoir que c'était un total déséquilibré en prime!

Par bonheur et par un complet hasard, j'ai finalement croisé la rue de mon cousin! Sauvée!!! Jusqu'à ce que j'arrive en bas de son immeuble et là argh, je n'ai pas le digicode!!!!!! C'est quoi cette invention je vous le demande, au Québec, pas de digicode et on s'en porte pas plus mal!!! Et je n'étais pas bourrée je tiens à préciser! Tout le monde peut pas en dire autant dans cette histoire, parce le dingue était dans un état étrange, peut-être pas 100% naturel...

Là, en prime, la confrontation devenait plus physique car la rue était nettement moins fréquentée, j'ai quand même réussi à lui foutre mon coude dans la gueule quand il a essayé de m'enlacer par derrière, je ne fus pas peu fière mais pas le temps de me vanter, pas de bol de tomber sur un véritable géant, vous savez qui aurait eu l'air d'un galopin à coté, donc pas facile d'atteindre le nez mais bon j'ai fait ce que j'ai pu! En même temps, j'ai vu de l'autre coté un café, alléluiah!!! Je m'y suis ruée, le nigaud dans mon sillage.

À l'abri, je croyais! Sauf que bon le crétin me suit et me fait une (autre) scène, fait tomber une chaise ou 2, et le patron nous dit "ah non, pas de querelle d'amoureux ici!" Aaaaaaaaaaaargh! Non mais puis quoi encore??? Tu l'as vu??? Tu m'as vue??? Tu me vois respirer le bonheur et l'amour??? Comment tu peux penser que lui et moi, quoi que ce soit???? Bref à force j'ai réussi à le convaincre de foutre la glue à la porte! Ils s'y mettent à 2... Ouf! Enfin je peux respirer...

J'appelle mon cousin, en lui disant que je suis juste en bas mais que j'ai pas le code, je ne trouve pas que ce soit nécessaire de raconter mes petits malheurs vu que l'autre zigoto a fui, trouvant moins drôle de s'attaquer au patron du bar et à un autre type qu'à moi toute seule. Il me donne le code "1234", on va dire. Je me répète "1-2-3-4" "1-2-3-4" encore et encore. Bon là faut que je vous dise quand même que le code était un peu plus compliqué que 1234, donc il fallait effectivement que je me le répète pas mal pour pas l'oublier le temps de traverser la rue. Je raccroche le coeur léger, remercie le patron du café et sors d'un pas léger, en ayant rapidement vérifié que le pas doux dingue ne m'attendait pas au tournant!

Quand patatras, qui sort d'on ne sait où (franchement je ne sais pas)????????????? Mon cher et tendre (surtout "tendre" vu ses propositions affriolantes) qui m'attendait tapi dans l'ombre. Bon alors en fait je n'avais qu'à traverser la rue mais je m'attendais tellement peu à le voir me tomber dessus (vu que j'avais quand même vérifié les environs) que j'ai physiquement senti le code de mon cousin sortir de ma tête. Plus aucun souvenir!!! quand je raconte l'histoire, je fais le bruitage du code qui s'envole de dedans ma tête, ça rend beaucoup mieux l'effet que ça m'a fait! Du coup j'ai traversé la rue et suis passée devant l'immeuble de mon cousin que je n'ai même pas remarqué dans mon désarroi. Par contre mon cousin lui m'a vue passer devant sans ralentir car l'heureux homme était descendu trouvant que j'avais l'air bizarre au téléphone et il a vu que j'avais l'air suivie. Tout d'un coup, j'ai entendu "Presso!", je me suis retournée et j'ai vu mon sauveur, derrière le taré de première! Mon suiveux lui aussi l'a vu et, du coup, a filé sans demander son reste, ouf, débarassée pour de bon!

Hmmmmmmmm je dois dire que ça a été la seule fois de ma vie où j'ai eu vraiment peur et que plus ça avançait moins je voyais comment ça pouvait se régler pas trop désagréablement, pour moi en tout cas! Et après ça j'étais à fond dans le trip de prendre des cours d'arts martiaux ou d'auto-défense, ce que je n'ai pas (encore) fait, mais ça aurait été trop bon de l'attrapper et lui faire faire des allers-retours par dessus mon épaule comme Obélix avec les romains!

Bon donc finalement je m'en suis très bien remise, même si je n'ai pas raconté à grand monde les détails, surtout celui de la main au cul depuis peut-être un bon moment, j'en ai aucune idée, et franchement je vois pas comment j'ai pu être insensible à ce point car ça y allait de bon coeur, pas glorieux tout ça quoi! Mais sinon mes tarés habituels en comparaison de celui là sont de petits rigolos... que j'aime presque d'amour (parce qu'en plus ça fait souvent des bonnes histoires à raconter...)!

La plus grande victime dans tout ça c'est mon cher cousin qui se sent coupable à mort (allez savoir pourquoi!) et se fait toujours un sang d'encre quand je vais chez lui en me laissant des instructions détaillées sur comment arriver au plus vite chez lui... Par contre par un coup du sort j'ai tendance à toujours partir en sens inverse même si maintenant j'évite le macdo!!!

lundi, 09 mars 2009

Pas toujours logique je suis...

Là je vais vous mettre des tonnes de youtube, zêtes prévenus!

Vendredi, je vais voir Tomàs Jensen en show avec la niçoise, je suis contente, très contente, ce sera mon premier show de 2009...

Un petit aperçu de vendredi? Quoique j'ai déjà eu un avant-goût l'été dernier pendant les Francofolies...

Un clip un peu cheap mais j'adore la chanson!!!! Et un casque de poil est très important à la fin.

Tomàs est argentin alors grâce à lui je peux m'entrainer en espagnol... Ernesto et la Playstation

Et enfin, une chanson qui pourrait faire partie de mon ode à Montréal (désolée pour les toulousains) (et certains n'ont pas l'air si sensibles que ça à l'air montréalais... ou alors un peu trop? Mais l'effet se dissipe trop vite...)

Sinon ben dans le même ordre d'idée cet aprem, j'ai profité du soleil (vous croyez que j'ai bronzé?), j'ai mangé du sorbet dehors (je suis folle) et j'ai écouté tout ce qu'il y avait à écouter à HMV.

Et, Antoine Gratton, j'adore! Je ne serai pas au chômage, j'aurai acheté son CD illico!!! Et là j'ai dans la tete quelque chose comme "aujourd'hui j'ai malàlavie":

Là il est avec Daniel Boucher. Un autre pas mal du tout mais je trouve les bonnes chansons que je voudrais vous faire écouter, ce sera pour une autre fois!

Sinon, c'est presque le printemps. Oui il a fait 7-8 degrés, le soleil était bien présent et les "weirdos" sont de sortie... J'en ai eu un "beau" tout à l'heure et j'ai eu la démonstration que je fais bien de ne pas porter mes lunettes et que je ne suis pas assez myope. J'allais vers un magasin de DVD jeter un coup d'oeil à un truc et sur le chemin, je croise un type bizarre qui me regarde l'air plein d'espoir. Je passe mon chemin et je vais droit à mon but. Je cherche le DVD qui m'intéresse, je le trouve pas, argh, je fais le tour, et là paf! Je me retrouve nez à nez avec un type qui lève les yeux vers moi, parce que je fais une tête de plus que lui, avec un sourire euh... je suppose que c'était censé être séducteur! Et là je me dis mais je l'ai déjà vu quelque part celui là... en effet l'instant d'après, l'ayant planté là un peu cavalièrement, je me suis rappelé l'avoir croisé juste avant... Ça commence fort! En tout cas, en rentrant dans le métro, comme je suis restée debout, je n'ai rien eu d'autre à faire qu'admirer ma frange toute neuve et très bien tout en constatant que j'avais l'air un peu moins fatiguée, c'est bien la peine si c'est pour récolter ce que j'ai récolté aujourd'hui!

Heureusement qu'il n'a pas eu le temps d'en placer une, sinon je peux pas m'empêcher d'être sympathique etc. et après je me sens coupable de briser leurs illusions... C'est comme avec le type de Nez Rouge qui me regardait avec des étoiles dans les yeux, rappelez-vous, c'était fin décembre, j'ai d'ailleurs retrouvé le "pin's" des 25 ans de Nez rouge dans mon manteau aujourd'hui! Ben au moins j'étais fière d'avoir dit "non", gentiment mais fermement (mais pour une raison discutable... parce qu'il était mignon et tout, trop enthousiaste sans doute, mais son principal défaut c'était de venir à peine d'arrêter de boire, ce qui m'a tout de suite fait penser "ça va pas être possible!", argh j'ai un peu honte!) sauf que je me suis sentie obligée de donner une excuse bidon. Arf! Practice makes perfect, pas vrai?

Hmmmmmmmmm, heureusement j'ai pas mal d'autres sujets à couvrir avant de faire la rétrospective "BFC et moi" à la demande pas générale ;-) Le même BFC à qui je laisserai un message demain, pratique le décalage horaire réduit!

mercredi, 07 janvier 2009

Et toi, c'est quoi ton petit nom?

Ça faisait longtemps que je n'avais pas étoffé cette catégorie...

En même temps je pense que je vous ai toujours pas raconté ma rencontre du 3ème type de cet été non plus...

Que de retards, que de retards!

Mais parler de "petit nom" dans ma note précédente m'a rappelé cette anecdote...

Je vous situe un peu le contexte : au Québec, on ne drague pas, à part peut-être à la sortie des bars quand tout le monde titube et peine à ne pas tomber vu la glace vive. En gros c'est rare! Menfin je me souviens que je disais ça à meilleure amie. Du coup on part faire la tournée des bars un soir de février où elle était venue me voir d'Angleterre et on termine au Saint-Sulp', une institution! Et là, paf, à peine assises qu'elle se fait draguer, et par un pur laine en prime!!! Vexant pour moi ;-) Donc j'ai expliqué le tout par le fait qu'elle soit blonde... Naturelle en plus! Je vois pas d'autres explications rationnelles...

Du coup, quand je vais en France, je trouve pas exactement déplaisant de me faire draguer gentiment... alors j'accueille ces marques d'attention avec beaucoup d'amabilité et d'affabilité! Menfin ça dépend de qui ça vient c'est sûr... Et rarement je vais au delà de la simple rencontre... ça a pas souvent donné grand chose! Ah si disons 2-3 fois à Toulon (je vous ai jamais parlé de Fantomas? Aaaaah, Fantomas!), une ou 2 à Paris... Mon grand sport c'est me faire payer des coups en fait... Ah une fois j'ai fait fort, dans la même journée, 2 oranges pressées, une à Bruxelles (et je me suis jamais faite draguer autant qu'à Bruxelles, je comprends toujours pas pourquoi?!?!?!), une à Paris, espacées par le temps nécessaire pour faire Bruxelles-Paris. Maintenant j'ai un peu honte mais G. avait été très impressionné par ma performance, tout fier de moi et presque tenté par l'invit que j'avais eue pour une soirée sur péniche le soir même! Pas sûre que mon chevalier "servant" (qui n'avait tout de même pas trop insisté quand j'avais voulu transporter moi-même mon sac à dos) aurait été ravi que je débarque accompagnée, même si G. l'aurait sans doute laissé me faire tout ce qu'il voulait!

Ça me rappelle une autre fois où j'attendais G. près des Halles et qu'en attendant je me fais draguer par un type quelconque qui veut me payer un coup, là je refuse lui disant que j'attends quelqu'un puisque c'est le cas. Il veut savoir si celui que j'attends est mon mec... Je laisse planer le doute mais je lui dis qu'il est très grand, très costaud et très mauvais (tout le contraire de G.! Enfin non il peut être très mauvais en paroles, je l'ai vu à l'oeuvre!)! La tête!!! Mais, courageux (ou désespéré) (ou en manque total), il a attendu avec moi et n'a pas demandé son reste une fois G. arrivé. Vu qu'on avait du se sauter dans les bras l'un de l'autre, je peux comprendre la confusion du pauv' jeune homme! G encore trouvait fantastique que je ne l'attende jamais seule (à Paris, parce qu'à Montréal, je peux toujours sécher avant de me faire draguer comme je l'ai déjà dit, à part par un maudit français peut-être... sauf que je pogne pas trop avec le maudit français de base!) mais bon j'ai rien contre quelqu'un qui me fasse la conversation (même si c'est pas transcendant) (et que je n'ai pas un super bouquin à lire)...

Donc une fois dans le métro, près du Printemps, dans mon jeune temps, quand j'étais jeune, belle et fraiche comme une rose, je dirais il y a une dizaine d'années à vue de nez, il me semble qu'un type me pose une question donc je m'arrête.

Ah oui faut aussi que je vous dise, si je ne l'ai pas déjà fait, c'est que je promène avec un point d'interrogation au dessus de la tête, qui fait que tous les gens qui cherchent leur chemin, ont une question existentielle, veulent vendre quelque chose, veulent financer leur bonne cause (souvent la leur... ou pas... Voila comment j'ai donné 500 francs (soit toute ma fortune ou presque!) en 1995 pour la recherche contre le SIDA!) ou veulent convertir leur prochain à la religion nouvelle/ancienne/extra-terrestre me sautent dessus en sachant que je vais leur répondre de façon charmante et avec le sourire par dessus le marché!

Donc j'ai l'habitude qu'on m'aborde pour me demander par exemple où est la rue je sais pas quoi. Quand j'étais à Lyon, j'avais vu que je maîtrisais mon nouveau milieu de vie, quand on m'avait demandé où était la rue Condorcet et que je le savais (car j'avais foutu en l'air mes chaussures adorées dessus grâce aux travaux du tramway qui a été inauguré 3 mois après mon départ, argh! Je n'en aurais eu que les inconvénients!!!). On me pose aussi la question en italien près de chez mes parents (pourquoi est-ce qu'on ne me prend pour Monica Belluci dans la foulée ça je pige pas?) ou en allemand en Allemagne! Oui je sais où est le Dom, mais faut suivre les gestes parce que je suis incapable de transcrire en paroles la marche à suivre, ou alors je ne comprends qu'après le départ de l'interrogateur que oui c'est la rue EinsZweiDrei et que oui je sais comment y aller! Ou encore quand un type me saute dessus avec son chien de façon fort enthousiaste en me baratinant à mort alors que je dis "ich spreche pas germain" alors il conclut d'une dernière pique dans laquelle je ne comprends que l'essentiel : que je suis wunderschön (cherchez dans votre dico, ma modestie m'en empêche!) (edit de 2 mois plus tard : au diable la modestie!)... Dommage juste que le type en question soit tout petit et moche... Je préférais le chien en fait!

Donc, dans 80% des cas, quelqu'un qui n'aura pas l'air trop désagréable pourra me poser une question et je décarcasserai pour l'aider (sauf si comme une fois la question c'est "Tu viens à l'hotel avec moi pour une "p'tite vite"?", je dois être vieux jeu mais je n'ai pas été super réceptive, pour moi les préliminaires ça inclut aussi de demander à l'autre comme il s'appelle (quitte à l'oublier dans la foulée)).

Alors maintenant revenons-en à il y a 10 ans! Je descends l'escalier pour prendre le métro "Havre-Caumartin" quand j'entends un truc hésitant du genre "Excusez-moi mademoiselle" (quoique maintenant un type me dit "mademoiselle" et je lui roule une pelle dans la foulée... Faut dire qu'en ce moment j'en roulerais à n'importe qui avec un minimum d'hygiène dentaire et que le "Mademoiselle" vient en supplément orgasmique (et après les hommes se plaignent que nous les femmes nous sommes difficiles à satisfaire! qu'est-ce que j'entendais dans la pièce tiré de "les hommes viennent de Mars et les femmes de Vénus", que nous sommes comme des fours, qu'il faut préchauffer longuement, sympa et glamour, la comparaison!)), bref j'entends la voix hésitante, du coup je me retourne, probablement le sourire du ravi accroché au visage, pour voir un beau jeune homme, dans le genre gavroche monté en graine, pas mal quoi, qui me dévisage. Tout de suite (mon coeur fond et) je fais une brillante répartie dans le genre : Oui, c'est pourquoi? Et là sans transition, il me dit "C'est quoi ton petit nom?". O horreur, (il ose me tutoyer sans plus de cérémonie) (non sans blague, je vis au Québec, ça me fait bizarre de vouvoyer quelqu'un de mon âge...) ce "petit nom" désuet et ridicule me fait euh... disons qu'il interrompt mon cycle de préchauffage tout net. Et puis non, mon nom n'est pas "petit" ou riquiqui, nan mais oh!!!

Bon là je réalise que je ne suis pas très cohérente, dans le paragraphe qui précédait je dis qu'avant toute chose j'aime bien qu'on me demande mon nom, et dans le suivant, on me le demande et je ne suis toujours pas contente! En fait je vous l'avais bien (!!!) caché jusque là mais je suis très chiante... et je sais pas ce que je veux (mais ça c'est pas nouveau puisque ça fait même partie de mes résolutions...)...

Tout de même, j'ai réprimé mon haut-le-coeur et je suis passée outre le "petit nom" (en pensant à comment raconter notre rencontre à nos futurs enfants) (ou pas, je n'avais pas encore vu "How i met your mother" à cette époque) et j'ai accordé une deuxième chance de me séduire au freluquet (qui devait bien avoir 4-5 ans de plus que moi... ce qui ne le qualifiait pas d'emblée de vieux crouton selon mes critères) qui me propose d'aller prendre un verre. Fidèle à mes habitudes, je dis pas non! Bref on y va et là, paf! Je me dis que j'aurais du me fier à mes instincts primaires car le "jeune" homme aux manières de p'tit vieux commence à me fliquer sur ma vie, mon oeuvre (10 ans plus tard je lui aurais donné l'adresse d'ici, ça ça aurait été classe!), avec des remarques subtiles du genre je suis la femme de sa vie et nous ne devons plus nous quitter.

Oh la la, mon gars, non mais c'est vrai quoi tu es joli à croquer, je l'admets, j'ai même eu une faiblesse passagère au premier regard (quoique lui m'avait visiblement repérée mais moi pas du tout... À mettre sur le compte de ma myopie réfractaire aux lunettes et aux lentilles?), sauf que bon je suis indépendante, moi môssieur, je fais ce que je veux de mes 10 doigts et j'aime pas qu'on me dise quoi faire hors certains contextes bien précis que je ne pouvais plus du tout envisager à ce point là des choses...

Bref je sais plus trop comment je m'en suis dépatouillée, tout ce que je me rappelle c'est que ce ne fut pas une mince affaire et que béni soit le temps où les portables et autres outils pour être rejoignables en tout temps partout dans le monde n'existaient pas ou peu car je pouvais sortir l'excuse de "Non je peux pas te donner mon numéro, vois-tu je suis en visite dans ma famille et je ne connais pas leur numéro par coeur alors donne-moi le tien et basta", avec basta signifiant, direct à la poubelle dans ce cas là... à moins que le dit numéro soit donné sur un support original, auquel cas il intègrera peut-être ma collection perso, et sache que la boite d'allumettes, pour pratique qu'elle soit (et satisfaisant mes tendances pyromaniaques qui font que j'ai toujours préféré le batonnet de bois à celui de nicotine... Aaaaaaaah l'odeur du souffre, quel délice! Et non je n'ai pas des pieds de boucs ni une queue bien cachée...), a été moultes fois pratiquée et ne figurera donc dans mon best of que si elle a une "twist" des plus surprenantes, sinon je n'en garderai que... les allumettes (pour sniffer le souffre, pas pour allumer ma clope (mais j'allume volontiers les autres!), si vous m'avez bien suivie) (quoiqu'à cette époque je crapotais pour faire genre! Qué gourde!!!)... Mais merci pour le pot!

Comme je n'ai aucun souvenir de la suite des choses, j'en déduis que le numéro de l'infortuné a fini à la poubelle ou en boule de papier infâme dans le fond d'une machine à laver et qu'il a certainement trouvé une ou 2 autres victimes à se mettre sous la dent depuis, moi j'ai la peau trop dure!

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Wow! Conceptuel! Tout ça me rappelle cette chanson de Jean-Louis Foulquier, "Tout ce qui est dégueulasse porte un joli nom" :

Amoco Cadiz, amanite, Sahel,
Chrysanthème, canine, morsure, varicelle,
Mygale, tarentule, épine, porte-avions,
Tout ce qu'est dégueulasse porte un joli nom.

Fourmilière, aiguille, acide et calice,
Le Chemin des Dames, cercueil, cicatrice,
Cyclone, ouragan, camisole, typhon,
Tout ce qu'est dégueulasse porte un joli nom.

Amygdales, pavot, vérole, aspirine,
Ecchymose, ortie, sanglot, carabine,
Carmélite, javel, les trois petits cochons,
Tout ce qu'est dégueulasse porte un joli nom.

Guillotine, cirrhose, nuit blanche, la schtroumpfette,  (la schtroumphette est dégueulasse? Parce qu'elle fait courir 99 schtroumpfs?)
Mirador, Stazzi, syphon, baïonnette,
Fleury Mérogis, la rue Lauriston,
Tout ce qu'est dégueulasse porte un joli nom.

Camora, Pepelone, cyanure, mafioso,  (Camorra, oui j'trouve ça joli mais il n'y a qu'à aller voir Gomorra pour être moins emballée)
Tien an men, amen, rasoir et ciseaux,
Hostie, Vatican, Jean-Marie, Bruno,
Tout ce qu'est dégueulasse porte un joli nom.

Picador, arène, dollar et sébile,
Ouragan, menottes, acide, Tchernobyl,
Atome et neutron, neurone et citron,
Tout ce qu'est dégueulasse porte un joli nom,
Tout ce qu'est dégueulasse porte un joli nom.

Et toi... c'est quoi ton petit nom? (Au secours!!!!!!!!!!!!)

mercredi, 28 mai 2008

Où il sera question d'un Jésus Christ (superstar?) à Paris

Ce soir sur le canal Lachine j'ai croisé un type genre Jésus, heureusement on en est resté au contact visuel mais ça m'a rappelé des souvenirs...

Alors c'était il y a 2 ou 3 ans, rue St-Antoine en allant vers Bastille chez ma cousine. Je marchais tranquillement quand un grand type chevelu, barbu, un jésus blond-roux me saute dessus en me demandant si je fais exprès? Si je fais exprès de faire quoi??? Moi, très étonnée quoi! Alors selon lui, je faisais exprès de marcher comme je marchais et il n'avait pas eu d'autre choix que de m'aborder, pauvre choux va!

Bref, bizarre le type, il part dans un grand monologue sur les voitures qui nuisent qu'il faudrait les faire passer sous Paris, ben voyons! Bref un peu illuminé sur les bords mais bon c'est marrant et je dois dire que j'aime bien discuter avec de parfaits inconnus comme ça dans la rue alors pas de problème.

Bon après il passe direct au sujet des mannequins (de catalogue cheap ou alors je comprends plus rien!) qu'il fréquente apparemment assidument et là  il me toise des pieds à la tête, sympa, et me déclare qu'il n'a aucun désir pour moi! Ah ben ça tombe bien que je lui dis car c'est pareil pour moi, sauf que moi hein je ne l'ai pas abordé dans la rue et le look Jésus ben ça va bien à Jésus et puis on sait comment ça s'Est terminé mais à part ça, euh ben bof quoi!

Mais le bougre veut quand même m'offrir un verre, oui sympa mais euh non ça me tente moyen, je suis attendue moi et bon on en revient toujours au look. Prendre un verre avec Jésus, ça fait pas partie de mes fantasmes de transgression judéo-chrétiene, très peu pour moi jouer la Marie-Madeleine moderne! Vu mon manque d'enthousiasme, il veut quand même récupérer mon téléphone, ah mais on aura tout vu, du coup je propose mon numéro de cellulaire format canadien, ce qui le défrise un peu mais il le prend quand même, bon je suis pas sympa avec Jésus car je lui refile pas le bon... donc si ça se trouve il a essayé 40 fois de m'appeler à Montréal, qui sait??? Je sais pas ce que vous en pensez mais je crois pas que ce soit comme ça que je vais gagner mon paradis!

lundi, 12 mai 2008

Le taré du week-end

Et oui, depuis le temps qu'on l'attendait! Bon faut dire que les derniers temps je suis pas sortie beaucoup, et j'ai beau attirer les tarés de très loin, ils ne viennent pas (encore) sonner chez moi me harceler, ouf! Mais là j'en ai eu un beau! Enfin un beau, tout est relatif, oui si on aime le nain bas du cul au regard lubrique de pervers ouais il était canon, à part si on est normalement constituée, on constate "oh non pas encore un nain bas du cul au regard lubrique de pervers" tout en étant sûre et certaine qu'il possède une grande beauté intérieure qui ferait fondre la banquise si on lui donnait sa chance... Sauf que l'instant d'après, on se ressaisit et on ne peut que constater que la banquise fond déjà d'elle même et qu'on ne veut pas avoir la noyade de néerlandais, srilankais et autres peuples vivant déjà sous le niveau de la mer sur la conscience et putain il n'y a pas écrit sur son front "assistance sociale pour cas pathologiques en manque de présence féminine", parce que d'un on a pas le front assez large (ni assez dégarni, que je vous entende pas!) pour y écrire tant de texte et de deux parce qu,on veut pas non plus, non mais hein ho!

Bref samedi, j'ai rendez-vous au centre-ville, je prends donc le métro, une fois dans un wagon, je constate le regard appuyé d'un (nain bas du cul au regard lubrique de pervers) monsieur sur ma petite personne, bah nos yeux se sont croisés, pure coïncidence! mais quand ça recommence 2-3-4-5 fois, ça devient louche ou c'est moi qui suis parano??? Bref je ruse, je regarde ailleurs mais en même temps je regarde où il regarde et là paf dans le mille, en fait il ne regarde que moi!

Bon petite satisfaction temporaire initiale, je suis fatiguée, cernée, pas maquillée du tout, je souris même pas à la cantonade comme ça peut m'arriver par moments d'intense satisfaction personnelle (ce qui depuis l'épisode de la mi-mars avec VSQ n'est pas très fréquent...), bref rien pour plaire et même là je décroche l'attention d'un taré! Hmmmmmmm après mûre réflexion, peut-être qu'il fantasme sur les moches cernées qui font la gueule, sympa pour moi! Mouais, satisfaction initiale vite passée. Ou alors j'ai quelque chose d'anormal sur mon visage, je me scrute discrètement dans les fenêtres du wagon, non je vois rien, pas la peine d'inspecter mes dents (toujours discret à faire en public), je souris pas je vous rappelle. Et non en fait je ne vois rien de bizarre, à part que oui on peut dire que j'ai pas l'air si moche que je croyais dans le genre pâle et fatigué, merde c'est bien ma veine, je veux juste faire repoussoir actuellement!!!

Bref, il continue de me fixer, moi super à l'aise mais j'attends avec impatience le métro Lionel-Groulx où en général 80% des gens descendent. Moi je reste mais bon je fais comme si je m'apprêtais à suivre la foule pour tromper l'ennemi, car les chances sont fortes pour que mon fixeur descende. Du coin de l'oeil je le vois se lever, yeeeeeeees!

Sauf que manque de bol absolu, il ne fait que se déplacer et s'installer sur un banc où il me tourne le dos, bon je prends ça quand même, ça m'évitera d'être dévisagée pendant les 5 minutes de trajet qui me reste à faire! Et ben non, putain, même pas!!! Parce que si j'avais un doute avant là c'est très très clair que c'est moi l'objet de ses regards les plus lubriques et concupiscents (l'avantage de ce genre de type c'est qu'il me donne l'occase de sortir mon vocabulaire le plus évolué!) parce qu'il se retourne carrément pour me fixer, ça devient une fixette même, hahaha! Mouais je ris jaune en fait, et très intérieurement!

Quand tout à coup, je réalise... que je porte mes lunettes!!! Et oui c'est pour ça que je vois si bien où regardent les gens! Pas l'habitude, moi!!! Je vous ai déjà dit que je suis une myope qui s'ignore? Ouais bref ça fait 23 ans que je suis myope et je ne porte mes lunettes qu'en cours ou en réunion, au ciné (pour lire les sous-titres par ex.) et pour regarder la télé (pas la télé depuis un an et demi donc lunettes au chômage technique les pauvres!). Et oui je vis dans un flou relatif et finalement pas désagréable sauf quand je me trompe sur l'identité des gens! Du coup je suis méfiante, et je passe pour une snob finie car il y a plein de gens que j'ignore parce que je les vois tout simplement pas, enfin je les regarde même pas quoi! Bref mes amis en général sont prévenus et savent qu'il faut me faire signe ou être ignorés!

Bref à partir de ce moment là j'ai enlevé mes lunettes fièrement sous le regard ébahi de mon scrutateur et à partir de ce moment là je n'ai plus eu aucune difficulté à ignorer ses oeillades ravageuses, et toc! jusqu'à ma descente au métro McGill, le nez en l'air, snob et fière comme un petit banc de mon sale coup (et un autre qui va peut-être virer psychopathe à cause de moi, j'ai honte)!

Note : 2 notes de suite où je parle pas (ou si peu) de vous savez qui! Mais ça va pas durer j'en ai peur, vous êtes prévenus au moins!

 

jeudi, 10 avril 2008

Je suis un aimant à tarés!!! (note 99!!!)

Alors faut croire que l'air souriant et détendu que j'arbore habituellement me rend incroyablement magnétique pour tous ceux qui ne tournent pas 100% rond dans leur tête, à des degrés plus ou moins graves d'ailleurs... car je suis un véritable aimant à tarés. Tiens d'ailleurs m'en vais vous raconter certaines anecdotes, je vais pouvoir en remplir de la note avec ça et passer allègrement le cap des 200 (puisque 100 est tellement à portée de main que ce n'est même plus un challenge. Oh allez soyons pas chiche et créons une petite catégorie à part entière, c'est-y pas beau ça alors? Même vous savez était sidéré de mon pouvoir d'attraction (auquel il semble insensible, connard, soit parce qu'il n'est pas taré, là j'ai mes doutes, je ne les aime qu'un peu tordu quand même! soit parce qu'il cache bien son jeu et qu'il pleure tous les soirs en pensant à moi et à ce qu'il m'a dit et se demande comment rétablir la situation. Rétablie, mon gars, rétablie, je ne t'en tiendrai pas rigueur voyons!) vu les trucs que je lui ai raconté... Mais oui je vais tout vous dire, même plus qu'à lui, je pense que certaines choses auraient pu choquer son petit épiderme sensible, vaut mieux s'abstenir parfois...

Bon mais je voulais vous raconter un truc d'il y a quelques semaines dans le coin de la Boite noire, rue St-Denis. J'en vois un et me dis très fort (mais dans ma tête) "no eye contact" sinon va encore être pour moi celui-là. Faut dire que c'était avant les histoires avec VSQ, je me sentais très bien donc et j'avais du mal à m'empêcher d'irradier en souriant à la cantonnade malgré la neige et le froid (triste maintenant que c'est le printemps soit la saison du renouveau des cuicuis et des amours, ben moi je tire la gueule, allez comprendre!), oui je dois parfois avoir l'air d'un "ravi", limite un peu demeurée mais dans ces moments je m'en contre-fiche, par contre je récolte le taré à la pelle vu que celui prend mon sourire communautaire pour ses (beaux?) yeux rien qu'à lui (oh la la ça ma rappelle une hisoire quand j'étais en secondaire 2 où j'Ai involontairement séduit un pote de ma frangine, "super" flashback celui là), quel égoïsme!

Bref celui dont je vais vous parler, je l'ai chopé comme ça, par pure irradiation (mais ils s'en remettent enfin je pense je reste rarement bien longtemps à leurs cotés pour vérifier, honte sur moi) sur longue distance même, bref il me parle, je réponds volontiers, même s'il ne faut pas j'aime bien causer avec des inconnus (par contre je n'accepte pas les bonbons, qu'ils se le tiennent pour dit, même si d'autres essaient de me refiler tout à fait autre chose!) bref pas de problème pour parler de la pluie et du beau temps. Un grand classique, après que j'ai dit 2-3 phrases, que dis-je 2-3 phrases, 2-3 mots plutôt, on me sort invariablement "oh mais tu es française". Là suivant l'humeur du moment, soit je dis oui, rien à ajouter, ça casse le truc, soit je dis fièrement nan je suis suisse (mais j'ai pas l'accent attention hein), c'est vrai et c'est vachement plus "exotique" (ouais ok on a l'exotique qu'on peut mais la suisse, ses vaches, ses vallées, ses banques, ses montagnes, ses montres et son chocolat, ça va rêver non? Ok pas comme Tahiti ou Nouméa j'opine avec vous), soit j'invente quelque chose, soit je dis que je suis née ici, soit je traite le taré d'espèce de taré de raciste, la dernière une seule fois mais là on me cherchait...

Bref là je suis de bonne humeur, je veux être sympa et je répond "oui". Et là je sais pas comment prendre ce qui reste mais le type me sort "Ah les françaises, c'est dommage vous avez des belles faces mais pas assez de boules", ah mais en termes galants ces choses là sont dites vous serez d'acodac avec moi, pas vrai? mais là je m'interroge comme je passais mon chemin aimablement (et oui je sais éconduire l'importun avec tact et classe, en général en adoptant mon rythme de marche de croisière, c-a-d à la vitesse de l'éclair, rares sont ceux qui arrivent à s'accrocher, faut vraiment de la volonté! et si oui là je craque déjà un peu devant tant de courage, voui zaurez compris que ça me prend pas grand chose parfois (un VSQ et hop! euh non pas que je dise qu'il n'est pas grand chose, attention, si jamais il me lit!). Bref tout ça pour dire que je ne sais pas comment prendre ce compliment sur les françaises contre les québécoises. Est-ce que donc j'ai une belle face (trop aimable) mais que j'Ai l'air d'une planche à pain??? OK je flotte dans les bonnets ZZ de Pamela A, même quand elle s'est fait réduire le tout d'Ailleurs, attendez ça veut pas dire que j'ai vraiment testé ses bonnets, hein, c'est une façon de parler, je la connais pas moi Paméla, et euh j'y tiens pas vraiment non plus, pas plus qu'à remplir ses bonnets je dois dire. Ça en jette qu'en maillot une pièce rouge quand tu cours dans le sable au ralenti et que par un miracle que la physique moderne n'arrive toujours pas à expliquer, les 3 flotteurs (ben oui yen a un vrai en bandoulière on est là un peu pour sauver des gens quand même!) se balance en rythme à droite à gauche à droite à gauche sous le regard émerveillé de visteurs la langue pendante, le tout sans jamais pointer un tant soit peu vers le bas comme Newton nous l'a démontré avec sa pomme et en gardant les mamelons sous le mentons, là faudra qu'on m'explique le secret un jour! Bref là quand même la planche à pain me vexe, je pense quand même sans être extrêmement bien pourvue en la matière pouvoir aspirer à un bonnet B ou C, suivant les marques et les jours. Vlà ty pas que ce sale type m'a presque vexée, j'ai besoin de validation maintenant, c'est grave enfin je vais faire dans l'auto-validation, faute de ressources sous le sein euh sous la main. J'avais raconté l'anecdote à VSQ dans le temps et si je me souviens bien il ne m'avait ni rassuré (le salaud), ni vexé (le salau... ah euh non pas cette fois mais bon il aurait pu être un peu plus dythirambique même si c'est pas le genre de la maison à part si on parle de g... euh de salopes à 4 cordes (ou serait-ce 5?)), toujours ce flegme exaspérant, horripilant, qui me donne envie de lui foutre des baffes parfois aaaaaaaaaargh, j'aimerais bien savoir s'il est toujours comme ça ou si ce traitement chaleureux (pourtant chaleureux il fut, surtout pendant les sessions matinales même si apparemment ça n'avait aucune signification, re aaaaaaaaaaargh, qu'est-ce qui m'a foutu un couillon pareil) m'est réservé exclusivement, et pourtant il fait partie d'un club assez sélect à avoir eu le privilège de tripoter mes 2 nichons (c'est le mot qu'il utilise en français dans le texte) autant comme autant, ce dont il s'est toujours chargé avec application et, ma foi, pas trop mal en plus, j'avais même envie qu'il en fasse beaucoup plus et surtout beaucoup plus longtemps , le bougre! alors que souvent avec d'autres, je me demande quand la traie va se terminer, sympa!

Bon je pense qu'il est temps que j'aille rejoindre mon joueur de hockey (qui est tout de rose vêté et n'est donc pas aux couleurs du Canadiens de Montréal malheureusement, soit le bleu blanc et le rouge (non ça ne me rappelle rien d'autre, la sainte flanelle, c'est la sainte flanelle!)), je m'échauffe les sangs en vain, je compte donc sur lui pour me consoler un peu... Bonne nuit les petits!