dimanche, 27 juillet 2008
Les B.B., le djembé, Daran et ma chaise
Donc hier soir, je suis allée le show de Daran sans ses chaises à l'espace Molson Dry (bière dégueulasse mais que j'ai bue abondamment dans mon jeune temps quand je n'avais pas l'argent pour me payer des choses un peu plus évoluées).
Juste avant j'ai pu voir le retour des B.B., autre groupe phare québécois des années 1990. Menfin phare, c'Est vite dit, B.B. ça voulait dire "beaux blonds" (mais le principal est brun...) on voit le niveau, et ils étaient surtout caractérisés par leur longue chevelure comme c'était la mode à l'époque. Me semble d'ailleurs qu'ils ont périclité quand le chanteur, Patrick Bourgeois, se les est coupés (les cheveux!), à moins qu'il se les soit coupé après, je sais plus, je me rappelle qu'il animait un jeu télévisé où en fait il passait son temps à chanter, concept passionnant non? Et bien je n'ai entendu que leurs plus grands succès (quelques uns quand même) et ça n'a pas changé d'un iota, mêmes arrangements, mêmes effets claviers "cheap", même façon de chanter, même intonation, même tout, ils ont même fait repoussé leurs cheveux (bien conscients qu'il s'agissait de leur principal atout!), un vrai flashback bien que je ne les ai jamais vus "live" dans le temps... pas trop ma tasse de thé, mais pas désagréable à réentendre pour un retour dans le passé. Je vous laisse juge des paroles d'un de leurs grands succès, ah non mieux que ça je vous ai trouvé le clip! Je vous laisse juger sur pièce. Ils ont même un myspace! Ce soir, autre réunion d'un groupe phare, plus que les B.B. à mon goût, Zébulon. La frangine va être verte de louper ça... Mais il y a aussi Tomas Jensen à 21h... donc je ne verrai que la 2ème moitié de Zébulon (et leur big hit "les femmes préf`rent les machos" : j'étais plus rose que du bonbon qu'on a sucé longtemps, woooooooo). Le tout entrecoupé de Damien Robitaille, quel programme!
Ah oui donc hier ce fut Daran, c'est pour lui que j'ai le trajet, à pied aller-retour, 2 fois 40 minutes, ce que je compte faire ce soir vu que le soleil semble être de nouveau parmi nous. Pas mal, 3 guitaristes incluant Daran, un bassiste qui se prend pour un guitariste sur le plan de la rock attitude (tous étaient en jean délavé et t-shirt, alors que lui était en jean noir et chemise noire à pois violet dans un genre satiné, on s'y croit ou pas!). Première chanson "le petit peuple du bitume", j'ai bien aimé surtout le crescendo à 3 guitares, j'adore me sentir littéralement vibrer de l'intérieur par la force du son. Bon le reste est pas mal mais pour moi il manque quelque chose, la connexion n'est pas là, les chansons sont bien, les thèmes abordés intéressants, la voix de Daran est là mais je ne sens pas la transe jusqu'aux 5 dernières minutes avec le rappel et... "Dormir dehors", paf re flashback de quand j'étais à l'université etc. Je connais encore tout par coeur! Bref j'étais pas la seule, on a vraiment sneti le décollage de la foule qui n'attendait que ça... Un peu ingrat pour l'artiste de voir que seul son succès de 1994 met vraiment le feu aux poudres, non? Bref bien mais sans plus, je suis un peu déçue.
Découvrez Daran et Les Chaises!
Découvrez Daran!
En repartant du site, je tombe sur une impro à 4 dans le stand de djembé, ah ça j'Adore! Va falloir que j'aille aux tam-tams du Mont-Royal, j'y ai pas encore fait de tout cette année, vous connaissez? Ah sinon si vous êtes de passage à Montréal quand il ne neige pas, faut vous y précipitez le dimanche après-midi au pied du Mont-Royal du coté de l'avenue du Parc. Bref hier soir je me suis faite prendre par le rythme lancinant, un des 4 avait une "touche" incroyable et partait dans des délires musicaux pas piqués des vers. Impressionnant de voir tout ce qu'on peut sortir comme nuance d'un instrument si simpliste. Bref là j'ai connu la transe au moins, ce qui a clot agréablement la soirée.
J'espère qu'aujourd'hui sera à la hauteur de mes attentes... oh avec Zébulon et son chanteur Marc Déry je suis pas inquiète!
05:22 Publié dans Flashbacks, Musicalement parlant | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : les b.b., daran, déception, dormir dehors, la transe du djembé, les tam-tams du mont-royal | |
mardi, 15 juillet 2008
La suite (ou pas)
Hmmmmmm j'en étais où?
Les guerres de l'IDS, c'est fait non?
Bref PB et moi on s'est quasimment pas adressés la parole pendant pas mal de temps, puis nous devisions gaiement sans plus...
Je me souviens d'une soirée d'anniversaire de 2 des 3 soeurs (2 jumelles, une blonde, une brune) où il m'avait étonné par certaines de ses opinions... Ah oui faut dire qu'à cette époque il était dans les arts martiaux à fond, hyper baraqué, bodybuildé etc. bref un peu dans le genre de JCVD finalement, ou dirons nous un peu débile sur les bords, enfin vu de mes yeux peu objectifs... donc ses réflexions m'avaient étonnée...
Bref on se voit une fois par an aux anniv des jumelles ou à diverses pendaisons de crémaillère, mais bon pas plus. Ah si il était invité avec 2 des 3 soeurs chez moi à un party pour Halloween (où ex-coloc (sur laquelle j'ai fait une croix soit dit en passant, trop c'est trop enfin non rien c'est rien vu que nous avons zéro contact depuis 6 mois alors qu'on vit à 4 stations de métro l'une de l'autre et que d'ici 15 jours l'écart se réduira à une seule et ridicule station... pathétique mais bon!) et moi avions décoré l'appart avec moultes toiles d'araignées, de l'éclairage orange etc. un film existe même pour immortaliser ce moment!!!), les soeurs étaient parties assez tôt mais lui était resté et avait l'air de bien s'être amusé, il était même resté dormir sur notre futon (qui n'était pas vibrant à cette époque)... Ça l'a même marqué car il m'en a parlé il y a 2 ans presque tout rond, j'avais oublié qu'il avait dormi chez nous mais ensuite je me suis rappelée qu'il s'était plaint de mon café fait à la Cuinette (la cafetière à l'italienne qu'on met sur la cuisinière, c'es comme ça que je l'appelle, ce fut mon cadeau de crémaillère de 1999, nostalgie!), pas de la qualité mais de la quantité et oui ça fait des mini-doses, c'est comme ça l'espresso!!!
Bref mais après aucun contact pendant un an ou 2... et ainsi de suite!
Jusqu'à il y a 2 ans... veille de la finale de la coupe du monde... date du mariage d'une des jumelles... en Beauce, dans le coin de Québec. Vu le nombre de montréalais invités, on avait loué pas mal de chambres dans un motel, bon pas trop glauque mais un motel quoi! J,avais comme voisins, l'autre jumelle son copain et leur bébé, derrière il y avait soit les parents des 3 soeurs et de PB (qui m'adorent, même si la mère m'avait pas reconnue, quoique je ne pense pas avoir beaucoup changé... (une de mes tantes par alliance que j'avais pas vue depuis 10-12 ans ne m'a pas reconnu non plus, elle trouvait que j'avais grandi alors que pas du tout depuis presque 20 ans et que j'avais l'air très épanouie! Vaut mieux ça que le contraire : rétrécie et recroquevillée sur moi-même!), le père que j'ai vu beaucoup moins que la mère pourtant lui m'a tout de suite identifiée pourtant) et PB lui-même, l'autre soeur était pas loin non plus. Heureusement j'étais au bout du batiment donc zéro voisin à ma droite, détail qui a son importance par la suite pour la préservation de ma réputation de jeune (mouais bon ok) fille pure, vertueuse et de bonne famille (oh la la on a le droit de s'emballer un peu!!! Ok ok je ne suis pas de bonne famille!).
Donc mariage dans un trou perdu, je connais personne à PB, les 3 soeurs, les copains de chacune, les parents et je rencontre la tante, fort sympathique, venue d'haiti pour l'occase. elle non plus ne connait pas grand monde à part les même que moi (avec les copains en moins même vu qu'elle vient de les rencontrer) donc on a pas mal discuté dans le genre :
- Oh mais c'est joli ce jardin décoré de fleurs
- et la tente, c'est bien installé, le traiteur peut circuler.
- c'est juste dommage cette porcherie situé derrière ça bouche un peu le paysage...
- Ouf on est pas sous le vent parce que bonjour les odeurs!
PB m'avait à peine dit bonjour, donc franchement faire la conversation mondaine à la tantine, pas si mal, parce que j'avais du mal à accrocher avec les indigènes du coin...
Bon bref j'étais à la table de la famille avec tout ceux que je connaissais moins les parents et la tantine qui eux étaient à la table d'honneur, et je tombe par hasard assise entre la jumelle non mariée (mais "accotée", qui ressemble selon les gens à Nicole Kidman ou Eva Herzigova (authentiqueoui oui mais si ça ça fait pas monter mes stats, légèrement en berne depuis mes vacances, je ne sais plus quoi faire!) et PB. Je lui fais la gueule vu son accueil fort aimable de plus tôt, je discute avec la jumelle et les autres mais PB me parle de je sais pas quoi et on en vient à des trucs plus perso et je sais plus pourquoi j'en arrive à lui dire qu'avec mon mec du moment, ça avait beaucoup de "on and off" et que là c'était juste "off", ila l'air de compatir mais je pousse pas l'investigation de son coté.
Donc on marie, on mange, on boit, on danse, on s'emmerde quand même pas mal, parce que la musique et l'ambiance sont pas top et là on parle de rentrer au motel. Manque de bol, les parents avec qui PB est venus du motel sont partis avec la tantine en laissant le soin aux autres de ramener leur frérot sauf le tout a été mal calculé vu que dans la voiture des beaux-frères il y a 5 places dont une occupée par le siège bébé + 2 couples donc pas de place pour le frèrot. Un des beaufs suggèrent que je peux ramener PB, ben voui ça devrait être possible il me semble... C'est là où je me demande s'il n'y avait pas coup fourré d'avance si j'ose dire...
Ouais bon je m'arrête là for ze moment, j'ai quand même quelques babioles à faire point de vue boulot et je compte pas m'éterniser pour passer par la Baie essayer (et acheter????) une robe superbe que j'ai repérée 30 secondes avant la fermeture dimanche, pas eu le temps hier alors aujourd'hui il me la faut!!! bon je regarde la photo que je ne peux pas vous mettre, elle semble un peu courte, ce n'est peut-être plus de mon âge... pourtant vite fait sur moi ça avait l'air pas pire. Bon alors quand j'aurai mis la photo (celle que je veux c'est la marron) faudra faire abstraction des blondasses, je compte sur vous, moi pas blondasse, moi pas cheveux longs (plus d'un mois apès ils arrivent péniblement et en tirant dessus au milieu de mon cou!!!), moi pas l'air d'avoir à terminer vite fait le tournage d'un film porno, moi pas faire des mines salaces comme ça sans raison (parce que parfois je dis pas mais là en ce moment précis non franchement il n'y a aucune raison (je viens de voir collègue mollasson et franchement non rien de salace ne me vient en tête!))... bref là comme ça vous savez ce qu'il faut imaginer, non?
Mais bon faudra attendre la photo... suspense (je sais je sais il y a que moi que ca excite dans ce cas précis, pas facile pour vous, surtout ceux qui pensent avoir des détails croustillants sur Nicole K ou Eva H!)!
21:02 Publié dans Flashbacks, Ma vie, mon oeuvre! | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : les jumelles, recontre annuelle, pb, les 3 soeurs, les parents de pb et des 3 soeurs, au motel, ma future robe | |
lundi, 14 juillet 2008
Le retour du jeune (euh...) premier (re-euh...)
Ah oui, là, je vais vous faire un sacré flashback!!! qui remonte à notre arrivée au Québec ou presque, pour préciser un peu disons au tout début des années 80...
À ce moment là j'ai rencontré 3 soeurs, je pense que je vous en ai déjà parlé non?, qui avaient comme principal point commun avec la frangine et moi d'être vaguement françaises`grâce à leur mère venu d'Alsace. Bref du coup, elles et nous on était les "maudites françaises" du coin (et quand on s'engueulait avec les 3 soeurs (une fois par jour plus ou moins) nous devenions leurs "maudites françaises" à elles, pratique... enfin sauf pour nous car on avait pas de "maudites françaises" à nous sous la main! trop injuste), bref ça crée des liens!
Les 3 soeurs avaient un frère ainé, 7 mois de plus que moi, mais dont je n'ai aucun souvenir initial, à part quand a débuté le début des guerres des boutons? non de l'IDS! Ce fut sanglant vu les forces en présence : d'un coté Philippe G, un vieux genre 2-3 ans de plus que moi qui menait une bande de garçons pour la plupart et qui nous emmerdait nous une bande de filles et de plus jeunes, sportif non? Bref on construisait une cabane ils nous détruisaient notre cabane, on se vengeait je sais plus comment et après suivait une bataille rangée à coups de pommettes où j'ai failli perdre un oeil 2 fois, la première la légende dit que mon père a pourchassé le malotru qui m'avait visé et une fois attrappé l'a fait tournoyé dans les airs à la manière d'un lasso (alors qu'en fait il l'a prosaïquement accompagné chez ses parents où il s'est fait copieusement engueulé (niark niark niark! On ne tente pas de me défigurer sans conséquence que cela soit dit!). La 2ème fois, c'est le frère ainé des 3 soeurs (qu'on va appelé PB ça ira plus vite) qui était le coupable mais sous le coup de la légende vu que nos familles se connaissaient très bien tout le monde pensait que mon père allait le massacrer, genre le faire tourner en lasso et le lâcher pour qu'il parte en orbite autour de dieu sait quoi. Une des soeurs s'est trainée à mes pieds pour pas que mon père exécute ses sombres desseins, Corneille, Racine, petits joueurs, écartez vous pour vivre une vraie tragédie.
Finalement je sais plus comment ça s'est réglé mais tout le monde a survécu, je n'ai pas été défigurée (ou en tout cas je ne peux pas prendre les lanceurs de pommettes comme coupables) mais bon PB était mon ennemi et comme tel, nous avons eu des conversations minimales jusqu'à mes 20 ans au moins...
Bon sur ce je vais manger, la suite au prochain numéro, l'art de maintenir le suspense, je maitrise trop, spas ;-)
18:02 Publié dans Flashbacks, Ma vie, mon oeuvre! | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : flashback, les 3 soeurs, pb, les guerres de l'ids, j'ai failli être défigurée! | |
jeudi, 29 mai 2008
Ma rencontre IRC ou rencontrer l'âme soeur avant les Lavalife, Parship et autres Meetic de ce monde...
Quart d'heure nostalgie... Menfin quand je dis quart d'heure, vaudrait mieux parler d'heure et quelque parce que je tape pas vite moi, parce qu'il faut que je réfléchisse (comment accorder ce participe passé? Cette figure de style laissera-t-elle son empreinte durable pour la postérité? Vous savez ce genre de considérations existentielles qu'on a quand on écrit un texte bientôt publié et critiquable de par le vaste monde, dur dur, encore une fois je dois être maso je sais) et en plus je tape avec 2 doigts, l'index de chaque main, que parfois j'accompagne d'un mouvement subtil du pouce gauche, m'enfin vaut le voir pour le croire je sais! Mais quand même avec mes 2 doigts et quart je trace... toute proportionalité gardée quoi!
Bref je sais pas pourquoi je pensais à IRC??? Vous connaissez??? L'ancêtre de MSN, quoi! Toujours pas??? Non? Argh ça en dit long sur mon âge avancé (que j'entende pas dire faisandé!), bref mes premiers sur la toile date de 1994 je crois et ouais un an ou 2 avant la masse dans le temps où c'était en noir et blanc, enfin non pas en noir et blanc, zallez me prendre pour une ancêtre mais plutôt en vert fluo sur fond noir, extrêmement reposant pour les yeux, c'est pour ça que je fais pas mon âge, zéro patte d'oie chez moi! Faut croire que pleurer conserve, et un bon point pour vous savez qui, un!
Donc j'ai découvert à un âge encore tendre les joies du web et ensuite ben oui suite logique, IRC! IRC ne veut pas dire "in real" quelque chose, nan, faut tout vous apprendre hein? Ça veut dire Internet relay chat, et oui ici c'Est aussi un blog éducatif, faudrait pas l'oublier (d'ailleurs je suis sûre que depuis que vous me lisez, vous vous sentez plus, comment dire, culturé, n'est-ce pas? Et oui c'est normal, c'est ce qui arrive à mon contact, par simple osmose, c'est fou), et ouais les "chats" (pas ceux qui font miaou) que vous connaissez, ça vient de là!
C,est là que j'ai appris à décoder des signes caballistiques bizarres, du genre ":)", j'ai mis un certain temps à capter... Enfin pour être bien honnête, je me suis lancée dans la conversation sans piger et un moment donné je me suis sentie suffsamment en confiance pour demander à mon interlocuteur "quéqueçaveut dire ça?" et là le type (ouais parce que yavait que des mecs, même moi on me soupçonnait d'être une fausse fille, trop vexée je fus, quoique parfois juste le truc de dire que j'en étais une me récoltait des réflexions brillantes et évoluées (mais même depuis 1994 ça a pas évolué) du genre "tu b*ises?" (je regrette je ne bise pas n'importe qui...) "tu s*ces?" "je viens de gicler sur mon écran en t'imaginant blablabla" (oui geek un jour geek toujours, mais la classe, la grande classe, on l'a ou on l'a pas!), et autres douceurs du même genre, sans avoir rien à dire de particulier, hein? trop forte la fille non? Enfin après j'ai eu ma cohorte de fans du genre greggy, enzo, raph et compagnie et ils étaient très jaloux alors si un type pas sympa me disait des cochoncetés ils intervenaient, le service d'ordre je vous dis pas!
Bon enzo m'a demandée en mariage parce qu'il voulait profitait de ma triple nationalité, lui le pauvre n'était que français, pfffff, minableuh(pouvais-je me laisser passer la bague au doigt par un individu mononational de la sorte?) puis il voulait que je vienne à Bordeaux participer aux travaux avant l'inauguration de son café internet (dans le temps où c'était "in" et où personne n'avait internet chez soi!), la cyberstation si je me souviens bien, et pourquoi pas venir faire la bonniche tant qu'on y était???t greggy me faisait des scènes de jalousie terribles si je répondais dans le quart de seconde qui suivait (j'avais quand même l'excuse de dire "ça laaaaaagge", entre l'Alsace et Montréal, ça peut quand même, parce que dire attends je répondais à enzo ou un autre ben ça le mettait en rage!). Tandis que raph c'était mon grand copain, celui à qui j'Ai tout dit pendant quoi? un an et demi à une période où ça allait pas fort fort, bref il m'a sans doute sauvée du désespoir 2-3 fois, donc raph si tu te souviens IRC à cette époque, moi "presso" déjà (avec quelques variantes dont expresso un tant et kitkat au tout début, cherchez pas à comprendre), toi fan du Barca et à Lyon à l'époque pour les études en école d'ing mais habitant à Mulhouse, si tu me lis, écris moi!!! Ah oui ce type m'avait sidéré, sa vie semblait toute tracée, boulot, mariuage enfant alors qu'à l'époque il devait avoir plus ou moins 20 ans. Moi ça a pas changé je sais pas ce que je veux, où je le veyx et avec qui je le veux, c'est vite résumé!
Ok je vois bien que j'essaie d'éluder mon grand moment de solitude, je vais être brave et revenir à ma découverte du ":)", bref je demande à un de mes multiples interlocuteur qui me reépond en énigme en me disant "tourne la tête à gauche". Moi, brillantissime (comme d'hab), je tourne la tête à gauche tel que recommandé sauf que là manque de bol je vois plus l'écran, j'ai pas des yeux tout le tour de la tête (malheureusement)... mouais même seule et sans témoin on se sent vraiment très très con sur le coup... je sais même plus si j'Ai compris le truc de pencher la tête toute seule comme une grande ou si j'Ai enfoncé le clou en demandant un peu plus de précisions, ils zont du me prendre pour une blonde!
Mais maintenant je maîtrise à fond ce langage, j'ai même rajouté un nez (bon ok je ne revendique pas la paternité du nez mais quand même j'ai su prendre la vague quand elle passait avant que tout le monde s'accroche). Ma marque de fabrique c'est le clin d'oeil ";-)", je dois me retenir à 2 mains pour ne pas en parsemer mes écrits... C'est pour ça que je compense le manque à grands coups de "!!!" "???" "...", ça y est j'ai avoué vous savez tout sur moi ou presque...
Pfffffffffff fatiguée de vous écrire mes péripéties (mes exploits sont moins fatiguants à raconter que mes humiliations, petites ou grandes...), je vous raconterai ma rencontre IRC IRL (et ouais les 2, c'est tout bon) de main ou plus tard... (à moins de recevoir des suppliques et/ou un gros chèque)
À suivre donc (là)...
15:12 Publié dans Flashbacks | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : irc, "chats", smileys, grand moment de solitude, demande en ariage intéressée | |
lundi, 26 mai 2008
Je vais encore vous saouler avec ça... (publié 2 mois plus tard)
On reprend 2 mois plus tard... J'exorcise un peu en publiant ceci, rédigé une ou 2 semaines après l'annonce faite à Marie, euh faite à moi et n'allez pas en déduire que je m'appelle Marie parce que non, et bon non plus je suis ni vierge ni enceinte!
et en effet je disais que c'était la dernière fois non, l'expérience a montré que...................
Bref des choses auront certainement changées et je suis encore plus désillusionnée mais à part ça j'en suis au même point sauf que je n'ai pas du tout l'impression que vous savez qui et moi seront amis après ça... Enfin moi je veux bien mais l'amitié ça s'entretient même si parfois c'est pas drôle et disons que j'ai pas l'impression que l'entretien se fasse des 2 cotés, problème, problème! J'ai promis aussi de lui faire lire ce texte, je vais tenir parole même si je doute qu'il en fasse grand chose, ne serait-ce même que de le lire... Tant pis pour lui!
Bon alors voila, flashback 2 mois plus tôt... Pas sûre que le dessin soit lisible, dommage car il résume pas mal l'argumentaire...
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Donc oui, je vais encore vous saouler avec ça... mais c'est (peut-être!) la dernière fois à ce sujet...
Bon après plus de 2-3 semaines de tourments, j’ai envie de faire le point (final, de suspension, d’interrogation ça je sais pas encore) sur l’affaire de vous savez qui, je vous saoule avec depuis bien longtemps déjà…
Exercice délicat s’il en est vu que j’ai demandé au principal intéressé si ça le gênait que je mette mon texte sur mon blog vu qu’il m’avait déjà dit être pas à l’aise que je parle de lui sur le grand méchant internet, grand prince (!), il m’a donné son autorisation (trop bon!!) si ça pouvait me faire du bien (ie. le débarasser de mes jérémiades!) mais j’ai poussé le bouchon (!!!) (mouais je suis maso parfois c’est fou) jusqu’à lui proposer de lire ma prose, ce qu’il a accepté bien sûr, prétextant l’occasion rêvée de tester son français!
Donc comptez sur moi pour sortir mon vocabulaire le plus élaboré et peut-être le décourager un peu de lire jusqu’au bout par risque d’abus de dictionnaire, on sait jamais…
On va faire court et direct pour commencer : je ne suis pas contente! Pas contente de la conclusion, pas contente d’être mise sur le fait accompli et de rien avoir à dire, pas contente de la façon dont ça s’est fait, pas contente de pas avoir su que c'était le test ultime! En résumé donc je ne suis pas contente au cas où vous auriez pas encore compris… Et encore s’il n’y avait que ça, ça serait pas si mal! Parce que je suis non seulement pas contente mais aussi triste, malheureuse et déçue, là ça commence à faire beaucoup je trouve… Mais en plus j’arrive pas à lui en vouloir tout à fait, enfin si je lui en veux beaucoup mais je suis trop paralysée pour le traiter de tous les noms (maîtresse, elle fait rien que de me traîter!!!), pour avoir envie de lui taper dessus (mais un peu quand même sauf que pas pratique vu que je l'ai pas sous la main!), bref je vois pas comment je vais évacuer ça une fois pour toutes et ça, ça m’ennuie!
Parce que d’habitude, soit je me drape dans ma dignité et me transforme en renard trouvant les raisins trop verts et bon pour les goujats, soit je gueule un bon coup, soit j’ignore la situation (ma spécialité) et raye les derniers semaines/mois/années de mon disque dur et repars à zéro sans souci… Quoiqu'en général c'est moi qui mets le "ho la" et je pense pas le faire de façon aussi abrupte... Genre avec le québécois je lui ai répété gentiment que oui mais non, il n'y avait pas moyen (quoi que là je regrette presque, enfin non je suis sêre qu'il m'aurait fait tourner en bourrique, mais avec ses histoires de mariage, enfants etc, il m'a quand même assez troublée). Et l'homme marié aussi j'ai été sympa quand même, je me suis tue à lui répéter le message (un peu dur d'oreille le monsieur par contre, serait-ce du au mariage?), bon ok je lui ai dit cash qu'il manquant totalement de considération pour moi dans certains domaines du genre horizontal, il a pas aimé mais franchement je vois pas ce qu'il y avait d'autre à rajouter à part que je plains sa femme et que justement il est marié, "petit" détail dont je n'étais pas au courant du tout!!! Mais là dans la situation inverse, j’arrive pas à rationaliser, je m’entête à trouver une solution, à me faire des illusions, à penser que c’est un mauvais rêve, du coup à chaque fois ça recommence, larmes, « digestion » des faits, « acceptation » bien relative et hop on remet le disque et c’est reparti pour un tour! Ça devient un peu difficile…
Pas envie d’en parler à la plupart de ceux qui étaient au courant de la « situation », tout ça pour m’entendre dire « je te l’avais bien dit », « ça devait arriver » et autres platitudes du genre débitées d’un ton paternaliste et qui n’apportent aucun réconfort. Ah tiens si je l’ai dit en termes cachés au mentor, qui m’a demandé comment allait vous savez qui, bref j’ai dit bien, oh oui lui ça va très bien, pas vrai? Le mentor m’a demandé un autre truc, ah oui quand est-ce qu’on se reverrait, c’est ça et euh ben là j’ai répondu la voix un peu chancelante que c’était compromis, admirable euphémisme pas vrai! Et bien comme d’hab, le mentor est de mon bord inconditionnellement, ça fait du bien au moins, pas de réflexions bateau, ni de réflexion tout court, il était presque plus atterré que moi et me disait qu’il ne comprenait pas que vous savez qui devait être bien stupide (oui oui je confirme) pour prendre une décision pareille mais en même temps acceptait que j’ai pas envie de donner de détails (c’est fou les gens qui insistent lourdement pour tout savoir quand tu n’as aucune envie d’élaborer), ah oui au travail ça ferait mauvais genre de pleurer mais en gros il trouve vous savez qui complètement stupide, nous sommes 2 dans ce cas, et toc! Bref c’était réconfortant même si ça change rien… Au vu de ses réactions, je regrette pas de lui avoir dit.
Tiens un autre ami, le vancouvérois, presque autant mon fan inconditionnel, est lui aussi désolé et traite vous savez qui de tous les noms (il est plus doué que moi, ou moins indulgent je sais pas), enfin surtout parce que je pleurais comme une madeleine au téléphone et qu'il était embêté que je lui dise que j'avais plus d'appétit (curieusement les chocolats de Pâques passent pas trop mal tout de même!) et envie de pleurer pour un oui ou pour un non comme à ce moment là, bref du coup il me demande vraiment très inquiet si j'étais pas émotive comme ça parce que je suis enceinte! Je suis pas sympa, mais ça m'a fait rire, non pas trop de risque, encore heureux!, quoiqu'à mon retour j'avais eu quelques jours d'angoisse, sans raison hein, en fait j'étais juste fatiguée, malade et probablement un peu sous tension, à moins évidemment que je nous joue un remake de l'immaculée conception version monoparentale mais là ça serait le bouquet, je veux mon Joseph moi aussi, au moins pour se lever la nuit de temps en temps!
Le plus dur à accepter c’est qu’apparemment c’est purement circonstanciel, enfin selon la version officielle. Il doit y avoir quelque chose d’autre si vous voulez mon avis, du genre classique à la « ce n’est pas toi, c’est moi » à la Seinfeld, en tout cas je préfèrerai à la limite! Et puis j'ai rien à dire, ça, ça m'énerve, le coup du fait accompli (au moins dans un Seinfeld, une copine de George avait purement et simplement refusé la rupture, je veux faire ça moi aussi!!! sauf que pour avoir rupture encore faut-il y avoir relation officielle, et là quoi ben non même pas, rien n'a été dit, mais ça fait mal au coeur quand même)! Parce que là le problème c’est la distance (pas nouveau pourtant) et le fait que je n’ai pas de vie sociale dans les environs immédiats d’où il est parce qu’il ne supporte pas plus de 48 heures de présence en continue à la fois. Ah oui quand même!!! Carrément, dixit le principal intéressé, il ne s’est jamais senti aussi coincé qu’après 2 jours avec moi, j’en suis presque flattée, ça doit tenir du record du monde comme performance, non? Le rabat-joie me dira ensuite que ça aurait été la même chose avec n’importe qui, alors quoi même ce don hors du commun on veut me l’enlever? Moi, je veux mon épreuve aux JO d’été, que je puisse exposer jambes et décolleté tant qu’on y est, ne serait-ce que pour avoir le plaisir de boycotter le podium dont j’occuperai forcément la 1ère marche (reste à savoir laquelle de mes multiples personnalités euh non nationalités je vais mettre en valeur, bah je me donne au plus offrant tant qu’à faire autant récupérer sur le plan matériel!) ou de faire une esclandre. Donc moi en décembre-janvier = 10 jours = la torture, ça fait plaisir de la part d’un grand charmeur, non? Si ça s’appelle pas mettre des gants blancs, je n’y connais rien! Confiez-moi vos truands, terroristes ou tout autre personne à qui vous voulez faire tout avouer et plus encore, enfermez-la 2-3 jours avec moi, elle sera vite à point, le tout sans trace extérieure visible, mieux encore que l’annuaire des Ripoux, et vous dira ce que vous voudrez, enfin à vous hein, pas à moi, ça se saurait (à moi on prend quoi une semaine, un mois, 3 mois avant de cracher le morceau le tout emberlificoté dans des circonvolutions tarabiscotées, super le décodage!), il ne me semble pas avoir osé rêver qu’on me dise que plus d’un week-end avec moi tenait du supplice chinois… Hmmm mais j’avais pas vu ça positivement jusqu’à maintenant mais ça fait une corde de plus à mon arc, tortionnaire, merci tu sais qui de me révéler à moi-même!
Du coup, ben voilà « the end » (?), sans seconde chance (??), sans aménagement possible (???), puisque je ne suis pas destinée à être dans un rayon inférieur à 100 km (là on voit poindre l’ingénieur, pourquoi pas sortir un compas et tracer un cercle?) (quoique rien n'est impossible, je vais pas me laisser abattre comme ça, reste juste à savoir où sera le centre du cercle car ça aussi c'Est en discussion, mais je lâche pas le morceau vous pensez bien!), le tout après avoir laissé trainer les choses 2 mois, car ça aurait été trop facile d’en parler sur place! C’est peut-être la distance encore, mon effet est plus diffus à distance mais d’autant plus insidieux et sournois, ça doit être mon coté suisse et lent qui ressort à ce moment. Bref, c’est ce couperet, ce jugement sans appel qui me fait mal au cœur et au ventre. Et oui, triple gourde que je suis, moi je me suis un peu emballée je l’admets, je me suis imaginée des choses, j’ai laissé des trucs inutiles qu’on appellent aussi parfois sentiments se développer sans les tuer dans l’oeuf comme d’hab où je garde la tête froide en toutes circonstances , ben là non va savoir pourquoi, j'en suis même dégoutée! Mais je vous jure qu’on ne m’y reprendra plus parce qu’au bout du compte, je ne suis pas gagnante! Je préfère rester dans le genre téflon à qui rien n’attache et qui ne s'attache à rien, je me sens moins stupide, ridicule, mal fichue, déprimée (je peux encore en rajouter des tartines s’il y a des amateurs, si je me creuse un peu la tête) oui vraiment ça fait moins mal au bout du compte… Pas pour rien que ça faisait 12 ans que ça m'était plus arrivé...
Ça m'énerve aussi parce que pour lui, ça y est c'est emballé et jeté (surtout), évidemment après y avoir pensé pendant 2 mois, bref ça a pas eu l'air d'être trop déchirant comme décision, sympa, parce que là en tout cas ça lui fait pas un pli ou alors il le cache très bien, et franchement je ne reviens toujours pas de la légèreté avec laquelle il a mené le "dossier", en plaisantant jusqu'au dénouement alors que moi j'étais sur des charbons ardents, bizarre cet égocentrisme dans ce domaine qui confine même à la cruauté mentale si vous voulez mon avis! allant jusqu'à pousser le culot jusqu'à dire que c'était une bonne chose que j'envoie mon email du samedi, ah oui pour hacher menu le travail pour lui, ça très réussi mais pour moi au final, je vois pas l'intérêt, vraiment??? Si quelqu'un voit qu'il me le dise parce que là je me perds en conjectures! Est-ce que c'est la marque d'un salaud finalement ou d'un empoté de première, je sais pas du tout mais bordel ça fait mal et ça ça fait chier!
Ah sinon, ce qui me fait vraiment chier, à part ce petit "détail", là commence un petit jeu de pendu (ben oui au cas où il me lise encore je vais quand même pas lui jeter des fleurs de façon explicite!) c'est qu'il est s---r, g----l, a---a--e, presque p---a-t (oui presque, on va pas charrier non plus, je dirai même qu'il est essentiel car la p---e----n ça doit être hyper chiant à la longue) enfin pour moi! J'en suis complètement f---e, c'est pas la première fois que je l'écris, mais ça m'emmerde de l'écrire encore pour rien, qu'il me donne presque e---e de faire une vraie d----r----n (à lui hein pas toute seule) et que penser à certaines choses (comme son a---u---e dans le b-u---r par exemple et même des trucs vachement plus concrets comme nos m---n--- si géniales qui apparemment n'avaient aucune s-----i-----n mais là continuer va encore me faire du mal!) m'amène au bord de l'e--a-e o---s--que, que j'avais un bon f----n- à son sujet et que je suis pas sûre de me remettre que quelqu'un d'autre mette ses sales pattes dessus, avis aux intéressées! Bon personne comprend rien mais moi je me suis c'est le principal, même si je n'ai plus que mes y--x pour p-----r, ça c'est pas trop difficile à décoder. Bon je vous rassure, j'en mets des tartines mais je ne pense pas moins...
Ah oui j'annonce au prochain qu'il va payer cher, que j'exigerai dorénavant une signature sur la page bleue du formulaire JEN-AI-MAR-92 version 2008 + parapher avec son sang en 3 exemplaires distincts, dont un envoyé en express à mon coffret de banque suisse (ça a des avantages d'être suisse quand même, j'ai presque l'air d'un bon parti!) et pouvant être ressorti sans préavis dans un délai de 10 ans suivant la cessation d'activités en commun, et ce quelles que soient les activités sus-nommées. De plus, je vous prierai de copier 1000 fois en cursive et 500 fois en lettrage gothique (soyons fous, on se demandera pourquoi après) à la plume d'oie la phrase suivante : "Je vais faire attention à ce que je dis et à ce que je fais quand ça peut donner cours à des interprétations diverses parce que ça peut avoir des conséquences sur certains." en plus de s'engager à subir certains sévices désagréables (bon j'Ai rien contre des trucs pas trop désagréables non plus de temps en temps) au nom de tous les c------s passés avant lui, c'est triste mais c'est comme ça!
Bon, comme je le fais beaucoup ces derniers temps, un petit Deezer pas forcément en lien avec ce qui précède (quoique... la violence en moins)... Ocean of noise d'Arcade Fire, pas très hop la vie je vous l'accorde mais, alors que les premiers temps, j'avais pas accroché du tout, je suis retombée dessus un mois après et là la révélation, i was hooked quoi, j'adore, ça me rappelle les cuivres que j'avais sous le nez et les oreilles pendant le show en février 2007, et j'aime la basse aussi! Sans oublier les paroles et la voix bien sûr...
Ocean of noise
I first heard your voice
Ring like a bell
As if I had a choice, oh well
Left in the morning
While you were fast asleep
To an ocean of violence
A world of empty streets
You've got your reasons
And me, I've got mine
But all the reasons I gave
Were just lies
To buy myself some time
An ocean of noise
I first heard your voice
Now who here among us
Still believes in choice?
Not I
No way of knowing
What any men will do
An ocean of violence
Between me and you
You've got your reasons
And me, I've got mine
But all the reasons I gave
Were just lies
To buy myself some time
And can we work it out?
It's time to work it out
Going to work it out
It's time to work it out for you
We're going to work it all out
It's time to work it out
We're going to work it out
It's time to work it out
Time to work it all out
13:43 Publié dans Flashbacks, La saga du germain | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vous savez qui, conclusion?, la fin de la saga?, le mentor, le vancouvérois, triste, seinfeld | |
dimanche, 04 mai 2008
Entertain me!!!
Argh donc je suis toujours malade, on peut pas vraiment dire qu'il y a du mieux même, bien que j'ai passé la journée d'hier à végéter et à lire Harry P (je vais le finir aujourd'hui à ce rythme là! PAs mal en tout cas vu que je ne sais rien du tout de l'action...), heureusement je rate rien parce qu'il pleut depuis et demain lundi, je vous le donne en mille, ce sera le retour du grand soleil! Moins de regrets pour une fois!
MAis bon je m'emmerde royalement quoi!!! Je peux même pas vraiment passer des coups de fil, vu l'état de ma voix, juste parler 5-10 minutes à ma mère ça a été une épreuve. Bref j'en réduite à errer sur le net, écrire des emails à ma meilleure amie qui vient d'Arriver en Suisse et aussi à vous savez qui à qui j'ai demandé de me distraire (c'est pas avec ses emails expéditifs qu'il y arrive même si en général ça réussit à m'arracher un ou 2 sourires, en même temps que ça me remue les tripes. D'ailleurs quand j'irai mieux je vais lui demander cash si je peux passer le voir, je serai fixée! Et on parle de skyper le w-e prochain!), ça m'A fait penser à cette chanson de Blur, "Entertain me".
Aaaaaaaaah le Blur des premiers temps (surtout "Parklife" et son "girls & boys" à la Pet Shop Boys (que j'aimais beaucoup aussi) qui malheureusement n'a jamais vraiment eu de succès en Amérique du Nord, et "The great escape"), j'adoooooooooooore!!! Ça me rappelle l'université d'ailleurs, la guéguerre Blur-Oasis (mieux nommé "gros pétard mouillé" à mon avis, à part pour quelques chansons super sur les CDs "Definitely maybe" (mon préféré) et "What's the story morning glory" surtout pour Wonderwall, une de mes chansons préférées à vie!!! Ap`res c'est devenu n'importe quoi, grosse(s) tête(s) oblige(nt)) et l'époque des sondages (qui est irrémédiablement associée à Wonderwall, qui passait à l'endroit où on sortait tous les soirs et c'est probablement là dessus que j'ai embrassé le québécois pour une des premières (et dernières) fois, pas un souvenir transcendant (je lui ai d'aileurs dit que jue m'en rappelais pas, je suis menteuse!), à part qu'il sentait la cigarette même si à ce moment je fumais aussi, enfin fumais c'est beaucoup dire je crapotais plutôt, je suis la fumeuse sociale par excellence, mais je n'ai jamais vraiment aimé, à part pour me donner une contenance).
Parlant de distraction je viens de trouver le truc pour empêcher mes toilettes de couler pendant 10 minutes au lieu de 2, je suis trop forte, ça m'a pris 5 minutes, ma technique était trop ingénieuse et là, putain, il est que 10h16, plus que 12 heures à tuer en gros! Bref j'ai envie de crier "Entertain me" aujourd'hui, ça me donnerait presque envie de danser, si j'avais pas aussi mal à la tête!
Edit de 11h49 : je viens de me rendre compte que la chanson marchait pas, aaaaargh! Là ça devrait être bon j'espère...
The weekend is back (j'aime pas les w-e quand je suis malade, mais bon j'Aime pas non plus les jours de semaine où je suis malade...)
But so is he
Head to the floodlights
See the fraternity
Theyre waiting
I hear them up in the north
Down in the south
All that is spewing
Spewing out of his mouth
Entertain me (Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii)
At hisnhers dating
Bored minds agree
Requirements to be stated
And replies awaited
She wants a loose fit
He wants instant whip
Guesstimates her arrival
Will she want it
Really badly? (Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii)
Entertain me
A car
A house
Both in a street
The boredom of a sober week (et d'un sober w-e alors???)
The weekends here
Hip-hip-hooray
To make the blues
Just go away (pas gagné vu mon état et la grisaille environnante, quoiqu'en Angleterre zont l'habitude...)
Entertain me (steuplait steuplait steuplait!!!)
17:50 Publié dans Flashbacks, Ma vie, mon oeuvre!, Musicalement parlant | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : malade, harry p, vous savez qui, entertain me, blur, oasis, le québécois | |
jeudi, 10 avril 2008
Je suis un aimant à tarés!!! (note 99!!!)
Alors faut croire que l'air souriant et détendu que j'arbore habituellement me rend incroyablement magnétique pour tous ceux qui ne tournent pas 100% rond dans leur tête, à des degrés plus ou moins graves d'ailleurs... car je suis un véritable aimant à tarés. Tiens d'ailleurs m'en vais vous raconter certaines anecdotes, je vais pouvoir en remplir de la note avec ça et passer allègrement le cap des 200 (puisque 100 est tellement à portée de main que ce n'est même plus un challenge. Oh allez soyons pas chiche et créons une petite catégorie à part entière, c'est-y pas beau ça alors? Même vous savez était sidéré de mon pouvoir d'attraction (auquel il semble insensible, connard, soit parce qu'il n'est pas taré, là j'ai mes doutes, je ne les aime qu'un peu tordu quand même! soit parce qu'il cache bien son jeu et qu'il pleure tous les soirs en pensant à moi et à ce qu'il m'a dit et se demande comment rétablir la situation. Rétablie, mon gars, rétablie, je ne t'en tiendrai pas rigueur voyons!) vu les trucs que je lui ai raconté... Mais oui je vais tout vous dire, même plus qu'à lui, je pense que certaines choses auraient pu choquer son petit épiderme sensible, vaut mieux s'abstenir parfois...
Bon mais je voulais vous raconter un truc d'il y a quelques semaines dans le coin de la Boite noire, rue St-Denis. J'en vois un et me dis très fort (mais dans ma tête) "no eye contact" sinon va encore être pour moi celui-là. Faut dire que c'était avant les histoires avec VSQ, je me sentais très bien donc et j'avais du mal à m'empêcher d'irradier en souriant à la cantonnade malgré la neige et le froid (triste maintenant que c'est le printemps soit la saison du renouveau des cuicuis et des amours, ben moi je tire la gueule, allez comprendre!), oui je dois parfois avoir l'air d'un "ravi", limite un peu demeurée mais dans ces moments je m'en contre-fiche, par contre je récolte le taré à la pelle vu que celui prend mon sourire communautaire pour ses (beaux?) yeux rien qu'à lui (oh la la ça ma rappelle une hisoire quand j'étais en secondaire 2 où j'Ai involontairement séduit un pote de ma frangine, "super" flashback celui là), quel égoïsme!
Bref celui dont je vais vous parler, je l'ai chopé comme ça, par pure irradiation (mais ils s'en remettent enfin je pense je reste rarement bien longtemps à leurs cotés pour vérifier, honte sur moi) sur longue distance même, bref il me parle, je réponds volontiers, même s'il ne faut pas j'aime bien causer avec des inconnus (par contre je n'accepte pas les bonbons, qu'ils se le tiennent pour dit, même si d'autres essaient de me refiler tout à fait autre chose!) bref pas de problème pour parler de la pluie et du beau temps. Un grand classique, après que j'ai dit 2-3 phrases, que dis-je 2-3 phrases, 2-3 mots plutôt, on me sort invariablement "oh mais tu es française". Là suivant l'humeur du moment, soit je dis oui, rien à ajouter, ça casse le truc, soit je dis fièrement nan je suis suisse (mais j'ai pas l'accent attention hein), c'est vrai et c'est vachement plus "exotique" (ouais ok on a l'exotique qu'on peut mais la suisse, ses vaches, ses vallées, ses banques, ses montagnes, ses montres et son chocolat, ça va rêver non? Ok pas comme Tahiti ou Nouméa j'opine avec vous), soit j'invente quelque chose, soit je dis que je suis née ici, soit je traite le taré d'espèce de taré de raciste, la dernière une seule fois mais là on me cherchait...
Bref là je suis de bonne humeur, je veux être sympa et je répond "oui". Et là je sais pas comment prendre ce qui reste mais le type me sort "Ah les françaises, c'est dommage vous avez des belles faces mais pas assez de boules", ah mais en termes galants ces choses là sont dites vous serez d'acodac avec moi, pas vrai? mais là je m'interroge comme je passais mon chemin aimablement (et oui je sais éconduire l'importun avec tact et classe, en général en adoptant mon rythme de marche de croisière, c-a-d à la vitesse de l'éclair, rares sont ceux qui arrivent à s'accrocher, faut vraiment de la volonté! et si oui là je craque déjà un peu devant tant de courage, voui zaurez compris que ça me prend pas grand chose parfois (un VSQ et hop! euh non pas que je dise qu'il n'est pas grand chose, attention, si jamais il me lit!). Bref tout ça pour dire que je ne sais pas comment prendre ce compliment sur les françaises contre les québécoises. Est-ce que donc j'ai une belle face (trop aimable) mais que j'Ai l'air d'une planche à pain??? OK je flotte dans les bonnets ZZ de Pamela A, même quand elle s'est fait réduire le tout d'Ailleurs, attendez ça veut pas dire que j'ai vraiment testé ses bonnets, hein, c'est une façon de parler, je la connais pas moi Paméla, et euh j'y tiens pas vraiment non plus, pas plus qu'à remplir ses bonnets je dois dire. Ça en jette qu'en maillot une pièce rouge quand tu cours dans le sable au ralenti et que par un miracle que la physique moderne n'arrive toujours pas à expliquer, les 3 flotteurs (ben oui yen a un vrai en bandoulière on est là un peu pour sauver des gens quand même!) se balance en rythme à droite à gauche à droite à gauche sous le regard émerveillé de visteurs la langue pendante, le tout sans jamais pointer un tant soit peu vers le bas comme Newton nous l'a démontré avec sa pomme et en gardant les mamelons sous le mentons, là faudra qu'on m'explique le secret un jour! Bref là quand même la planche à pain me vexe, je pense quand même sans être extrêmement bien pourvue en la matière pouvoir aspirer à un bonnet B ou C, suivant les marques et les jours. Vlà ty pas que ce sale type m'a presque vexée, j'ai besoin de validation maintenant, c'est grave enfin je vais faire dans l'auto-validation, faute de ressources sous le sein euh sous la main. J'avais raconté l'anecdote à VSQ dans le temps et si je me souviens bien il ne m'avait ni rassuré (le salaud), ni vexé (le salau... ah euh non pas cette fois mais bon il aurait pu être un peu plus dythirambique même si c'est pas le genre de la maison à part si on parle de g... euh de salopes à 4 cordes (ou serait-ce 5?)), toujours ce flegme exaspérant, horripilant, qui me donne envie de lui foutre des baffes parfois aaaaaaaaaargh, j'aimerais bien savoir s'il est toujours comme ça ou si ce traitement chaleureux (pourtant chaleureux il fut, surtout pendant les sessions matinales même si apparemment ça n'avait aucune signification, re aaaaaaaaaaargh, qu'est-ce qui m'a foutu un couillon pareil) m'est réservé exclusivement, et pourtant il fait partie d'un club assez sélect à avoir eu le privilège de tripoter mes 2 nichons (c'est le mot qu'il utilise en français dans le texte) autant comme autant, ce dont il s'est toujours chargé avec application et, ma foi, pas trop mal en plus, j'avais même envie qu'il en fasse beaucoup plus et surtout beaucoup plus longtemps , le bougre! alors que souvent avec d'autres, je me demande quand la traie va se terminer, sympa!
Bon je pense qu'il est temps que j'aille rejoindre mon joueur de hockey (qui est tout de rose vêté et n'est donc pas aux couleurs du Canadiens de Montréal malheureusement, soit le bleu blanc et le rouge (non ça ne me rappelle rien d'autre, la sainte flanelle, c'est la sainte flanelle!)), je m'échauffe les sangs en vain, je compte donc sur lui pour me consoler un peu... Bonne nuit les petits!
07:35 Publié dans Aimant à tarés je suis?, Flashbacks, Ma vie, mon oeuvre! | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : aimant à tarés, weirdo magnet, une belle face, pas assez de "boules", mes seins, vous savez qui, l'avis de vsq | |
lundi, 07 avril 2008
Rêve étrange...
J'ai fait un rêve très bizarre dans la nuit de vendredi à samedi et étrangement je me suis rappelée de tout ou presque, j'avais même l'impression de m'être regardée en train de vivree le rêve, fait assez rare pour être noté. Bon je vais l'écrire ici comme ça je l'oublierai pas!
D'abord ça se passait dans le futur, c'est-a-dire aux dates exactes que je veux demander pour mes vacances de cet été! Bon au début j'étais avec vous savez qui, c'était bien, ça ressemblait étrangement aux premiers jours de mes vacances de Noël, on s'entendait bien on riait bien on s'embrassait on faisait l'amour, bref rien à redire, c'était même troublant de voir quelques détails réels reproduits exactement tant au point des faits que des sensations... À un moment donné on est dans un centre commercial, on discute je sais plus de quoi et là d'un coup il se lève et il s'en va, il m'abandonnes sans raison, je le cherche je comprend pas mais je reste étonnament calme. Ah oui bizarre, je sais que ça se passe en
Allemagne (je sais pas où, pas là où il vit, ça ressemblait pas, mais plutôt à une ville, M., dans un autre pays pas très loin) mais je comprend tout ce qu'on me dit... Je lui ai raconté le rêve à vous savez qui sans les détails du début mais l'abandon et lui me sort que ça doit être à cause de notre rendez-vous manqué devant le Virgin à Paris, il avait pas reçu mon sms et moi je me suis imaginé qu'il s'était cassé vu que ça s'était pas passé super la veille... Finalement je l'ai appelé et on s'est retrouvé 15-20 minutes plus tard, ok ok j'ai sans doute un peu "over-reacted" j'en conviens! Je pense de mon coté c'est plutôt une manifestation de ma non-compréhension de sa décision... je pense qu'il a du penser pareil mais vouloir faire oublier cet aspect de la chose en ne le mentionnant pas du tout!
Bref, après l'abandon, je pars du centre commercial pour prendre ma voiture, qui est énorme, genre un Hummer, tellement grosse que j'ai du mal à sortir de ma place de stationnement, je dois faire un grand détour, un demi-tour sur une route de 3 voies et même là je dois m'y prendre en plusieurs coups et emmerder tous les automobilistes qui viennent tellement ma monture tient du mastodonte! Ça je pense que ça vient d'un incident au sushi girl's club du mois, je suis passée très près d'une voiture et une des membres du club a poussé un cri pensant que j'allai accrocher la voiture d'à coté, ça m'a fait peur mais finalement j'avais raison ça passait, je la connais bien ma petite Écho mais c'est sûr que j'aurai moins le compas dans l'oeil à la barre d'un paquebot!
Bref après sans transition (ou alors je m'en souviens pas!) je suis en réunion avec les gens de mon bureau (enfin non mon voisin de bureau, un des mes préférés quoi lui il était pas là), j'apprends qu'une de mes collègues (collègue qui est comme une mère pour moi) a gagné 6 millions et que c'est sa dernière journée (vendredi on parlait en vrai de ce qu'on ferait si on gagnait qqs millions!) et je m'engueule avec la collègue que j'aime pas du tout, elle me dit (mais quelle conne!) que les chaines de polymères ça existe pas (alors que je suis une "spécialiste" sur le sujet et elle pas!!!), je suis pas d'accord, ça se passe très mal, bref à la fin j'en ai marre, je me cache pour enlever une seule larme qui coule (ça ça vient de vendredi quand j'écoutais la radio dans la voiture en rentrant, ils ont passé le moment où Bob Kennedy annonce à des gens la mort de Martin Luther King, on entend des cris de désespoir, ça m'a fait pleurer toute seule comme une gourde dans ma voiture! Ah mais quelle pleureuse je suis...) et là le chef de la collègue que j'aime pas arrive et je lui demande "alors comme ça les chaines de polymères n'existent pas?" et il me répond "mais oui nous ne sommes pas à Rome!", huh??? what the hell???, je me suis réveillée après ça ouf! Le commentaire sur Rome ça vient de la radio encore vendredi un italien qui expliquait que les romains n'étaient pas snobs, c'est juste qu'ils pensaient que l'Italie c'était Rome, ça m'a fait rire!
Alors est-ce que je suis malade docteur? ;-) Y a-t'il un pilote dans l'avion? Euh un docteur plutôt je veux dire! Un psy même!!! Menfin quand même ça me dérange de rêver au travail et à collègue que j'aime pas je dois dire, 8-10 heures par jour, 5 jours par semaine me suffisent pas??? il y a tellement d'autres trucs plus sympa à "rêver de", non? Et vous savez qui, c'est la première fois que je rêve de lui d'ailleurs ou en tout cas la première fois que je m'en souviens, ah la la, le début c'était vraiment bien, c'est ça le problème je me sens très bien avec lui, très à l'aise, et ça ça m'arrive pas souvent, c'est trop con donc! Ah oui toujours pas publier ma note coup de gueule sur le sujet, je le ferai quand je récupèrerai un ordi à visage humain (ou presque) parce que là je peux rien faire pour insérer des dessins et j'en ai fait un hyper évolué pour résumer la situation, ça m'a bien défoulée d'ailleurs, même si je ne trouverai peut-être plus le tout pertinent à froid vu l'eau qui a coulé sous les ponts...
07:53 Publié dans Flashbacks, Mes "chers" collègues, tout un poème | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rêve, cauchemar?, collègue que j'aime pas, collègue qui pourrait être ma mère, interprétation d'un rêve, allemagne, vous savez qui | |
mercredi, 19 mars 2008
Just a perfect day (pas en ce moment mais bon!)
Bon alors je profite de mon manque d'appétit pour utiliser mon temps libre à bon escient et commencer à vous pondre une petite mise en situation : flashback il y a un an presque tout rond puisque vers la fin février, ça caille au boutte, genre -20 on trouve que c'est chaud pour vous donner une idée. Heureusement il n'y pas trop de vent donc ça reste presque supportable mais bon le printemps est attendu avec grande impatience (comme ces jours-ci d'ailleurs!)...
J'entends à la radio parler d'une pièce : Werther! à l'Usine C. Ça a l'air vraiment intéressant mais je sais pas, je ne saute pas sur l'occase alors que j'adore le théâtre et que tout ce qui est allemand fait tilt chez moi (pas encore à cause du germain, hein, enfin quoi que là je le connaissais déjà mais surtout à cause de ma soeur qui est toujours en Germanie et que j'ai quand même fait du germain à l'école pendant 4 ans même si j'ai tout oublié, j'ai un faible quoi)... bref je sais pas mais je laisse passer jusqu'à entendre le comédien Philipp Hochmair en entrevue chez Christiane Charette (remplaçante nulle de Marie-France Bazzo au créneau radio de Radio-Can de 9h à 11h30 et 22h à 00h30 (celui que j'écoute because je bosse moi le matin!), tiens voila c'est dit! Si jamais un de mes amis tombe là dessus je vais être découverte à cause de cette affirmation péremptoire, je le sens!) et là une découverte, quelqu'un d'allumé, ultra sympathique à l'enthousiasme contagieux même par radio interposé, parlant un français excellent, il faisait froid en plus le pauvre il était encore sous le choc, qu'est-ce que ça aurait été sinon?!?!?! bref je suis conquise!!! Il parle de ce rôle qu'il joue depuis plusieurs années en commençant à l'âge de Werther (et celui de Goethe), bref intriguant, je veux en savoir plus! En plus l'entrevue se termine avec Perfect day qui me plait beaucoup mais ne contient pas encore la charge émotive adéquate! Bref je dois absolument voir la pièce qui affiche malheureusement complet, aaaaargh!!! Désespoir, horreur absolue!!! Jusqu'à la délivrance, il y a une supplémentaire le samedi après-midi. Je me jette sur internet faire ma réservation, heureusement j'arrive à avoir le dernier billet, le dernier!!!!!!!!!!! Ouf j'ai eu chaud!!!
Le jour dit, si je me souviens bien un 24 février, je sors du métro Beaudry toute guillerette marchant d'un bon pas malgré le froid vers l'Usine C. Je me souviens même avoir indiqué l'endroit à un monsieur qui cherchait le coin en voiture. Nous nous sommes d'ailleurs retrouvé l'un derrière l'autre à l'Usine C pour attendre d'entrer dans la salle (toute petite, j'adore cette salle, même sans place réservée on ne peut pas être décu!) bref là je m'assois et ça commence!!! Dur à décrire c'est les souffrances du jeune Werther à la sauce internet (avec email plutôt que missives écrites à la plume) avec de la video en direct, des sur-titres français, parfois superflu puisque Philipp Hochmair se permet même de passer de l'allemand au français avec références culturelles locales à l'appui, comme se boire un petit caribou (ça faisait longtemps que j'avais pas parlé caribou dans ces pages!), on passe de la joie avec Perfect day comme illustration de la transition au désespoir, on vit le tout avec lui, quand il quitte la scène en diva on pleure presque mais heureusement on a quand même droit à la pluie de salade et j'en passe! Franchement les mots me manquent mais je pense que c'est une des choses qui m'ont le plus marqués de ma vie!!! C'est dire!!! Du coup à la fin alors que tout le monde restait assis (ce que je trouve hyper vexant d'autant qu'ici les gens se lèvent systématiquement ou presque, sinon c'est que c'était vraiment nul, puis applaudissent poliment 2-3 coups et s'en vont, ce que je trouve hyper frustrant mais faudra que j'y revienne!!! ça me rend folle ça!!! vraiment en plus!!!)bref c'est moi qui me suis levée, suivie par d'autres (moutons?) mais là je n'y tenais plus fallait que ça s'exprime! S'il n'en tenait qu'à moi je serai encore en train d'applaudir. Bon j'aurai l'air un peu con là comme ça mais tant pis!!!
Après tout ça on a eu droit à un court-métrage fait pas la régisseuse des effets spéciaux de la pièce! Vraiment pas mal du tout, avec Philipp Hochmair dans un tout petit rôle (bon ok ça dure 15 minutes au total gros max tous les rôles sont petits mais le sien encore plus) de pharmacien, une histoire très touchante dont le titre me revient plus, faudra que je fasse des recherches!!!
Il est 16h45 quand je sors emballée, souriant sans raison apparente pour le commun des mortels et là ça me prend soudainement! Il me faut "Perfect day" là tout de suite maintenant!!! Vu l'heure, tout ferme à 17h le samedi, je pars à la course vers Archambault, c'est glacé partout mais je m'en fous pas mal, devinez la fin??? J'Ai réussi à arriver à temps et je repars avec un "best of" de Lou Reed qui me permet de me repaitre à volonté de "Perfect day", trop bien!!!! Je vous mets les paroles tant qu'on y est :
Just a perfect day
drink Sangria in the park (ça c'est la belle vie boire de la sangria comme ça!)
And then later
when it gets dark, we go home
Just a perfect day
feed animals in the zoo
Then later
a movie, too, and then home
Oh, it's such a perfect day
I'm glad I spend it with you
Oh, such a perfect day
You just keep me hanging on
You just keep me hanging on
Just a perfect day
problems all left alone
Weekenders on our own
it's such fun
Just a perfect day
you made me forget myself
I thought I was
someone else, someone good
Oh, it's such a perfect day
I'm glad I spent it with you
Oh, such a perfect day
You just keep me hanging on
You just keep me hanging on
You're going to reap just what you sow
You're going to reap just what you sow
You're going to reap just what you sow
You're going to reap just what you sow
D'après ce que j'ai lu, l'interprétation diverge, soit il parle de sa femme de l'époque (ou peut-être encore actuelle je sais plus), soit son "perfect day" fait référence à des expériences avec l'héroïne, mais bon là je suis pas une pro, je vous laisse juge, mais c'est sûr que ça pourrait coller... En tout cas relire ce texte à moi ça me fait un pincement au coeur because le germain...
En tout cas le 24 février 2007 a été pour moi la définition même d'un Perfect day et j'espère en vivre un ou 2 de plus dans ce genre!
Vraiment génial!
03:48 Publié dans Cours de langues, Culture et confiture (j'étale les 2), Flashbacks, Musicalement parlant | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : musique, lou reed, perfect day, werther!, usine c, philipp hochmaier, goethe | |
jeudi, 06 mars 2008
Où nous allons parler des joies du verglas
Avertissement : cette note a été écrite il y a 3 jours soit avant la tempête du 5 mars qui m'a mise sur les rotules et coupé toute inspiration, elle ne reflète donc pas du tout mon état d'esprit actuel...
Aujourd'hui doit y avoir du verglas!!! Cool parce que d'un ça veut dire qu'il fera pas trop froid, parce que là les moins de -20 de la semaine dernière à Printemps -3 semaines ça commence à bien faire je trouve, pas vous? Aussitôt dit, aussitôt vérifié, car on est jamais à l'abri d'un phénomène météo bizarre et inédit... C'est drôle d'ailleurs car ce genre de phénomène semble toujours aller dans le sens du pire quand on y pense, ben non ça serait pas drôle par exemple de voir les tulipes à Ottawa sortir en janvier plutôt qu'en mai (si je dis pas de bêtise)... Vaut mieux du glacial au mois de mai (ou pire au mois de juin alors que des tous mes amis je suis la seule stratégiquement placée pour pouvoir fêter mon anniversaire sur une des premières terrasses de l'été), c'est beaucoup plus pittoresque, en plus après ça on peut dire "j'y étais" ce qui sous-entend bien sûr "j'ai survécu!" malgré les éléments et là, je sais pas pour vous mais on ne peut que s'incliner devant un tel courage!
Par exemple, la tempête de verglas d'une semaine début 1998, oui oui celle là même qui a mis le Québec au coeur de l'actualité mondiale (1ère fois depuis le référendum de 1995, même qu'une fille que je connaissais à l'université avait été interviewé aux infos de France 2, la classe, si ce n'est qu'elle votait pas du bon bord, maudite fédéraliste, faut dire que "mon" bord n'était pas très représenté dans cette antre du savoir et du pouvoir anglophone, à 2 pas du site de la manif du Canada pour dire "Québec, ne nous quitte pas, on t'aime", et que toute mon équipe de flagball se réjouissait que notre uniforme soit rouge couleur par excellence du fédéralisme (ben oui l'érable il rougit, il bleuit pas malgré le froid), bon fin de la parenthèse séparatiste, je sais pas si bien dire!). Donc janvier 1998 la moitié du Québec est dans le noir et moi la première sauf qu'au début je m'en fous je suis encore chez mes parents pour les vacances. J'ai aussi l'heureuse locataire de mon premier appart avec ex-coloc, ben oui on eu 2 apparts ensemble, menfin le premier il compte pas vu que ça a duré 4-5 mois pour culminer avec un déménagement dans la neige jusqu'au cou le jour de la saint-Val, pas fait mieux depuis je dois dire!
Bon ce cas là de verglas était un peu extrême, mais j'étais quand même allée à Ikea à pied à perpète les oies avec une copine qui emmenageait elle aussi dans son premier appart (mais moi prems, héhéhé), ce fut épique mais au moins on a pas été dérangée par la foule, ce qui n'est point coutume dans le royaume du meuble jaune et bleu, vous en conviendrez!
Je vous passe le récit de cette tempête, il y a moultes littératures à ce sujet! Vous pouvez aller voir ici pour des belles photos (ou faites une recherche google "tempete de verglas" +1998, vous m'en donnerez des nouvelles!)... Oui parce qu'on était revenu à l'âge de pierre (et encore là internet n'existait pas encore vraiment, maintenant je meurs si je peux pas vérifier mes emails pendant 3 jours!!!) mais en compensation les paysages étaientmagnifiques (quoique pauvres arbres tout tordus sous le poids de la glace, il y en a pas mal qui s'en sont pas remis), je me remettrai jamais d'avoir vu le centre-ville tout noir, oubliée la pollution lumineuse, ça devait faire bizarre de pas voir une grosse boule orange à l'horizon en arrivant des États, le noir de chez noir (Noir c'est noir il n'y a plus d'espoaaaaar! Argh il y a un video de moi en train de chanter "black is black" au germain, à ne pas mettre entre toutes les mains, surtout celles aux oreilles sensibles! En plus je suis maso mais c'est moi qui me suis enregistrée en le filmant lui, comme ça si je coupe ma bande son au moins je peux me rincer l'oeil!), je pense qu'on ne voit ça qu'une fois dans sa vie, hors temps de guerre peut-être, ce que je ne nous souhaite pas (à vous non plus d'ailleurs).
Je me rappelle juste que pendant les 3 jours que la panne a duré chez mes parents, il faisait moins de 5 degrés le dernier jour (mais plus que zéro vu que l'eau gelait pas! Je vous avoue q, rarement porté autant de vêtements pour dormir (tout le monde ne pouvait pas en dire autant puisqu'on parle d'un mini-babyboom 9 mois plus tard, les veinards (enfin j'envie pas forcément pour le fruit de leur union, quoique tant mieux pour la démographie déficiente de Québec, oui je sais j'ai honte je ne fais pas ma part! Je ne sais pas comment se porte la démographie germaine, et vous?) mais plus l'union même parce que là j'en aurai bien eu besoin tellement j'étais transie), ça rime (si vous suivez je parlais de tard et veinards hein)!!!). Et on dit que le froid endort? que nenni, pas moyen de fermer l'oeil tellement j'avais froid malgré de multiples épaisseurs, donc je passais le temps en écoutant la radio (à piles) avec des gens qui appelaient pour raconter leurs malheurs, quand même une fois une dame qui avait l'Air vraiment gelée (je parle de froid là, pas de mauvais esprit), du coup l'animatrice a fait appeler les secours et apparemment qu'elle était pas loin d'y passer la pauvre dame! Bref j'écoutais ceci, en me disant quand même ça pourrait être pire quand la lumière fût soudainement! Ouf! J'ai réveillé tout le monde en fanfare, mis le chauffage à fond pour faire dégeler un peu (on savait pas si le retour à la civilisation et ses douceurs était définitif ou pas, il y avait déjà une accalmie d'une heure ou 2). Par contre à mon appart on a pas eu d'électricité pendant 3 semaines, probablement on a été les derniers à Montréal a être rebranchés! Tout ça pour apprendre que le chauffage à l'eau avait été mal drainé et que tout avait pété, argh! et le proprio peut presser de faire réparer, d'où le déménagement en février, re-argh!
Mais le verglas c'est l'occasion aussi de se défouler, enfin si on ne s'est pas lamentablement étalée de tout son long au préalable bien sûr, le tout en déglaçant sa voiture. Il convient ici d'étudier 2 cas de figure : numéro 1, verglas sur neige sur pare-brise ou numéro 2, verglas sur pare-brise (ie. sans intermédiaire) car la quantité d'huile de coude requise ne sera pas la même bien que directement proportionnelle à la satisfaction immense qui vous étreindra par la suite (et à la fatigue qui vous accablera une fois la satisfaction passée mais nous ne bouderons pas notre plaisir cette fois-ci, tenez-vous le pour dit, attention je vais peut-être rendre hommage à l'acide lactique un de ces 4)
- Verglas sur neige sur pare-brise : ce cas de figure procure une joie quasi-instantanée qui confine à l'orgasme (quoique ce dernier est rarement instantané dans mon cas alors on se console comme on peut), en effet il suffit d'attaquer au grattoir la couche durcie pour après pouvoir faire sauter le reste... Bref sur le moment c'est trop bon mais ça passe vite, on a pas trop l'impression de mériter, quoi! Mais c'est appréciable si on est pressé!
- Verglas sur pare-brise : attention va falloir bosser dur avant d'atteindre l'extase... surtout quand la couche de verglas s'approche du centimètre d'épaisseur tout de même. Tout d'abord il est recommandé de faire démarrer son bolide pour donner un coup de main au dégivrage, quoique les puristes préfèrent faire tout eux-mêmes, les aides extérieures étant perçues comme atténuant quelque peu les sensations du moment fatidique... à vous de voir si vous êtes dans la catégorie pro ou amateur, il n'y a pas de honte! Perso, moi ça dépend beaucoup du programme qui suit... en effet parfois on est pressé que voulez-vous même s'il est préférable de prendre son temps dans ces choses là... Bref dans ce cas il faut patiemment écorcher la glace de la pointe du grattoir, la patience est essentielle parce que faudrait pas écorcher le pare-brise au passage. Alors au début c'est un peu frustrant car la couche de glace ne montre aucune trace de faiblesse alors qu'en général à un rythme soutenu les bras eux fatiguent mais l'important est d'observer la moindre fissure à exploiter et jouer à chat avec elle pour faire monter la sauce. À un moment donné, le verglas craque un peu et on sent le vernis s'effriter, on peut dessiner des sillons qui partent de la fissure originelle tout en restant attentif au mouvement des plaques tectoniques. Quand tout commence à bouger, il est possible d'attaquer franco avec la tranche du grattoir et là on peut commencer à chanter l'hymne à la joie ou tout autre chant qui permet d'exulter, corps et âme, en faisant gicler les copeaux de glace dans tous les sens à la Edward Scissorhands (ah un de mes films fétiches que j'ai acheté en dvd il y a peu) sculptant un glaçon sous les flocon de neige, du coup on reprend des forces permettant de fignoler l'ouvrage pour faire durer le tout 10 bonnes minutes quand même! On peut aussi alterner, on commence par le pare-brise, puis la lunette arrière, la fenetre du passager, celle derrière le conducteur avant de revenir au pare-brise parachever son oeuvre, vous laissez libre cours à votre inspiration toujours mieux qu'un menu prédigéré et connu d'avance, non? Les dernières traces de glace envolées on se prend à rêver à la prochaine tempête mais il ne faut pas être trop gourmand non plus...
Bref, essayez, vous m'en donnerez des nouvelles!
10:55 Publié dans Flashbacks, Mon pays c'est l'hiver??? | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : verglas, hiver, neige, tempête, edward scissorhands | |