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samedi, 04 septembre 2010

J'ai peur

Non parce que je regarde Lelouch à Thé ou café.

Et j'ai envie de voir son nouveau film. MAis j'ai peur!!! Peur d'être atrocement déçue une fois de plus. Je me rappelle encore avoir vu Hasards ou coïncidences et la déception, incommensurable! Mais j'étais déçue moins cruellement par d'autres films précédents. Dans les derniers Tout ça pour ça et Les misérables, j'ai aimé mais les autres, méga booooof!

Je sais plus c'était après quel film au Festival des films du monde, je pense Tout ça pour ça, donc après vérification en 1993. Avec la frangine, on avait assisté à sa conférence de presse (chose que nous faisions souvent à l'époque, renseignées par le papa journaliste d'une copine de la frangine). Et, à l'époque, elle voulait encore être metteur en scène donc on l'avait suivi dans l'hotel où il repartait avec sa femme de l'époque (que j'ai détestée dans Hasards et coîncidences. Les gros plans les yeux plein d'eau ad nauseam, merci mais non merci!) et j'avais encouragé la frangine à aller lui parler avant qu'il fonce dans l'ascenseur. Et elle l'avait fait. Elle l'avait appelé et lui avait dit qu'elle était une grande fan. Il avait eu l'air touché. Sa femme avait dit que c'était adorable ou quelque chose de ce genre là. Ils ont été très gentils. Un grand souvenir tout ça. Bref, c'est pour ça que je supporte d'autant plus mal la médiocrité (à mon avis) qui suivit (oh et puis ces 2 heures que j'ai perdues pendant Hasards et coïncidences, je les reverrai jamais! Et dire que ça se passait au QUébec en partie en plus. Avec quelques acteurs du coin. Seule scène valable : une séance de séduction où on voit ce que pensent les interlocuteurs. That's it. Ça fait peu sur 2 heures. Et la frangine était tout à fait de mon avis.) depuis.

Et puis, Roman de gare, c'était pas mal. Pas si extraordinaire que ça mais pas mal.

Mais là, les acteurs me plaisent. Sauf Raphaël. Qu'est-ce qu'on va faire jouer des chanteurs? J'aime pas trop Raphaël. Je le trouve pas désagréable mais fade.

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Sinon, ça, j'ai très envie de voir! Je me souviens de la salle de cinoche (maintenant, elle n'existe plus) et du moment où j'ai vu Happiness... Ze choc!

dimanche, 11 juillet 2010

On fait confidence à nos chances

J'allais vous dire encore que la chaleur ne valait rien pour l'inspiration mais je suis tombée sur cette pub qui date du début du Mondial pour une bière (su1sse? allemande?) avec des supporters interviewés et qui font des bourdes qui, à chaque fois, m'amuse.

Notamment parce qu'elle me rappelle le hockey, hyper gratiné en matière de petites phrases du genre et surtout Jean Perr0n, ex-entraineur et analyste à la télé, spécialiste de la chose au point qu'on nomme maintenant ces phrases "choc" du nom de perronismes, rien à voir avec Evita cette fois.

Le top du top du perr0nisme qui fait toujours glousser ma mère et donc moi, juste en anticipant la gloussage maternelle, je vais vous le dire. Je l'ai peut-être déjà fait. Je radote parfois (enfin souvent).

On sait que dans les psorts d'équipe, ce qui est important c'est la collaboration, l'entraide, l'esprit d'équipe, quoi. D'où l'importance de se serrer certaines choses. On peut tester les coudes mais c'est d'un classicisme désolant, non? Jean Perr0n préfère préconiser autre chose : les c0uilles, rien de moins.

Et je dois dire que, peu importe le contexte, entendre l'expression originale me fait penser à la variante et me fait, dans la foulée, rigoler, plus ou moins intérieurement, en partie en pensant à la tête de ma mère si elle entendait la chose.

Bon, je vous laisse, je vais digérer mon assiette ant1llaise en sirotant mon cocketel en regardant la 2ème mi-temps et en me peignant les ongles d'orteils. Vous saurez vraiment tout ;-)

Ah bon : "orange is the color of insanity" d'après une pub??? Ma couleur favorite? Ceci explique-t-il cela???

Sinon ça m'énerve tout ces succédanés de chansons de Johnny Clegg sans leur rendre leur superbe!

(argh! Vous écrire ces quelques lignes m'a fait dégouliner du front et du dos... Je retourne sous le ventilo, mon meilleur ami, même si je supporte toujours pas ce vent entre mes clavicules (au point d'avoir à me couvrir la zone de quelque chose (d'un col roulé?))

Tivi...

Tiens, là je suis tombée par hasard sur un hommage à Michel Petrucciani (son père vit à Toulongue!) au festival de j-a-z-z de... P0rquerolles! Bon je jette un coup d'oeil, l'endroit a l'air chouette, sous les arbres avec du vent qui fait bouger les feuilles des arbres et les vestes des musiciens et chanteur. Je suis pas une fan de jazz du tout, mais ça me semble tout à fait écoutable (ouais ça fait trop avis de pro, nan ;-) )...

J'ai envie de vent dans les arbres aussi...

Et ils font de la bouillabaisse. Avec du pastis??? Et une écrevisse (ou un homard???) vigousse comme tout! Oh la la, ça me donne faim tout ça...

Ah je reconnais la place du village! Mais là ils ont des problèmes parce qu'il y a trop de vent : du mistral à 100 km/h, ça vous soulève un piano semble-t-il! Trop de vent, quelle veine (enfin quand c'est l'été, l'hiver j'aime pas!)...

Juste avant : flashback de plus de 30 ans... T0umaï, vous connaissez? Et Ka*la??? 'tain, ça date de 1973! C'est plus vieux que moi... Bref je me souviens encore, on regardait ça en Su1sse (boucle bouclée???) avec mon père (qui en parle "souvent" (entendons nous)). ÇA m'a étonnée par contre, je trouve que T0umaï ressemble à une fille, je pense que je me souvenais surtout de son petit frère...

toumai.jpg

C'était le premier épisode en plus! Où il rencontre le "blondinet" de l'affiche...

Sinon, hier, dans le thème "télé", hier, j'ai voulu faire une tentative et regarder un film dont PAM me parlait en se pâmant. ON connait ses goûts : plus ça saigne, plus c'est bon. Menfin il regarde pas que ça non plus...

(argh! J'entends les cigales de P0rquerolles, j'ai envie d'y être!)

Bref, j'ai fait une tentative de Saw 2... ÇA a commencé à minuit 15, à minuit 18, j'allais me coucher. BEn oui quand même, ça a même pas commencé et on voit un type avec un oeil sérieusement amoché et une genre de piège à loup autour du cou, en forme de masque mais rempli de piquant, sympa quoi.  Le type se réveille comprend pas et là une vidéo démarre avec une espèce de marionnette pas belle (j'aime pas les marionnettes de toute façon) qui lui dit qu'il a été pas gentil (je sais plus pourquoi) et que le masque va se refermer sur lui à un moment programmé s'il retrouve pas la clé avant. Note  : ouais au préalable il lui a inséré la clé dans l'oeil (sous anesthésie, on est humain)...  Bref, il a qu'à creuser! Alors là, ça faisait 3 minutes, générique inclus, j'ai dit "Stop!", envoyé un sms à PAM en lui disant que c'était un grand malade et hop, au dodo, pour finir Bel-Ami. J'en recauserai plus tard, là ça va pas trop avec le thème ambiant!

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D'Hab, les compets de volleyball de plage me tape sur les nerfs quand on voit les mecs en t-shirt (ou au "pire", débardeur) et en bermuda jusqu'aux genoux (pas nécessairement hyper pratique d'ailleurs je trouve) et les filles en maillots hyper petits, des fois qu'on verra pas un bout de sein au passage d'un smash...

Et ben, en Su1sse, je vois que les filles jouent avec quelque chose qui tient du justaucorps et qui couvre des poignets aux chevilles, d'une couleur qui ressemble à une tenue de plongée en néoprène. Seul rappel de la tenue "habituelle", elles ont par dessus un genre de soutien gorge / brassard (dont on peut questionner l'utilité vu qu'il écrase à mort et qu'elles ont pas l'air d'avoir grand chose à soutenir). À quand le string apparent parce que par dessus???

samedi, 26 juin 2010

Miam!

En attendant que ma 2ème lessive du jour se termine (pas de cafard de jour, coool!), je regarde une émission allemande (mais "doublée" en français) que j'avais déjà vu l'été dernier à Toulongue et bien aimé. Les aventiures gastronomiques de Sarah Wiener, quelque chose comme ça. Là c'était en Sicile. Le concept en gros c'est Sarah quo va découvrir la gastronomie d'un coin donné et qui, le dernier jour, réinterprète les choses à sa façon. En plus, elle a de super idées. Ça m'a donné faim alors que j'ai plus ou moins petit-déjeuner il y a tout juste une heure.

Là c'était rigolo parce qu'elle ne rencontre que des hommes et en bons italiens enfin siciliens (je veux vexer personne), le gringue pas possible qu'ils lui font, c'est ce qui m'a le plus plu!

Faut dire que cette fille a quelque chose, un sourire immense, de jolis yeux, bref ils doivent pas se forcer beaucoup juste à cause des caméras. Même moi je n'y suis pas insensible, c'est dire ;-)

Bref, là j'ai envie de ricotta fraiche, de citrons et d'oranges confits, de câpres (alors que j'aime pas) et de thon rouge (alors que c'Est contraire à mes principes)... et je n'ai rien de tout ça, zut!

(dissection du match d'hier pour la Su1sse et par les su1sses, les critiques ne sont pas tendres... On parle "échec de notre culture national", oh my god, rien de moins)

J'ai réussi! J'ai feinté la machine (enfin je crois) en faisant 2 machines pour le prix d'une... Je me demande s'il y aurait moyen d'en faire 3 d'une shot, en préparant tout pour ne perdre zéro minutes entre chaque transfert (parce qu'hier entre les 2, enfin j'ai tenté la 2ème, paf tout s'est éteint...), genre draps et serviettes (parce que quand je me serais trouvé un drap plat, j'aurais plus besoin de laver la housse de couette à chaque fois!)

Oh lundi, sur la télé suisse, ils passent Le premier jour du reste de ta vie, j'ai adoré ce film! Je l'ai vu 2 fois au cinoche, une avec ma mère pendant le festival du nouveau cinéma en présence d'une partie de l'équipe, et l'autre fois, avec l'hm, qui me tenait la main (ce qui ne nuisait pas à l'expérience) (même qu'avant on avait mangé à Allo-Inde, envie de "mango lassi" tout d'un coup), et les 2 fois, c'était bien, malgré mes larmes aux yeux à la fin.

Tiens voila, paf, "Just a perfect day", c'est peut-être too much pour aujourd'hui (à part pour ma lessive ;-) ) mais tant pis, j'aime trop (ça me rappelle aussi Werther!, note écrite à coeur brisé + 3-4 jours) (et le temps où tout allait le mieux du monde pour moi à part professionnellement car je m'ennuyais) (maintenant c'est l'inverse  un peu) :

Oh la la, 2 and half men en français, quelle horreur! Traduite en "Mon oncle Charlie"...

jeudi, 06 mai 2010

La "blonde" du mentor

Bon alors, le mentor et moi, nous avons une relation particulière. Plutôt affectueuse. Toujours en mode humoristique... Et parfois un peu tendancieuse, "grâce" au dit mentor...

Quand j'étais à ex-boite que j'aimais, j'avais demandé au mentor de me parrainer pour l'ordre des ingénieux. Avant, c'était une étape obligatoire pour passer du statut de "ingénieuse stagiare" à "ingénieuse" tout court qui en jette vachement plus (mais en fait veut juste dire que le moindre de mes avis techenique, même s'il s'agit d'un voisin qui me demande quoi mettre comme traitement bactéricide dans sa piscine, peut être retenu contre moi...) (du coup, je dis plus rien à personne) (vivement (ouh la! J'avais écrit "vicement"!) la Su1sse où je redeviendrai simple mortelle!) (j'ai de simples aspirations, vous en conviendrez). Ça consistait en 6 "rencontres" pour discuter des "enjeux" de l'ingéniosité. Nos rencontres étaient aussi formelles (ou informelles) que le reste. Bref, on a probablement pas fait les 6 x 90 minutes demandées mais combien de temps tu veux parler de l'intégrité, la compétence, etc.

Donc une fois que ça a été terminé, je devais valider mes mois d'expérience et passer un exam pour dire que je connaissais les implications de ma pratique, ce qui consistait en apprendre 2 énormes bouquins qui répètent tout ça sous toutes les formes, légales, etc. Paaaaaaaaalpitant, je ne vous le cache pas! D'Ailleurs j'ai tout oublié aussi sec. Et, si je me souviens bien, sur 3 sections, j'avais eu ma meilleure note à la section où tout le monde avait le plus de mal (les aspects juridiques) et la pire à celle que tout le monde passait haut la main... Va piger! Ou alors c'est que je veux vraiment me distinguer? Ou que j'ai des dons juridiques inexploités? D'Ailleurs, on m'a souvent sorti que je ferai sans doute d'excellentes plaidoiries... Hmmmmmmm peut-être parce que je peux être véhémente au possible? Menfin, je dois dire que cet aspect là me déplairait pas, je le vois comme une pièce qu'on doit jouer. Je m'imagine me glisser dans la peau de la plaideuse parfaite. J'aime bien jouer à autre chose que moi. Et bon, est-ce que je suis vraiment timide ou pas (pour moi, c'est clair), j'aime avoir à improviser, à m'adapter aux circonstances (surtout avec des gens que je ne reverrais probablement jamais. ÇA me gêne beaucoup plus avec ceux que je connais...), et ça c'est que faire du théâtre pendant pas mal de temps quand j'étais jeeeeuuuune m'a donné. Merci papa, merci maman, qui avaient justement comme objectif de me faire sortir de ma coquille.

Pour remercier le mentor, qui le faisait avec grand plaisir, je suis sûre qu'il était ravi que je le lui demande d'ailleurs, j'avais comme projet de l'inviter au resto avec sa femme, enfin sa "blonde", vu qu'ils ne sont pas mariés. Mais, peu de temps avant, il m'avait raconté qu'elle avait piqué une crise de jalousie majeure en réalisant que j'étais une fille. Elle devait penser que j'étais "dauphine numéro bis", pas "dauphine première". Et je suppose que le mentor parlait beaucoup de moi, quoi. Je me suis dit pendant un temps, qu'en me rencontrant, elle verrait que j'étais pas "menaçante"... Que j'avais quand même presque 30 ans tout rond de moins. Que voila quoi! Mais, entretemps, vu ce que le mentor m'en disait, il semblait qu'elle était euh folle, euh gravement atteinte, euh maladivement jalouse. Du coup, j'avais renoncé à mon invitation. Je m'étais contentée de l'inviter un midi dans le meilleur resto de la ville, très bon d'ailleurs, on était triste quand il a fermé.

Je supposais que c'était pareil pour tout le monde, enfin avec tout individu de sexe féminin avec le quel il était assez proche, vu qu'en plus le mentor a la plaisanterie leste. Mais non, on dirait que c'est juste pour moi!!! Vu que là, il me parlait d'une crise arrivée mardi à l'occasion d'un email d'ex cheftaine de la ma1ntenance (à ex-job que j'aimais) qui mentionnait mon nom. Quand il a  raconté ça, je croyais que le problème c'était le fait qu'ex-cheftaine lui ait écrit. Mais non, c'est la seule mention de mon nom! Argh, quoi! Le mentor étant à l'extérieur, il ne saura s'il a réussi à noyer le poisson que demain, à son retour.

Je me demande en fait si le mentor n'exagère pas un tantinet... pour me garder rien que pour lui. Pourtant sa femme, j'ai du la voir à la soirée organisée pour le départ à la retraite du mentor en juin 2004, je ne lui ai pas été présentée à mon avis. J'en ai aucun souvenir sinon!

Mais bon, je dois dire que je suis pas super à l'aise dans la situation. Autant je me foutais complètement d'en savoir plus sur la femme de l'hm (ou qu'elle sache des trucs sur moi) (menfin, la seule mention que j'avais très moyennement aimée, c'était le lendemain matin du soir où j'avais appris que l'hm était marié, où ce dernier m'avait fort finement appris qu'il s'était également tapé sa femme le matin du jour d'avant, le tout pour dire qu'il comprenait pas pourquoi sur une période de même pas 24 heures, il comprenait pas pourquoi sa femme était "comblée" (qu'elle disait) et moi pas... Je dois dire que j'avais déjà décidé pendant la nuit que c'était la dernière fois (en 2007) mais là, je lui avais annoncé dans la foulée que ça tombait bien pour lui vu que c'était pas demain la veille qu'il allait remettre le couvert avec moi), autant là, je trouve ça bizarre avec le mentor que je considère vraiment comme un ami! Je sais que je peux avoir 100% confiance en lui et qu'il veut mon bien, il l'a prouvé plusieurs fois. D'ailleurs, ça a même été une des rares personnes à qui j'ai parlé de mes débuts avec bfc... que j'appelais auparavant la potiche germaine parce que je le trouvais très décoratif. Et j'ai parlé aussi de la rupture... avec une voix un peu étranglée. Chose qui a outré le mentor d'ailleurs ;-) Qui trouvait que bfc savait pas ce qu'il ratait... Menfin, ça change pas le mal de place mais ça faisait du bien d'en parler (discretos, vu qu'on s'appelle toujours au boulot). C'est un des rares qui a su, presque en direct (enfin 2-3 semaines après, plutôt, j'aurais fondu en larmes...)...

Bref, j'aime beaucoup le mentor, j'adore lui parler, ses coups de fil hebdos vont me manquer beaucoup (et heureusement il s'est créé un email que ne lit pas sa femme!), son seul défaut, c'est la jalousie de sa "blonde" (qui est peut-être aussi blonde que moi?) (autre défaut : les rêves qu'il fait de moi et qu'il se pense obligé de me raconter par le détail...)!

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lundi, 03 mai 2010

Conseils de régime et de teinture

Argh! Je suis tombée sur "The Player" de Robert Altman (Tim Robbins "efface" ses empreintes digitales d'une vitre de voiture en la fracassant, on voit que cça date d'il y a presque 20 ans et que CSI et compagnie étaient moins d'actualité), je ne l'ai jamais vu, là j'ai commencé, j'ai plus envie de m'arrêter, ça finit à une heure du mat', je sais pas si c'est raisonnable. Enfin si, je sais que c'est pas raisonnable mais c'est presque mieux...

Revenons-en à mes conseils. Ou à mes déconseils.

Ne pas se mettre un t-shirt sans manche quand on se "teinture". Enfin sauf si on aime le look "Épaule droite mouchetée". Note à soi même : prévoir du temps pour récurer la baignoire vu que les cotés sont colorés par la teinture, argh, ça fait vraiment crade alors que ça ne l'est pas mais faudra que j'y aille avec un truc un peu abrasif... comme je l'ai fait sur mon épaule pour exfolier mon mouchetage. D'ailleurs maintenant, je me rince la tete en bas pour éviter de moucheter mon carrelage... enfin son joint surtout. Parce que ça fait beau alors que tout est censé être immaculé mais étrangement je réalise la présence de certaines tâches une fois qu'elles sont sèches et indélébiles...

Et, sinon, de l'espoir pour tout le monde, enfin sauf ceux qui baba devant leurs abdos, hein ;-) Si jamais vous voulez "perdre du poids" dans le sens de baisser le chiffre sur la balance, peu importe qu'on rentre plus dans rien, j'ai un bon truc : épilation et exfoliation. Parce qu'en l'état actuel, j'ai fait les choses grossièrement et j'ai déjà du perdre 2-3 kilos. Attendez que je m'attaque au reste!

Ouais, sinon l'hm m'a vraiment énervée encore une fois! Oh, vous ne faites pas, sans que je le vois... J'ai réalisé que cet abruti s'était servi de mon gel douche à la mandarine adoré dont moi même je ne me suis jamais service!!! Il m'avait déjà fait le coup avec celui à la cerise!!! Et je l'avais lancé sur des pistes genre celui que j'ai à la menthe de chez Tahiti ou un truc censé être "spa". Et ben non! Ça doit dater de son retour à mon "bercail" entre le départ de sa mère et Nowel, vu qu'il avait remballé tout son matos. Ce qui m'avait pas plu d'ailleurs. Qu'il remballe le tout, sans cérémonie. Ça faisait un congédiement. C'est râlant parce que quand je l'avais engueulé en voyant qu'il m'avait fini mon shampoing à la cerise, il m'avait dit que c'était pour moi qu'il le faisait vu que c'était des odeurs que j'aimais... Sauf que bon, ça me faisait une belle jambe puisque d'hab c'était avant qu'il se casse. Parce que sinon ça lui a jamais enlevé son odeur métallique bizarre. Je dirais pas que c'était désagréable... mais bon pas franchement agréable non plus. Il fallait que je me concentre initialement pour la bloquer, après je suppose que je m'y suis habituée. D'après mon fameux bouquin, ça montrait bien qu'on était incompatibles, du point de vue de nos systèmes immunitaires au moins. Apparemment, ça peut presque servir de méthode anticonceptionnelle en plus. Muy pratique! Sauf que bon s'il faut s'empêcher de froncer le nez de dégoût tout le long, ça vaut pas trop le coût non plus. Mais première fois que ça m'arrivait ce problème d'odeur. Et c'est pas parce qu'il se lavait pas puisqu'il avait plutôt tendance à se laver trop. Un problème d'hygiène, à la limite, ça peut se régler... Bref, c'est très étrange! Mais je suis super énervée pour mon gel douche. Le culot quand même!!! En plus, il est allé le chercher au dernier étage de mon "étagère de douche"... c'Est pas que ce soit vraiment haut, mais faut vouloir aller le récupérer là quoi!... Comment j'ai pu me taper cet emmerdeur pendant 4-5 mois??? Ça me laisse songeuse (et pas d'une bonne façon!)...

Bref, l'essentiel, maintenant, c'est que si grand qu'il soit, mon remplaçant ne verra plus mes cheveux blancs ;-)Je vais être frisée comme un mouton vu que j'ai entortillé tous mes cheveux sur eux-même. Par contre, ça va être un mix entre du tout raplapla... de la coupe en brosse (en brosse longue!)et du mouton. Ça va en jeter, je le sens!

Bon ben avec tout ça, The player est presque fini... avec Whoopie Goldberg qui interroge Tim Robbins (génial) (ah la la, dans Shawshank Redemption!) tout en agitant un tampon tout juste sorti de son emballage (pourquoi personne essaie de me séduire en m'emmenant en week-end au Mexique ou dans le désert, hein, hein?). Tiens parlant de ça... depuis que j'en achète plus (à raison d'une boite double tous les mois et demi), j'ai tendance à perdre le fil des dates. Ça doit bien faire 6 mois maintenant que le bidule est dans ma vie (ouf! Ça fait plus long que l'hm, l'honneur est sauf!)... là je dois commencer à rentrer dans mes frais, tiens!

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Wahou! La fin du film est vraiment cynique... JE regrette pas même si ça dépasse le une heure du mat' de 10 minutes... Quand je pense qu'avant, ce film m'inspirait pas... grosse erreur.

B'nuit!

07:11 Publié dans Cinoche, dévédés zet télé, Flashbacks, Ma vie, mon oeuvre! | Lien permanent | Commentaires (10) | |

vendredi, 23 avril 2010

En (trop) gros plan

À la demande générale (euh oui bon, disons d'un tiers de mes commentateurs réguliers, on forme des gouvernements avec moins que ça!), je vais remonter dans le temps, quand j'étais encore fraîche (qui m'a dit que j'étais néanmoins très rafraichissante récemment??? Zut, je me rappelle pas!) et jeune (qui m'a dit que j'étais très jeune (de caractère) récemment aussi?), en 2ème année à Maqueguille et qu'on m'a enrôlée pour jouer au flagball. J'en ai déjà causé notamment pour déplorer ma tête à faire louper une couvée de singes sur ma seule et unique photo d'équipe. Je jouais aussi au ballon-balai mais comme on était moins nombreux (parce que pas grand monde aimait aller se les cailler par -20 dehors pour le plaisir) (j'avais juste froid quand j'arrêtais de jouer, et, comme j'étais à peu près la seule à me débrouiller, je jouais presque tout le temps, à tous les postes) (seul truc : mes cheveux de mon casque étaient gelés sur la grille de mon casque par la vapeur d'eau gelée de quand je respirais!), les anecdotes sont moins nombreuses, il y avait moins d'action, quoi!

Donc, au flagball, je jouais dans l'équipe des ingénieuses chimistes, on s'appelait "Volatile Matter" (Vol Mat (prononcez vol(demort)mète) pour les intimes et pour notre cri de guerre) (matière volatile quoi) (gentillet notre cri) (il y avait les génies électriques qui s'appelaient les "Spit doctors" en hommage aux Spin doctors (très en vogue à l'époque) (ouais, même dans Friends ils en causaient) (Rachel, c'est moi quoi!) et qui criaient "spit on them, kill them" etc. et je te garantis lecteur que, quand tu les entendais les valkyries gueuler ça, tu croyais qu'elles le feraient si tu leur laissait l'occase!) (d'ailleurs une de ces charmantes enfants avait dit haut et fort (ha ha) qu'elle avait regretté de pas me marcher dessus quand elle avait eu la "chance" parce que j'avais arraché un "flag" qui leur plaisait pas...) (de là vient, je pense, ma profonde envie d'éviter les regroupements de femelles en guerre/rut, whatever!) (même chose en ballon balai, une m'avait fracassé la tête contre la bordure, une autre avec son balai, dans ces cas là, on regrette pas le casque, même si on a les cheveux soudés dessus par le gel). On avait notre équipe soeur, celles des ingénieux chimistes qui s'appelaient "Les pipettes".

Il se trouve que notre année de gén1e chimique était assez délurée (pas grâce à moi, je précise) et en plus, mon équipe a gagné 2 fois de suite "Most improved team" à la Flagnite parce qu'on avait une quarterback assez grandiose... Mais pas que. Je dois dire que pendant la première année (je débarquais, les autres en était à la 2ème) (j'ai été recrutée principalement parce que j'étais grande en fait) (et paf en offensive, j'étais "garde", en charge de barrer le passage des Spit doctors (ou autres mais je me rappelle pas des autres noms...)), j'étais loin d'être au top! Mais qu'ensuite, j'ai vu l'amélioration indéniable... donc je peux dire que j'ai vraiment contribué au "Most improved"!

Bref c'était pas tout le monde qui recevait un trophée donc on avait droit aux tables d'honneur. Et en gros, on avavit la meilleure! Au grand damn des Spit doctors malgré leurs trucs de finalistes ou gagnantes (je me rappelle plus) (j'ai occulté faut croire)... Donc on avait une table rouge de chez rouge pour les Vol Mat et ensuite jaune canari pour les Pipettes. Bon je précise qu'à la Flagnite, tu paies 5$ (dans mon temps) et paf, t'as comme 5-6 coupons pour des bières. De la Molson. Qui avait (a?) un accord d'exclusivité avec la plupart des facultés d'ingénierie car en Amérique du Nord (ailleurs je sais pas) (mais les anglophones, c'est les pires selon moi, ils savent pas boire autrement que trop!), c'est bien connu, c'est tous des poivrots (ma théorie c'est que c'est pour oublier qu'il y a pas assez de filles pour tout le monde). Doublés d'une bande d'obsédés se*uels (ma théorie c'est que c'est pour oublier qu'il y a pas assez de filles pour tout le monde). À l'époque je buvais pas trop. Et puis la bière j'aimais pas. Mais j'ai bu comme tout le monde. Pas autant par contre. Et, en plus, une cuite à la Molson Dry, franchement faut le faire parce que c'est pas bon. Je préfère eles micro-brasseries mais c'est plus cher, j'avais pas les moyens à l'époque!

Faut savoir aussi que le grand sport de la Flagnite, c'Est pas le flagball, c'est pas la danse, c'est pas le roulage de pelles, c'est pas le lever de coude, c'est pas la débauche, non, non, ça c'est les fraternités. La Flagnite, c'est mieux, il y a tout ça plus le lancer de gobelets (géants) en plastique (marqués Molson Dry) plein de Molson (c'est très conceptuel! Je suis sûre que ça marche pas avec de Labatt dans un verre de Molson!). Et ouais, faut savoir, au début, ça surprend de voir des ovnis qui coulent de partout.

minilogo-molson-dry.jpg

Par contre, gaffe, la honte, c'est de se prendre le gobelet en pleine tronche. Plein ou pas. Vaut mieux se prendre le contenu. Même si tu ressembles à un rat mouillé pour le reste de la soirée. J'ai été relativement épargnée sur le coté gobelet dans la tronche, ma spécialité c'est plus la ball de base-ball qui te fracasse l'orbite et te fait voir 36 chandelles. Ou la pommette directe dans l'oeil par un certain PB... Qui aurait pu deviner en cet instant précis que, 20 ans plus tard, il me ferait tout un cinéma pour me sauter? Pas moi! La méga-honte c'est par contre, de glisser dans une flaque de bière. Et de finir évacuée à l'hopital pour des points de suture... C'est de l'authentique. Une fille de mon équipe, la première année, celle où j'étais pas encore dans l'équipe. On lui en a parlé les 3 années suivantes, mais ceux qui étaient dans les années inférieures.

Bah! Elle avait qu'à apprendre à surfer sur les flaques, cette gourde. J'étais bonne là dedans... une fois j'ai fait un dérapage mais j'opérais une figure compliquée qui constituait à éviter que mon entraineur de ballon-balai réussisse à me verser un verre sur la tête tout en tournant autour. Bon j'essayais en même temps de me tenir à ce que je pouvais, il avait du avoir peur pour ses bijoux de famille parce qu'il m'avait tendu une main charitable en prenant dans ses bras tout en me versant le liquide sur la tête. Pas grave, c'est très bon pour les cheveux! Et je me suis vengée à la sortie en lui jetant mon verre en pleine poire. Je ne pensais pas que ça lui aurait fait tant d'effet, à base de tripotage de jambes par la suite et de déclarationsss avinées que je n'aurais jamais soupçonnée (mais moi j'avais l'hdmv encore à ce moment là). Et moi qui croyait que c'était mes talents de joueuse de ballon-balai qui l'intéressait. Pfffffffffff! Tous les mêmes ;-) Mais sinon, moi, je surfais bien (d'où mon talent en ballon balai?), en dansant là dessus par exemple :

Ah la la, le sommet de la coolitude pour moi à l'époque... J'adore encore! Bref, je me souviens très distinctement avoir dansé à la grunge dessus au milieu du Shatner Building (du nom de Captain Kirk)... Je me demande même si c'était pas sur une table une fois (mais c'était risqué) (parce que glisser d'une table ça fait plus haut quoi ;-) ). En tout cas, c'est à peu près la seule chanson de l'époque qui m'aurait monter sur une table!

Bref, plutôt une bonne période tout ça. Mes parents et l'hdmv ont sans doute moins apprécié de me voir revenir en sentant la vieille bière (odeur assez persistante...)...

Bon alors il y avait le lancer de bières, plus la consommation de la dite bière et le nombre limité de coupons. Problème pour ceux qui voulaient être vraiment bourrés à la fin de la nuit... Donc il y avait des pré-flagnites organisées... Donc le but était clair : se saouler la gueule avant la Flagnite (histoire de pouvoir lancer tes verres sans trop de regret). Seulement les équipes cools organisaient ce genre de happening très select, bien sûr! Genre les Vol Mat et les Pipettes (et en plus ça rime!)... Aucun ennemi ne peut approcher! Je suis donc allée au premier pré-party mixte, chez un des Pipettes. Juste avant ma première flagnite. J'arrivais donc là sans aucune idée de ce qui m'attendait. J'étais encore pure et innocente...  Hélas, ça n'allait pas durer...

Donc ouais, j'arrive dans un super appart du ghetto de Maqueguille (ça coûtait les yeux de la tête et of course les parents payaient, un peu jalouse j'étais), l'endroit est facile à localiser, entre les hurlements et les bruits de bouteille qui s'entrechoquent. C'est pas la peine de sonner, la porte est ouverte. Bon, moi timide hein surtout chez des gens que je connais pas bien et dans un endroit qui m'est inconnu. ALors euh je décide d'aller vers le bruit... Ouais, c'est clair, je reconnais des Pipettes qui parlent... enfin qui parlent, je dirais plutôt que ça gueule mais bon. Je m'approche, je vois un attroupement habillé en jaune, pas beaucoup de rouge à l'horizon, je m'approche encore, je suis repérée par quelques uns, bon, mouvement de foule, je me retrouve assise à la place d'honneur sur le canapé, très bien entourée enfin non, très entourée ce serait plus juste et nez avec un écran qui montre une scène euh comment dire? Peu équivoque, avec bruitage et gros plan sur des trucs que franchement j'avais pas spécialement besoin ou envie de voir à ce moment précis. Ouais parce que la grande occupation des Pipettes pour se "chauffer" avant la Flagnite c'était de regarder en groupe un film p0rno qui laissait bien peu à l'imagination avec commentaires édifiants des dites Pipettes sur chaque transition et chaque déplacement. Le bonus pour eux c'était de nous escorter aux premières loges du show en prime. Sympa! Quel accueil "chaleureux"!

Passé le choc initial où mes yeux ont un peu saignés quand même se sont fermés mentalement (mais en fait non), il n'y avait d'autre choix que d'attendre que leur attention soit captée par l'écran à nouveau pour se casser discretos du canapé et rejoindre les autres Vol Mat traumatisées (littéralement pour 2-3) cachées dans la cuisine. Mais bon, j'en ai pas fait tout un fromage... disons que c'était instructif (pas tant le film que l'attitude des Pipettes (hmmmmm je viens de voir que ce nom pouvaient prêter à confusion sur certains plans... Mais faut se rappeler qu'on était chez les anglos alors que non, les sous-entendus étaient pas si directs... Par contre, des équipes de génie civil ou mécanique avaient des noms qui faisaient grincer des dents en haute instance... D'où ce qui me revient c'est un truc avec "shaft", pas grand chose, j'en ai entendu de plus vertes avec les mécan0s ensuite genre les trucs qui "fittent" comme papa dans maman (euh???) ou ce mécanm0 à ex-boulot que j'aimais qui s'était senti obligé de me répéter 2 fois ses histoires de poils au sujet d'un truc qui rentrait pas dans un autre... Là j'étais un peu consternée par le niveau, j'ai hésité à lui conseiller l'épilation intégrale mais je me suis contentée de dire "ah oui c'est la grande classe!" parce que bon, franchement (j'avais fait une note la dessus je crois? Ouiiiiiiiiiii, j'ai trouvé (et j'en avais même oublié de belles!))).

Après ça, la flagnite, c'était de la petite bière (c'est le cas de le dire ;-) ) et puis quand même, une fois que j'étais plus aux premières loges, je trouvais le tout plutôt drôle (heureusement, j'allais en voir d'autres sur le plan professionnel, je sais pas trop pourquoi les mécan0s et opérateurs se sentent obligés de tenir des propos salaces devant moi ou de m'interroger sur ma vie se8uelle qui semble passionner les hordes, ça ne m'émeut plus trop (bon disons que mes 2 soudeurs à ex-job, quand ils me sortaient des trucs quand même assez directs, parfois je restais sans voix, et puis c'était à 7 heures du mat' moi j'étais même pas encore réveillée vraiment, dur pour le sens de la répartie! Mais c'était clairement parce qu'ils m'avaient à la bonne donc, je dois dire que j'appréciais (presque!) parce que c'était plutôt affectueux, attend, ils s'arrachaient mutuellement les cheveux de ne plus avoir de bateau pour me faire faire du ski nautique (mon rêve) (sous le regard ravi de leurs femmes))...

Et donc je dois dire que ce fût mon premier film de ce genre (F. avait l'air inquiet à ce sujet ;-) ) (c'est pas parce que je veux pas voir sans avertissement que j'ai jamais vu non plus ;-) ) (et depuis internet, faut vraiment être aveugle (et sourd) pour ne pas avoir été exposé du tout) (non parce que sinon les trucs à l'étiquette vaguement ér0tiques (les premiers avec mes cousins en vacances en France) c'était gentillet à coté et ça laissait beaucoup de place à l'imagination) donc à 18 ans (là je pouvais même boire légalement, en théorie, ma première année j'aurais du être interdite de party parce que mineure, mais ça se voyait pas trop, ouf!) quoi. Ah ouais. Ben euh, je peux pas dire que j'ai particulièrement apprécié la chose. La 2ème année, je me méfiais, rebelote, mais à distance... et j'étais prête à réagir d'une réplique assassine si besoin était. Disons seulement que ce truc de groupe ne donnait pas nécessairement la meilleure impression du mâle, les hormones en ébullition, effet de groupe aidant en plus! Un par un, ils l'auraient moins ramenée, en mode King Kong). Et la 3ème, comme c'était notre dernière session, les Vol Mat ont pris les choses en main (menfin vous voyez quoi!) et on est allés au resto! Ça faisait changement de pouvoir regarder partout sans avoir à se composer un air de circonstance ;-)

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En cherchant des notes spécifiques, je tombe sur des trucs que je cherchais pas du tout et, parfois, les énormités que je sors, c'Est grave! Ça vous gêne pas vous?

jeudi, 22 avril 2010

J'oubliais!

Tout à l'heure, je rencontrais un monsieur qui venait me montrer ses solutions pour la protection des roulements à bille contre la contamination. C'est un sujet dont on ne parle pas assez, je sais pas ce que vous en pensez.

Je m'attendais à un seul visiteur. J'en ai eu 2. Celui à qui j'avais parlé au téléphone m'a surprise car je m'attendais, vu sa voix, à un modèle plus jeune. Mais la (bonne) surprise, c'était son compagnon. Wow! Je crois que le maudit français représentant est enfoncé, le nez dans la poussière (ou alors c'est que je me rappelle plus trop sa tronche et que sa voix m'a déçue ;-) )... Un autre plutôt blondinet (mais qu'est-ce que j'ai avec les blondinets en ce moment???) (en gros, a priori, ce n'est pas du tout ma tasse de thé, mais à part l'hm et bfc (étrangement dans ce dernier cas), je me retrouve plutôt avec des gens à la chevelure melanino-déficiente, de kessé???), avec des yeux bleus qu'on a envie d'aller voir la mer tout de suite, un sourire timide mais à faire fondre.

Par contre, il a pas décoché un mot??? À part "merci" et "nice to meet you"... (oh yeah nice to meeeeeeeeet you tooooooooooo!)... Je regardais donc plutôt son père (???) (après vérification, ils ont le même nom de famille!) (merde, je me rappelle plus son prénom!) (je suis allée vérifier sur le registre! J'en suis toute essouflée d'ailleurs... Oh la la, par contre, il s'appelle Kevin (mais au moins lui c'est un anglo, un vrai), ce qui me fait imanquablement penser au mariage de Kevin et de ma soeur (pas la frangine!) :

)

Bon je comprends mieux le silence dans un contexte familial.

Par contre, j'ai failli (seulement?) passer pour une vraie midinette. Pendant la (trop brève) rencontre, comme le papa parlait, j'étais un peu obligée de le regarder lui, ça aurait fait désordre que je fasse des clins d'oeil à son fiston, non? Je sais pas, je connais pas l'étiquette dans ces cas là. J'aurais pu nous épargner des problèmes en pagaille et lui accorder ma main sur le champ. Ah non, merde, c'est mon père qui est censé la donner ma main. Son père à lui n'a rien à y faire.

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Tiens je vous ai raconté quand on a quasiment demandé ma main à mon père? Enfin, c'était une tractation entre pères. À la demande du fiston.

Je sais plus...

(Parenthèses donc : mon père partageait un espace bureau avec un soixantehuitard qui faisait des conférences. Et le fiston de ce dernier travaillait pour son papa, histoire de convaincre des gens d'en booker. Or il fut un temps, en 1997, avant de commencer ma maîtrise, où j'ai bossé pour mon père, la frangine itou. D'ailleurs c'est même moi qui ait tenu le fort pendant les 2 semaines d'absence paternel qui allait assister au mariage de mon frère avec ma mère. J'ai tenu la bride serrée. Et on a livré la marchandise dans les temps. 'tain, qu'est-ce que j'en ai relu des traducstions mal foutues par une pépée sympa (mais sympa utile!) (et mon père s'en rend pas compte) (menfin) qui bossait pour mon père. J'essayais de limiter son input du coup, ça m'en faisait trop pour le reste. Bref pendant, facile 6 mois, j'étais souvent au bureau de mon père.

Et, visiblement, Olivier, c'est son vrai nom, m'avait à la bonne... à la très très bonne! Moi, bof! Il était sympa, je dis pas, mais un peu limité intellectuellement à mon goût. Il était bien brave quoi (comme d'autres ;-) )! Ex-c0loc l'avait rencontré et le trouvait très beau. Ah. J'avais pas remarqué. Certes, il était grand. Ouais, je suppose qu'il était pas mal au delà des lunettes un peu style Agnan. D'ailleurs je l'avais pas reconnu une fois qu'il était venu sans (mais avec des lentilles) (il m'enviait de jamais mettre mes lunettes vu que lui n'était plus capable d'accomoder... mais moi oui, même si j'ai l'air ridicule en le faisant!). Bon, je suppose qu'il était pas mal. Mais j'y étais peu sensible. À part quand il était vraiment évident qu'il me voyait dans sa soupe où je le provoquais un peu. Je suis pas sympa!

J'avais assisté à un conf de son père sur l'art de préparer une exposition, vu qu'on en avait une à faire pour présenter le logiciel que mon père distribuait (et le papa réduisait sa part de loyer comme ça). J'allais jouer la potiche, quoi. La conf nous apprenait qu'en gros valait mieux faire des risettes que la gueule. Tu me dis pas! J'étais un peu la coqueluche du groupe vu que j'étais la plus jeune des participants de beaucoup et à peu près la seule fille, étant tombée sur une fournée de potiches mâles (qui allaient devoir faire plein de risettes pour compenser certaines tares) (ou alors avoir un produit béton à vendre) (ça peut pas nuire) (mais avec le marketing, c'est même pas nécessaire). Of course, Olivier était là pour faire l'assistant (et me tenir la jambe (au sens figuré) (je précise, on sait jamais) pendant les pauses).

Le seul truc intéressant, c'était le passage sur les visiteurs importuns : je me souviens d'un seul nom, le vampire, c'est-à-dire celui qui va squatter ton stand et ton temps sans intention sérieuse et qui va te faire perdre peut-être des contacts intéressants. Il y avait aussi le "cruiseur" ie. le dragueur, sauf que bon ce modèle là, il risquait pas d'importuner mon groupe de quarantenaires bedonnants. Le dernier après-mdi (oui parce que c'était sur 2 jours, peut-être même 3?), on faisait des simulations. Le papa joue les visiteurs. Et il fait ça trèèèèès bien d'ailleurs!

Mon tour vient... Mon "visiteur" arrive, flâne, alors je lui demande si je peux l'aider. Et là, paf, il me demane d'où vient mon accent. J'ai tellement l'habitude de ce genre de réflexions (que mes compagnons (d'infortune) que je répond machinalement. Sauf que là, paf, il continue, il fait le paon même. Ça aussi, j'ai l'habitude, je laisse couler jusqu'à ce que je me dise "oh mais ne serait-ce pas un cruiseur?" et là, j'ai une répartie foudroyante (dont je ne me souviens pas mais qui avait enchantée l'assistance, argh!) pour le ramener à mes logiciels. Le papa est saisi, ne sait plus quoi dire, me donne en exemple d'une façon exemplaire de se débarasser de l'importun. On m'encense, on me porte en triomphe (ah non bon pas vraiment), c'est la fête au village, quoi! Le tout fût raconté à mon père à moi qui s'est par la suite rengorgé d'avoir une fille si efficace et qui ne s'en laisse pas conter.

(Pause pour retaper la lettre de m0tivation de la niç0ise au téléphone - je suis la reine des conseils pour les lettres) (et les cévés) (et les entrevues)

Bref finalement, le salon de je sais plus quoi arrive, j'ai mon kiosque (avec la frangine parfois) (et un pote d'un associé (puant) de mon père) (emnfin pote c'est beaucoup dire, il le traite comme de la merde) (du coup, je peux pas m'empêcher de faire des réflexions - je supporte pas les petits "powertrips" de certains frustrés de la vie) (comble, mon père se sent obligé de démontrer qu'il a de l'autorité sur moi, ce qui me hérisse et à quoi je réponds façon "jument rétive" ;-) ), Olivier a le soin vachement plus loin, mais il trouve quand même le temps de venir nous faire des gouzi-gouzi histoire de se pavaner devant moi en costard (ce qui lui allait pas pire, on va admettre!)...

Le salon dure 4 jours et le soir de l'avant-dernier, les marketeux de l'endroit organise un genre de bal, quelle idée! La veille du bal, à la maison, mon père me dit qu'il a un message à me faire : le père d'Olivier lui vait demandé de me demander (ouh la!) s'il pouvait m'inviter au bal. Arf! Les circonvolutions... Il pouvait pas me demander directement, non? Mais c'Est pas tout, le papa du jeune homme se demandait s'il devait subventionner la chose vu que les tickets coûtaient la peau du cul. Et une dot, aussi, pourquoi pas? Dans mes souvenirs, quelque chose comme 150$! Par personne!!! Somme que je n'avais pas. Et que si j'avais eu, je n'aurais certainement pas mise là dedans! Si ça avait été un truc normal... je pense que j'auaris pas dit non (menfin, s'il me l'avait demandé directement) (non parce que là étais-je censée demander à mon père de dire au sien qu'il lui répète "oui, je le veux!"?)! MAis là, vu la somme, j'aurais pas aimé le sous-entendu : qu'est-ce que j'étais censée faire pour le "remercier" de "tant de générosité"??? Tiens, ça me rappelle une scène dans Québec-Montréal d'ailleurs... que j'ai fini hier, tiens! J'en reparlerai.

Olivier ne m'en a jamais parlé, je sais pas ce que mon père a répondu, mais moi, j'ai dit "non, j'ai pas les moyens"... parce que, non, je ne me laisse pas inviter pour une telle somme alors que je sais qu'il va être déçu. Mais bon, il a continué de me tourner autour. Bah, c'était flatteur, je dis pas. Surtout qu'ex-c0loc, elle, aurait pas dit non du tout... Et, je crois qu'elle était jalouse un peu, sur les bords. Elle a jamais supporté que je lui vole un peu de son soleil (la première fois c'était assez drôle en fait. Le type lui avait demandé de se taire parce que ça le distrayait de me parler (ouais et on causait rugby en plus!) et de me contempler béatement, le pauvre. Vexée comme un pou elle avait été. Bon faut dire que c'était dans un machin de souvlaki à 3-4 heures du mat alors qu'on avait fait la fermeture avec B., la copine de K. Pauvre ex-c0loc, la tête qu'elle avait tirée... Bon, ça c'était avant qu'on habite ensemble.).

Oui, bon, tiens, j'y pense, là, on a encore une preuve que j'ai un effet vénéneux à long terme! Parce que le pauvre Olivier, je l'ai croisé dans la rue un an ou 2 après que nos pères se "séparent" (parce que le mien a arrêté de louer son bureau au Vieux Montréal) (qu'il partageait aussi avec un avocat, aussi dynamique qu'une limace mais très (baveux) sympa (vraiment))... Et ouais, il avait pas l'air contre retenter sa chance. Mais bon, on a pas poussé. Parce que je restais sur mes positions...

Mouais, vu ma vénénosité, je me demande (de façon totalement théorique) ce que ça donnerait avec bfc... Quoique, avec tous ceux qui se remettent pas de moi, on n'avait pas conclu... De là à conclure que je suis un mauvais, il n'y a qu'un pas, argh ;-) Ah mais non, ouf, heureusement, il y a l'hm pour remonter mon moral et mes statistiques... surtout que bon, j'ai envie de faire une citation à la Dany Laferrière... ouais ben ça, c'est clair, on peut vraiment pas dire que je me suis forcée, à part 2-3 fois (et encore!)... Ah oui, et PAM itou, ouf!!! Mon honneur est sauf ;-)

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Tout ça (!!!) pour dire que le fils à papa de tout à l'heure, ben il était bien croquignolet, et que, comme je lui ai donné ma carte, il peut m'appeler quand il veut (d'ici un mois par contre)...

Moi je m'en vais "apprendre à danser" (entre autre).

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Oh la la, et puis Urban1a, magazine ultra branché fait maintenant partie de mes followers. Va falloir que je commence à dire des choses intelligentes... ou alors juste branchées??? Bon en même temps, comme ils suivent 4000 et quelque autres personnes, je pense que ma contribution modeste sera un peu perdue dans le bruit ambiant. Je ne suis que 25 personnes et parfois déjà j'ai du mal à m'y retrouver ;-)

Ouais du coup, ça donne 3 twitts, je suis prolifique!

Fantomas (part 2)

Ainsi donc une semaine passe. J'ai quelques vagues regrets le lendemain en me traitant de trouillarde mais bon, sans plus. Alors j'oublie!

Il me restait probablement une journée avant que ma cousine adorée, son mari que j'aime beaucoup et mon petit cousin de 2 ans et demi à l'époque que je connaissais à peine et que j'adorais ne débarquent le soir pour partager les lieux avec moi.

Il en faut plus pour perturber ma petite routine plage-digues. Je nage, je bronze, je ramasse mes affaires et je vais de ce pas me promener sur les digues. Je dépasse les plages (je me souviens pas si je jetais un petit coup d'oeil à l'endroit où la rencontre initiale avait eu lieu??? mais c'est probable!) et je marche le long des digues. Moi je vais jusqu'à la toute dernière et selon le rituel, je me trouve une pierre plate (mais pas toujours la même, spice is life!) où je bouquine un temps avant de rentrer (en général parce que j'ai la dalle). Sur le chemin, je vois un cycliste qui semble me suivre vu qu'en croisant mon regard, son visage semble s'éclairer, mais bon, il en faut plus pour me perturber, je continue ma marche. Je bouquine et je décide de rentrer. Et là, paf, je vois que le cycliste faisait le siège. Ouais, de moi, quoi! ÇA m'a saoulée, il me cause, j'envoie bouler aimablement mais fermement. Sauf que bon il avait fait le pied de grue pendant 3/4 d'heure, il allait pas lâcher le morceau si vite, il devient collant, ça me gave alors je saute le rebord pour aller marcher de l'autre coté tranquille. Il continue de me suivre, un peu dur de comprenure, c'est bien ma veine! Je l'ignore superbement, peine perdue, il continue de me pister à distance relative.

Si ça l'amuse... J'ai juste pas envie qu'il me suive jusqu'à chez moi!

Je suis un peu en train de fulminer à cause de l'autre pot de colle quand je vois quelqu'un qui marche en sens inverse de moi s'agiter et me faire des signes, v'là aut' chose! Je rappelle que je suis myope, pas beaucoup mais suffisament pour pas reconnaitre certaines personnes de loin et que je ne porte jamais mes lunettes. Je pense qu'à l'époque je devais pas encore m'être mise aux lunettes de soleil de vue. La personne se rapproche vu qu'on marche l'une vers l'autre, je replace toujours pas. Je me retourne certainement pour voir si cette exubérance ne s'adresse pas à quelqu'un derrière moi. Puis je commence à mieux distinguer, ça me dit vraiment rien, jusqu'à ce qu'on soit vraiment très près maintenant et que oui, ça doit être Fantomas (mais bon c'est bien parce que je connais personne d'autre que j'en viens si vite aux déductions!), tiens donc.

Il est tout content de me voir, moi aussi mais parce qu'il a fait fuire le cycliste. Bref, il me propose de le rejoindre sur une des digues où il est installé car il se baigne de ce coté là. Mouais, ok, mais je me baignerai pas là (j'ai déjà donné pour aujourd'hui et puis je me suis déchirée le pied dans ma jeunesse sur ces rochers acérés, pas envie de recommencer à appâter les requins (ma grande inquiétude à l'époque!)), ça va pas. On y va donc et là, tout de suite, un détail pose le bonhomme : sa serviette de plage représente une sculpturale blonde genre pin-up à poil. Ah ouais, carrément. Je fais une réflexion, en gros, vu que je l'avais planté là l'autre jour, c'était le seul espoir qui lui restait. Il est assez très beaucoup pince-sans-rire, je sais pas trop comment prendre ses propos - mais ça donne pas trop envie de s'assoir là dessus disons.

Mis à part un petit détail (il se rappelle plus mon nom, mais ça tombe bien, par vengeance "apparente", je lui redemande le sien parce qu'en fait j'étais pas trop sûre de mon coup... Il avait un nom bizarre faut dire!) Donc là, paf, le moulin à paroles démarre, je suis un peu déboussolée, il est très drôle, il me fait plein de sous-entendus plus ou moins subtils (plutôt très beaucoup moins que plus!), il me fait tout un show (tu m'étonnes! J'ai appris ensuite qu'il faisait du théâtre!), somme toute assez séduisant bien que déstabilisant. Je crois que c'est ce dernier aspect qui m'a convaincue, c'était rafraichissant.

Bon après, je devais rentrer pour retrouver cousine et famille, il me demande s'il peut m'appeler le lendemain. Ok!

En attendant, je retrouve une folle vie de famille, c'est sympatoche à part qu'on part à la plage à 18 heures tellement mes compagnons ont du mal à s'organiser. Fantomas (que je présente comme un copain d'une de mes amies qui passent des vacances dans le coin de temps en temps car j'assume pas du tout la réalité "oh ben je l'ai ramassé sur la plage" quoi) m'appelle le jour dit, on se donne rendez-vous à la fin de l'après-midi car ma cousine a des invités et je suis également conviée aux festivités. On se retrouve, je sais plus ce qu'on fait mais on se retrouve dans l'entrée de "mon" immeuble, assis dans l'escalier à attendre les invités (parce que l'interphone marchait pas et que les portables, c'était pas encore ça). C'était sympa, assez calin, relax, j'étais un peu beaucoup sous le charme. Les invités arrivent, je leur ouvre la porte et leur montre le chemin. Je dois laisser Fantomas. On se donne rendez-vous le lendemain soir.

Le repas avec les invités est très sympa. Le couple d'amis est spécial : un psychiatre fin quarantaine et sa femme (?) plutôt de l'âge de ma cousine à l'époque, mi-trentaine quoi. Le psy est assis à coté de moi et arrête pas de me faire des allusions à ce qu'ils auraient soit disant interrompu, c'est à dire rien du tout, à part une discussion euh affectueuse sans plus, dirons nous. Mais ça m'énerve parce que, quelques fois, il me fait rougir, argh! C'est chiant de parfois rougir sur commande... surtout quand la télécommande c'est pas moi qui l'ai... Bref ils partent très tard et au moment des adieux, il me demande si je vais ensuite retrouver Fantomas, ah ben non, tiens, j'y avais pas pensé (bon et puis c'était pas évident à coordonner vu qu'on pouvait pas s'appeler directement) vraiment... Ouais donc voila le moment où je suis passé le plus près d'avoir été psychanalysée!

Jusqu'ici, il se passe pas grand chose qu'on ne puisse pas raconter en public (pas que je compte raconter les détaisl du reste non plus!) (mais a posteriori, je me dis que ça avait pas mal langui tout ça...) (ce qui explique sans doute que j'avais eu très envie de dire oui à sa proposition de rester chez lui pendant quelques semaines) (mais bon, si ça se trouve, après 48 heures de moi en continu, ça l'aurait peut-être saoulé aussi???), une amourette de vacances, sans plus!

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Fantomas (part 1)

J'ai mentionné quelques fois ici le nom de Fantomas... Le tout avec un qualificatif qui a son importance : le meilleur coup de ma vie, by far! Ce qui, en ces temps de disette (je suis pas sympa pour PAM, mais j'ai décidé de (tenter de) garder mes distances, histoire de pas avoir de regrets en partant) (je pense aussi entrer au couvent entretemps pour éviter de rencontrer l'amour de ma vie la veille de mon départ, j'en suis très capable (ex. Fantomas, la boucle est bouclée)) (quoique si ça se trouve l'amour de ma vie est une nonne et c'est pour ça que je l'ai pas encore trouvé?) (avec un peu de chance elle aura fait voeu de silence et j'aurais carte blanche pour remplir le vide), fait au moins des souvenirs et démontre, de façon éclatante, qu'en effet, certains (trop rares) mâles ont pas besoin que je leur donne le mode d'emploi.

Dans le cas précis, c'est plutôt lui qui m'a donné les instructions... pas de lui, hein... de moi même!!! Seul problème : depuis, je suis nettement plus exigeante! Je pense que j'en connais 2-3 qui doivent pas dire merci à Fantomas!

Petite mise en situation tout d'abord...

Sept 1997 - Je commence ma maîtrise. Quatre cours, ce qui a l'air de rien mais est énorme à ce niveau, la plupart n'en prennent que 2, j'ai donc dégusté au max. En même temps, premier appart. Premier appart et première colocation avec ex-coloc.

Début janvier 1998 - tempête de verglas, on est évacuées de l'appart pendant 3 semaines, quand on revient, le système de chauffage a sauté parce que mal drainé. Le proprio n'est pas pressé de réparer. Je suis chez mes parents en attendant.

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Tous les pylônes de la Rive-Sud par terre à cause du poids de la glace...

27 janvier 1998 - on apprend que mon chien adoré que j'ai depuis l'âge de 10 ans alors que lui n'avait que 3 semaines et tenait presque dans une main a un cancer des poumons, qu'il lui reste presque plus rien pour respirer (d'où son essouflement pour un oui ou pour un non) (a posteriori, je regrette de l'avoir fait courir les derniers temps, le pauvre!). Décision est prise pour l'euthanasie 2 jours plus tard.

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Ouais, il ressemblait pas mal à ça à l'époque!

28 janvier 1998 - je sèche mes cours (là j'en ai qu'un seul, le repos, même si c'en est un difficile) et nous passons tous la journée avec mon chien, aux petits oignons.  Il semble même aller mieux. On se demande s'il faut pas reporter le rendez-vous.

29 janvier 1998 - j'ai pleuré une partie de la nuit avec mon chien qui dort avec moi, comme d'hab sur mon uniforme de flagball (que je n'ai plus jamais lavé depuis!) (plus jamais mis depuis non plus) (en gros un pull rouge avec marqué Volatile Matter devant, le nom de mon équipe, et mon nom de "guerre" derrière. On lui fait des crêpes, on lui fait faire des petites promenades, on le chouchoute (p'tain, juste l'écrire et y repenser me fait monter les larmes aux yeux). La vet est en retard, je me prend à penser qu'on va partir se cacher quelque part, "Rox" (ça a failli être son nom en hommage à Rox et Rouky!) et moi. Elle arrive finalement, on s'installe, Rox est sur mon uniforme, allongé entre nous 4, on le caresse et on lui parle tout le long (là, ça coule), la vet fait la piqure, on pleure tous (et moi encore), même mon père, première (et dernière) (j'espère) fois que je le vois d'ailleurs... Rox s'en va, paisiblement, au moins, il a pas souffert, il a pas eu peur, c'est le principal. Bon, nous, on pleure tous, soirée atroce à s'étonner de pas le voir surgir comme d'hab. Même ne pas avoir à le promener le soir est un choc. Bon je pleure toute la nuit. Je sèche le lendemain...

Bon après, ça se calme à peine, je pleure les nuits, surtout qu'il dormait toujours avec moi (là je me suis dit quand même que la tempête de verglas était pas tombée là pour rien), mais la vie continue, snif...

14 février 1998 - je déménage dans la neige, la glace, etc. avec l'aide de la frangine et de mon père. On a cassé le bail, le proprio prend tout son temps pour réparer.  ÇA y est, je suis de retour au bercail, mais sans chien. Je vis le retour come un échec perso. Bref ça va pas super bien.

Du coup, je finis la session un peu en mode zombie. Je sais, j'ai juste perdu mon appart et mon chien, mais ça va pas quoi. Du coup, je pars l'été sans rien dire à personne (je commençais tout juste à sympathiser vaguement avec G.) (alors que j'étais censée bosser pour mon directeur de recherche) (et si vous saviez l'histoire que j'ai inventée au retour... Grandiose!) (j'ai fait un peu pareil il n'y a pas si longtemps...), quelque chose comme 5 semaines! Mamère allait aussi en France. Je me souviens que notre voisine dans l'avion parlait à ma mère de chaussures que les ados voulaient à tout prix, puis qu'elle m'avait dit que je devais connaitre. Euh non, pas du tout. Ah oui, elle me donnait 16 alors que j'en ai 24, flattée je suis ;-)

De ces 5 semaines, je dois en passer 2 à Toulongue (je me rappelle plus ce que je comptais faire d'autre?!?!?) (ah si j'ai commencé par une semaine chez les parents de meilleure amie. Qu'est-ce qu'on dormait bien là bas!!! Le silence, le noir total (pas l'habitude des volets moi), ma première nuit, je me suis réveillée vers midi, n'ayant aucune idée de l'heure actuelle, oups! J'avais ma salle de bain perso, ma chambre jaune. Chouette! On a passé plus d'une semaine et quelque à parcourir les environs picardes en 2 chevaux à faire rager les bolides dans les côtes...  C'était chouette!!!

Donc après je partais pour Toulongue! A moi la mer, le sable, etc.

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Je suis pas très originale (seule différence par rapport à maintenant c'est que j'avais la flemme d'aller au marché à 20-25 minutes du coup, j'allais au truc du coin qui vendait (il était fermé cet été, la fin d'une époque!) tout 3 fois le prix plus à un autre qui est juste en face. Et l'aprem, c'était plage + promenade sur les digues. Je fais encore...

Il faut préciser aussi que cette année là, je m'habillais en cagole de classe mondiale : des plateformes de 10 cm de haut, des minirobes (mais j'assumais pas complètement alors j'y rajoutais un short en dessous). Par contre, je ne faisais pas dans le décolleté, bizarre.

Donc, j'étais en cagole, et en train de revenir des digues pour la première fois de l'année, j'arrivais juste à l'endroit où on rejoint les plages, je revois l'endroit exact, tiens, et à chaque fois que j'y passe (pas à chaque fois, quand même, j'ai des itinéraires "variés"), j'ai un petit pincement au coeur. Je marche d'un bon pas, comme d'hab, quand j'entends un truc qui me semble s'adresser à moi. Un truc de drague typique du genre "oh désolée, chérie, j'étais en retard, tu me pardonnes!" (on m'a refait le coup une fois, le jour de la St-Val alors que j'attendais la niç0ise (ultra en retard, plus que d'hab, grrrrrrr) en lisant "La guerre des Bush" au métro Sherbrooke car on allait fêter en mangeant des huitres (c'est aphrodisiaque non?) (même si c'était pas le but) (mais c'était très bon) et là, paf, du tac au tac, je lui ai dit que c'était la soirée à ne pas être en retard alors que tout était fini entre nous même si ça n'avait pas encore commencé. Soufflé le pauvre. Il s'est quand même incrusté un peu mais ça faisait passer le temps en attendant la niç0ise) que sur le coup, j'ai pas du tout compris. En grande naïve, je m'approche pour mieux comprendre, paf, c'était le doigt dans l'engrenage. Je me souviens plus très bien de la teneur du truc à part qu'il me donnait 18-20 ans, au moins j'étais majeure. Lui en avait 28. Blablabla, il parle il parle il parle. Le genre beau parleur. Il me propose d'aller le soir même à un truc chez des gens qu'il connait. Sur le coup, ça m'amuse, je dis ok. Il doit m'appeler le soir pour venir me chercher. À cette époque il avait un truc qui était pas un cellulaire. Un truc qui reçoit le numéro et hop, il allait dans une cabine pour rappeler.

On rentre chacun chez soi, moi le pas guilleret vu que le tout était assez bon pour mon petit ego chancelant. Une fois chez moi, je doute, je me dis mais ça va pas la tête, je vais pas aller avec un type que je connais dans un endroit que je connais pas avec des gens que je connais pas alors que personne ne m'attend ici... Je me raisonne quoi. Fantomas (qui doit son surnom authentique à son ombre qui rappelle le sus-nommé) m'appelle, je raconte des blagues pour dire que ben non, j'y vais pas. Il insiste pas trop et puis voila. J'ai 2-3 vagues regrets mais sans plus.

On en reste là pendant une pleine semaine... J'oublie complètement la chose...

Et bien voila pour la partie 1, je crois bien...

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