mardi, 24 février 2009
Haut les mains! Yeux de lapin!
La maitresse en maillot de bain!
Ouais on fait de la grande littérature ici!!!
MAis on peut parce qu'on a des yeux de lapin myxomatosés mais seulement dans le coin interne. Celui où tout bon maquillage doit inclure une touche de lumière pour agrandir les yeux et donner de l'éclat...
En ce moment, on ne s'y risquera pas car la touche éclat partirait illico dans un flot de larmes, artificielles ou pas! Et les yeux sont petits, enfoncés et, avouons-le, bouffis!!! Aaargh!!!
MAis je pousse le bouchon encore plus loin...
En effet je rajoute l'art du cerne, art ancestral et tradition familiale (??? pourquoi juste moi???) que je maîtrise à fond mais que le chômage, le stress et plusieurs autres facteurs contribuent à creuser. Au moins je peux me consoler en me disant que je suis épargnée par les poches vu que mes cernes tiennent plutôt des profondeurs abyssales en un joli camaïeu de violet foncé et marron pas très clair.
Heureusement j'ai découvert le maquillage minérale qui permet de camoufler de façon subtile (euh) et surtout efficace. Mais là n'est pas la question!
Parce que là j'ai une dimension en plus, le cerne pourpre! Et qui ne se contente pas de se localiser sous l'oeil, non non! Ça c'est pour les amateurs. Moiu j'ai des cernes circulaires, aussi bien sur que sous l'oeil! Le tout dans une teinte pourpre rougeacée du meilleur effet!
Vous avez vu un des premiers rôles de Benicio del Toro, dit Le Che, dans un James Bond... Je vais tâcher de trouver une photo pour illustrer le tout... Ah et je viens d'apprendre qu'il a l'insigne honneur d'être le plus jeune méchant qui veut faire la peau de Bond, James Bond, cool, non? Bon en gros je vous rappelle que c'était un homme de main très méchant mais très junkie aussi d'où ses yeux ben euh qui ressemblent aux miens sauf que moi c'est tout naturel, merci la conjonctivite! Et je ne compte pas finir dans un hachoir à viande (ou à cocaïne) comme le pauvre Benicio...
Ah voila quelques photos, prises ici :
Je vous ai pas déjà parlé du type dans la classe de seconde de ma "meilleure" amie du moment? Ben il ressemblait comme 2 gouttes à ce charmant jeune homme. La frangine (c'est moi qui avait attré son attention sur le sosie!!!) et moi, ayant les mêmes références cinématographiques (de vrais cinéphiles!), regardions ce pauvre type avec curiosité en l'imaginant complètement camé... Peut-être qu'il était juste atteint de conjonctive aigue chronique (je sais pas si les 2 ça se peut?), le pauvre je compatis 20 ans plus tard...
Sinon, bientôt, sur tous vos écrans, nous allons discuter d'un problème criant d'actualité (enfin surtout pour moi) alors que d'habitude je suis plutôt gâtée génétiquement sur ce plan (sur d'autres plans aussi, mais je voudrais pas avoir l'air de me vanter ou que certians pensent que j'en parle parce que je me prends pour quelqu'un d'autre ou pire pour titiller (à moins que ce soit la conjonctivite qui me fasse divaguer!)! Nous aborderons donc bientôt le sujet suivant : la calvitie des cils, que faire? Oui je sais vous me remecierez d'en parler si ouvertement plus tard... Ou encore le mono-cil se porte-t-il mieux avec du mascara noir ou bleu marine?
On pourrait même étendre le tout à : écrire un texte sur l'ordinateur en ayant la vue brouillée par la conjonctivite / les gouttes / les cils résultant d'une calvitie précoce et récente, comment éviter les fautes de frappe? Là je prends les suggestions (et demande l'indulgence!)...
mercredi, 18 février 2009
Vendredi 13
Bon on va faire ça vite si vous permettez...
Je me sens mieux donc demain je vais bosser, argh!
Bref, vendredi dernier, vendredi 13, il se trouve que je suis en présence d'une télé et de Numérobis. On zappe (ouais la soirée était passionante) et on tombe sur apparemment parce que moi je reconnaissais pas, le premier "Friday the 13th". Là j'ai du avouer quelque chose de très embarassant, bon je suis pas à ça près, surtout ici, mais avec Numérobis, ben voila c'était presque gênant de dire que je n'avais jamais même vu un misérable "Friday the 13th"... Bon je connaissais Jason, enfin son masque surtout, j'aurais pu me passer de voir son joli minois, je savais que pas grand monde survivait et que ceux qui y passait mourrait dans d'atroces souffrances mais c'était à peu près tout.
Et maintenant je ne suis plus tout à fait aussi innocente... Vu qu'on s'est tapés les 3 premiers films (yen a combien au total?) en rafale... Menfin pendant le premier, comme ça n'en finissait plus de commencer, on a zappé et j'ai manqué des infos cruciales probablement quoique j'ai vu la mère de Jason se faire délicatement décapiter. PAs trop compris ce qui était arrivé à Jason quoique j'ai failli avoir une crise cardiaque et j'ai carrément sauté au plafond quand il soit disant saute sur la pauvre fille survivante à la fin dans la barque. Numérobis s'est fort aimablement foutu de ma gueule, surtout que ça m'a fait sautée en l'air à la fin de chaque film... Bon on a failli se taper aussi le numéro 4 où les ordinateurs commencent à jouer un rôle mais on est passé à autre chose parce que bon ça commençait à bien faire. Numérobis lui adore ce genre de trucs, ça en dit long sur sa riche personnalité non?
Par contre après ça m'a fait flipper un peu de passer dans un couloir mal éclairé... Heureusement qu'on faisait pas du camping au bord d'un lac!!! Mais le pire c'est que ça m'a rappelé le film qui m'a le plus fait peur... Flatliners, ça vous dit quelque chose? Avec Julia Roberts (qui devient vraiment bof, j'ai vu les reviews pour son dernier film et bof bof quoi. Par contre Clive Owen, miam!) et Kiefer "24" (que j'ai jamais pu regardé sans que ça me saoule) Sutherland, où ils se "tuent" de façon contrôlée et se ramènent à la vie mais ramènent en même temps des souvenirs pas géniaux. Kiefer et son petit garçon avec un capuchon rouge (mais pas le petit chaperon) qui coure après lui dans la forêt (rien que d'y penser, je vois les éclairs rouges entre les arbres..... brrrrrrrrrrrrrrrrrr)... Argh, j'en ai fait des cauchemars où je me réveillais et n'osais pas bouger de peur que le petit garçon me saute dessus. J'essayais de me consoler en me disant que je n'avais jamais été vraiment gratuitement méchante avec quelqu'un, et même plutôt dans le genre défenseuse de la veuve et de l'orphelin! Et puis je ne suis jamais morte volontairement pour qu'on me ramène non plus... Mais bon 15 ans (???) plus tard (minimum), je me souviens encore de ma terreur alors qu'on était 5 dans la salle de cinoche (minuscule) (je pourrais vous dire où exactement mais le cinoche n'existe plus), les jumelles blonde et brune, leur petite soeur, la frangine et moi... Je pense que les autres ça leur a glissé dessus comme sur le dos d'un canard une fois le choc initial passé et c'est moi qui en suis ressortie (durablement en prime) la plus endommagée psychologiquement par contre ;-)
07:22 Publié dans Cinoche, dévédés zet télé, Flashbacks, Ma vie, mon oeuvre! | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vendredi 13, friday the 13th, jason, j'ai peur, flatliners, le petit garçon au capuchon rouge | |
jeudi, 12 février 2009
Au menu aujourd'hui
Et demain aussi!
Donc au menu ces jours-ci : connaissance de soi!
Enfin de moi surtout! Et d'un petit groupe de collègues... dont collègue qui est comme une mère pour moi et collègue mollasson.
Deux de mes petits gars aussi, dont mon favori, le boute-en-train génial, mais aussi le vieux ronchonneux, celui qui m'a donné des bons trucs pour jouer au billard (grâce à celui je suis un peu moins une cause désespérée) (moi mon truc c'est la pétanque) (enfin pour regarder, je suis très forte!) (et crier "zou Fannyyyyyyyyy, Fannyyyyyyyyyyyy!")...
Et puis une équipe de gars assez sympatoches itou, enfin moi je les aime bien! Je crois qu'on va pas s'ennuyer... Ouf parce que me connaitre moi-même pendant 2 jours, ça risque d'être un peu chiant à la longue... Quoique vous avez pas l'air de vous lasser (dites?) alors je dois pouvoir faire 2 fois 8 heures en tête à tête avec me myself and I.
Bon aujourd'hui j'ai été moins sage dans le cadre résolution mais j'ai une excuse! Demain c'est la cérémonie de commémoration pour l'ami de mon père qui est décédé soudainement (mais peut-être un peu aidé par lui-même, argh!) un jour après son anniversaire... Et j'ai imprimé des photos de lui... Je suis la reine de l'impression... un autre des talents que je vous avais cachés...
Ah et puis j'ai vu le dernier épisode de Lost! MAzette c'est presque aussi compliqué et tarabiscoté que mon blog... Mais là ça y est je suis happée... Et puis bouhouhou il y a eu un truc triste et pas triste à la fois! Mais je vous dis pas, vous allez m'accuser comme la frangine de brûler des punchs... C'Est juste que j'ai du mal à garder certaines choses pour moi. Ah mais ça parlait beaucoup en français aujourd'hui, les acteurs en question étaient des vrais francophone sauf un a l'air pas sympa du tout qui visiblement devait parler beaucoup plus anglais que français dans la vie de tous les jours vu son accent... et soudain paf! j'ai identifié un vague truc québécois! Argh je vais comme les maudits français qui autopsient mes moindres paroles pour y trouver l'accent... au secours, c'est contagieux!
OK même si c'est grasse mat demain jusqu'à 7 heures (plutôt que 6 aujourd'hui avec réveil à 5h30 sans raison argh!), il serait bon de prendre la direction de mon lit...
Oh je vous ai raconté que mardi soir j'ai failli m'étaler sur de la glace, j'ai rattrappé la situation fort gracieusement en vacillant sur 2 pieds puis 1 puis re sur 2, le tout devant un emballeur qui n'a pas ri, un bon point pour lui, sauf quand c'est moi qui me suis mise à rire, il s'est permis d'esquisser un sourire. Enfin quand je dis un emballeur vous savez de quoi je parle? Pas de quelqu'un qui "emballe" sous-entendu les filles (quoique ça peut être aussi le cas)... mais plutôt d'un petit jeune chargé d'emballer les courses dans les supermarchés. Formidable invention, j'Ai du mal en France quand 40 km de queue de gens l'air sympathique, l'invective au fusil et la patience dans les talons, à emballer efficacement mes courses, plus payer, plus trouver ma carte, etc. J'en connaissais un très bien autrefois, l'emballeur le mieux payé du Québec, tu parles, syndiqué donc augmenté régulièrement après 10 ans d'expérience c'est clair ça vaut le coût, dur dur de lâcher ça pour son vrai métier, prof de gym! Comme bénévolat c'était aussi pilier de bar en divers endroits... Une armoire à glace c'était (ça doit être toujours mais ça fait longtemps que je l'ai pas vu)... Et c'est le premier qui m'a dit que j'étais sexy! Bon il essayait de se taper toit ce qui bougeait alors je relativisais, même à l'époque! Surtout que sexy, j'avais pas remarqué... C'est mon foulard jaune et orange (que j'ai retrouvé bien rangé dans mon tiroir) qui voilait pudiquement ma gorge qui l'avait eu, l'amballeur emballé, faut le faire et ça prend pas grand chose! Mais ça fait plaisir, la preuve je m'en rappelle encore, c'était sur fond de ça :
Ah les Colocs, c'était bien... Surtout celle-là... Pauvre Dédé, ça fait bientôt 10 ans qu'il s'est tué, je m'en souviens j'ai appris la nouivelle par ma mère ou la frangine quand j'étais à Lyon... Le choc... BFC vous dirait "beeeeeeeeeerk, c'est du "country"!" comme tout ce qui se fait ici (J'ai identifié ces racines (évidentes) grâce à lui néanmoins) (alors que j'aime pas le country, les voix des chanteurs typiques amerloques me tapent sur les nerfs!) mais j'aiiiiiiiiiiiiiime! Puis c'est pas que country, c'est plein d'autres choses en même temps... Vive l'harmonica!!! Et les clips de Dédé...
Allez, dodo (please pas de rêve tendancieux cette nuit ;-) )...
07:02 Publié dans Flashbacks, Le Québec expliqué aux gaulois, Ma vie, mon oeuvre!, Mes "chers" collègues, tout un poème, Musicalement parlant | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au programme : connaisance de soi enfin de moi, formation, le dernier épisode de lost, le concept de l'emballeur, l'emballeur emballé, les colocs, tassez vous de d'là! | |
dimanche, 08 février 2009
La saga "Monsieur X"
Ouaip donc vendredi, j'ai vu monsieur X (ça me rappelle le jeu "Scotland Yard" où on était soit monsieur X recherché par les inspecteurs de Scotland Yard, soit les inspecteurs courant après le fugitif! J'adorais ce jeu!!!), ça n'était pas prévu de longue date, loin de là. Il m'avait écrit vers Noël, j'avais répondu poliment sans plus, il m'avait renvoyé un super long roman où il me racontait sa vie un peu et où il développait surtout pourquoi j'étais siiiiiiiiii fantastique et que je lui manquais beaucoup. On a beau dire, hausser les épaules et tout et tout, mais bon ça fait plaisir à lire, même si ça rappelle au passage de plus ou moins bons souvenirs.
D'abord notre rencontre, je réfléchis depuis un petit moment au moment exact et j'en déduis que la première fois c'était fin novembre début décembre 2002. Resto avec des amis, on est à une grande table, je me retrouve à un des bouts de la table avec une fille sympa en face de moi. On discute de tout et de rien, on s'amusait bien même si on ratait probablement le coeur de la discussion de la tablée mais ce resto est toujours très bruyant. Puis on en arrive aux hommes, sujet existentiel, éternel, etc. Bref à cette époque là (ça a tellement changé depuis!), on était l'une comme l'autre assez échaudées alors on a fait le procès à charge de ces messieurs. Clairement j'avais remarqué qu'à la table de 4 à coté ils tendaient l'oreille assez souvent à notre conversation, mais ça j'ai l'habitude, à croire qu'à part à ma table les conversations sont plattes à mort (tu te souviens de la définition?). Et puis j'ai la voix qui porte, ça facilite l'écoute!
Bref, à un moment, je m'en souviendrai toujours, je dis quelque chose que j'avais déjà dit et pensé plein de fois (même si maintenant je nuance un peu plus mon jugement), en gros que les ingénieurs sont chiants parce qu'ils ne s'intéressent à rien en dehors de la "Science" ou le hockey! Bon dans la catégorie je nuance, je dirai que ça s'applique principalement aux ingénieurs nord-américains (d'où la référence au hockey, qui pourrait se remplacer avantageusement par baseball ou football (américain ou pas)), quoique je connais pas de mexicains, ah si un que j'avais rencontré à un repas d'affaires, où on était 2 filles pour 15 mecs (l'autre c'était ma copine, on covoiturait ensemble, et ben il a été exigé qu'on ne s'assoit pas à coté, pour que plus de mecs aient le plaisir de notre conversation), ingénieurs principalement, c'était un très bon resto, j'étais à coté d'un ingénieur mexicain très sympa! Et d'un texan très sexy, mais en version mini (argh!), et en plus il était photographe semi-pro, et il avait de trèèèès beaux yeux!!! Alors lui c'est vrai, il y avait la sacro-sainte Science et la photo, ça aide à changer le mal de place! En face, j'avais les 2 allemands, pas palpitants enfin il y avait un spécialiste en whisky et l'autre je m'en rappelle pas et une autre mexicain, sympa mais moins que l'autre. Et puis le mentor était dans le coin! Bref encore une fois j'ai été "the life of the party" de notre coin de la table, jusqu'à ce que je sois happée par le texan et ses yeux... Ça aurait pas été dans un contexte professionnel et il auarit pas été si petit, quoique assis ça se voyait pas trop, ben j'aurais bien aimé lui rouler une pelle, ou 2, ou plus si affinités! Hmmmmmmmm je me rappelle plus si j'avais vérifié s'il avait une alliance ou pas? J'ai pas le réflexe!
Donc j'énonce à la fille en face que les ingénieurs sont tous très chiants (attention lecteur ingénieur, mon but n'est pas de te vexer... mais d'énoncer une simple vérité comme E=mc^2 (c'est la`qu'on voit que j'ai été un peu contaminée) ou les lundis sont pénibles. Mais rassure-toi, les autres sont pas toujours tellement mieux... Par exemple, les conseillers en placement, plus chiant tu meurs ou tu es ingénieur!). Et là v'là t'y pas qu'à la table d'à coté, mon voisin en diagonal intervient et me dit "ah non pas tous, je peux même te le prouver!" Petite commotion (de quoi il se mêle celui là?), petite évaluation (ah mais il a l'air pas mal), petite rébellion (comment? hein comment?). En gros pour me le prouver, il voulait mon numéro et m'inviter à diner ou autre pour me montrer qu'il avait de la conversation (et autre chose aussi)... Je dois dire que j'étais assez soufflée et charmée en même temps. Du coup ben leur table s'est mis à discuter avec notre bout de table, c'était bien sympa! Quand les braves sont allés boire un verre au Zaz, ils sont venus aussi, on a pas mal discuté et déjà là je trouvais qu'il était pas trop chiant (mais je ne pensais pas qu'il existe mille et une manières d'être chiant ce que j'allais apprendre à mes dépens)...
Bref quelques jours plus tard (je venais tout juste d'être libérée de mon job horrible où j'étais prisonnière dans un coin perdu en Outaouais, l'horreur totale) on est allé bruncher ensemble (au Byblos of course!) et puis bon on a pas mal passer la journée ensemble, du coup on a diné puis pris un verre. Par contre au fil de la conversation, j'apprends qu'il part bientôt (du genre dans 10 jours) pour plusieurs mois (du genre 8!) au fin fond des USA et de l'Amérique latine... Merdeuh quoi! Ah un moment, on finit par commencer à s'embrasser, enfin!!! Il est tard, il propose de me ramener, oui oui oui je le veux, on arrive chez moi et là, stupeur, ex-coloc, qui d'habitude n'est jamais là, soit chez ses parents, soit chez le voleur qu'elle venait de rencontrer, est là!!! Argh!!! J'ai pesté comme rarement et me suis dit pour la nième fois qu'il fallait que je me prenne un appart toute seule... Comme lui habitait chez des amis en attendant de partir, on était bien eus, alors on en est restés là quoi. Séance de rattrapage 3-4 jours avant son départ, après m'être assurée qu'ex-coloc ne serait pas là du tout... Alors disons le tout de suite, la séance fut très bizarre, pas dans un sens qu'il voulait faire des trucs hors de l'ordinaire, mais une sorte de gêne tendue que je n'avais jamais expérimentée, pas du genre c'est la première fois donc pas nécessairement génial, autrement... C'est dur à expliquer... Mais bon je vous passe les détails classés X, comme monsieur X. On a malgré tout passé le week-end ensemble, c'était très bien malgré cette distance bizarre! Et puis il partait le surlendemain et voila quoi, il est parti en disant qu'il m'appellerait. J'étais sceptique mais bon.
Mon scepticisme me perdra car il m'a appelé assez souvent, moi je pouvais pas trop parce qu'il n'y avait jamais de numéro fixe où appeler vu qu'il se déplaçait beaucoup et parfois dans des endroits où avoir un cellulaire servait à rien. Il m'envoyait des emails passionants sur ce qu'il faisait, etc. C'était bien!
Pendant ce temps, j'ai déménagé fin mai, enfin et je me suis tapée une grosse déprime pendant 6 mois, sans lien avec le déménagement (à part que j'en ai voulu à ex-coloc de pas voir que j'allais pas bien, une autre preuve que son "amitié" avait pas mal de limites), mais parce que j'avais trouvé le poste de mes rêves, que je l'avais à portée de main et qu'ils ont été obligés de prendre quelqu'un à l'interne, le responsable Rh avait l'air encore plus catastrophé que moi initialement. Une vraie de vraie déprime suivit! Dans le vraiment bien déprimant. Je ne sortais plus parce que je voulais voir personne et qu'en plus j'étais au chômage et que j'avais les moyens de rien faire... Pas la joie, quoi! Je regardais la télé tout le temps, grave quoi! Vers septembre octobre, je me suis dit que ça pouvait plus durer, alors je me suis demandé comment m'en sortir. D'abord trouver du boulot!!! Du coup en novembre, je me suis inscrite dans un club de recherche d'emploi, une démarche qui m'a sauvée la vie et que j'aurais du faire bien avant si j'avais su! Parce que là j'ai rencontré des gens qui en étaient au même point que moi, qui avaient des parcours intéressants mais qui n'avaient pas de boulot, notamment une fille, ingénieur comme moi, mais elle en télécom ce qui était nettement plus "hot" sur le marché (je le savais grâce à la frangine!) que ma filière, donc si elle aussi ne trouvait rien, c'est qu'on avait pas la bonne techenique. Bref j'ai appris à me vendre et, bien que j'ai déjà eu une offre pour un poste qui m'intéressait pas, j'ai décroché le poste de mes rêves à la force du poignet si j'ose dire, mais ça c'Est une autre histoire.
Donc décembre 2003, tout commence à mieux aller et monsieur X revient finalement. Autant dire que 2004, l'année de mes 30 ans, s'annonçait prometteuse...
Monsieur X revient donc et squatte chez moi dès la fin janvier (la frangine squattait chez moi initialement puisqu'elle partait le 19 janvier... en Allemagne) car... il doit repartir fin février... Trop cool mais bon! C'était assez précurseur de notre relation sur 2-3 ans (selon qu'on tienne compte de ses multiples voyages ou pas)... On repart comme en 40, mais il reste cette retenue dans les moments où normalement ben on devrait pas se retenir. Ça fait pas très longtemps qu'on se connait "bibliquement" alors je laisse courir un temps et puis j'aborde le sujet... Du coup, soulagé, il crache le morceau, en gros il a été plus que tripoté par un ami de la famille de 10 à 13 ans, plus de 20 ans plus tard ça lui a laissé des traces assez vives. Apparemment, dans sa famille la chose n'a pas été très bien vécue, c'est le secret honteux, personne n'en parlait, lui avait eu quelques séances avec un psy juste pendant le procès mais plus rien et visiblement, c'est la première fois qu'il en parlait à une fille. J'étais touchée qu'il ait assez confiance pour m'en parler, du coup autant pour moi que pour lui, je lui ai parlé de mon histoire à moi, moins grave que la sienne, c'est clair, mais tout de même, alors que j'en avais jamais parlé à personne (à part, quelque temps après l'événement, j'avais essayé d'en parler à mes amies d'enfance sauf que bon pas évident, en plus elles me croyaient pas (alors que j'avais même pas encore dit le pire!), du coup j'ai renoncé, puis j'ai ressassé le truc en me sentant coupable de pas dénoncer le salaud et j'ai réussi à "oublier" pendant un temps)) (mais j'y reviendrai je crois, ça me fera du bien!).
Du coup, ce "rapprochement" dans le pas drôle du tout nous a mis en état de fusion totale, ce qui était tout sauf reposant à mon avis! J'ai fait tout ce qui était en mon possible pour l'aider à se remettre sur certains plans, mais bon je suis pas psy non plus, loin de là, je crois que je n'ai jamais fait autant de renforcement positif de ma vie! Bon tant qu'à y être on va tout mettre sur table, il y avait un domaine où je n'ai jamais eu l'impression qu'il surmonterait la chose parce que sinon pour le reste il était beaucoup plus détendu, grâce à moi ou à autre chose peu importe... Il avait horreur des p1pes mais insistait quand même pour que je lui en fasse, je pense pour se sentir "normal" tout simplement. Mais là c'était l'épreuve la plus pénible pour lui comme pour moi parce que pour un oui ou pour un non (je vous laisse compléter ce que pourrait être un oui ou un non) il sautait littéralement au plafond, une vraie pile électrique, du coup j'avais peur de lui faire mal, bref l'expérience n'était agréable ni pour lui, ni pour moi, sauf que bon il insistait malgré tout! Et là, c'était à peu près le seul sujet tabou qu'il y avait entre nous, le seul truc où ce n'était pas la fusion intégrale (mais très loin de là même!). D'ailleurs vendredi, c'est ce qui m'a empêchée de tomber dans ses filets, juste y repenser, brrrrrrrrrrr! Et ce truc, j'en ai parlé à personne, sauf à BFC quand il m'a larguée, dans un délire éthylique (probablement, je me vois pas lui écrire ça à jeun), je lui ai fait la dythirambe homérienne de ses prouesses (j'ai quand même exagéré le tout) et expliqué pourquoi sur certains plans je n'avais peut-être pas été tout à fait à la hauteur à mon avis...
Cette relation "on and off", vu ses nombreux voyages, a duré jusqu'en 2006, première vraie rupture, début juin, parce que bon il avait parti sa compagnie avec un ami, ça a commencé à mal aller, ils se sont engueulés comme j'ai rarement vu des gens s'engueuler, grave! Et après, la compagnie dissoute ben il avait plus de voyages, du coup il était à demeure chez moi, sans que ça ait été vraiment décidé... Du coup c'est moi qui prenais pour son pote! Ce qui m'a pas trop plu... déjà que depuis quelque temps j'avais l'impression réelle que je lui servais de "bed and breakfast" avec bénéfices marginaux vu l'humeur de chien qu'il se tapait et dont je profitais non stop.
Bref j'ai passé tout l'été sans lui, il me manquait quand même pas mal, heureusement j'avais de quoi m'occuper, 3 mariages en un mois et demi, la jumelle brune (là où PB a du prendre ses désirs pour la réalité...), la palestinienne et ex-coloc. Dans l'intervalle, j'avais pris mes 3 semaines de vacances, tout était calculé à la minute près. Du coup fin août, plus rien de spécial à faire, je m'ennuyais et je suis retombée un peu dans mes vieux dossiers, enfin dans celui de monsieur X. Ça a duré quelques semaines puis il est reparti. Moi j'étais dans les démarches d'achat de mon appart actuel donc j'avais d'autres chats à fouetter. Et c'est là que j'ai rencontré BFC pour la première fois!!! La frangine m'avait dit qu'il venait à Montréal et si je pouvais lui faire faire des trucs. Je pensais qu'ils se connaissaient bein mais en fait non pas du tout... Bref du coup ça m'a changé les idées, on se voyait tous les week-ends pendant 5 semaines, il a été le premier à voir mon appart terminé, la veille de son départ, et je me souviens très clairement que c'est quand on regardait les branchements pour mon lave-vaisselle que j'ai eu envie de l'embrasser pour la première fois, là aussi je venais de fêter avec une copine la signature de mon acte de propriété (avec une grosse partie pour la banque c'est vrai) donc j'étais assez euphorique. Je n'ai rien fait parce que bon il partait le lendemain... Et puis j'ai plus ou moins oublié l'épisode jusqu'à l'été suivant, mais ça c'est une autre histoire que vous connaissez dans les grandes largeurs!
Mais tout l'épisode des 5 semaines de BFC à Montréal a pas plus du tout à monsieur X à qui je racontais nos péripéties en détail. Non qu'il ait eu du souci à se faire vu que c'est resté très chaste, BFC n'en avait rien à foutre de moi en fait, c'est clair (et ça n'a pas changé tellement). Bref il me faisait des scènes au téléphone et par email, ce que je trouvais gonflé, alors qu'enfin je m'amusais un peu! Du coup début février 2007, j'ai tiré la prise définitivement, zou ménage, puisque je déménageais en prime. Juin 2007, il est venu me chanter une chanson en plein resto (argh!). Et après on s'est pas vus jusqu'à vendredi, où j'ai failli craquer! Et j'ai fait l'erreur de parler du super menu de Saint Valentin... sans préciser le resto donc je pense que je suis relativement en sécurité, mais qui sait! Parce que là je ne pourrai pas résister!!!
vendredi, 06 février 2009
Le voyage en Arménie ah ben non juste à Paris - partie 2
LE début de tout ça est là (enfin tout début je veux dire le début de mon voyage de décembre 2007 à janvier 2008).
Puis là...
Puis yen a aussi là et ici. Bon quelque part dans ces jours du début on est allé manger une pizza à 10 minutes de chez lui... et sur le chemin on a eu un vent terrible avec une pluie super agressive! Ça a duré 5 minutes mais on était trempés... Monsieur a pleurniché parce que son jean était mouillé et la pizza était bonne, très bonne même! Voila les infos cruciales qui vous manquaient
Et enfin le début de ce voyage à Paris (première fois en janvier depuis 15 ans!) est à cet endroit spécifique.
Oui donc la suite suit... ici... ou pas?
Ouaip à peu près un mois plus tard je m'y remets.
Mieux vaut tard que jamais...
Et là je suis finalement allée à un 5 à 7 improvisé et donc j'ai juste un peu trop bu, faut croire que c'est ce qui me manquait pour raconter le reste.
Sur fond de du premier épisode de HIMYM, saison 3, pour constater une 2ème fois qu'Enrique Iglesias est pas si terrible que ça, j'ai testé bien mieux, par contre probablement un peu (beaucoup) plus stupide! On peut pas tout avoir non plus, je suis réaliste!
Bon allez voyons ce dont je me rappelle d'il y a un an et un mois tout rond... donc :
5 janvier 2008
On peut clairement supposer que la journée a commencé avec une morning session torride, je me rappelle plus trop les détails mais bon, ça au moins c'établi!
Je me rapppelle pas bien non plus du menu de la journée... Bon comme d'hab on est sorti de la chambre vers 13h, après avoir été réveillés à 7-8h avec les portes qui claquaient de partout (et après on se plaint qu'on fait du bruit trop tard, qu'est-il de faire du bruit trop tôt???)...
On est retournés au Pasteur Café, où j'ai pris la même salade, et BFC le même croque-monsieur. Je sais plus du tout ce qu'on a fait l'aprem... On est retourné au Printemps acheter mon Bois farine, j'ai fait encore plus vite que la veille parce qu'avant BFC m'avait dit qu'il trouvait pas que ça sentait si bon que ça, pour pas qu'on y retourne ce qui ne faisait que démontrer qu'il avait pas bon goût. Pourtant il a toujours senti très bon (d'ailleurs quand j'avais pas ma valise, j'ai utilisé son gel douche, ça faisait bizarre de sentir un peu comme lui)... ce que j'ai dit plusieurs fois au principal intéressé, je suis la reine du renforcement positif! On peut même pas dire que c'était du donnant donnant vu qu'il ne m'a jamais rien dit de sympa dans le genre... (mouais bon on va s'arrêter sur ce sujet là parce que du coup je relis des vieux trucs et j'ai (encore) envie de pleurer)
Ah puis on a du aller vers Notre-Dame pour lui faire faire encore le parcours touristique typique, et là j'ai appelé ma cousine de Montmartre, celle dont je viens de parler là. Qui nous a invités le soir même... Donc on s'est dirigé à un moment donné vers Montmartre... Il pleuvait... On est descendus à Pigalle pour passer devant le Moulin rouge. J'ai pris BFC en photo devant (la honte!). Le plan ensuite c'était de remonter pour passer par le Sacré-coeur et redescendre vers la rue Caulaincout pour aller chez ma cousine. Plan exécuté, à part qu'on a jamais réussi à trouver le chemin pour arriver devant le Sacré-Coeur. Et après il était tard, on était mouillés, je voulais pas qu'on arrive trop tard même si c'était un vendredi, parce que le mari de ma cousine travaille comme un dingue et est crevée à l'heure où les poules se couchent et je voulais voir ma tante qui s'occupe de mes petrits cousins en attendant que ma cousine revienne.
Donc on y va, sur le chemin je dis à BFC de pas hésiter à dire "J'aime pas" si on lui propose de manger quelque chose qui l'emballe pas, parce que mes cousins sont coooool! Et que nous ne partirons pas trop tard vu que ça risque d'être pas très drôle pour lui, d'hab mon heure habituelle la moins tardive c'est une heure du mat'.
On arrive, ma tante et ma cousine sont là avec tous les petits (quoique choc en voyant le fils ainé qui à 12 ans avait vachement grandi et muait en plus). Ma petite cousine s'était mis sur son 31 pour moi, tout en rose avec ses touts nouveaux talons hauts (roses) et ses bijoux (roses) qu'elle a eus pour Noël (ce qui a failli faire gerber ma cousine qui n'en revenait pas d'avoir acheter tous ces trucs pour sa fille). Elle fait la timide avec BFC mais papillonne à fond (je la comprends), grand petit cousin serre virilement la main de BFC et teste un peu son anglais, moyen petit cousin jouait et est arrivé plus tard, il commence par m'embrasser, puis je fais les présentations, BFC, moyen petit cousin, moyen petit cousin, BFC, et là le drame moyen petit cousin fait mine de faire la bise à BFC qui se recule l'air effrayé, très drôle à voir, puis tend virilement la main, trop chaleureux il est! JE me rappelle pas ce qu'il a fait avec petite petite cousine toute en rose?
Ma tante aussi se présente mais ne parlant pas anglais la conversation est un peu courte. Du genre ma tante qui dit "ah oui c'est pas pratique, lui en Allemagne, toi au Canada". Voui tantine on avait jamais vu ça sous cet angle...
L'apéro détend les gens et délie les langues... Faut dire que c'est la première (et dernière probablement) fois que je leur présente quelqu'un, à part meilleure amie, complètement saoule, 6 mois plus tôt. Bon le mari de la cousine arrive, ma tantine adorée repart. On commence à considérer le menu du soir. On commence en parlant pizza, donc là pas d'inquiétude pour BFC. Mais le mari de ma cousine dévie sur du japonais, là je tente de transmettre subtilement que non pas une trop bonne idée bicause BFC! Missions accomplie, on choisit une pizz, la mienne, celle des enfants, celels des parents et celle de BFC, qui choisit la même que les enfants.
En attendant le ravitaillement, on boit (encore) (et on mange) l'apéro. Ma cousine est super, elle fait de gros efforts pour aller anglais alors que son mari, pas trop. Il me parle à moi comme si BFC était pas là... Je dois dire que j'adore le mari de ma cousine, mais qu'il m'a un peu déçue. Je leur raconte mon entrevue et là il me sort en français "ah mais BFC doit être content que tu te rapproches" et là je dis en français toujours "euh ouais c'est peut-être pas le genre de sujet qu'on veut aborder maintenant" parce que bon BFC participe pas trop, et qu'il vaut mieux qu'on en parle lui et moi d'abord, il me semble, et que je sens déjà l'enthousiasme délirant!
Bon la pizza arrive on passe à table, le mari fait le service et sert une demie pizza à BFC?????? Weiiird!!! BFC me regarde l'air un peu étonné (mais ravi) parce que le morceau déborde de l'assiette. Pas trop compris la startégue du mari d'autant qu'il sert à tout le monde des parts normales. On discute de choses et d'autres, je fais la traduction à intervalles réguliers pour que BFC comprenne le sens général, ma petite petite cousine regarde BFC comme si c'était la 8ème merveille du monde (comme moi mais j'étais plus discrète)...
Les enfants vont se coucher, on continue à discuter, enfin pas BFC qui a l'air de s'endormir un peu parfois, le mari va faire la vaisselle ou je ne sais pas quoi, on reste à 3 pour discuter, en anglais! On parle des penchants hom0 de Ben-Uhr en se roulant par terre de rire (enfin ma cousine et moi) entre autres. BFC m'étonne parce que parfois il pose des questions à ma cousine en français!
Bref à un moment je vois qu'il commence à piquer du nez, et comme on veut encore voir le Sacré-Coeur de face (pour changer), donc je donne le signal du départ, au grand désespoir de ma cousine... Bon ils m'expliquent comment trouver le Sacré-Coeur dans le bon sens. On s'embrasse, BFC et moi partons d'un bon pas sous une bruine persistante! On trouve finalement le Sacré0Coeur dans le bon sens, on était vraiment pas loin quelques heures plus tôt. On redescend puis tant bien que mal on se retrouve métro Pigalle. Je propose à BFC d'aller prendre un dernier verre dans le coin vu qu'il est pas tard mais il est pas chaud, il veut pas rater le dernier métro (wild thing!). Je suis pas ravie, je pense que je fais la gueule un peu dans le métro, on arrive près de l'hotel et on passe devant le Pasteur Café où la fête bat son plein! Je sais plus qui propose de prendre un verre là. entout cas je suis pour.
On arrive, je prends un mojito, BFC prend une bière qu'il trouve pas terrible. Mon mojito arrive avec une paille fluo, trop cool et très bon! On boit, on boit! J'en veux un 2ème, merde ils ont plus de menthe, qu'à cela ne tienne, je prends un long island ice tea. Le serveur revient 2 minutes plus tard et me demande si je veux du "ice tea" à la place du coca et là je répond "Uh???". Il semble que pour ce serveur on dit juste un "Long Island" et que mon ice tea en extra (bien que correct, même a Long Island, je l'ai testé!!!) l'ait troublé dans sa recette... Bon les verres arrivent et on discute BFC et moi. Je me rappelle qu'on parlait actrices qu'il trouvait pas mal, il y en a pas beaucoup. Et puis j'ai décidé qu'on parlerait en français... De là part une histoire très cheesy, comme quoi il serait éudiant en médecine, dans le genre gynéco, subtil, non et moi toujours étudiante, limite j'habite chez mes parents (parce qu'en 2006 je lui avais appris "Vous habitez chez vos parents?"), un peu ridicule, j'avoue, mais c'était bien sur le coup et bon le retour à l'hotel fut trèèès bien, je ne dis que ça...
6 janvier 2008
Dernier matin à l'hotel. On doit laisser la chamnbre à midi. Réveil en fanfare à 7-8 heures. Comme d'hab! Puis morning session qui culmine en quelque chose qui prend un certain temps et bref, quand on reprend nos esprits on voit qu'il est 11h30 passé, qu'on est ni lavé, ni habillé, ni rien et que toutes nos affaires sont répandues partout dans la chambre. Je sais pas comment on a fait mais on est arrivé à la réception avant midi!!! Trop forts nous sommes!!! On laisse nos sacs à la réception vu qu'on a 3 heures devant nous, on fait une dernière apparition au Pasteur Café, je prens un steak tartare pour changer, BFC prend... un croque-monsieur!
ensuite on part à la recherche d'une boulangerie, je devais voir la frangine le soir et je voulais lui apporter une galette (ça vous rappelle rien?). Puis on se ballade dans le coin... Et on va à la gare, et on reprend le train... Je dors pendant la plus grande partie du trajet, comme ça, ça passe plus vite qu'à l'aller! Du coup je rate une des dernières gares. Comme ça ça évite à BFC de me faire la conversation... Pratique! On arrive, on rentre chez lui et puis autre histoire parce que là méga engueulade avec la frangine! Et ça j'ai pas envie d'en parler ce soir...
07:32 Publié dans Flashbacks, La saga du germain | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : flashback de mon voyage chez bfc, voyage à paris de janvier 2008, 5 janvier 2008, 6 janvier 2008, bfc, la frangine, ma cousine de montmartre | |
mardi, 20 janvier 2009
Tombeu la neigeu
Je l'ai déjà faite celle là non? Mais je l'aime bien alors rebelote!
Mais là ce matin, la tête toute remplie de Barack et de "Yes we can", les yeux encore pas tout à fait bien ouverts par une nuit de sommeil (pas assez) longue (et pourtant je me suis réveillée 5 minutes avant mon réveil, conditionnement pavlovien quand tu nous tiens) et reconstituante (à ronfler et à baver sur mon oreiller???), les 2 pieds en basket (pas pris le temps de mettre mes bottes parce que partie en retard bicause j'écoutais des trucs sur ze big day) dans la neige, les mains pleines de sacs poubelles et de magnétoscope et lecteur DVD à jeter, je me suis émerveillée sur la neigeuh justement!!!
Des gros flocons énormes comme on en voit qu'au cinéma! Un plaisir à déneiger tellement c'est léger, aérien, blanc (ouaip je suis à court de qualificatifs)... J'ai regretté de pas avoir à pelleter même! Et ça je l'ai dit à voix haute! Au risque de passer (encore une fois) pour une folle (furieuse)... Si ça se trouve le monsieur du dépanneur au coin de la rue, qui me surveille toujours de près ou de loin, n'est pas sorti pour me dire bonjour (et plus si affinités, selon le mentor, tous les hommes sont pareils, selon le mentor, c'est vrai que sa femme me fait pas de risettes...) parce qu'il a eu peur de moi!
Et dans la même veine, on parlait ce matin, entre 2 news sur Obama, des 25 ans de La guerre des tuques. J'en ai peut-être déjà parlé, non? Bref tant pis je radote encore et pis c'est tout. Ce film pour enfants super chouette dont je garde un très bon souvenir... De la violence (des batailles de boules de neige sanglantes), du sexe (ben oui les 2 marmots de 12 ans qui s'embrassent sur la bouche, quand j'avais 10 ans c'était classé X) et une belle morale à la fin : la guerre bouh c'est pas beau et ça tue, ce qui m'a fait pleurer à l'époque. Parce que le chien y passe et ça moi j'ai jamais supporté qu'on tue des animaux au cinéma même pour de faux. Même le meilleur ami du héros qui meurt dans des circonstances atroces, du genre le pote de Tom Cruise dans Top Gun (j'y pense parce que j'en ai revu un bout il n'y a pas longtemps), ben ça aussi ça me fait pleurer (en général), mais moins que les animaux! Rah la la, je repense à "Danse avec les loups" à la fin, les chutes du Niagara!!! À cause du loup et du cheval exclusivement... En plus là c'est aussi les meilleurs amis de Kevin, ce héros, mis à part sa cop' indienne qui était utile principalement pour... menfin la j'allais écrire une énormité je m'arrête! Sinon autre exemple, la même année que la Guerre des Tuques on avait vu en classe "L'appel de la forêt", après avoir lu le bouquin... à la fin quand Buck gratte la glace et voit son maitre dessous tout gelé, aaaaaaaaaah, et quand tout un traineau avec passagers (des crétins qui écoutent pas les conseils), équipement et chiens passent à travers la glace, j'ai aussi pleuré surtout que les pauvres chiens avaient rien demandé à personne, surtout pas à la connerie humaine (je me rappelle pas pourquoi les gens voulaient à tout prix passer). Ça s'améliore pas de nos jours mais un abruti qui se noie en moto-neige, au moins il noie que lui (et son skidoo mais ça me brise pas le coeur pour autant)... quoiqu'il y ait des tarés qui gardent leur gamin sur les genous, argh, au secours!!!
Bref, la Guerre des Tuques, je me souviens être allée au cinéma sans parents, comme une grande, avec PB (si si même si là c'était mon ennemi), les jumelles blondes et brunes et leur petite soeur, il y avait peut-être aussi ma "meilleure" amie de l'époque, je sais plus. Quoique avec des "meilleures" amies comme ça, on a pas besoin d'ennemie, c'est coup double, génial! Bref j'étais entourée d'ennemis et d'amis (ouf!) pour une séance au feu cinéma Berri, je me rappelle même où on était assis dans la salle, faut le faire!
Et aussi la Guerre des Tuques c'est un tournage dans ma classe de secondaire 1 (l'équivalent de la sixième) parce que... un des acteurs y était! Et oui, j'ai fréquenté des superstars moi m'sieurs dames. Et oui à 10 ans, ça marque en plus! Quelle année, mon secondaire 1, ma première année de "vraie" école en plus!!!
À la radio tout à l'heure, un des participants à la discussion rappelait l'usage de la pick-up line tirée du film (et que j'avais oubliée) qui menait à la scène X : il y a une tension sexuelle à couper au couteau entre le chef et la chef des 2 équipes rivales, Roméo et Juliette en plus moderne parce que Juliette elle faisait pas grand chose de ses 10 doigts je crois tandis que là la fille elle est terrible et elle a des idées du tonnerre genre des boules de neige injectées de peinture qui, non seulement font mal, mais tâchent aussi, grandiose quoi, tous les deux sont des fortes têtes. À un moment donné ils causent stratégie, ou paix au Moyen-Orient, ou consistance de boule de neige, tout ça sur fond de paysage enneigé (qui ferait s'extasier tout maudit français d'un "oh comme c'est beau", pfffffffffffff) (près d'une église si je ne m'abuse) et il lui dit "Tu as de la neige sur l'épaule" et là il lui enlève et kiss! Grand émoi dans l'assistance qui va du "oh comme c'est romantique" "oh est-ce qu'ils ont mis la langue?" "berk, elle embrasse un garçon c'est dégoutant"... Mouais, j'en ai pas gardé un souvenir transcendant du baiser en fait, je me souviens de la chanson guimauve qui dit en gros "L'amour a pris sont temps" (ouais super parce qu'ils ont 12-13 ans max, ils ont vraiment attendu supeeeeeeeeer longtemps!) chantée par Nathalie Simard, mais suite à la controverse (ridicule et disproportionnée à mon avis, voici mon éditorial!) (comprenne qui pourra) (c'est à dire pas grand monde en dehors du Québec) du Bye-bye 2008 je n'en dirai pas plus de peur qu'on en reparle encore 3 semaines plus tard!
Bref aujourd'hui c'est Obama sous la neigeu peut-être parce qu'il parait que ça caille à Washington, vont déguster question choc thermique ET historique tous les gens d'Atlanta qui font le déplacement (je parle d'eux spécifiquement parce que j'ai entendu un reportage à la radio)...
'tain j'oubliais que j'avais un meeting dans 10 minutes et un autre cet après-midi, et quand c'est-y que je suis censée écouter l'investiture moi??? Je sens qu'à midi ben je vais aller me caser quelque part en tuture pour profiter tranquillement de tout (sans les images mais bon!)...
Edit de 12h36 :
Putain de meeting de merde! Juste pour nous en faire un peu plus pour un peu moins...
Il y en a qui manquent de conscience historique tout de même... quoique ça va pas mal dans le sens de Kennedy quand on y pense!
Je me souviens où j'étais le 11 septembre 2001 (dans mon lit ou presque), je me souviens presque où j'étais quand le mur de Berlin est tombé... en tout cas j'avais histoire-géo pas longtemps après, parce qu'on en avait beaucoup parlé... J'étais en première, tiens bizarre, j'aurais parié gros que j'étais en cours avec meilleure amie (la vraie!)... Faut dire qu'en histoire-géo avec meilleure amie on s'occupait plus de qui était le meilleur chevalier du Zodiaque que de géographie (parce que l'histoire j'aime mais la géo bof bof bof)
Bref j'ai presque tout raté à part 5 minutes sur la fin à travers un crachin de parasites. Par contre j'aime son ton, il a une façon de parler renversante, comme aimerait pouvoir le faire les meilleurs dictateurs... Ce que j'ai entendu m'a paru classique néanmoins, à part pour le bout où il dit que son père il n'y a "que" 50 ans n'aurait pas été servi dans un resto alors que la il devient commander-in-chief! Menfin c'était mieux dit par lui, j'avoue... Hâte de voir ça à la télé, vu qu'on me l'a enregistré!!!
Edit de 16h45 :
Ah ben finalement je fais pas les choses si mal que ça!
Ah ben je suis étonnée, je pensais que j'avais parlé de mon meeting de cet aprem où je sentais qu'on allait me juger à la pièce sur ma méthode de travail (qué méthode de travail???) et me dire ne gros tout est de ma faute. Et ben non, ça a l'air que je suis même plus un bon élément, que j'ai quelques idées intéressantes, que je me tourne pas trop les pouces et que je sais où je m'en vais (ah bon cha c'est nouveau dites donc!)... Bref, je suis "à mes affaires", comme on dit, pas si mal! J'ai même réussi à placer que c'est le chromosome Y qui gâche la perfection et que donc étant donné que j'étais le seul élément sans Y, ben fallait m'écouter, big boss compris. Si si! Mais comme je suis drôle et spirituelle, tout le monde a gobé le tout sans sourciller mais en s'esclafant (ça s'écrit comme ça s'esclafer?), qui dit mieux?
Je récolte en prime 2 jours de formation dans 2 semaines, je suis fort curieuse de voir ce qu'il en retournera!
Par contre, on a l'air de vouloir me sucrer ma 4ème semaine de vacances et là je dis halte-là, qui va là, dragon d'Alcala. enfin je dis, je chante plutôt sur l'air de Carmen, pardi (mais bon tout ça ne se passe que dans ma tête...) (sauf la tentative de sucrage de ma semaine de vacances!) (mais comme je suis "à mes affaires", ben mes affaires, je les suis! Surtout quand il s'agit de vacances je dois dire!!!)
22:55 Publié dans Flashbacks, Ma vie, mon oeuvre!, Mon pays c'est l'hiver??? | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : obama, barack, yes we can, neige, la guerre des tuques, 25 ans de la guerre des tuques | |
dimanche, 18 janvier 2009
Dans la caverne des CDs oubliés (et honteux parfois)
Alors là si vous voulez mon avis, on va pas s'en sortir! Enfin vous je sais pas, je l'espère, mais moi c'est clair que je suis une cause perdue (à tout jamais?)...
Bon là si vous me suivez, je range. On peut dire un peu que c'est ma quête, mon Graal vu le temps que j'y consacre. Et encore soyez bien assurés que je ne vous dis pas tout... Mais depuis un an, vu que l'état de mon bordel dépend largement de mon état d'esprit (et vice-versa, cercle vicieux quand tu me tiens (et encore j'ai rien contre un peu de vice mais là c'est tout sauf satisfaisant!)) alors si vous me suivez depuis quelque temps vous savez que ce n'est pas brillant brillant. Il y a quelques hauts et un nombre de bas que je n'ai pas envie de compter. Hors état d,esprit, voyons les grands moments de gloire de victoire sur le bordel : vite fait, il y en a un, dans les environs de mon anniversaire parce que je recevais. Par contre je partais en vacances 2-3 jours plus tard et j'ai eu la bonne surprise de revenir de France dans un appart trop bien rangé, au point que j'ai eu un choc en rentrant et j'ai d'abord cru à un cambriolage!
J'ai déjà du développé ma théorie du bordel résiduel : j'aime pas le trop bien rangé, ça fait laboratoire (mais pas les labos où j'ai fait ma maîtrise qui étaient sales et bordéliques à un point que je ne vous dis que ça et vous laisse imaginer la chose (mais vous serez pas cap' ça dépasse l'entendement) (et je vous passe les hottes branchées pour évacuer dans la pièce voisine...) (donner votre corps à la science qu'ils disaient, moi c'est déjà fait!)), désinfecté, inintéressant, sans vie, clinique, ça fait Ikea quand on voit "oh oui le canapé ektorp blanc avec la table rouge rondstal (o barré et a avec un petit rond) (ok celui j'invente, j'ai la flemme de regarder sur le site) c'est ça que je veux chez nous, hein chéri" (aaaaaaaaaah l'usage du terme chéri comme (petit) nom est banni d'entre ces pages, quoiqu'il m'a pris???) (quand je vous disais pour moi et la perte de la cause...), ben moi je hurle que ça manque de vie tout ça! Et moi quand je vis, je dérange... Alors après faut ranger... mais juste un peu... et pas tout... parce qu'à quoi ça sert de ranger 150 fois par jour le même truc? À le retrouver? Parfois oui, mais souvent je retrouve quand même! Bref ça sert à perdre son temps, selon moi of course... et j'ai mieux à faire! Bon en ce moment vu mon niveau d'activité débordant on peut douter de cette dernière assertion mais on aurait pas tort car effectivement je range! Faut en être rendu à un niveau de vacuité dernier degré et de honte extrême (ouvrir ma porte à quiconque, pire épreuve qu'il n'y ait pas en ce moment) (heureusement, ça se bouscule pas au portillon!) (à part l'homme marié, mais là comme il est exilé dans le grand nord (selon lui), à Québec City, ça me laisse du jeu) (en ce moment par exmeple mon maillot de bain est étalé sur ma table basse!) (parce que j'ai rangé ma valise de quand je suis allée à Houston (au mois d'août!) et qu'il était dedans, pour le moment je n'en ai pas grande utilité) (même si c'est re les tropiques, on va dépasser le seuil psychologique des -10 (passer au dessus pour ceux qui auraient pas suivi) en théorie)... Bref j'aime vivre avec un minimum de bordel sinon j'ai l'impression d'être dans une vitrine mais il faut que ça reste contrôlé...
Et là je commence à reprendre le contrôle de certaines zones! Youpi! Quand j'aurais jeté les poubelles mardi matin, je ne reconnaitrai plus rien!!! Et là je vais dire tant mieux...
Mais donc je reprends le dessus de l'état d'encombrement de mon entrée. Et pour ce faire j'ai rangé mon placard d'entrée... Où j'ai une sorte d'étagère à CD (une Billy grise de chez Ikea) (qui ne va pas du tout avec mes couleurs et mon style actuels, alors je l'ai exilée dans le placard de l'entrée) qui contient tous les CDs que j'écoute pas ou plus vraiment, notamment certains CDs honteux du genre le mini CD de Chayanne "Boum Boum", tube de l'été en France en l'an je sais plus quoi... Oh il y en a d'autres et des pires. Il y a aussi toutes ma collection de Dalida que je n'ai plus écoutée depuis... oh la la, bien longtemps, presque 10 ans, non quand même pas, mais le coeur n'y est plus sans G. sous la main... Le Best of d'ABBA, j'aime bien mais je n'écoute qu'en surboom. Un (ou 2?) CD de Dany Brillant, vaguement honteux mais je l'ai découvert du temps des sondages avec ex-coloc (qui n'était ni ex, ni coloc, à l'époque) et la française des sondages pendant un festival... On y allait à reculon et nous avons été conquise par Suzette et la queue du chat entre autres. Parce que Dany c'est une bête de scène à l'oeillade ravageuse, surtout à la 2ème partie où il a tout refait (c'est comme ça aux Francofolies ou au Festival de Jazz, on a certains shows avec double séance) mais que visiblement il avait abusé de la dive bouteille (et/ou d'autres choses) pendant l'heure entre les 2 spectacles et il avait le pelvis drôlement plus délié et la moue encore plus langoureuse et hop la vie en même temps (ça c'est fort) au deuxième coup, que nous avons regardé jusqu'à la lie (peut-être avions nous abusé de bonnes choses entre temps aussi ce n'est pas exclu) et jusqu'au délire et nous sommes revenues toutes les 3 amoureuses de Dany Brillant, qu,il est trop beau, qu'il chante trop bien, qu'il danse trop bien, qu'il a le pelvis trop souple, bave aux lèvres et tout le reste, on a même failli se battre pour savoir qui allait lui mettre le grappin dessus en prems (mais là j'aurais gagné, j'ai une tête de plus que toutes les 2, toujours choisir des amis plus petits, ça peut servir moi je dis), nous avions pas les idées assez larges (ou assez bu?) pour envisager une attaque rangée à 3 contre un... Bref mais ça reste un de mes grands souvenirs de 1996 tout de même. Pendant l'époque des sondages je me suis follement amusée, j'ai rencontré plein de gens sympas ou pas) (du genre ex-coloc et le birman et d'autres aussi) et j'en avais bien besoin c'est moi qui vous le dis!
(oups le plan de Paris marqué du sceau de l'hotel où j'étais avec BFC il y a tout juste un an vient de choir de son perchoir, c'est à dire ma télé... Je vous ai dit que j'avais très nevie d'un écran plat alors que je n'en ai nul besoin... Par contre je pourrais plus rien mettre dessus tellement il sera plat, c'est un pensez-y bien!)
Tiens c'est marrant ma note part dans tous les sens mais la dernière phrase (pas celle entre parenthèses) a un lien majeur avec ce qui m'a poussé à écrire ce texte.
J'ai donc trouvé un CD que j'avais complètement oublié... en fait je suis très étonnée de voir que je l'avais! J'ai du évoqué quelque fois celui que nous appellerons l'homme de ma vie sauf que bon ça me fait une belle jambe parce que lui à un certain moment il a décidé que la vie, non merci... C'était en 1996, le 29 janvier très exactement, (2 ans plus tard mon chien adoré était euthanasié à la même date) (et l'an dernier c'est la date où j'ai fait un certain test pour apprendre une nouvelle désastreuse) (j'aime pas le 29 janvier) (et c'est bientôt!!!) ça faisait 2-3 mois qu'on se voyait plus et même qu'on ne se parlait plus alors que j'étais encore folle de lui (mais ça c'est un méga euphémisme, et quelque part, même maintenant je crois). Du coup je me suis sentie très coupable (mais ça c'est un euphémisme énorme) pendant trèèèèès longtemps (autre euphémisme, et même maintenant, il y a des moments où ça le fait plus que d'autres mais il en reste toujours un petit fond)... Je lui en ai aussi beaucoup voulu de rien m'avoir dit et tout et tout. Alors que bon je lui avais dit que je voulais plus jamais entendre parler de lui... (Cohérence quand tu nous tiens) Chose qu'il n'a pas toujours observée à la lettre... Il m'avait envoyé une carte pour Noël et une autre pour le jour de l'an... Je dois les avoir encore quelque part chez mes parents... Bref c'était compliqué (et très simple et banal à la fois) et j'ai pas envie de tout raconter là...
Mais bon dans le temps où tout allait bien entre nous, on a commencé à être très amis, sans doute parce que pris chancun de notre coté (lui avec une connasse, moi avec un salaud) (j'ai éjecté le salaud (sur ses conseils) bien avant qu'il en fasse autant avec la connasse (malgré mes conseils) (j'étais beaucoup mieux qu'elle) (pas difficile faut dire)), et parce qu'il m'avait pris sous son aile quelque part en octobre 1991, je me souviens de notre rencontre au métro McGill, fin octobre c'était... Argh mais vraiment c'est trop con car c'était vraiment quelqu'un de super!!!!!!!!!!!!!!!!!! Super c'est un autre euphémisme......... Il n'y a pas de mots en fait! Il m'appelait "kid" parce qu'il avait été horrifié d'apprendre que je n'avais que 17 ans à l'époque, selon lui McGill aurait du être interdite aux mineurs. Lui c'était un vieux de 22 ans tout juste (argh je viens de penser que cette année il aurait 40 ans...)... J'ai bu ma première vraie bière avec lui! Suivies de beaucoup d'autres parce qu'à McGill en génie c'était absorption de bière par tous les moyens ou presque, j'ai pratiqué la douche de bière du temps du flagball, trop sympa (ça colle et ça pue) (mais c'est bon pour les cheveux)... Bref milieu de 1993, il a largué (plus ou moins) la connasse (en fait c'est elle qui l'a largué ce qu'il n'a jamais bien digéré). Moi j'étais seule, le salaud était out depuis un bon bout, d'un commun accord, sans larmes ni rien, une rupture sympatoche parce que j'étais bien débarassée en fait. Et bon à un moment devait arriver ce qui arriva... Une vraie lune de miel sans aucun nuage, à part que ses colocs me trouvaient trop sonore en toutes circonstances (plattes à mort ses colocs) pendant au moins 3 mois! Après bon il y avait des hauts et des bas, il avait des gros problèmes avec son père.
Pour son anniversaire, je cherchais un CD qu'il ne connaissait pas, il aimait bien tout ce qui était hard rock, heavy metal, etc. Alors une fois que je trainais chez Sam the recordman (mon magasin de musique fétiche entre tous (peut-être parce qu'un joyeux bordel y régnait parfois) même que j'ai pleuré quand il a fermé, maintenant c'est une bijouterie immonde) j'ai entendu un truc que je trouvais pas mal... J'ai demandé ce que c'était, on m'a dit Tool, j'ai dit ah! Je veux ce CD! On me l'a donné et j'étais bien contente de ce que j'avais trouvé. J'ai découvert plein de trucs chez Sam!!! Du lourd en plus, genre Radiohead et Johny Cash qui chantait One divinement bien! Bref je lui ai donné et il a adoré, que même plus que ça, j'aurais été jalouse (mais la connasse qui cherchait à lui remettre le grappin dessus après s'être dit que finalement il était super me donnait déjà assez de fil à retordre), du coup l'an d'après, pour ses 25 ans, je lui avais acheté 2 tickets pour qu'il aille les voir je sais plus où aux USA, ça m'avait bien ruiné, du coup j'avais demandé à son frangin d'acheter le reste pour lui faire un petit séjour sympa. Parce que le frangin y allait avec lui car il avait découvert Tool aussi grâce à moi! Le frangin c'est le 2ème type le plus super de tous les temps, si si! Et même que s'il avait pas été là en 1996 et avant, et après, ben je sais pas si je serais là pour le dire. Le seul truc c'est que j'aime pas trop sa femme, ils ont pas bon goût pour les femmes les deux (sauf quand c'est moi l'élue of course)... Mais il vient me voir dans 2 week-ends pour souligner l'anniversaire, sans sa femme! Vous comprenez pourquoi je dois ranger??? Mes parents viennent manger chez moi le week-end prochain remarquez, ça me donne une autre bonne raison!
Bref le cadeau des 25 ans avait été très apprécié... C'est avec les 26 ans que ça s'est définitivement gâté... La connasse était dans le tableau, lui faisait du rentre-dedans peu subtil, moi ça me saoulait, du coup on s'engueulait, ça j'aimais pas. Ses parents aussi débloquaient pour certaines raisons, bref il était plus très parlable depuis juillet 1995 et il m'envoyait promener régulièrement. Du coup, rupture, larmes, plus rupture, re-rupture, larmes, plus rupture, jusqu'en octobre quand il me dit qu'il veut rentrer à Vancouver. Où étaient ses parents et la connasse. Là j'ai pas trop compris (même si je saute plein de détails que j'ai pas envie de raconter, que vous pigez rien, moi avec tout les détails, même des trucs que le frangin me disait, j'étais complètement perdue), j'ai fait des scènes pas possibles (là encore ses colocs me trouvaient trop sonore) (malgré l'appart immense) et début novembre j'ai dit stop, j'arrête, c'est trop dur, tout est fini, bye. Et je suis partie sans me retourner (mais en pleurant)... Du coup une semaine après, malgré plein de tentatives de sa part je suis restée inflexible et il est parti pour Vancouver. J'ai reçu quelques emails avec moultes déclarations que j'ai ignorés, une lettre à laquelle j'ai répondu parce qu'elle m'avait fendu le coeur, les 2 cartes pendant les fêtes... pendant ce temps j'allais pas super, c'était ma dernière session à McGill, j'ai rien foutu dans mon travail de groupe (j'aimais pas trop mon équipe en prime), la saison de flagball avait été décevante, rien n'allait bien. Et puis le 30 janvier un email du frangin qui me demandait de l'appeler... La nouvelle! Le précipice! La colère! La culpabilité! Le coeur brisé en millions de miettes! La non compréhension! Le naufrage! Tout ça tout ça... Pendant plusieurs mois... Soutenue à bout de bras par le frangin... Qui était déjà avec sa future femme... Qui n'appréciait pas trop nos multiples appels (qui duraient 2 heures minimum), ni ses voyages à Montréal rien que pour moi... Le frangin qui était aussi un peu inquiet que je reporte tout ça sur lui... Bon à un moment donné je l'ai peut-être un peu fait... Mais en fait je préfère le garder comme grand frangin sage mais pas raisonnable (alors que mon vrai frangin a le même âge mais est moins comment dire... en fait je le connais à peine mon vrai frangin! je vais pas faire de la médisance alors...)...
En gros c'est le birman qui m'a fait brièvement un peu oublier mon malheur tout récent...
Et G. qui m'emmené à Ottawa pour me changer les idées le jour où l'homme de ma vie aurait eu 30 ans!
Bref tout ça pour dire que j'ai trouvé un CD bien caché, un CD de Tool. Et que ça me fait de la peine à 2 titres, ça me rappelle les 25 ans de l'homme de ma vie, et ça me rappelle BFC (qui est le premier depuis bien longtemps que je voyais bien en remplaçant de l'homme de ma vie) (même si bon c'est clair qu'il lui arrivait pas à la cheville (même avant qu'il me brise le coeur)) (mais les autres ne lui arrivaient même pas au gros orteil) (à part peut-être le birman) qui est un grand fan, qui m'avait d'ailleurs expliqué que c'était un groupe et pas un outil, pffffffff je connaissais sans doute bien avant lui (ou pas), et que le cadeau que j'avais pour ses 35 ans ben c'était une super photo du groupe en pleine action, autographiée en prime, à son nom! MAis ça c'était un coup de bol, parce qu'il a un prénom très banal. Et que même si le frangin l'a revendue pour moi sur Ebay et en a tiré 150$ (US) (alors que moi je l'avais payée 50$ (canadiens), ça existe plus des rendements comme ça), ben ça me fait de la peine d'y repenser, si ça se trouve, j'ai même du l'acheter le 29 janvier (ou pas loin) (j'étais un peu perturbée l'an dernier, ça expliquerait que je n'ai pas cliqué sur la date)!!! Aaaaaaaaaaaaaargh... quand je vous disais que j'étais une cause désespérée...
Du coup j'ai plus trop envie de fouiller mon étagère à CDs oubliés et honteux...
Hmmmmmmmmmmmm je sais plus trop si j'ai envie de publier tout ça moi maintenant...
17:32 Publié dans Flashbacks, Humeur (joyeuse, boudeuse, chieuse ou autre...), Tordue? Moi? Vous pensez? | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : mon étagère à cds oubliés et honteux, rangement, l'homme de ma vie, bfc, 29 janvier, tool, le birman | |
jeudi, 08 janvier 2009
Carrément inavouable...
Automne 2002. Je suis exilée dans l'Outaouais... Dans une petite ville dont je suis l'attraction donmt on cause chez le coiffeur. Je finis à 16h30, je rentre dans mon demi sous-sol en marchant sur la voie ferrée (je connais l'horreur des trains par coeur, il y en a tous les soirs à 23 heures, je me couche après qu'il soit passé, avant ça sert à rien car les vibrations (not good vibrations!) me réveillent à tous les coups) pour regarder Watatatow et Virginie, faut vraimnet être désespérée et n'avoir rien à faire. Chaque dimanche quand je rentre de Montréal, la grande ville à 200 km de là, je constate que plus les villes sont petites et glauques, plus les gens ont des écrans de télé géants... Après quelques semaines, je comprends pourquoi! Donc la télé a sauvé mes soirées (car pas d'internet a domicile... Ni de téléphone d'ailleurs, c'est pour ça que j'achète mon premier téléphone cellulaire!!!
Je me rappelle d'avoir survécu moralement au travail grâce à la pub pour le Navigator avec la musique de Mr. Scruff (dont j'ai perdu le CD zut flute!), les vielles chansons de Jean Leloup pour me tenir compagnie dans le bus vers ou de Montréal, j'adore, 2 et chansons entendues 3-4 fois chacune à Radio-Canada : Las Vegas de Mathieu Boogaerts et celle carrément inavouable que je viens d'entendre à l'instant :
Edit du 8 janvier 18h50 : arf! j'avais pas vu le clip jusque là, c'est encore plus la honte!!! Vais-je me remettre de cet aveu???
Et dans mon souvenir, c'était vachement mieux... Ou alors mon interprétation fait ombrage, je fais vachement bien "aahahahahahaha en appesanteeeeeeur... lalalalilala... les secondes sont des heures". Pas toujours bon ces secondes qui paraissent comme des heures... Mon calvaire a duré 3 mois, j'ai eu l'impression que ça avait duré 3 ans!
Autre edit du 8 janvier 18h50 : j'avais pas trop écouté les paroles non plus... à part le "ahahahahahhhhhaaaaa en appesanteuuuuuuuur!" et "les secondes sont des heures"... C'est vous dire si ces 3 mois m'avaient sérieusement perturbée au point de penser que cette chanson m'avait permis de survivre!
Quand je pense qu'après j'ai trainé la frangine voir Boogaerts en show avec Vincent Delerm... Un bon souvenir ça! Même si elle vous dirait le contraire, du point de vue de ses oreilles heurtées par les qualités vocales de Delerm surtout... Ah la la!!! Ça me manque de plus l'avoir sous la main pour aller voir des choses bizarres que personne d'autre veut essayer!
14:03 Publié dans Flashbacks, Humeur (joyeuse, boudeuse, chieuse ou autre...), Ma vie, mon oeuvre!, Musicalement parlant | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : automne 2002, l'enfer outaouais, vie pathétique, la télé m'a sauvée, las vegas de mathieu boogaerts, en appesanteur, la frangine me manque | |
mercredi, 07 janvier 2009
Et toi, c'est quoi ton petit nom?
Ça faisait longtemps que je n'avais pas étoffé cette catégorie...
En même temps je pense que je vous ai toujours pas raconté ma rencontre du 3ème type de cet été non plus...
Que de retards, que de retards!
Mais parler de "petit nom" dans ma note précédente m'a rappelé cette anecdote...
Je vous situe un peu le contexte : au Québec, on ne drague pas, à part peut-être à la sortie des bars quand tout le monde titube et peine à ne pas tomber vu la glace vive. En gros c'est rare! Menfin je me souviens que je disais ça à meilleure amie. Du coup on part faire la tournée des bars un soir de février où elle était venue me voir d'Angleterre et on termine au Saint-Sulp', une institution! Et là, paf, à peine assises qu'elle se fait draguer, et par un pur laine en prime!!! Vexant pour moi ;-) Donc j'ai expliqué le tout par le fait qu'elle soit blonde... Naturelle en plus! Je vois pas d'autres explications rationnelles...
Du coup, quand je vais en France, je trouve pas exactement déplaisant de me faire draguer gentiment... alors j'accueille ces marques d'attention avec beaucoup d'amabilité et d'affabilité! Menfin ça dépend de qui ça vient c'est sûr... Et rarement je vais au delà de la simple rencontre... ça a pas souvent donné grand chose! Ah si disons 2-3 fois à Toulon (je vous ai jamais parlé de Fantomas? Aaaaah, Fantomas!), une ou 2 à Paris... Mon grand sport c'est me faire payer des coups en fait... Ah une fois j'ai fait fort, dans la même journée, 2 oranges pressées, une à Bruxelles (et je me suis jamais faite draguer autant qu'à Bruxelles, je comprends toujours pas pourquoi?!?!?!), une à Paris, espacées par le temps nécessaire pour faire Bruxelles-Paris. Maintenant j'ai un peu honte mais G. avait été très impressionné par ma performance, tout fier de moi et presque tenté par l'invit que j'avais eue pour une soirée sur péniche le soir même! Pas sûre que mon chevalier "servant" (qui n'avait tout de même pas trop insisté quand j'avais voulu transporter moi-même mon sac à dos) aurait été ravi que je débarque accompagnée, même si G. l'aurait sans doute laissé me faire tout ce qu'il voulait!
Ça me rappelle une autre fois où j'attendais G. près des Halles et qu'en attendant je me fais draguer par un type quelconque qui veut me payer un coup, là je refuse lui disant que j'attends quelqu'un puisque c'est le cas. Il veut savoir si celui que j'attends est mon mec... Je laisse planer le doute mais je lui dis qu'il est très grand, très costaud et très mauvais (tout le contraire de G.! Enfin non il peut être très mauvais en paroles, je l'ai vu à l'oeuvre!)! La tête!!! Mais, courageux (ou désespéré) (ou en manque total), il a attendu avec moi et n'a pas demandé son reste une fois G. arrivé. Vu qu'on avait du se sauter dans les bras l'un de l'autre, je peux comprendre la confusion du pauv' jeune homme! G encore trouvait fantastique que je ne l'attende jamais seule (à Paris, parce qu'à Montréal, je peux toujours sécher avant de me faire draguer comme je l'ai déjà dit, à part par un maudit français peut-être... sauf que je pogne pas trop avec le maudit français de base!) mais bon j'ai rien contre quelqu'un qui me fasse la conversation (même si c'est pas transcendant) (et que je n'ai pas un super bouquin à lire)...
Donc une fois dans le métro, près du Printemps, dans mon jeune temps, quand j'étais jeune, belle et fraiche comme une rose, je dirais il y a une dizaine d'années à vue de nez, il me semble qu'un type me pose une question donc je m'arrête.
Ah oui faut aussi que je vous dise, si je ne l'ai pas déjà fait, c'est que je promène avec un point d'interrogation au dessus de la tête, qui fait que tous les gens qui cherchent leur chemin, ont une question existentielle, veulent vendre quelque chose, veulent financer leur bonne cause (souvent la leur... ou pas... Voila comment j'ai donné 500 francs (soit toute ma fortune ou presque!) en 1995 pour la recherche contre le SIDA!) ou veulent convertir leur prochain à la religion nouvelle/ancienne/extra-terrestre me sautent dessus en sachant que je vais leur répondre de façon charmante et avec le sourire par dessus le marché!
Donc j'ai l'habitude qu'on m'aborde pour me demander par exemple où est la rue je sais pas quoi. Quand j'étais à Lyon, j'avais vu que je maîtrisais mon nouveau milieu de vie, quand on m'avait demandé où était la rue Condorcet et que je le savais (car j'avais foutu en l'air mes chaussures adorées dessus grâce aux travaux du tramway qui a été inauguré 3 mois après mon départ, argh! Je n'en aurais eu que les inconvénients!!!). On me pose aussi la question en italien près de chez mes parents (pourquoi est-ce qu'on ne me prend pour Monica Belluci dans la foulée ça je pige pas?) ou en allemand en Allemagne! Oui je sais où est le Dom, mais faut suivre les gestes parce que je suis incapable de transcrire en paroles la marche à suivre, ou alors je ne comprends qu'après le départ de l'interrogateur que oui c'est la rue EinsZweiDrei et que oui je sais comment y aller! Ou encore quand un type me saute dessus avec son chien de façon fort enthousiaste en me baratinant à mort alors que je dis "ich spreche pas germain" alors il conclut d'une dernière pique dans laquelle je ne comprends que l'essentiel : que je suis wunderschön (cherchez dans votre dico, ma modestie m'en empêche!) (edit de 2 mois plus tard : au diable la modestie!)... Dommage juste que le type en question soit tout petit et moche... Je préférais le chien en fait!
Donc, dans 80% des cas, quelqu'un qui n'aura pas l'air trop désagréable pourra me poser une question et je décarcasserai pour l'aider (sauf si comme une fois la question c'est "Tu viens à l'hotel avec moi pour une "p'tite vite"?", je dois être vieux jeu mais je n'ai pas été super réceptive, pour moi les préliminaires ça inclut aussi de demander à l'autre comme il s'appelle (quitte à l'oublier dans la foulée)).
Alors maintenant revenons-en à il y a 10 ans! Je descends l'escalier pour prendre le métro "Havre-Caumartin" quand j'entends un truc hésitant du genre "Excusez-moi mademoiselle" (quoique maintenant un type me dit "mademoiselle" et je lui roule une pelle dans la foulée... Faut dire qu'en ce moment j'en roulerais à n'importe qui avec un minimum d'hygiène dentaire et que le "Mademoiselle" vient en supplément orgasmique (et après les hommes se plaignent que nous les femmes nous sommes difficiles à satisfaire! qu'est-ce que j'entendais dans la pièce tiré de "les hommes viennent de Mars et les femmes de Vénus", que nous sommes comme des fours, qu'il faut préchauffer longuement, sympa et glamour, la comparaison!)), bref j'entends la voix hésitante, du coup je me retourne, probablement le sourire du ravi accroché au visage, pour voir un beau jeune homme, dans le genre gavroche monté en graine, pas mal quoi, qui me dévisage. Tout de suite (mon coeur fond et) je fais une brillante répartie dans le genre : Oui, c'est pourquoi? Et là sans transition, il me dit "C'est quoi ton petit nom?". O horreur, (il ose me tutoyer sans plus de cérémonie) (non sans blague, je vis au Québec, ça me fait bizarre de vouvoyer quelqu'un de mon âge...) ce "petit nom" désuet et ridicule me fait euh... disons qu'il interrompt mon cycle de préchauffage tout net. Et puis non, mon nom n'est pas "petit" ou riquiqui, nan mais oh!!!
Bon là je réalise que je ne suis pas très cohérente, dans le paragraphe qui précédait je dis qu'avant toute chose j'aime bien qu'on me demande mon nom, et dans le suivant, on me le demande et je ne suis toujours pas contente! En fait je vous l'avais bien (!!!) caché jusque là mais je suis très chiante... et je sais pas ce que je veux (mais ça c'est pas nouveau puisque ça fait même partie de mes résolutions...)...
Tout de même, j'ai réprimé mon haut-le-coeur et je suis passée outre le "petit nom" (en pensant à comment raconter notre rencontre à nos futurs enfants) (ou pas, je n'avais pas encore vu "How i met your mother" à cette époque) et j'ai accordé une deuxième chance de me séduire au freluquet (qui devait bien avoir 4-5 ans de plus que moi... ce qui ne le qualifiait pas d'emblée de vieux crouton selon mes critères) qui me propose d'aller prendre un verre. Fidèle à mes habitudes, je dis pas non! Bref on y va et là, paf! Je me dis que j'aurais du me fier à mes instincts primaires car le "jeune" homme aux manières de p'tit vieux commence à me fliquer sur ma vie, mon oeuvre (10 ans plus tard je lui aurais donné l'adresse d'ici, ça ça aurait été classe!), avec des remarques subtiles du genre je suis la femme de sa vie et nous ne devons plus nous quitter.
Oh la la, mon gars, non mais c'est vrai quoi tu es joli à croquer, je l'admets, j'ai même eu une faiblesse passagère au premier regard (quoique lui m'avait visiblement repérée mais moi pas du tout... À mettre sur le compte de ma myopie réfractaire aux lunettes et aux lentilles?), sauf que bon je suis indépendante, moi môssieur, je fais ce que je veux de mes 10 doigts et j'aime pas qu'on me dise quoi faire hors certains contextes bien précis que je ne pouvais plus du tout envisager à ce point là des choses...
Bref je sais plus trop comment je m'en suis dépatouillée, tout ce que je me rappelle c'est que ce ne fut pas une mince affaire et que béni soit le temps où les portables et autres outils pour être rejoignables en tout temps partout dans le monde n'existaient pas ou peu car je pouvais sortir l'excuse de "Non je peux pas te donner mon numéro, vois-tu je suis en visite dans ma famille et je ne connais pas leur numéro par coeur alors donne-moi le tien et basta", avec basta signifiant, direct à la poubelle dans ce cas là... à moins que le dit numéro soit donné sur un support original, auquel cas il intègrera peut-être ma collection perso, et sache que la boite d'allumettes, pour pratique qu'elle soit (et satisfaisant mes tendances pyromaniaques qui font que j'ai toujours préféré le batonnet de bois à celui de nicotine... Aaaaaaaah l'odeur du souffre, quel délice! Et non je n'ai pas des pieds de boucs ni une queue bien cachée...), a été moultes fois pratiquée et ne figurera donc dans mon best of que si elle a une "twist" des plus surprenantes, sinon je n'en garderai que... les allumettes (pour sniffer le souffre, pas pour allumer ma clope (mais j'allume volontiers les autres!), si vous m'avez bien suivie) (quoiqu'à cette époque je crapotais pour faire genre! Qué gourde!!!)... Mais merci pour le pot!
Comme je n'ai aucun souvenir de la suite des choses, j'en déduis que le numéro de l'infortuné a fini à la poubelle ou en boule de papier infâme dans le fond d'une machine à laver et qu'il a certainement trouvé une ou 2 autres victimes à se mettre sous la dent depuis, moi j'ai la peau trop dure!
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Wow! Conceptuel! Tout ça me rappelle cette chanson de Jean-Louis Foulquier, "Tout ce qui est dégueulasse porte un joli nom" :
Amoco Cadiz, amanite, Sahel,
Chrysanthème, canine, morsure, varicelle,
Mygale, tarentule, épine, porte-avions,
Tout ce qu'est dégueulasse porte un joli nom.
Fourmilière, aiguille, acide et calice,
Le Chemin des Dames, cercueil, cicatrice,
Cyclone, ouragan, camisole, typhon,
Tout ce qu'est dégueulasse porte un joli nom.
Amygdales, pavot, vérole, aspirine,
Ecchymose, ortie, sanglot, carabine,
Carmélite, javel, les trois petits cochons,
Tout ce qu'est dégueulasse porte un joli nom.
Guillotine, cirrhose, nuit blanche, la schtroumpfette, (la schtroumphette est dégueulasse? Parce qu'elle fait courir 99 schtroumpfs?)
Mirador, Stazzi, syphon, baïonnette,
Fleury Mérogis, la rue Lauriston,
Tout ce qu'est dégueulasse porte un joli nom.
Camora, Pepelone, cyanure, mafioso, (Camorra, oui j'trouve ça joli mais il n'y a qu'à aller voir Gomorra pour être moins emballée)
Tien an men, amen, rasoir et ciseaux,
Hostie, Vatican, Jean-Marie, Bruno,
Tout ce qu'est dégueulasse porte un joli nom.
Picador, arène, dollar et sébile,
Ouragan, menottes, acide, Tchernobyl,
Atome et neutron, neurone et citron,
Tout ce qu'est dégueulasse porte un joli nom,
Tout ce qu'est dégueulasse porte un joli nom.
Et toi... c'est quoi ton petit nom? (Au secours!!!!!!!!!!!!)
21:22 Publié dans Aimant à tarés je suis?, Flashbacks | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : me faire payer des coups, c'est quoi ton petit nom?, viellot, des manières de p'tit vieux, je suis la femme de sa vie??? euuuuh, collection de numéros de téléphone, tout ce qui est dégueulasse porte un joli nom | |
mardi, 06 janvier 2009
Le voyage en Arménie ah ben non juste à Paris (mais c'est moins exotique) : 2-5 janvier 2008 - part I
Et oui comme vous l'attendiez tous et toutes à grands cris (pas sonores mais je vous ai entendus) voici la suite de mon séjour en Germanie d'il y a un an pile poil. Ce sera peut-être un poil vindicatif car BFC ne m'a pas répondu aujourd'hui et là j'étais réhabituée à avoir des news tous les jours mais il semble qu'il ait recommencé le rationnement (et ça, ça fait royalement chier!) et là je lutte contre l'envie pressante de lui écrire quand même mais bon j'ai ma fierté tout de même (enfin, si peu, en fait!) alors je vais me passer les nerfs ici. D'autant plus que je suis venue pour 7 heures today... Mais que, ô surprise, mon électricien était au rendez-vous, de bise il n'y eut pas (avec les chapeaux et les lunettes de sécurité c'est pas pratique), zut flûte (je crois que je l'intimide en fait) (et ex-boss qui l'avait contacté lui a fait faux bond (et fait la grasse mat en prime!), heureusement que j'étais là mais pas pour lui en fait!), mais j'ai pas fait la bise non plus à Brad vu que je l'ai vu vite fait entre 2 cadres de portes et que bon il y avait encore dans son bureau cette odeur bizarre... qui m'évoque quelque chose que je ne nommerai pas ici car ce n'est pas digne du niveau littéraire de ce blog. De ce coté la temporaire me manque, avec elle le bureau sentait la crème Nivea (même si c'était tellement entêtant que ça me foutait mal au coeur) (mais là je me protège avec mon "Jour de fête"!)
Donc le début de cette passionante histoire se situe plus loin, dans ma catégorie "Flashbacks" et l'épisode précédent se situe là. Je me suis même permis un petit edit en trouvant une information capitale! Zavez qu'à aller voir si vous chante, je ne me répèterai pas!
Ah et puis c'est bien ce qu'il me semblait, je vous avais trompés...
2 janvier 2008
C'est là que je vous ai trompés... Car de morning session il n'y eut pas ce jour là! Au final il n'y eut pas grand chose ce jour là... à part du faisage de gueule et gelage de... euh oui bon vous me comprenez!
Pas de morning session car train à 11h02 (officiel, j'ai retrouvé mon billet de train ce week-end!) donc lever très matinal (menfin pour nous qui ne mettions pas l'orteil dehors avant midi! Ben oui la morning session ça prend du temps...), préparage illico, bus et train avec arrêt à la librairie pour acheter de quoi se distraire, c'est à dire magazine de guitare pour lui et... rien pour moi! Je sais pas comment j'avais fait mon compte mais en prenant les billets, on était pas assis côte à côte, menfin en théorie oui mais une rangée derrière l'autre, praaaatique! Du coup j'ai pris sur moi de switcher ma place, un bruxellois obligeant n'y vit aucun inconvénient. Je laisse la place de la fenêtre aimablement à BFC, pfffffffff, tout ça pour qu'il voit son reflet faisant la gueule dans la vitre, des perles aux cochons à mon avis. J'ai l'habitude de prendre le train toute seule, mais là je me disais que ce serait sympa de passer les 3 heures en charmante compagnie (grand souvenir du retour avec meilleure amie 6 mois plus tôt, avec navette entre première et deuxième classe, la classe on l'a (ou pas)) et ben avec un voisin inconnu j'aurais sans doute eu plus d'échanges : genre un "bonjour" ou un "guten tag" suivi d'une heure ou 2 après d'un "excusez-moi" pour le laisser passer aller au bar ou aux toilettes (je ne les piste pas (toujours) en général). Là au mois j'aurais pu espérer tomber sur quelqu'un avec de la conversation, on en connait des coups de foudre du genre (dans les films surtout mais bon! Aaaah "Before sunrise"!!!) alors que je n'ai eu droit qu'à un "excuse-moi" pour aller aux toilettes... ah non, j'exagère quand même, il m'a passé un sandwich fait de ses blanches mains, trop bon (le sandwich ou lui?)!
Bref on arrive, on prend le métro jusqu'à Pasteur, on marche on trouve l'hotel, on se pose un peu et on repart! Et là ça caille au max à Paris, il y a un vent glacial et humide, brrrrrrrrrr, rendez-moi le Québec!!! On part à pied, les Invalides, direction la Tour Eiffel. Et oui en plus je me tape le parcours du touriste de base pour ses beaux yeux... Alors que j'avoue, c'est pas ce que je préfère chez lui les yeux... Ilssont pas mal mais n'arrivent pas à la cheville de son sourire craquant (quoique les yeux qui rient et plissent en même temps, c'est la touche qui tue) (j'aime bien ses épaules aussi...) Bref on se les gèle sous la Tour Eiffel, puis au Trocadéro, finalement on veut se réchauffer dans un café (de grand luxe vu le coin où on se trouvait mais ça caille!!!).
Je prends un chocolat chaud, ruineux mais divin, et lui un café crème! On profite aussi d'un presque premier jour sans fumée, ça fait bizarre (de pas y voir vaguement trouble!) mais je vais pas me plaindre. Là le serveur, un "vieux" monsieur dans la cinquantaine je dirais, vient discuter avec nous en disant en gros à BFC de profiter de sa jeunesse pour voir le monde etc. BFC pige pas un mot alors je lui traduis le tout quand le serveur est reparti. Et là, je sais plus trop pourquoi (probablement parce que le serveur ne me disait pas à moi de profiter de ma jeunesse!), il en déduit que le serveur pense que je suis sa mère ce qui le fait jubiler, en plus, ce con! Alors peut-être qu'il apprécie le fait qu'on pense qu'il se tape une "femme d'expérience", soit il pense qu'on peut lui donner 10 ans (monté en graine il est alors), soit il pense qu'on peut m'en donner 50 et plus, soit il agit en petit revanchard pour je ne sais quoi... Bref ya des claques qui se perdent mais il fait moins la gueule d'un coup! Et dire que me tape le parcours du touriste de base pour qu'on me fasse la gueule en plus! Le serveur revient et me demande si j'ai traduit à BFC, j'acquiesce mais lui fait part de sa déduction à mon égard. Le serveur est outré, vraiment, et trouve que je fais très jeune et qu'en plus que BFC a une chance folle de m'avoir en gros, et vlan dans les dents. Je traduis à BFC qui trouve ça nettement moins drôle tout de suite!
On repart direction le quartier latin, on se ballade, mais monsieur a les crocs alors qu'il est 18 heures. En gros, faut qu'on mange TOUT DE SUITE! Ô horreur, on va être soit tous seuls (et vu l'humeur de monsieur, ça va être le grand silence, chaaaarmant!), soit avec des ploucs, soit avec des touristes. Ce fut le dernier cas de figure : j'étais la seule à vraiment parler français du resto, à part les serveurs. Mais bon c'est pas mauvais et puis le resto a été choisi stratégiquement : on est à 2 coins de rue de.............. la Rhumerie, mon obsession parisienne!!!
Oui donc tout ça n'est pas un hasard, on y va ensuite, on se prend un cocktail, je sais plus ce qu'il a pris mais moi je prend un rhum arrangé après lui avoir expliqué de quoi il retournait. Je commande aussi en douce une portion d'accras, comme on vient de manger j'ose pas repartir pour une assiette antillaise complète, même si j'en ai très envie, pas parce que j'ai encore faim, non non, par pure gourmandise!
Mais je sais plus si je vous l'ai déjà dit, BFC n'aime pas le poisson! Bon, en fait il aime pas grand chose à part la pizza et le steak. Bref je lui dis pas ce que sont les accras volontairement en lui demandant d'en gouter un mini-bout (que je sacrifiais en plus, car ça m'aurait pas gêné d'en prendre double portion juste pour moi!), oh la la, mais quelle comédie il m'a faite, un enfant de 2 ans aurait été moins pénible! Pour gouter mon rhum arrangé par contre, et se plaindre parce que les mojitos sont meilleurs à A*** (inconscient!) et que si j'aurais su ben j'aurais pris un rhum arrangé, là monsieur est maître (emmerdeur). Bouhouhou, si tu m'avais écoutée tu l'aurais pris direct ton rhum arrangé. Ce qui fut suivi par 2 autres chacun... Et une discussion du genre "je suis bien mieux moi tout seul avec mes guitares" (là j'aurais pu être vulgaire et souligner quelques petites choses pas possibles avec une guitare mais vous me connaissez je ne mange pas de ce pain là (or do i?)), j'ai beaucoup apprécié le tout, saupoudré de réflexions sympatoches du genre que je sens le poisson... Bref l'animal a réussi à me gâcher la Rhumerie, une grande première (et dernière j'espère) ce qui est en soi assez impardonnable! Du coup, je n'irai plus dorénavant à la Rhumerie qu'avec des gens triés sur le volet à même d'apprécier le privilège comme... Chirac!
De retour à l'hotel, on dirait qu'il est disposé à roucouler comme 2 pigeons qui s'aiment d'un amour tendre, moi j'ai la mémoire courte alors je suis pas contre jusqu'à ce qu'il me dise "oh mais c'est bien tu ne sens plus le poisson" (le rhum pas cuvé en fait mais comme lui aussi, ben on était quittes!) et ça, ça m'a pas plu (en me rappelant le fiasco Rhumerie) bref j'ai fait la gueule alors bonne nuit monsieur moi j'ai la migraine... Bon j'ai un peu regretté l'instant d'après et puis je me suis endormie alors voila.
3 janvier 2008
Le matin on est réveillés aux aurores par des tas de gens qui claquent des portes, seul inconvénient de l'hotel qu'à part ça j'ai trouvé super. On somnole jusque vers 10 heures et puis morning session, d'autant plus facile que le lit fait la moitié du sien, on a même pas besoin de se rapprocher... Tout va bien, c'est fort sympathique, jusqu'à ce qu'avec une délicatesse toute masculine il me fasse signe que ben il aimerait bien que... comment dire? je lui rende service bucalement? Sauf que là il n'y a pas moyen, je suis pas d'humeur du tout, ce que je signale à coup de dents (mais non je n'ai pas croqué ce que vous croyez!), c'est pas parce qu'on fait des mamours que j'ai fait une croix sur son attitude de la veille!!! Bref on finit par se lever, on va déjeuner (puisque l'heure de petit déj est passée depuis longtemps) au Pasteur Café, où je découvre leurs salades terribles, BFC se tape un croque-monsieur (que je lui avais fait découvrir à la Brioche Lyonnaise à Montréal (oui c'est logique)) comme tous les jours par la suite (ce garçon est plein de fantaisie, non?) (je vérifie mes emails de temps à autre, et oui j'en ai de nouveaux mais pas de lui, aaaargh!). Puis j'ai mon entretien avec le monsieur parisien (entretien qui est en fait l'origine de tout mon voyage et des propositions malhonnêtes de BFC (la suite l'a montré), il faut bien le rappeler!), bref on retourne à l'hotel, je me change en tenue chic choc, je me maquille et puis on repart vers les Champs Élysés car j'avais prévu de le laisser en mode magasin de disques pour qu'il passe le temps pendant mon entretien à Boulogne puisque c'était sur ma ligne de métro. Oui je suis trop sympa, je voulais juste que son expérience parisienne soit bonne et qu'il s'emmerde pas.
L'entretien se passe... je reviens non sans lui envoyer un sms pour lui fixer rendez-vous, zéro réponse mais je vais quand même au rendez-vous. Personne! Pas de panique... enfin après quoi 15-20 minutes sans nouvelle d'aucune sorte je commence à flipper en regardant un vendeur de marrons grillés d'un oeil mauvais et concupiscent à la fois (mauvais car j'aurais aimé qu'il se transforme en BFC sur le champ et concupiscent parce que j'avais envie de marrons grillés mais que j'étais en mode panique donc incompatible avec achat et consommation de toute matière chataignesque carbonisée!)... Et là je me mets à penser... Très très mauvais dans ces cas là... Je ne vois même plus les décorations de Noël, je pars en mode "parano avancée"...
Vu la façon dont s'était passé la veille je me dis ça y est, il est reparti à A***!!! Faut dire qu'il avait insisté pour qu'on prenne les billets de train les plus flexibles qui soit (et donc payé au plein tarif que même les couillons prennent pas d'habitude) donc s'il avait voulu, il aurait pu. Comme on avait laissé la clé à l'hotel, il aurait pu aussi aller chercher ses affaires (si ça se trouve il aurait laissé les quelques affaires que je lui avais confiées (parce que son sac était beaucoup plus grand que le mien, pas parce que je voyage pas léger!) ce qui aurait été le summun de la mesquinerie)... Bref je commence vraiment à flipper! Dans ces cas là, il faut que je fasse quelque chose avant d'agresser le premier venu gratuitement, au diable l'avarice je l'appelle, il répond, je demande peu aimablement où il est, à Madeleine, ah, oui, bon alors pourquoi tu réponds pas à mon sms, parce que je l'ai pas reçu, ah, bon. Du coup on se fixe rendez-vous à mi-parcours, on se retrouve mais là je me rappelle pas si je lui ai dis que je pensais qu'il était dans le train... Non je crois pas... on discute de mon entretien, il n'y a pas grand chose à dire à part que le monsier parisien me veut (et ça ça fait changement avec les jours précédents avec BFC justement parce que lui le monsieur je pouvais voir le désir (professionnel) briller dans ses yeux, alors qu'avec BFC ça n'arrivait qu'après avoir épuisé toutes les possibiltés télévisuelles... Ensuite oui je pouvais servir de bouche-trou, enfin façon de parler!) (quand je pense qu'après BFC me reprochait soit disant de ne parler que de mon entretien parisien, il mérite bien le C de BFC pour ça!).
L'air de rien on migre du coté du Printemps parce que j'ai une idée derrière la tête... On prend un café avant avec une serveuse super sympa (moi j'aime les serveurs parisiens!) qui nous suggère plein de bons plans pas chers mais bon ça m'embête parce que BFC ne capte rien alors qu'elle est très bavarde (oui oui plus que moi!). En même temps c'est pas comme s'il était si bavard quand on est en tête à tête... même quand tout allait bien! Rapide incursion au Printemps pour tester mon futur Bois farine et puis direction Bastille. On mange dans un truc pas terrible (J'ai testé 6 mois plus tard un resto super juste à coté, grrrrrrrrrrr) puis direction rue de Lappe où il était déjà allé à sa première visite parisienne.
Premier bar "happy hours", c'est pas cher mais pas terrible, un bar branchouille avec des divans inconfortables, là BFC me dit que de toute façon le seul endroit bien dans un bar c'est au bar justement! C'est pas tombé dans l'oreille d'une sourde...
On change de bar, juste un peu plus loin, avec une déco bizarre, pas grand monde, mais j'insiste pour qu'on se mette au bar!!! Et là une série de tit punchs était prête à partir. Il trouve son cocktail trop sucré, le mien un chouia un peu trop, donc on demande au barman d'y aller mollo, il trouve le réglage parfait alors je lui en ai pris 2 autres par la suite (pour pas qu'il perde la main!). On discute, je suis un peu saoule, il n'aime pas parce que je le frappe (sauvagement!) avec le dos de ma cuillère, oh la la quelle petite nature! A un moment donné il me laisse pour aller aux toielettes je suppose, et le type assis à coté de nous me demande pourquoi on parle anglais alors qu'on parle français. Je rectifie je dis moi oui mais pas lui. Bref du coup je leur raconte ma vie et mes incertitudes concernant BFC. Là ils me proposent un test imparable, genre mettre ma main sur la cuisse de BFC pour voir comment il réagit, je m'exécute, le test est concluant parait-il, j'ai toutes mes chances selon eux (ils avaient sans doute pas pigé qu'on avait déjà "conclu" plusieurs fois...), comme quoi ne jamais prendre l'avis de mecs en ce qui concernent ce genre de sujets parce que bon BFC a apprécié quelques fois ma compagnie mais en fait apprécie tout autant sinon plus (clairement) quand je suis pas là, alors bon à quoi bon! Bref les 2 types partent en me disant que je le mérite, mon BFC, ça se saurait si être méritant rapportait au final, la preuve!
On prend le métro pour rentrer à l'hotel. BFC a honte parce que soit disant je parle trop fort et que tout le monde écoute... Oh la la mais quel rabat-joie!!! Moi je m'en fous car les gens comprennent pas, je speake english et puis s'ils comprennent, ça les distrait! On marche en titubant (enfin moi) du métro vers l'hotel (distance = un coin de rue), du coup je lui prend le bras, il se crispe comme d'hab mais là je suis bien partie alors je lui signale que ce n'est pas nécessaire de se tenir raide comme la justice, du coup il se détend un peu et je me pends à lui encore plus, trop bien maintenant qu'il ne remonte pas son bras au dessus de ma tête (j'exagère, il est plus grand que moi mais quand même!))! Je sais plus pourquoi mais on s'arrête dans la cabine téléphonique juste en face pour que j'appelle mes parents et on s'entend pour qu'ils me rappellent à l'hotel. Bref on rentre juste comme le téléphone sonne, je décroche, je fais attention de pas parler trop fort (car je me connais un peu) et pas avoir l'air trop saoule au téléphone et là, 30 secondes après que je décroche, le type de l'hotel vient nous dire que des gens se plaignent qu'on fait trop de bruit! Alors ça c'est l'boutte du boutte (j'adore c't'expression!!!) vu le boucan pas possible qui règne à partir de 7 heures tous les matins!!! Même BFC trouve qu'ils exagèrent que je parle pas fort et en plus il est pas très tard, minuit max. Bon je finis le coup de fil en chuchotant ou presque...
Puis on tombe dans les bras l'un de l'autre, la totale et tout et tout (sauf que je stresse un peu avec le niveau de bruit, je vais essayer de ma trop cogner la tête de lit en cadence comme le 31 décembre!), c'était bien et puis on dort...
Et puis cette note est trop longue, je coupe en 2!!! Et oui en cours d'écriture depuis plus de 24 heures tout de même (et toujours no news de BFC, il a de la chance d'être à distance, je le frapperais sinon...)...
17:52 Publié dans Flashbacks, La saga du germain | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : flashback de mon voyage chez bfc, voyage à paris de janvier 2008, le monsieur parisien, bfc, 2 janvier 2008, 3 janvier 2008, bfc fait (encore) la gueule | |