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lundi, 25 mai 2009

Une ville, quelque part en Espagne (part 1?)

Les protagonistes ou la bande des 5 :

  • Meilleure amie (MA)
  • la petite soeur de meilleure amie (PS)
  • le matheux, l'ex-copain (enfin à l'époque pas "ex") de PS, très jeune mais très sympatoche, notre interprète officiel, maintenant basé à Montréal
  • la frangine
  • la grande soeur de la frangine, c'est-à-dire moi!

Les personnages secondaires :

  • la cop de la frangine qui vient de la ville où l'action se situe
  • les cops de la cop
  • le proprio d'un bouiboui à l'aspect infect
  • le portier d'un bar chic connu pour ses m0jit0s
  • un suédois drôlement mignon
  • un dealer l'air pas sympa
  • une bande de pakistanais qui vend de l'eau et tout un tas de trucs
  • quelques autres personnages plus ou moins importants

Les lieux : dans une ville majeure de la Catalogne coté espagnole :

  • un hostal dans le barrìo gotìco
  • un boui-boui à l'aspect infect
  • un bar où on boit de la bière et on mange des poissons grillés
  • un autre bar où on boit la meilleure sangria du coin
  • un autre bar assez chic et choc
soeurs.jpg

En vrai, on est bien plus mignonnes bien que pas vraiment assorties,elle blonde et moi pas blonde, et même nos oreilles, elles sont différentes, dixit une amie de la frangine (moi j'avais jamais regardé nos oreilles avant)

Mise en situation :

Jour J -3. Les personnages principaux se sont retrouvés dans la Ville. Chacun arrive d'un endroit différent  : de Montréal, de A***, de Manchester, de Paris et du Mali. Les retrouvailles avaient été sympatoches, à coups de sangria, de pan con tomate, de jambon de paìs, de paella, de tapas, de vino del verano, de séances de plage, de promenades, de visites de plusieurs sites (aaaaaaaaah j'adore le Parc Guell!) (ouais parce qu'on a pas fait que manger et boire quand même!)... Bref c'était pas mal du tout...

2 jours avant le retour de la frangine à A*** (les autres partaient le jour d'après la frangine, vers Paris ou vers Toulon), une de ses cops étant dans le coin et du coin, une soirée typique est prévue...

Rendez-vous pris puis rencontre présentations et tout et tout!

Première étape de la cop, un boui-boui à l'aspect crasseux devant lequel la bande des 5 était passée plusieurs fois en se jurant bien de ne jamais y foutre les pieds, étant donné que la seule caractéristique autre que la crasse était la présence dehors dans une cage suspendue devant la porte d'un perroquet avachi et l'air plus tout jeune, ce qui ne justifiait pas l'exploration plus avant de l'endroit. Or il se trouve que le proprio connaissait la cop depuis toujours et qu'elle utilisait l'occasion de nous faire découvrir la gastronomie du coin tout en retrouvant ce monsieur qui l'a connue au berceau.

Bref on y va, on passe à l'étage avec un escalier ultra étroit que même sur un bateau on oserait pas utiliser, on s'installe à une table bancale couverte d'une couche épaisse de gras et les plats commencent à arriver. Ze revelachionne! Tout est délicieux!!!!! Mais plus que ça même... Je me rappelle pas tout ce qu'on a testé mais franchement, mémorable ce fut! Le tout arrosé de je sais plus quoi de pas mal...

Comme on doit passer à la seconde étape, on redescend de notre perchoir, on va remercier le proprio qui nous offre un verre d'un truc typique, du pacharan. J,entends ça et hop flashback (enfin flash back dans le flashback : un soir de "beuverie" avec la niçoise, nous avons bu à 2 la moitié de la bouteille de pacharan apportée par son beauf, quelle rigolade). Du coup, vu comme je fais honneur à la chose, il m'en redonne un petit coup, miam trop bon!

Deuxième étape : un bar connu pour sa bière et ses poissons grillés. Exactement ce qu'on a pris. Pas mal du tout aussi! On nous regarde bizarrement par moments, la cop trouve qu'on parle trop fort, le serveur aussi! Faut le faire vu le niveau de bruit ambiant.

Troisième étaoe qui nécessite un peu plus de marche, on remonte las Ramblas gaiement, on (re)boit l'eau de la fontaine, et tout, et tout! On atterrit la`où on boit la meilleure sangria selon la cop et ses 2 copains. On fête aussi je sais pas trop quelle élection, un des copains a un drapeau de je sais plus où, du coup on commande moultes pichets de sangria normale et au champagne (enfin je pense que ça devait être du cava). Pour le moment la bonne humeur règne.

Étape finale avant l'hotel : un bar chicos où sont les meilleurs m0jitos du monde, rien de moins, plus quelques cocktails pas piqués des vers non plus! Seul problème, c'est que la faune est un peu moins jeune, chic et posée. Or nous sommes tous d'humeur guillerette mais la frangine et la PS tout particulièrement, en plus elles s'entendent comme larronnes en foire et elles sont pas franchement discrètes. On se fait donc trèèèès mal voir dès le début! Du coup, j'ai peur qu'on nous prenne pour des amerloques, la honte je vous dis pas! Il doit être 2 heures du mat', on se décide à rentrer à l'hostal. Les 2 petites soeurs sortent mais voyant qu'on ne suivait, elles veulent revenir mais le portier les en empêchent. En attendant je veux rectifier notre réputation, et je vais, accompagnée du matheux et de meilleure amie, lui expliquer dans mon meilleur espagnol, qui n'a jamais été aussi bon que depuis que j'ai largement dépassé les limites raisonnables du taux d'alcoolémie. Bref je lui dis en gros que amerloques nous pas, canadiens à la limite. Puis notre honneur rectifié, nous partons, rejoindre les petites soeurs, d'un bon pas pour regagner l'hostal.

C'est là que ça commence à se gâter...

De retour, je sais plus trop comment, la frangine décide qu'elle veut ressortir! Je sais pas pourquoi mais je refuse de la laisser partir toute seule. Je tombe sur meilleure amie alors que les 2 tourtereaux sont allés se coucher et elle décide de venir avec nous!

Bref nous voila à suivre une frangine complètement imbibée (le plus "drôle", c'est que dans sa version à elle, c'est moi qui suis complètement saoule... Alors que je dois dire que je sais pas comment ça se fait mais je suis super lucide, meilleure amie aussi. Je sais pas si c'est la situation risquée qui nous a fait instantanément dessaouler...) qui marche on ne sait pas trop vers où. Elle me provoque un tantinet, en me traitant de rabat-joie coinços ou équivalent qui ne veut que l'empêcher de s'amuser. M'en fous, je m'inquiète. Je pense que je suis une mère poule qui s'ignore!

On débouche sur une place, et là la frangine vise un type et va lui faire un gringue pas possible. Elle a bon goût, c'est un suédois, vachement beau, grand, baraqué et tout. Bref elle est pendue à son coup et veut m'envoyer promener... Sauf que je note un type à l'air louche qui attend visiblement le suédois. Les pakistanais qui sont tous regroupés dans le coin nous demandent ce qu'on fait là, nous draguent vaguement meilleure amie et moi mais un d'entre eux me dit de faire gaffe au type qui attemd, que c'est un dealer de trucs pas sympa et qu'il risque de pas voir les manoeuvres aguicheuses de la frangine d'un très bon oeil vu qu'il a une transaction à faire avec le suédois.

Enfin bref je vous passe pas mal de détails, mais le niveau de tension monte d'un cran ou 2 et je me fais un sang d'encre. Le type qui attend devient un petit plus actif donc je vais voir la frangine qui embrasse à bouche que veux-tu le suédois. J'aime pas inetrevenir mais je le fais en tâchant d'expliquer le pourquoi du comment et en mentionnant au suédois que son "ami" l'attend...

Le chef des pakistanais me fait un plat pas possible en disant que je suis une bonne soeur, et pas une trainée comme ma frangine, sauf que j'aime pas qu'on cause comme ça de ma soeur, il commence à me saouler, la bande devient de plus en plus collante, je me demande franchement comment ça va finir, ce qui m'inquiète, argh! Meilleure amie reste avec moi et on essaie de trouver un plan pour que tout le monde (enfin nous 3) s'en sorte le mieux possible.

Je sais plus comment ça arrive mais en gros j'arrive à séparer la frangine du suédois. Lequel est illico "récupéré" par le dealer, on les voit plus. Mais les pakistanais sont toujours là, et à peu près une vingtaine. Nous émettons le souhait de retourner à notre hostal. Fort heureusement je connais le chemin donc on arrive en bas de l'hostal, toujours "bien" escortées! Le seul problème c'est qu'ils n'entendent pas nous laisser partir comme ça. Franchement on avait bien besoin de ça! À force de manoeuvres habiles (on va dire), paf, nous rentrons et nous pouvons fermer la porte tout en laissant nos nouveaux "amis" de l'autre coté! Ouf, à force je me demandais si les 2 bouteilles d'eau qu'ils nous avaient "aimablement" et "gracieusement" offertes (en insistant lourdement parce que j'avais d'autres chats à fouetter que de m'hydrater), on allait pas de voir les payer en nature!

On arrive à l'hotel et là, scène qui donne un goût de déjà-vu, la frangine veut ressortir! Ah non alors! D'autant que notre escorte est peut-être encore en bas. Bref on se "bat" pour les clés, je lui barre l'accès à la porte d'entrée, meilleure amie s'en mêle pour me donner un coup de main, se fait rembarrer par la frangine assez vertement, la scène est ridicule, de l'extérieur je pense! D'autant qu'il y a d'autres clients dans l'hostal, qui doivent se demander "qué pasa?"... Finalement de retour dans la chambre que la frangine et moi partageons, je fais une erreur majeure (et que la frangine me ramènera toujours dans la gueule dès qu'elle a l'occasion), parce que je ne sais plus quoi faire, pour lui faire entendre raison. Bref je l'enferme à double tour dans la chambre. Fatale erreur j'en conviens maintenant...

Elle est devenue comme folle... à taper dans la porte, retourner tous les meubles etc.

PEndant ce temps, je savais toujours pas quoi faire, meilleure amie était pas non plus du meilleur conseil (parlant de sa petite soeur à elle, avec qui c'était pas toujours facile non plus... Mais bon pas à ce point là...

Bref, suite au prochain numéro, quand j'ouvre la porte de la chambre, le pire est à venir mais là vous en dire plus est au delà de mes forces!

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mardi, 12 mai 2009

Effets (secondaires?) à long terme...

Et ben! Ex-coloc m'a encore appelée hier... J'étais pas là mais bon, en plus je n'ai même pas encore écouté son message précédent! Je sais pas, j'ai pas envie de faire d'efforts pour elle, vu le résultat de quand j'en faisais. Là, maintenant c'est elle qui se traine à mes pieds!!! Je préfère, tiens! Pas de bol, il n'y a qu'avec BFC que le "silent treatment" n'a strictement aucun effet! Quoiqu'avec lui j'ai jamais vraiment pu laisser passer plus d'un mois sans contact... à sens unique bien sûr... peu importe la tactique employée...

Étrangement, on dirait que je fais effet long terme à certaines personnes.

Bon on peut mentionner le birman qui, après une dizaine d'années sans se voir ou presque, s'est découvert une passion pour moi qui avait pourtant bien hiberné (la passion, pas moi! Quoique j'aurai bien aimé...) tout ce temps... Alors que pour moi, ça "meurt" et se transforme en affection soit, mais pas vraiment plus... Enfin, sur ce sujet, je ne suis pas catégorique. Je ne sais pas trop où me situer à ce sujet...

Il y a eu aussi le type de l'A... J'y ai pensé tout à l'heure en promenant mon chien. J'ai vu quelqu'un qui lui ressemblait près de son building... Je sais pas si c'était vraiment lui! Faut dire que régulièrement on se tapait des conversations d'une heure ou 2 (que le chien n'appréciait pas des masses) dehors. Et que je le faisais bien rigoler... C'était sympathique (mais moins l'hiver!)... Je sentais bien qu'il y avait un petit quelque de sa part mais bon tant que ça en restait là, je me contentais agréablement de discuter et regarder ses yeux verts vraiment super. Un genre vert d'eau, franchement pas banal, et frappant avec son teint basané... Juste pour ça, j'aime bien le voir... Ze choc par contre, quand il avait répondu de façon dythirambique à mon petit email de retrouvailles. Bon ze choc et une petite autosatisfaction je dois avouer, même si je savais pas trop comment réagir... En fait j'ai mis 3 mois à lui répondre... Non mais en gros il me disait que me voir dans le bus presque tous les jours avec mon "infectious smile" (c'est pas le sourire vénéneux attention!) c'était ce qui avait illuminé ses années sombres d'université... Euh ok d'accord. Tu réponds quoi à ça?

Quand on s'est revus 2-3 fois aussi, j'avais du mal à piger ses attentes... C'était très très sympa. Mais bon s'il avait été clair, je lui aurais sans doute donné une chance, histoire de voir (même si sa période "barbu intégriste" au moins de look m'avait fait un peu peur!)... sauf que c'était encore trop subtil pour moi. Je suis gâtée. Et je me disais aussi que peut-être mon sourire lui suffisait. Oh et puis, lui je le faisais rire facilement! Bref peut-être que c'est comme ça que j'éclairais ses journées? On a pas nécessairement envie de sauter sur l'éclairage, non? Bref, un autre mystère de mon existence... PArce que peut-être qu'il me voyait comme une bonne copine marrante. Sauf que parfois, je trouvais qu'il me regardait avec une attention telle que je savais plus. C'Était affectueux. Au moins. De toute façon l'histoire aura montré que je décode très très mal le mâle de base...

Mais la dernière fois qu'on s'est vu, non seulement j'étaits morte de rire pendant qu'il me faisait la démo de ses techniques de drague (je me demande encore si c'était "juste" la démo ou le grand jeu?) avec le combat du destin et de la destinée (mauvaise traduction... dans son cas il s'agissait de "fate" and "destiny" qui décidaient de l'avenir d'un nouveau couple...)... J'essayais de m'empêcher de rire, mais c'était plus fort que moi! Et la scène qu'il m'a faite ensuite parce que je voulais payer au resto, vu que ça avait été lui la fois d'avant! Tiens par contre, quand il m'a fait la démonstration d'un tour de cartes, il avait été bluffé que je comprenne très vite le truc, signe selon lui de ma grande intelligence! Qui suis-je pour le contredire ;-)

Bref, après ça, on ne s'étonnera pas vraiment que parfois j'ai quelques rechutes BFCiennes (surtout quand j'ai le temps de penser, que je suis vaguement déprimée et que je suis crevée) (toutes conditions réunies aujourd'hui par exemple) alors que ça ne fait qu'un an et demi après tout!

Bon allez hop, je vais enlever mon masque (ça m'a amusée à retardement de voir que mon boulot avait contribué à mes achats), après mes divers gommages etc., la soie peut aller se rhabiller!

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jeudi, 30 avril 2009

Meet Bouboule!

Bouboule est une petite boule de poils qui doit faire 1 décimètre cube, papattes et queue comprise!

Bouboule nous a sauté dessus à la vitesse de l'éclair quand je promenais "mon" chien. Je le promenais parce que ça faisait comme ça un petit break pour ma mère en l'absence du paternel! Bouboul courait et reniflait partout et a même réussi à intéresser mon chien qui a souvent tendance à snober les autres chiens, à ma grande honte, même si ceux-ci font des bassesses pour attirer son attention. J'ai peur que mon chien soit aussi snob que moi...

Mais bon, je dois dire que depuis mon premier j'évite les chiens, ça aide pas pour le snobisme, Exception ce soir, là Bouboule je l'ai pas vu venir, tellement il était petit et rapide! Mais marrant comme tout... Et pas trop dangereux même si les petits sont les plus teigneux, je dois dire! (Mais que personne ne se sente visé surtout!)

Non parce qu'avec mon premier chien, trop beau, trop gentil, sauf qu'il avait tendance à sauter à la gorge de n'importe quel chien plus gros et plus fort que lui. Surtout quand le chien était noir... à ma grande honte, mon premier toutou était raciste! Et très mal élevé... Et très costaud! Un épagneul breton pur race mais trop grand et musclé pour être un modèle, heureusement parce que je trouve que les épagneuls bretons en général ont l'air bête. mais lui non? Un épagneul breton qui quand il fonçait sur un écureuil ou un chien noir pouvait te déboiter l'épaule et te trainer derrière lui. Surtout que j'avais 10 ans quand nous l'avons eu!

Bref, une fois, c'était l'hiver, il faisait froid, mon premier chien était vieux et je le promenais assez tard. On tombe sur un des 2 chiens qu'on appelait les ennemis, tout seul, sans maitre, sans laisse, sans collier! Aaaaaaaaaaaaaah! Bon il reste dans son coin, tranquille, j'essaie de m'éloigner et paf, là il commence à nous suivre. C'est là que je voyais que mon chien était plus tout jeune et pas en forme parce qu'il n'a pas bronché alors qu'avant il aurait au moins grogné et établi son territoire. Là le salopard (je parle du chien!) s'approche et met sa tête tout près de mon chien... J'aime pas trop donc on accélère le pas et là, sans prévenir le salopard attrappe mon chien à la gorge!!!!!!!!!!!!!!! Mon sang s'est arrêté de battre!!!!! Ça m'a instantanément fait pensé à L'appel de la forêt de Jack London quand Buck se bat contre un bouledogue qui l'attrappe à la gorge, lâche plus et cherche à se rapprocher de la jugulaire! Ce bout du bouquin m'avait beaucoup impressionnée. Et là tout pareil... Le tout dans un silence effrayant (à moins que ce soit dans mes souvenirs... c'était bizarre parce que je me voyais évaluer la situation (presque) calmement alors qu'en fait tout s'est passé très vite!)... Mon chien ne se défendait pas, par manque de force? ou parce qu'il n'y avait rien à faire. Comme c'était l'hiver, il faisait froid, j'avais pas mal d'épaisseurs sur moi et je me suis dit "Allez hop j'y vais! Même s'il me mord, il faudra qu'il traverse pas mal de couches avant de m'avoir." et là je commence à rouer le sale chien de coup de pied dans les côtes et de coups de poings dans la gueule pour qu'il lâche prise. J'y suis arrivée, je l'ai bien sonné!!! Mon chien a pu s'éloigner, il avait l'air d'aller pas trop loin. Pendant ce temps, je continuais avec les coups de pied pour éviter que le salopard suive mon chien!!! Quand enfin son maître a débarqué, l'air franchement embêté, j'ai regardé comment allait mon chien, sur le coup je voyais pas grand chose vu qu'il faisait nuit noire et je voulais surtout qu'on s'éloigne!!! Enfin, il emmène son chien et on peut rentrer... Sur tout le trajet de retour, je tremblais (pas de froid) et mon chien marchait trèèès lentement! Finalement, à la maison (chez mes parents), je réveille tout le monde, on ausculte le blessé, il a la gorge ouverte mais ça a pas l'air si mal... Quand même le lendemain il a eu des points de suture! Et un an plus tard il a eu une énorme bosse  à cet endroit là qui s'est avéré être un cancer des poumons... On a beau dire que ça n'a rien à voir, je suis persuadée que la morsure du soir a eu quelque à y voir...

Enfin bref, je suis passée par là avec deuxième toutou, ça faisait lontemps mais ça me fait encore froid dans le dos...

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mardi, 14 avril 2009

Troisième acte : septembre à décembre 2007 - Scène 5b : le birman - des retrouvailles à la rupture, partie 1

(Cette note date d'il y a plusieurs mois, probablement après la fin de l'acte 3 avec BFC... Mon "backlog" de notes non publiées est trop grand alors, allez hop, on publie même si l'histoire n'est pas finie. Et qui sait quand je ferai la fin? Au moins ça donne une bonne raison pour ne pas avoir même commencé les actes 4 et 5!)

Troisième acte : septembre à décembre 2007 - Scène 5b : des retrouvailles à la rupture avec le birman

Mise en situation : Pendant que je file vraiment le parfait bonheur épistolaire avec BFC, je renoue le contact avec le birman grâce à Facebook!

Alors en apprenant et surtout en maitrisant l'art subtil et délicat d'emmerder les gens au téléphone j'ai surtout fait pas mal de rencontres plus ou moins intéressantes. J'ai vu des gens qui n'avaient que les sondages comme horizon et ça ça fait pas regretter d'avoir fait quelques études je dois dire, parce que je me suis beaucoup amusée pendant les sondages c'est vrai, mais je savais que ce n'était que pour un temps, j'avais besoin de changement. C'est là que j'ai rencontré ex-coloc... mouais! Et c'est là que j'ai rencontré le birman!!!

Le birman, tout une histoire! Mon premier souvenir c'était de le voir se recoiffer discrètement en me voyant arriver pour la "pause". Il a nié plus tard mais je sais ce que j'ai vu! J'avais trouvé ça mignon d'ailleurs... Et après j'étais toujours placée pour les sondages entre lui et K, on a bien ri pendant les longs après-midi oè personne ne répondait au téléphone, on jouait à des jeux (genre nommer les capitales, j'ai bluffé K en ne nommant pas Casablanca comme capitale du Maroc. Par contre, lui il savait pas la capitale de la Suisse!!!), on discutait, on lisait le journal! C'était bien! On sortait un soir sur 2 (c'est là que je promenais mon chien à 2 heures du mat!), on buvait comme des trous (je me suis même demandé si je devenais pas alcoolique), on dansait (sur Wonderwall, sur "killing me softly") (parfois même avec le birman!) je fumais pas mal aussi, je draguais des filles pour K (et ça marchait pas mal du tout!), la débauche sur presque tous les tableaux! Mais bon, j'étais dans une période bizarre de ma vie et j'aimais bien avoir le birman à mes basques, sauf que je pouvais pas me décider à faire quoi que ce soit pour toutes sortes de raisons. Et lui il attendait que je fasse quelque chose. Bref, inextricable!

Et en plus les superviseurs et d'autres intervenants externes faisant pas mal de trucs pour nous "rapprocher", j'étais toujours assise entre lui et un autre pote (heureusement parce que ça faisait passer le temps entre les insultes et les gens qui répondent pas parce que l'aprem, ils travaillent. Je dois dire que je me suis beaucoup amusée l'air de rien pendant ces 2-3 mois). Alors que certains devaient voir ça du mauvais oeil... Je vous ai raconté quand on est allé voir Manhattan (le film, pas la ville)??? Le birman avait demandé la permission pour moi au superviseur parce qu'on devait partir plus tôt, je me suis toujours demandé si ça avait négocié dur? Sauf que dans la mesure où je partais plus tôt et n'était donc pas payée, ça ne faisait pas une grosse différence... À part pour l'orgueil du superviseur peut-être! On avait passé une soirée fort sympatoche... J'ai adoré Manhattan, le film, pas la ville (quoique aussi mais bon). Selon le birman, je l'avais forcé (pauv' chou!) par la suite à venir promener mon chien avec moi, je suis un vrai tyran! Selon lui, aussi il m'aurait embrassé à cette occasion, je diffère, je me souviens vaguement d'un échange dans une autre occasion. Le lendemain du film, le superviseur (jaloux?) nous avait mis à tous 2 sur notre poste de travail une feuille qui demandait un résumé du film. Le birman s'est consciencieusement attelé à la tâche comme un Agnan... Moi ça me saoulait, donc je me suis contenté d'un laconique "bon film, pour les détails, voir la copie de mon voisin!". Les copies ont ensuite été ramassées. Verdict : le birman avait toutes ses chances avec moi vu que je n'avais rien regardé du film tellement j'étais troublée (???). Pour moi, les carottes étaient cuites vu que le birman avait eu le regard rivé à l'écran tout le long, tellement absorbé par ce chef d'oeuvre qu'il avait déjà vu plusieurs fois qui'il en avait même oublié ma présence. Alors que je savais pertinemment que ce n'était pas le cas...

Bref malgré ça parfois je l'envoyais promener sans trop de raisons, enfin je savais pas trop où j'en étais. Du coup, à un moment donné, j'ai pris mon courage à 2 mains je l'ai appelé pour qu'on se voit avant les sondages et qu'on discute, vous imaginez pas le courage qu'il m'a fallut pour l'appeler! Bref on se voit et moi je voulais lui dire que finalement, j'avais envie d'essayer vraiment voir ce que ça donnerait puisqu'il attendait un signe de ma part et là v'là t'y pas qu'il me sort qu'il n'est pas prêt pour une relation, blablabla! Heureusement j'avais encore rien dit, sinon je lui aurais envoyé une baffe, c'est clair! Tiens et ça se passait au Dunkin' Donuts où officiait la jumelle blonde, le monde est petit! Après ça il est passé superviseur et m'a fait le coup du zèle excessif, ce qu'il avait reproché au précédent superviseur, et ça ça m'avait pas mal énervée! Et je me souviens aussi que peu de temps après il avait rencontré quelqu'un, vague souvenir qu'il voulait se teindre les cheveux en rouge (pour elle?), et, je trouvais que, comme par hasard (?), il en beurrait épais avec cette fille devant moi. Je haussais les épaules, genre j'en ai rien à foutre, en fait, j'étais un peu vexée, j'avoue mais je m'en suis très bien remise!

Bref, on s'est rencontrés 2-3 fois par hasard, avec plus ou moins d'étincelles! Jusqu'à ce jour, très peu de temps après le départ de BFC, je parle à la jumelle blonde qui me vante Facebook. Intriguée je me suis inscrite et je cherchais donc des gens que je connaissais. J'ai pensé à une fille des sondages, repartie en France. Je l'ai pas trouvée... Après j'ai pensé au birman et paf! Il y était, coooooool! Donc je lui envoie un tit message lui demandant s'il se rappelait de moi... 2-3 minutes aprè, réponse! Bref échange d'email, on se résume nos vies, je lui parle du germain, et là il me dit que son ex est aussi folle d'un allemand, que c'est la dernière mode! Sauf que bon elle aux dernières nouvelles, elle est marié (par nécessité, pour pouvoir émigrer) et maman... La totale! Dans les jours suivants, il me dit qu'il sera à Montréal et qu'on pourrait se voir. J'avais un film à voir au festival du nouveau cinéma, ça tombe à pic, il est fou de cinéma, son ex aussi et leur pote aime aussi le cinéma. On se donne rendez vous dans la salle. Ils avaient pas de billets mais il y a toujours des billets "dernière minute" à vendre donc moi je suis dans la salle et eux se sont retrouvés au premier rang. J'étais en tran de lire, je lève les yeux et je vois le birman qui scanne la salle, j'avais mes lunettes donc je le reconnais ouf! On se fait signe qu'on se retrouve à la sortie. Retrouvailles, présentations avec les 2 autres, on va voir un groupe belge que l'ami avait aidé à booker ici, très sympathique comme spectacle, puis je pars dans un bar avec les 2 zigotos, l'ex étant allée au lit. On discute, entre autre, le birman trouve que j'ai les yeux jaunes, ah ouais l'art de faire un compliment, je discute avec le pote, puis le birman me demande d'aller avec lui dehors fumer. Bon ok...

Et là, dès qu'on est dehors, il fait mine de m'embrasser, comme ça sans autre avertissement! Surprise! Je vois pas les choses de la même façon, il y a BFC et je suis pas du genre à me retrouver 10 ans plus tard dans le même état d'esprit (ce qui est rassurant pour BFC non? Je vous parie que là, il voudra de moi!!! une fois chauve et bedonnant, j'ai toujours eu du bol, moi!). Bref on se contente de parler et il me dit qu'il n'aime pas que son pote me drague... Ah bon??? J'avions pas remarqué, vraiment! Ouais il fait son numéro mais franchement je trouvais ça en tout bien tout honneur, surtout que le birman venait de dire qu'il avait fait une méga-erreur en me laissant "partir"... Sympa pour l'ex ça! Ça n'aurait pas été très délicat de sa part! Un truc drôle, on était à la fermeture du bar ce qui en général se conclut avec un slow... Je vous ai déjà dit mon amour trèèèès modéré de cet art... Le birman insiste pour danser le dernier slow avec moi, bien collé bien sûr, et de fil en aiguille, je suis obligée d'accepter. On se met en position, attendant la musique et là paf, ça ressemble à tout sauf à un slow! Morte de rire j'étais... mais tout déçu il semblait!

On partage un taxi jusqu'à mi-chemin puis je rentre toute seule comme une grande.

Entretemps, on s'envoit des mails très divertissants. Peut-être pas autant que ceux de BFC, menfin dans un autre genre!

Ensuite il m'a invité chez son pote avec son ex pour fêter le retour du 4ème larron de leur quatuor qui revenait d'un an en Asie. Soirée pas mal, même si le birman me sort quelques vacheries (parce qu'il est sérieusement imbibé!), j'avais appris par la suite que l'ami d'Asie n'était pas ravi que je sois là mais que le birman avait insisté. Bref on boit du whisky thaï et d'autres choses. Puis l'ex et moi on rentre dans nos antres respectives, en rentrant, j'ai un message du birman qui me parle de tout ce qu'il aime de moi, menfin une chose surtout ou 2, des parties bien précises de mon anatomie (et pas les mieux d'ailleurs, selon moi) encouragé par ses 2 potes derrière qui se roulent par terre de rire. J'ai gardé le message, ça peut servir ;-) Le lendemain, j'ai droit à un email tout penaud en me disant qu'il avait trop bu et qu'il espère que j'ai effacé le dit message. Ben non toujours pas!

Bref les semaines qui suivent, on s'écrit souvent, c'est toujours marrant mais parfois ça dérape vers le sentimental alors je me sens obligée de recadrer le tout de façon en général un peu raide, tout ça par honnêteté vu que je n'ai pas changé d'avis, enfin je dis honnêteté, je m'en voulais un peu de parfois pas être aussi claire que j'aurais voulu, je peux pas nier que toutes ces attentions étaient flatteuses, et même plus que, alors que de l'autre coté, j'avais BFC, très bien à l'époque mais moins passionné (doux euphémisme) quoi! L'homme marié aussi rodait dans les parages, sans grand succcès mais très en demande j'étais! En général quand je recadrais, le birman me faisait la gueule quelque temps.

C'est arrivé un jour ou 2 avant qu'on se voit pour le spectacle de son pote avec son ex et le 4ème larron. Moi j'avais juste entendu le groupe du pote sur CD, pas mal donc j'étais curieuse de voir ce que ça donnerait sur scène. On s'est donc donné rendez-vous dans un resto portugais avant avec l'ex et le 4ème larron et c'était sympathique (comme d'hab) et le birman était presque normal avec moi, donc cool quoi! On arrive ensuite à la salle de spectacle, et voila la soeur du birman, il nous présente l'une à l'autre. Je me souviens pas s'il explique comment on se connait mais comme elle est ingénieuse comme moi, il suppose qu'on a beaucoup en commun. Mouais! On discute un peu, elle est sympa, donc ça va! Je connais personne d'autre donc je me cramponne (pas physiquement, je vous rassure) à notre petit groupe initial. Je me souviens plus comment c'est arrivé sur le sujet mais le birman parlait à sa soeur et quelqu'un d'autre et moi avec une autre personne mais on était tous dans un cercle. à un moment donné le birman et sa soeur parle de quelque chose genre la signification de l'amour, un truc du genre, et j'entends avec horreur le birman déclarer à sa soeur (qui me regardait déjà avec un air louche!) qu'il ne donnerait sa définition de l'amour (ou un truc du genre) qu'à moi! Aaaaaaaaaargh! Je me souviens pas ce que j'ai dit (autre que mais j'ai rien demandé moi?) mais je vois tout à fait son air béat (et non béta) me regardant tout en parlant, disons que si quelqu'un dans le coin n'avait pas saisi la nature de ses sentiments pour moi là c'était limpide!!! Je sais plus du tout ce que j'ai fait ou dit... La soeur m'a regardée d'un air entendu, ça je m'en souviens bien par contre!!!

Bon après c'est le show, très chouette mais trop court, puis les félicitations aux artistes (je rencontre la chanteuse dont j'avais entendu parler pour d'autres choses) et on décide d'aller prendre un verre ailleurs avec l'ex et le 4ème larron, les 2 autres dormant chez l'ex dans l'ex-appart du birman et de l'ex (vous me suivez?), on retourne là où on avait fait les retrouvailles ou dans le même coin en tout cas (d'habitude je vais jamais rue St-Laurent!)... Bref, à un moment je me retrouve à boire des shots de vodka (j'avais pas fait ça depuis 10 ans???) avec le birman et à lui dire en gros je comprends pas comment il peut me faire de grandes déclarations 5 minutes après qu'on se retrouve après quoi 7-8 ans sans se voir! que je pense qu'il m'idéalise à mort (parce que bon j'avoue, je ne suis pas parfaite!) et qu'il compense je sais pas quoi avec moi... Il n'est pas d'accord, il trouve qu'il a fait une erreur il y a 10 ans, bla bla bla! Moi très moyennement convaincue par ses explications mais je n'en démords pas, de toute façon, je n'ai que BFC en tête à ce moment là! Je sais plus trop ce qui se passe sauf qu'on fait la fermeture et qu'on rentre tous chez l'ex qui habite pas loin de mon appart précédent par le bus de nuit. Bon une fois là bas, on fait je sais plus quoi, ils insistent tous pour que je reste, ben voyons, comme par hasard, la seule place qui reste est dans le lit du birman! Malgré l'insistance particulière du birman, je veux rentrer, on m'appelle donc un taxi. Il fait pas chaud mais j'attends dehors quand même pour éviter les effusions. Et puis j'en ai marre d'attendre, ça caille, alors je marche jusqu'à St-Denis pas loin où je sais que même à 4-5 heures du mat' les taxis ne manquent pas. J'en chope un dans la foulée sans problème.

Le lendemain, message vocal du birman, tout inquiet parce que le taxi qu'on m'avait appelé avait sonné chez eux en ne trouvant personne. Du coup branle bas de combat. Selon la version du birman il est sorti peu vêtu pour me chercher sans succès. Il voulait juste s'assurer que je n'étais pas morte parce que "j'étais quand même une bonne fille" (je me suis tapée l'écoute de tous mes messages sauvegardés il y a peu pour retrouver un numéro de tél, je l'ai donc réécouté parce que très drôle!)...

Bon après ça Noël se rapproche, on part tous les 2 le 26 décembre, lui à Hong-Kong le matin et moi à A*** le soir. On doit se voir le 23 décembre pour aller voir Le père Noël est une ordure à la Cinémathèque, mon grand classique. On se donne rendez-vous plus tôt pour terminer notre "magasinnage" de Noël. Bref il achète des DVD pour ses nièces et me fait acheter un livre de partitions de Bob Dylan pour BFC (à qui j'ai donné le livre trente secondes avant mon départ, en le "découvrant" "par hasard" en refermant ma valise... Enfin, je ne rentreai pas dans les raisons qui m'ont obligée à presque ne pas le lui donner (qu'est-ce que j'aurais bien pu en foutre d'autre???)).

En attendant le film, on va prendre un chocolat et des choses autres chez Juliette et Chocolat. Of course, il commence à "déraper" un peu mais ça reste correct alors je recadre gentiment. Il m'offre le recueil des brèves de comptoir avec une dédicace qui m'empêche de le laisser trainer en présence de certaines personnes qui la trouveraient étrange... On va voir le film, on rit bien, (tiens je viens d'entendre une citation intéressante : "messy women make good lovers", alors je dois être très bonne ;-) ) il me dit que si j'ai peur, je peux me blottir dans ses bras (on sait jamais je pourrais avoir peur d'un lapin ou d'un père Noël qu'est une ordure!?). Mais c'est après que ça se gâte... Il a pas envie d'aller chez ses parents qui habite une banlieue lointaine, pourrait aller chez le 4ème larron mais ne l'a pas prévenu (ou quelque chose du genre) (soit disant) donc en gros il DOIT à tout prix dormir chez moi. Ça me plait très très très moyennement parce que c'est le bordel chez moi (j'étais en train de planifier ma valise, ça prend de l'espace!!!) et que franchement ça risque de "mal" tourner. J'exprime mes inquiétudes mais je suis faible... alors j'accepte!

Donc on achète de la bière, je le laisse à la porte de chez moi, le temps de ranger le plus gros, et il entre! Je me rappelle plus des détails, au début, ça reste civilisé, ensuite je sais plus dans quel sens ça se passe et je sais vraiment plus comment on en arrive là, mais ça commence je pense par la découverte dans ma table de nuit de quelque chose de relativement embarassant (d'habitude la chose était mieux cachée mais là je ne prévoyais pas de visite!) suite à la présence d'un certain nombre de piles (dont une bonne proportion pour ma radio!) sur ma table de nuit. Ça, évidemment on peut compter sur le birman et sa graaaaaaaande discrétion!!! Je lui saute dessus littéralement pour lui arracher son trophée des mains et le mettre en lieu sûr (le trophée, pas le birman). Ensuite, on allait se coucher (moi = lit, lui = futon), donc il n'est pas très vêtu, suit une scène franchement ridicule pour un observateur extérieur, où il me court après autour de la table alors que je veux garder mes distances vu le contexte précis du moment!!! Disons juste qu'il a l'air trèèèès content de me voir... Bref la scène fut digne de la Commedia dell'arte en version vachement paillarde en plus!

Ah et j'arrête ça en plein suspense en plus...

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Publiée le 10 déc 2012 bien après avoir été retirée de mon blog (première publication 14 avril 2009) quand le birman, plus connu maintenant sous le pseudo du québécois, avait lu mon blog!!!

BFC, la genèse en 5 actes - Troisième acte : septembre à décembre 2007 - Scène 5 : le bonheur à 6000 kilomètres de distance...

Troisième acte : septembre à décembre 2007 - Scène 5 : la lune de miel à 6000 kilomètres de distance...

Mise en situation : BFC est de retour chez lui, mais il m'écrit bien plus qu'avant sans que je demande rien!

Quinze jours après son retour, j'ai eu une mauvaise nouvelle dont j'avais pas super envie de parler à qui que ce soit. Mais je lui ai touché un mot ou 2 ("Toucher un mot", j'ai peur que ce soit un vulgaire anglicisme non?) (et en plus ça je le dis souvent, aaaaaaaaah!), en restant super vague. Bref, en gros je lui disais que ce samedi là, je n'avais pas le moral (je précise pour vous que ça n'avait strictement rien à voir avec lui, ni de près, ni de loin!). Et là il me sort le truc le plus gentil qu'il m'ait dit depuis... toujours! J'en suis tombée à la renverse... Je dois dire qu'en y repensant, je comprends la suite encore moins. Allez, j'y vais (bon, je me rappelle plus exactement les détails, alors c'était quelque chose du genre que c'était normal que je sois déprimée, qu'il faudrait que je me prépare que depuis qu'il est parti il faudrait qu'on se prépare à passer des samedis moyens et qu'il fallait qu'on revoit nos attentes à la baisse. Et (snif) il signait BFC (bon pas vraiment BFC, il se traitait pas de connard lui-même (évidemment ça m'aurait rendu service!) qui revoit à la baisse ses attentes pour les samedis à venir (et les dimanches, et les lundi, etc.) (vous voyez l'idée, non? Bref c'est un peu cucul, mais j'avais trouvé ça vraiment trop mignon parce que ça tombait du ciel sans avertissement.

Sinon, les week-ends suivants, on s'appelait pas tout le temps (parce qu'en plus, faut accorder les emplois du temps, à 6 heures de décalage) et on pouvait même pas s'écrire, snif! Big surprise! Plusieurs fois il se ruinait pour m'envoyer un petit email avec son téléphone... Alors que je demandais rien, une fois de plus. Un mois après son retour, il a enfin sauté le pas : il s'est acheté un ordi et il a été plus rapide que moi pour la haute vitesse donc 2 semaines plus tard il était branché. à partir de là on s'écrivait 4-5 fois par jour (parce que parfois faut bosser), il m'emvoyait toujours un email avant de se coucher et moi de même, on skypait le week-end, bref ça pouvait difficilement aller mieux à distance. Et franchement, j'ai beau retourné le truc dans tous les sens mais je ne lui ai jamais rien demandé, pas parce que je voulais pas, au contraire, mais par orgueuil mal placé (ou pas!)... donc on ne peut pas m'accuser de lui avoir tordu le bras ou de lui avoir fait du chantage émotionnel!!!

Pendant ce temps, j'étais en négociation avec le monsieur parisien et je dois dire que la perspective me plaisait d'autant plus que tout roulait avec BFC... Je lui en parlais de temps en temps mais sans plus, jusqu'à ce que le monsieur parisien me dise que si j'étais à Paris vers Noël, on pourrait se rencontrer en face à face (alors qu'il m'avait fait une offre après une conversation téléphonique de 20 minutes!). Mais ça c'est pour un peu plus tard... Aussi avec ses collègues, il a un groupe et à ce moment là ils se préparaient pour un "gig" donc on parlait liste de chansons, noms de groupe, salle où ils pouvaient jouer, etc. C'était bien, ça lui plaisait, moi ça me plaisait parce que ça le passionnait et comme ça j'avais l'impression de participer (très modestement), j'ai même suggéré des noms de groupe, mais bon pas des vrais, plutôt des noms "gag", ça m'éclatait! J'avais même pas compris que le nom qu'ils avaient choisi était celui "là", il me l'a confirmé il y a quelques mois, j'en revenais pas... Menfin, à ce moment là, j'avais mentionné que j'avais des vacances pour Noël et que ça tombait bien vu que je pourrais aller rendre visite au monsieur parisien au passage. J'avais déjà parlé à d'autres gens que j'aurais bien aimé lui rendre visite mais je me serais fait écartelée plutôt que de lui demander directement si on pouvait se voir, même si j'en mourrai d'envie. J'aime pas m'imposer quoi!

Et paf à un moment donné, il me dit que si j'ai du temps entre mes divers rendez-vous, il n'avait rien de prévu pour le jour de l'an (je confirme il n'avait RIEN de prévu pour le premier janvier!!!) alors... la porte est entrouverte! Je trouve pas ça assez clair alors je demande des précisions, bon alors finalement l'invitation est sur la table, du coup je m'engouffre dans la brèche vous pensez bien! On est début novembre, il est tard pour prendre des billets pas trop chers pour la saison des fêtes, finalement. Bref je pars après Noël et je dois rentrer après la première semaine de janvier : au final ça donne un départ du 26 décembre au 8 janvier... Je suis ravie! Lui aussi a priori...

En novembre, meilleure amie m'annonce que son mari et elle passeront 3 jours à Montréal pour une conférence prestigieuse à laquelle participe son hubby. Cooooooool!!! J'en parle à BFC (qui connait meilleure amie) qui me dit qu'il est déçu, que meilleure amie est à Montréal exactement le week-end de son gig et qu'il avait pensé que j'aurais pu y venir. Bon c'était à la blague, je pouvais pas faire 2 allers-retours en un mois, et c'était un peu dernière minute, genre 15 jours d'avance (et finalement le gig a été reporté d'une semaine je crois, heureusement que j'avais pas pris de billet pour le week-end (ce que j'aurais très bien pu faire, quitte à manger du pain sec pour les 4 prochains mois!!!). Mais bref sa simili déception m'a à la fois fait plaisir et serrée un peu le coeur. Parce que j'aurais adoré le voir en pleine action! Il est tellement retenu (limite coincé) en temps normal, on peut pas rester sur son quant à soi sur scène, j'aurais vraiment voulu le voir et l'entendre pendant un solo de guitare déchainé... (F. va encore relever la chose mais un truc qui m'a fait de la peine, c'est quand il y a quelques mois, je lui mentionnais que c'était un de mes grands regrets pour nous 2, et tout ce qu'il m'a dit en échange, c'est que je pouvais pas me plaindre vu que j'avais un de leurs enregistrements. Ouais ouais c'est pareil bien sûr!).

Meilleure amie et sa moitié sont donc venus, on s'est vus tous les soirs, c'était bien surtout quand on était les 3, parce qu'après avec les méga-geeks physiciens, informaticiens qui faisaient que se demander si on pouvait voyager dans le temps ou plein de questions pleines de pixels et de trucs peu intéressants à raconter. Moi j'en ai rien à foutre personnellement, et j'ai beaucoup de mal à m'exciter à ce sujet. Mais bon c'était pas mal, en plus j'ai mangé au café du TNM et dans un de mes indiens favoris aux frais de Microsoft, ça vaut bien le coup d'être saoulée un peu par des mathématiciens chiants. Quoique le principal de chez Microsoft était très sympa, et très marrant quand on revenait dans le monde réel, un gros nounours brittish aux cils très très longs! Et son collègue amerloque à qui j'aurais donné 18 ans max et qui était marié depuis perpète! Meilleure amie et moi avons discuté de BFC au passage, elle était optimiste vu mon compte rendu, mais je dois dire que j'avais mes doutes même s'il n'y avait pas de signes avant-coureurs.

Par contre, une semaine plus tard, en rentrant de son gig vers 1 heure ou 2 du mat', qu'est-ce qu'il a fait? Il m'en a écrit un compte-rendu détaillé, ce qui m'a touchée, parce que bon il serait allé se coucher en rentrant j'aurais compris, bref cet email là en particulier m'avait rassurée à 3 semaines et quelque de Noël!!! On commençait aussi à planifier mon séjour, c'est là que je lui ai demandé s'il voulait venir à Paris avec moi, pour rattrapper notre week-end parisien loupé. Pour la petite histoire, il a accepté (on a eu des discussions pour le choix de l'hotel, il visait des prix trop élevés pour moi, du coup il a testé un 2 étoiles, chose qu'il n'avait jamais faite avant (et ne fera sans doute plus jamais)) et a poussé mémé jusqu'à me dire qu'il irait où je voulais dans la limite du raisonnable et que la première semaine de janvier m'était entièrement réservée, ce qui m'avait épatée, ça sonnait pas mal comme une déclaration (d'ailleurs ex-coloc était jalouse ;-) )  alors qu'une fois de plus, j'avais rien demandé! Et qu'à partir du 2 janvier (il a les semaines courtes), il regrettait de perdre de précieux jours de vacances avec moi! Menfin!!!

Petit retour vers le futur, pour parler de la frangine et BFC. Alors donc initialement je croyais qu'ils se connaissaient bien mais pas du tout. La seule caractéristique qu'il avait pour elle, c'était qu'il était sympa, mignon et qu'il lui parlait français à chaque fois qu'ils se croisaient. C'est d'un intime, n'est-ce pas? Bref Noël 2006, BFC et la frangine se rencontrent pour qu'il lui donne les cadeaux, une copine de la frangine est là, elles discutent Pilates et yoga alors que les hommes (le copain de la copine et BFC) parlent de choses d'hommes (je suppose) et là il fait une réflexion sur le yoga ou je sais plus quoi qui est un "truc de filles". Ça a énervée la frangine qui me disait que c'était un con. Soit!

Mais fin septembre, ils avaient une "sortie" de groupe, qui consistait en une sorte de course au trésor dans une ville néerlandaise pas très loin. Il était dans l'équipe de la frangine qui a été nommée "d'artagnanne", c'est à dire qu'elle portait le chapeau (et la culotte pour le groupe!). Bref là ce fut la rupture totale parce qu'il aurait dit en allemand (pour qu'elle ne comprenne pas) à quelqu'un d'autre en gros qu'il n'y avait pas moyen de faire taire la frangine! Elle l'a mal pris mais n'a rien dit, déjà elle était en pétard d'avoir été désignée pour le chapeau. Mais à partir de ce moment là, elle ne l'a plus supporté au point de ne pas vouloir me voir avec lui en janvier 2008, ce qui n'a pas contribué à améliorer l'ambiance, mais ça c'est l'acte 4. Sinon BFC ne pourra jamais faire de politique, il est immortalisé plusieurs fois portant un sac orange vif (donc dur à manquer) marqué d'un message qui dit, une fois décodé, "malad1e sexuellement transm1ss1ble!", ça part mal

Oh et puis il y a le québécois enfin rebaptisé le birman (j'espère qu'il va bien, il a pas écrit sur son blog depuis plus d'un mois... aux dernières news il était à Hanoï, mais je m'inquiète un peu avec ce qui se passe à Bangkok, il me semble que c'est de là qu'il doit repartir) (mouais après faut voir ce qui arrivera quand il sera de retour... s'il revient??? ou s'il revient marié avec une vietnamienne?)... Nos retrouvailles datent d'après le départ de BFC et le reste s'est déroulé pas mal en parallèle. Ceux qui fréquentent mon blog depuis un certain temps autont peut-être remarqué la disparition de la catégorie de la saga du québécois, ouais ben voila. Je crois que j'ai effacé un certain nombre de notes à ce sujet? Depuis qu'il a tout lu!!!!!!!! Aaaaaaaaaaah!!! Bref je ferai un résumé rapide la prochaine fois... disons dans la scène 5b...

lundi, 13 avril 2009

BFC, la genèse en 5 actes - Troisième acte : septembre à décembre 2007 - Scène 4 : le départ (snif!)

Troisième acte : septembre à décembre 2007 - Scène 4 : le départ (snif!)

Mise en situation : BFC est là, depuis quelques jours, on roucoule comme deux pigeons (même pas, mais c'est pour l'image, et c'est une citation du père Noël est une ordure) mais toute bonne chose à une fin

Bon le vendredi fatidique est déjà là... Naaaaaaaaaan, je veux pas! Mais étrangement je n'y peux pas grand chose...

Je vous ai dit déjà que 2 ou 3 semaines avant l'arrivée de la 8ème merveille du monde chez moi (avis que je ne partage plus, je vous rassure), c'est là que j'ai eu une offre du monsieur parisien. Je le mentionne parce que ça a son importance dans l'acte 4. Et aussi rigolo, peu de temps avant j'avais passé un concours oral pour un poste dans la fonction publique, je savais pas quoi répondre aux questions, ça m'intéressait pas comme poste, j'y allais pour le sport uniquement, donc j'ai répété sensiblement les même trucs ad nauseam, malgré les examinateurs qui m'encourageaient à étoffer. Pas possible à faire! Qui l'eut cru vu qu'ici j'ai un talent certain au remplissage et au bavardage inconsidéré... Mais faut que le sujet me plaise, visiblement je suis un sujet qui me plait, modestement! Bref je suis morte de rire c'est que pendant la première semaine de BFC chez moi, je suis rentrée tôt une fois, suffisament pour recevoir un coup de fil me proposant un poste en urgence suite au concours que je venais de passer. J'ai refusé, écroulée de rire, le niveau devait être au ras des paquerettes. J'ai raconté le tout à BFC, ça l'a épaté. Ça et le contrat parisien, plus d'autres trucs, il m'a toujours vu au top de la réussite (hier dans notre skype lamentable, il s'est justifié de son pessimisme quant à mes chances de trouver un boulot en moins d'un mois (défi relevé), en disant que c'était pour me piquer au vif pour que j'y arrive. Tu parles!) professionnelle... Ça lui a peut-être fait de l'ombre, tiens?

Alors donc je prévois partir du boulot vers midi 13 heures qu'on aille manger ensemble, il décollait en début de soirée donc ça nous laissait un peu de temps même s'il fallait faire gaffe aux embouteillages. Je raconte des histoires abaracabrantes au boulot pour me libérer, je passe à la boulangerie où je suis allée vendredi acheter des biscuits santé tous frais juste pour BFC (qui ne mangeait que les frais et me laissait ceux de la veille). J'arrive chez moi, on va manger là où on avait brunché la fois des guêpes, je suis sidérée par les choix du menu, super varié, dur dur de choisir, bien plus sympathique que pour le brunch (que j'avais découvert un peu avant y aller avec BFC avec l'homme marié...) que j'avais trouvé décevant, et bien pas dans la journée, j'y suis même allée avec ma maman quand on est allées voir les sept doigts de la main. Bref on finit par choisir quelque chose, et on discute. On parle de ma lampe qu'il m'a aidée à installer (en se plaignant parce que c'était trop lourd, du coup, on a changé, il a branché (selon mes instructions) (qui c'est l'ingénieur électr1que déjà?) et j'ai tenu à bout de bras, ouf on y est arrivé. À noter que j'avais fait celle de la cuisine toute seule comme une grande grâce à un stratagème ingénieux... Donc là on se repose, on mange, on discute, il me dit qu'il a compris pourquoi je voulais qu'il vienne, pour la lampe et apparemment, je rougis quand il parle des raisons... Mouais bon... Je sais plus comment il en vient à me dire qu'il ne quittera jamais l'Allemagne (j'ai rien demandé non plus), moi philosophe je répond qu'il ne faut jamais dire jamais, mais ça m'a heurtée un peu. On revient chez moi en attendant l'heure du départ, il a refait sa valise et doit reconnaitre que mon appart était bien rangé et que c'est ses affaires qui trainaient partout! C'est pas trop tôt...

Bon alors on est sur le futon, en position pliée, on écoute de la musique (ce qu'on a beaucoup fait pendant tout son séjour), on discute, comme à chaque fois en cas de départ, je sais pas quoi dire, j'ai le coeur un peu serré, du coup je ne suis pas très éloquente et je ne fais rien alors que j'aurais envie de lui rouler des patins magistraux... Mais bon on se contente de discuter très proche l'un de l'autre. À un moment je lui demande de me chanter la chanson de... la Boum! (ouais je sais le niveau est très relevé!) (mais c'est encore pire après vous verrez) Il refuse, il fait le timide, j'insiste, je sais plus combien de temps ça dure, mais, finalement, il se jette sur moi et me chante la chanson direct dans l'oreille, je dois dire qu'ensuite ça m'a fait rire mais initialement ça m'a glacé les sangs! Je m'y attendais pas du tout...

Finalement on part à l'aéroport, ça roule pas pire, on arrive, je vais vers le stationnement, là il me fait de la peine en me disant que j'aurais pu juste le déposer. Mais ça je le fais jamais, meilleure amie, la niçoise, je me gare et j'accompagne jusqu'au bout! Sauf l'année dernière avec la niçoise, hyper en retard, je préférais tourner court, les divers étapes, les poissons, le niçois, etc. m'avaient saoulée... Et là avec BFC ça m'est pas venu à l'idée mais sa suggestion m'a blessée. Je n'en fais qu'à ma tête et je l'accompagne. Je fais la queue de l'enregistrement avec lui. J'imaginais qu'on prenne un verre en attendant l'heure fatidique mais il coupe court en voulant passer la sécurité illico... Ah ok bon (moi je le fais toujours le plus tard possible)... On s'embrasse très rapidement, enfin trop si vous voulez mon avis, mais les départs me font perdre la tête un peu alors je fais jamais ce que je veux, ne voulant pas paraitre trop accrochée... Du coup, je tourne les talons et je pars sans me retourner. J'ai comme l'impression qu'il ne m'aurait pas jeté un coup d'oeil (mais je n'en sais rien du tout, je ne me suis pas retournée une seule fois alors que j'en mourrais d'envie) donc je préfère ne pas constater la chose. Je retourne à tuture et je pars.

Sur la route, j'écoute Franz Ferdinand, les larmes au bord des yeux... Et là c'est Walk away, que j'adore!!! J'en parlais déjà , alors que je sentais la situation m'échappait... Pas envie de me relire vu que mon état d'esprit actuel est très différent, à ce moment là j'y croyais encore un peu...

On peut "voir" la chanson . J'avais jamais vu le clip tiens. Bizarrement "fidèle" aux paroles...

Bref j'écoute ça mais mes paroles préférées :

And as you walk away, oh, as you walk away
And as you walk away, my headstone crumbles down
As you walk away, the Hollywood winds will howl
As you walk away, the Kremlin's falling
Oh, as you walk away, Radio 4 is static
As you walk away, oh, as you walk away

me semblent tout à fait appropriées vu la situation. Et là, c'est la crise de larmes qui commencent à couler. À ma décharge je suis vraiment crevée... Je rentre chez moi, dans mon appart super bien rangé mais vide! Re-larmes... Ça m'a complètement déprimée ce vide sidéral... Du coup j'ai pris mon cell et j'ai commencé un sms à BFC en me disant que ce serait trop cucul et que je ne l'enverrai pas. J'écris donc : "my place way too big now that you're gone. As FF sang "as you walked away, radio 4 is static", miss you already", plus dégoulinant, tu meurs non? Et là je sais pas ce qui m'a pris mais j'ai fait "send"! Ça faisait partie de mes résolutions (que je maintiens maintenant, menfin j'essaie!), dire plus ce que je pense parce que c'est parfois difficile à deviner. Donc ok sms envoyé. Et j'attends une réponse ou quelque chose mais rien. Après ben il est en l'air donc j'attends plus rien... J'appelle ma mère en pleurant, ce qui la désole un peu, elle est pas gâtée de ce coté là entre les histoires de la frangine et les miennes! Je me morfonds un peu, ça fait longtemps que je me suis pas sentie dans un état de ce genre, 10-11 ans? Du coup, je me retape La boum (au secours) parce que c'est le seul dvd que j'ai sous la main (mais j'ai vaguement honte) et je repleure. Je me couche en attendant le lendemain avec impatience puisqu'il doit m'appeler quand il arrive.

Le lendemain, je me lève, je vais vérifier que son avion a bien atterri, bon tout va bien, après il a un train ou 2 à se taper... Il doit être relativement tôt et j'attends des nouvelles, un appel ou un sms en réponse au mien! Quelque chose quoi!!! Mais rien, toujours rien... Je me souviens que j'ai discuté avec meilleure amie qui essayait de me remonter le moral... mais ça y est je m'en veux d'avoir envoyer le sms!

À quatorze heures, le téléphone sonne, appel inconnu, pas de sonnerie distincte comme quoi c'est pas un appel local, bah je réponds quand même. Bien m'en pris, c'est lui, il a pas appelé plus tôt, il avait peur de me réveiller! Bref on discute à batons rompus, c'est chouette, il me dit qu'il a passé de très bonnes vacances etc. Tout va bien quoi! On ne parle pas de mon texto par contre... Deux heures après on se laisse (noooooooon). Le soir j'envoie un petit email lui disant que j'avais été ravie de son appel, que je m'étais inquiétée de pas avoir de news, que j'avais peur que mon sms soit en cause (parce que pour moi c'était vraiment mettre mes tripes sur la table, ce que je fais rarement!!!), que j'avais trouvé que le temps était passé très (trop) vite, etc. Réponse le lundi (il a pas d'ordi chez lui) où il me dit pas de problème avec mon texto, et que les 2 semaines étaient passées assez vite étonnament (je suis pas d'accord avec le assez, mais bon il passait les journées tout seul, c'était peut-être pas palpitant tout le temps) entre autres. J'aurais aimé un peu plus d'enthousiasme mais je m'en contente. Il me raconte qu'il a dormi 14 heures parce que je l'ai épuisé (hum!) et là qu'il est saisi à la gorge par le boulot déjà, le pauvre... Je sympathise... Bref je réponds vite, comme je l'ai toujours fait. Mais avant il m'écrivait une fois par jour, 2 peut-être pour les préparatifs de son départ. Et là paf, on passe à 3, 4, 5 certains jours! Moi je n'ai rien changé à mes façons de faire, je réponds vite, suivant mes disponibilités, je bosse de temps en temps quand même, mais disons que mon délai est de max 3 heures. Pareil qu'avant. L'augmentation de fréquence vient exclusivement de sa part... mais je suis, bien sûr. Le ton aussi est beaucoup plus personnel, affectueux même, de sa part comme dans la mienne, ça c'est objectivement "mesurable"...

Dans les quelques jours suivant son retour, je réclame son numéro de téléphone... Lui avait toutes mes coordonnées (j'ai tendance à envoyer mes emails avec ma signature comprenant toutes mes infos de contact) (j'essaie d'éviter quand je réponds aux mails que je reçois sur mon adresse de blog, ouf!), bref il me donne son numéro. Et là bon pour moi c'est difficile d'appeler qui que ce soit. Mais 2 semaines après son retour, il me dit qu'il est sorti et revenu avec la voix de Plume. Inside joke. En 2006 je l'avais emmené au Saint Sulp', la musique était du genre rock comme il l'aimait mais aussi dans les classiques québécois. À un moment, ce fut Plume Latraverse et son classique entre tous, Bobépine, avec sa voix plus que rauque. La tête qu'avait faite BFC en entendant ça, à mourir de rire!!! Mais il était sorti du Saint Sulp', la voix toute enrouée, et là j'avais dit qu'il avait la "Plume's voice". Voici un petit aperçu de la voix (et encore là c'est soft je trouve!) (marrant c'est un show en... Belgique!!!) :

Donc retour en 2008, 2 semaines après qu'il soit parti, il sort et me raconte qu'il avait sa "plume's voice" et qu'il avait pensé m'appeler pour me faire entendre (ça a l'air de rien mais tous ces petits rien étaient pour moi comme de grandes déclarations ;-) ) mais qu'il s'était dit que je serais pas là. Là je m'interroge parce que c'était un email que j'avais reçu un samedi, il était peut-être passé chez ses parents? Parce que les emails le samedi ça arrivait jamais avant qu'il achète un ordi! La "plume's voice" me stimule, je me décide à l'appeler (après avoir raccrocher plusieurs fois et réfléchi intensément à l'heure idéale pour le faire), il est tout étonné que ce soit moi mais a l'air content, je suis presque déçue, il a presque pas la voix de Plume, un autre appel trèèès agréable (où il ne me dit rien de particulièrement sentimental, mais moi non plus, déjà en personne j'ai du mal, alors au téléphone n'en parlons pas), l'air de rien tout de même les échanges s'intensifient, on continue les 4 emails en moyenne par jour de semaine, franchement, je suis sur mon petit nuage (pour pas grand chose je sais bien), j'aime bien l'arrangement finalement, même si rien de clair n'est dit. En tout cas j'ai envie de le revoir! J'apprends que l'usine est fermée entre Noël et le jour de l'an, je commence à tirer des plans sur la comète, enfin sur un voyage européen, ce que je n'ai pas fait à Nowel depuis 20 ans?

samedi, 11 avril 2009

Si tu disais

Aaaaaaaaaaaaah je sais pas pourquoi j'y ai pensé tout d'un coup!

Mais je me suis dit que ça risquait de pouvoir se trouver quelque part... Et voila le travail :



envoyé par chiranne

Je sais pas ce que vous en pensez mais moi je n'ai qu'un reproche : c'est (beaucoup) trop court!

Parce que bon je ne suis pas très portée sur les voix féminines (à part la frangine et 2-3 autres) en général, allez savoir pourquoi, mais Françoiz, j'aime et ce, depuis que j'ai découvert Dominique A avec le twenty two bar.

C'est bizarre, la mémoire quand même... (hihihi, ce CD de Dominique A s'appelle la mémoire neuve, la mienne ne l'est plus tant que ça faut croire!) Je me souviens avoir vu le clip 2 fois en quelques jours complètement par hasard, bon selon mes recherches ça date de 1995. Mais j'aurais pu jurer qu'il était habillé en bleu marine et blanc, et qu'il jouait de la guitare tout le long. Même à la limite j'ai l'impression que c'est pas le clip que j'avais vu! Tiens je me souviens que sur la route Montréal-Toronto, soit 550 kilomètres à peu près il me semble, la frangine et moi on avait écouté le CD (ou la cassette???) à tue-tête sur le trajet! J'ai même des flashs très précis de ce à quoi ressemblait le paysage à ce moment là précis!

Bref depuis j'aime Dominique A et Françoiz Brrrrrr ou Breut aussi.

"Si tu disais" je l'ai découverte en allant un film que je ne vous recommande absolument pas. Un film espagnol, en Catalogne. Ça avait suffi pour me convaincre de le sélectionner dans ma liste de films à voir au festival du Nouveau cinéma de 2006, ah ben non ça veait être en 2007 vu que le film sortait en France début 2007? En tout cas c'était la seule tâche de mon festival, ça je m'en souviens bien! Qu'est-ce que c'était chiant, creux, vide!!! Heureusement qu'il y avait des beaux paysages... Et surtout "Si tu disais" qui revenait une fois ou 2! Seul moment de grâce... FAllait aimer l'eau... Et le vide intersidéral (mais sans étoile)... On passe une heure 30 à attendre quelque chose qui n'arrive jamais... On trempouille en attendant un développement avec une histoire de poisson-chat et de meurtre. Mais rien, rien du tout! Mon coiffeur a vu le film aussi, et en a pensé autant de bien que moi. Ah si quand même, à part Si tu disais, il y a aussi les 2 frères (dont un est le réalisateur, au secours) qui sont pas désagréable à regarder (je rappelle qu'ils pataugent souvent). Donc Dies d'Agost (Jours d'août), berk... Mais tout le monde n'est pas d'accord avec mon coiffeur et moi il faut croire... Attendez, je vais rechercher une critique assassine que j'aurais pu écrire parce que j'en reviens pas du dythirambisme de Libération! Et ben , c'est exactement ce que j'aurais pu écrire sur le sujet!!!

 

jours d'aout.jpg
Je suis pas si vache, je mets quand même l'affiche!

C'est beau aussi avec Calexico, non? Avec orchestre, mariachis, violons, guitares, trombone, et tout le toutim! Même la trompette ne me hérisse pas...



Oh et puis les paroles aussi tant qu'on y est, ça me rappelle des trucs. En version bilingual!!! Le tout par Dominique A(né), of course! Ah oui j'aime (et quelque chose me confirme que le film je l'ai bien vu en 2007!)

If you said let's go
If you said I'm sick of this place
I would listen to you
I wouldn't hesitate
And whether it's for a town
A godforsaken place
It wouldn't bother me
I'd be ready as if
I was waiting
If you said up to now
We've gotten by with the blues
I would agree
I would answer that it's true
Every wall, every crack
I am sick and tired of this place
If you said only this
I'd be ready as if
I was waiting
If you said let's go
If you said it was time
I would listen to you
I've been ready for a while
But you never say
You never decide
Never think of what we could do
I don't know why you're still here

Si tu disais on y va
Si tu disais j'en tellement
Marre d'être ici
Je t'écouterais crois moi
Je n'hésiterais pas
Et que ce soit pour une ville
Ou pour un bled, un bout de terre
Paumé, crois moi
ça n'me défriserait pas
Je serais prête comme si j'attendais

Si tu disais jusque là
On s'est contenté de rien et ça va un peu
Je t'approuverais, crois moi
Je répondrais "c'est vrai"
Chaque pan de murs, chaque fissure
Je connais trop le dessin de cet endroit là
Oh si tu disais ça
Je serais prête comme si j'attendais
Si tu disais on y va
Si tu disais que pour nous c'est le bon moment
Je t'écouterais crois moi
Je suis prête depuis longtemps
Mais tu n'dis rien de tout ça
Tu n'décides rien et je n'sais pas
Si tu as idée
De ce qu'on pourrait faire

vendredi, 03 avril 2009

BFC, la genèse en 5 actes - Troisième acte : septembre à décembre 2007 - Scène 3 : on teste la consommation!

Troisième acte : septembre à décembre 2007 - Scène 3 : on consomme (enfin!)

Mise en situation : BFC est là, depuis quelques jours!

On avait prévu aller à Magog le samedi sauf qu'il faisait super chaud, humide, collant comme il peut faire en plein mois de juillet ici, on petit déj en tête à tête, c'est très sympa encore une fois, il n'y a pas à dire je l'adore (enfin adorais) platoniquement parlant! Comme il fait chaud, je garde les stores fermés, et une fois qu'il a remis le futon en position canapé je me vautre dessus, il m'y rejoint, je sais plus comment on en arrive là, mais on commence à éplucher le guide des DVD de la Boite noire (http://www.canoe.com/divertissement/dvd/nouvelles/2007/10/29/4614647-ca.html), une institution ici, la Boite noire étant un magasin de location de video pas que mainstream, on peut tout y trouver. Leur guide (une référence mondiale en plus il parait) que j'avais eu en m'inscrivant (pour montrer L'auberge espagnole à meilleure amie en février 2005) est génial! Donc alors qu'avant ,on avait ''lu'' mes livres d'allemand, le dictionnaire (!), l'horoscope du journal auquel j'étais abonnée (journal que je n'ai jamais autant lu que quand il était là!) en guise de leçon de français quotidienne, des choses palpitantes comme ça, bref, là on lit le guide!

Il fait chaud donc on est habillé légèrement mais épaule contre épaule pour lire à 2, et puis, plus ça va, plus je m'appuie sur lui, pour ne pas dire que je me vautre carrément, ce qui ne devait pas nous rafraichir, j'en conviens. Mais il a pas l'air contre alors j'en profite... En même temps, je suis agréablement surprise, il me disait qu'il n'allait pas au cinéma (ce qui m'avait assez horrifiée) mais il a quand même vu plein de films pas mal, même si à la télé (il sait pas ce qu'il rate parce que franchement pour certains films, ça vaut carrément le coup le grand écran!). Bref c'est intéressant... Je lui conseille des films (qu'il ne regardera probablement jamais, sauf par pur hasard), il m'en recommande aussi (que j'ai regardés par la suite et j'ai poussé le vice jusqu'à les aimer!). Comme l'après-midi est bien entamé et qu'il fait encore très chaud et humide, on reporte Magog au lendemain. Bref à un moment, tout le monde se lève puis tout le monde se ''rassoit'', enfin se rassoit, c'est vite dit vu que je m'installe presque directement ma tête sur ses jambes. C'est fort sympathique tout ça, on ne fait pas du tout dans le classé X, faisait vraiment trop chaud, mais c'est très euh... affectueux je dirais... Un peu annonciateur des futures ''morning sessions'' à bien y repenser...  On poursuit la lecture jusqu'à arriver à Life of Brian des Monty, que je n'avais pas vu encore. Selon BFC ça manque à ma culture donc on décide de passer à la Boite noire le soir pour le ramener que je vois la chose, à mon âge avancé!

Comme il fait vraiment super chaud, après avoir terminé le guide, on décide d'aller prendre un pot quelque part où c'est climatisé, on s'habille un peu plus (snif!), on part vers la rue St-Denis vu que la plus grande Boite noire des 3 est là, avec toutes les terrasses et restos que j'aime. Je me rappelle plus trop où on est allés mais entre le verre et le resto on va chercher ''Brian'' à la Boite noire. Manque de bol, selon leur ordi, le DVD  y est, sauf qu'il n'est pas en rayon, argh! J'envisage de prendre à la place ''Doctor Strangelove'' qu'il ne connait pas et que j'adore (et que j'ai maintenant en DVD!).

(Ah ex-coloc et moi, on a vu ce chef d'oeuvre ensemble pas mal de fois et on chantait à tue-tête la fameuse chanson sur fond de champignons)

Mais on va explorer le video-club d'en face. Halleluiah, Brian est là, et ouf, j'ai tout ce qu'il faut pour faire l'inscription! On prend, on va manger, on boit, on ne rentre pas tard, vers minuit, il me dit qu'il se sent vieux de rentrer si tôt un samedi soir pour regarder un film... Allez grand-père, on cesse de radoter et on rentre sagement.

On s'installe, on regarde le film, on rit, j'adore. On en serait resté là, la soirée aurait valu franchement le coup juste pour ça. Ah la scène de la lapidation!

Un truc que j'aime bien, c'est qu'il connait le film par cœur ou presque et qu'il rit en pensant à ce qui vient, c'était mignon tout plein, j'aime bien! Après il y a comme un moment de battement, quoi qu'on fait? Il doit être quelque chose comme 2 heures du matin. On boit et on discute de choses et d'autres (et ça continue encore et encore) et à un moment donné la conversation s'étiole... Il doit être 3 heures maintenant! Mais personne ne baille... Donc pour relancer les trucs, je lui dis allez, maintenant, tout en français! Courageusement il s'attèle à la tâche, on fait vite le tour (mais ça dure pas mal vu qu'il parle vraiment paaaaaas vite!) jusqu'au moment où il me dit en (très bon) français dans le texte (même que ça devait pas être la première fois qu'il le disait à mon avis) : ''Est-ce que je peux t'embrasser?'' Sur le coup je suis pas certaine d'avoir bien compris, ensuite je pense que c'est pas trop tôt, enfin je dis super casual ''ah mais pourquoi pas?'', ouais c'est fort, c'est très fort, j'en conviens! J'aurais du dire non merci, ça lui aurait fait les pieds et lui aurait évité de dire ensuite que j'en mourrais d'envie alors que pas du tout (je m'étais faite une raison, on va pas s'obstiner 150 ans non plus (je devrais appliquer mes perles de sagesse actuellement, non?)!) mais bon j'étais pas du tout contre non plus. Premier contact moyen, faut dire, car il me surprend avec une langue très (trop) exploratrice alors que ça fait une nano seconde que j'ai dit pourquoi pas. Mais on rajuste le tir et c'est beaucoup mieux. Vite résumé, on passe 2 heures sur le futon position canapé donc pas très spacieux et il donne plus de sa personne que moi! Même qu'à un moment, j'ai réalisé que ça faisait un petit moment qu'il était à genou par terre et que ça devait pas être ultra confortable pour lui... En gros ensuite le soleil se lève, alors je lui propose un upgrade de lit pour ma chambre. Il est pas contre! Au dodo...

Le lendemain, je me réveille sur 20 centimètres de matelas, en équilibre instable sur le bord, monsieur prend toute la place! Il se réveille aussi, on se dit bonjour comme il se doit, mais pas envie de nous lever même si on s'était fixé un programme précis pour Magog et le reste et qu'il est déjà tard (normal vu que la veille c'était déjà le matin quand on a fermé l'œil). J'ai pas mal hésité (alors que bon il n'y avait pas de quoi) mais j'ai risqué une main sur lui (en tout bien tout honneur ou presque) et là il m'accuse de l'empêcher de se lever avec ma poigne de fer, qu'est-ce qu'on rigole, et que si on part en retard ce sera ma faute. Tant pis, je laisse ma main là où elle est... Il me dit qu'il va se lever pour prendre sa douche et faire 2-3 courses pendant que moi je me laverai. Là je sais pas ce qui m'a pris mais je lui ai dit de rester couché, que j'allais prendre ma douche et que j'irais acheter de quoi petit déjeuner (il a des goûts spécifiques en matière de yaourts...), pendant ce temps il se lavera, comme ça on perd pas de temps. Je vais faire les courses, comme bobonne, je lui achète ses céréales mais au passage celles ''deluxe'' que j'aime, ses yaourts, du lait (moi j'aime pas alors je n'achète que de l'écrémé). On se fait un petit déj charmant. On part pour Magog, sous la flotte. On se promène sur les bords du lac, serrés sous son parapluie (ben oui. Il pense toujours à tout (mais surtout à préserver ses cheveux, souci que je n'ai pas toujours (souvent)!)...

On revient, on en profite pour rendre Life of Brian (merci Brian) et on cherche quelque chose d'autre... On tombe d'accord sur... la Boum! J'en ai parlé il y a pas longtemps... En gros, la Boum ça a été un hit majeur en Allemagne, tous les petits garçons de l'époque (en tout cas BFC, il m'en parlait encore récemment, enfin lors de notre dernier appel qui date du 23 février, je le sais parce que je viens de recevoir la facture! Ça m'a énervée (qu'il m'en parle, pas la facture (enfin la facture aussi mais pour une autre raison! Je déteste le racket de Bell))) fantasment sur Sophie Marceau. Je sais plus comment on en était venu à en parler, c'était dans la période platonique (ouais parce qu'après on parlait moins!). Bref moi je suis assez analphabète de la Boum, ici ça n'a pas eu de succès, on fait pas de boum de toute façon! Je l'ai vu pour la première fois à 20 ans plus ou moins et je dois dire que j'ai trouvé le tout assez consternant... Mais ex-coloc, qui a fait collège et lycée en France, était une grande fan, de la Boum 2 ensuite et de l'étudiante plus tard. Mouais... Ah un moment donné, bien imbibé (nous avons pas mal carburé pendant ces 2 semaines, à la Boréale (une bière locale) et à la vodka & jus d'orange), BFC m'a chanté la chanson, probablement parce que je ne m'en rappelais plus... À mourir de rire!!!

Bref, on cherche la Boum à la Boite noire de la rue Laurier et on trouve, mais seulement en français sous-titré en... chinois! La copie n'avait pas l'air tout à fait légale non plus! Mais bon on loue quand même et on va manger en face au premier resto où je suis allée toute seule comme une grande avec mes ''amies'' (bientôt ennemies, c'est dingue comme ça change!) en 3ème. On rentre, on regarde la Boum, enfin je regarde pour reconstater ma consternation, je traduis en gros à BFC, on se fiche des coiffures, de la mode et du reste, BFC rechante la chanson pendant le slow, puis s'endort le pauvre! Pas trop étonnant vu l'heure à laquelle on s'était couchés la veille, enfin le matin. Et en plus je bosse le lendemain... Finalement la Boum se termine, BFC se réveille et suggère de mettre le futon en position lit pour avoir plus de place (et je pense qu'on l'a laissé comme ça tout le reste de son séjour) et bon là le reste est censuré! Mais il y a du progrès vu qu'on s'y met avant 4 heures du mat' cette fois! Je suis allée bosser le lendemain, pas fraiche et en ayant l'intention de me porter pâle le lendemain!

Étrangement, personne n'a mis en doute ma maladie (j'ai parlé empoisonnement alimentaire), le jour suivant quand je suis revenue, on m'a même dit que j'avais l'air encore un peu verdâtre, merci les collègues! Ce jour de maladie on a trainé au lit jusqu'à midi, puis on a fait paresseusement la tournée des disquaires du centre-ville et diverses autres choses, bref, c'était bien! Le reste de la semaine s'est écoulé à peu près pareil, entre futon, resto, boulot, etc. jusqu'au vendredi, jour du départ, snif! Tiens si je me souviens, on rentrait la veille de son départ, faisait pas chaud ce soir là, l'automne nous avait finalement rattrappés, et paf on marchait vite et je lui avais pris le bras et il était pas super relax... comme jusqu'à ce que je l'engueule à Paris en janvier 2008!

samedi, 28 mars 2009

Le langage des signes : pour ou contre?

Là d'abord je ne tiens pas à lancer un débat sur le vrai langage des signes... Je trouve ça très bien, je vois zéro contre.

Le malentendu dissipé, on peut pas passer aux choses "sérieuses" (ouais parce que bon, je n'ai pas besoin de surinterpréter tout ça pour savoir que j'ai envie de relancer BFC (et que je le ferai) (le pauvre?) (reste juste à déterminer sous quelle forme)) !

Non là je veux parler des signes de ci ou de ça qu'on peut interpréter à sa guise (pourquoi se priver de ce plaisir?). Je ne suis pas très portée là dessus en temps normal mais BFC, c'est sa spécialité! Alors donc, "hommage" à BFC! D'ailleurs c'est avec lui que j'ai lu quotidiennement l'horoscope pendant 2 semaines en guise de leçon de français (on fait dans la grande littérature) et que j'ai su ce que 2008 me réservait (j'ai du me fier à une traduction de l'allemand) c'est-à-dire que je m'occuperai d'histoires d'assurances et de retraites (toute l'année??? palpitant) alors que toujours selon le traducteur partial, son horoscope lui promettait qu'il serait irrésistible au sexe opposé en juillet et août, ce qui n'a pas eu l'air d'être le cas (attention à 3, on pleure tous en coeur pour lui), faut dire que vu sa techenique, il a récolté ce qu'il avait semé, ie. pas grand chose (ouais on oublie ça, on pleure plus, mais on peut se moquer par contre!).

Alors donc, depuis que BFC m'écrit plus soit disant parce qu'il n'est pas d'humeur à le faire, j'ai envie de l'appeler. Ne serait-ce que pour savoir si son humeur est liée juste à moi (et là je comprends pas pourquoi comme ça tout d'un coup et je voudrais savoir) ou à autre chose (et là aussi je voudrais savoir ce qui se passe parce que ça m'intéresse (on peut pas en dire autant de son coté, vu que normalement pour ce qu'il en sait, je suis toujours au chômage et très très déprimée))...

J'ai envie de l'appeler mais j'ai pas envie de lui parler, pas envie de passer encore pour l'emmerdeuse de service (même si c'est ce que je suis avec lui) (il ne sera pas dit qu'il s'en tirera sur tous les tableaux), pas envie d'envoyer un email parce que j'estime que c'est à lui de le faire en premier (on peut toujours rêver, c'est vrai).

En même temps, j'ai envie de l'appeler mais j'ai "peur", de tomber sur lui ou qu'il n'ait pas de répondeur (je me rappelle pas...). Je voulais profiter du décalage horaire réduit mais là cet avantage s'arrête à partir de demain, ce qui réduit d'autant ma marge de manoeuvre. Je voulais le faire jeudi ou vendredi mais j'arrive enfin à faire des grasses mat' (je vais m'y faire juste quand je vais recommencer à bosser, argh!), du coup il est trop tard et tout et tout. Actes manqués, vous me direz? Pas impossible c'est vrai...

Pourtant, tous les "signes" sont là :

  • Les cinquante ans du petit Nicolas dont on nous parle depuis un petit moment - Un de nos grands sujets de conversation! D'ailleurs il m'a dit plusieurs fois que j'étais très chouette, il comprend quand je dis que je veux lui foutre une baffe, quand il voulait que je lui envoie mon "email du samedi", il m'avait demandé s'il était mon "chouchou" (connard!). Ouais au moins son vocabulaire en français est très teinté par le petit Nicolas et moi ;-)

(RAS mais à Radio-Canada, on va discuter du PACS français, là j'ai juste envie de dire "warum?" parce qu'ici ça existe pas... Apparemment, même à Montréal, je pourrai me pacser avec un québécois (ou toute autre nationalité)... même si ça n'a aucun intérêt vu que ça ne changerait strictement rien pour moi (ou lui) ici.)

  • Quand je suis passée à la Place-des-Arts pour acheter mes billets pour Tomas Jensen, j'ai vu le "présentoir" du FIFA et la première affiche qui m'a (vraiment) tiré l'oeil (peut-être parce qu'elle était plus grosse que les autres, faut avouer!), c'était celle-ci :

 

eye to eye.jpg

Une histoire du cinéma allemand, rien de moins. Bon faut dire qu'il y avait tout pour me plaire (chacun son goût, hein), un film sur le cinéma, le tout relativement confidentiel (ça j'adore), parlant d'une cinématographie que je connais pas trop et d'un pays qui m'intrigue (pas juste à cause de BFC ou de la frangine). Tiens faudrait que je vois "M. le maudit" un de ces 4, ou Métropolis! En tout cas je n'ai pas été déçue... Les hommes et femmes de cinéma sont d'accord sur plusieurs plans, notamment l'aspect tourmenté du cinéma allemand, sur les plans des sentiments et du sexe entre autre (c'est pas moi qui le dis, c'est dans le film!), tiens tiens! Bref j'ai beaucoup aimé, mon oeil n'a pas été tiré en vain!

  • Toujours au Fifa, il y a eu le court-métrage que j'ai loupé (snif!) sur la chapelle de A***, et là argh, quoi! Même si c'était 10 minutes, ça m'a fort contrariée... Et si ça c'est pas un signe hénaurmeu, je sais pas ce que c'est un signe!!!
  • Ensuite mon torchon au nom italien mais bien germanique pourtant (même si probablement fait en Chine ou au Vietnam mais il y a rien d'écrit? C'est pas normal je crois, non?) : c'est le Fruchte (sans umlaut, tsk, tsk, tsk, on dit pas froucht pourtant) qui m'a mis la puce à l'oreille mais en regardant de plus près, les instructions de lavage sont en allemand, puis anglais et enfin en français! L'allemand ici c'est pas courant (alors que l'anglais et le français c'est monnaie courante)... (Argh! Ma théorie s'écroule, c'est néerlandais! mais c'est écrit en allemand, je reconnais) (ça explique peut-être le "Fruchte" sans tréma, je connais pas le néerlandais). Par contre, Leonardo c'est allemand et j'adore!!! J'ai plein de trucs de cette marque (mais j'ai commencé bien avant de savoir que c'était germain) (j'ai même encore un truc que j'ai acheté en 2007 avec meilleure amie à A*** et je trouve l'emballage tellement chouette que je l'ai laissé dedans!), j'ai offert plusieurs cadeaux de pendaison de crémaillère de chez Leonardo tiens.

 

leonardo.JPG

J'ai plusieurs des vases en haut! J'ai aussi quelques babioles en bas...

 

mon leonardo tout emballé.jpg

Mon truc tout emballé (mais un peu défraichi après avoir pris plusieurs trains et l'avion)
On voit pas bien l'emballage sur le fond de mon mur mais c'est très chouette, croyez-moi!

  • Mercredi, c'était la finale des finales des Invincibles, une des 3 séries que je suivais même sans télé grâce à la coopération de certains individus pourvus de magnétoscopes (parce que je n'avais ni télé, ni internet haute vitesse donc je pouvais pas regarder ça sur le site de radio-canada par exemple (comment j'ai pu vivre si longtemps sans haute vitesse??? Je m'interroge)). Une fin horrible, choquante, franchement triste, j'ai écrasé quelques larmes (bon ok j'ai la larme possible, mais je pense que quiconque a suivi le tout ne pouvait pas faire autrement!), même si à bien y penser, il n'y avait pas vraiment d'autre issue. Les 5-6 dernières minutes étaient muettes à part pour la musique et là, paf, signe! Méga-signe! C'était "Still loving you" de Scorpions (of course).

Il y a pas longtemps (enfin si quand même) je racontais à BFC mon halloween dans mon jeune temps sur "Send me an angel", grand souvenir pour moi (déguisée en ange, super conceptuel mon affaire) (pendue au cou d'un prêtre, bouh transgression, qui s'était presque pété la rotule en se jetant à genou à mes pieds pendant "Bizarre love triangle" (every time i see you falling, i get down on my knees and pray et là il s'exécutait! Il était bien dressé...), ah quelle rigolade (je suis pas charitable)! Bref, BFC, toujours très nuancé, m'avait répondu texto ou à peu près "Send me an angel c'est merde". Que dire, que dire? Moi ça me rappelle des bons souvenirs alors la "qualité selon BFC", rien à foutre! Mais je lui avais demandé ce qu'il pensait de "Still loving you" (sans allusion quelconque et peu subtile aux paroles) et, surprise, il aime bien et m'a recommandé chaleureusement (c'est rare le "chaleureusement" de sa part!) un live de Scorpions. Du coup j'ai réécouté "Still loving you" et je comprends pourquoi ça lui plait. Du solo de guitare, en veux-tu, en v'là! Et là pendant les Invincibles, c'était juste... parfait? Je trouve pas les mots...

Ouais bon comme ça, ça a l'air bizarre et sans doute pas terrible mais pour moi, même vu comme ça à froid, j'ai les larmes aux yeux! Et tout le monde spécule sur la fin, est-ce qu'elle est vraiment morte? Une résurrection est-elle possible?

Tiens va y en avoir une version française (aussi traduite en allemand!) (un signe?) (je sais pas si je vais recommander à BFC, je pense pas que ça va le pousser dans la bonne direction, et là je parle pas de la mienne!, mais plutôt celle de l'immaturité affective (je ne prétends pas non plus avoir passé ce stade)) qui devrait passer l'automne sur Arte. On la verra peut-être ici aussi je pense, même si j'ai un a prior négatif vu les photos... mais c'est purement subjectif! PAr contre, je suis pas sûre que les personnages soient assez "français", je parle pas d'origines, plus de mentalités... Et croyez-moi, il y a de sacrées différences sur ce plan là entre le Québec et la France, surtout dans les générations pas trop vieilles (j'ose plus qualifier ma génération de "jeune"!) et particulièrement chez les hommes, à mon avis!!! Mais je ne suis peut-être pas complètement objective... Bon je vais pas élaborer ma théorie ici, ça serait trop long!

  • Mais le signe ultime de chez ultime, c'était hier, chez Gap, où je me suis achetée les 2 blouses qui me plaisaient (et qui étaient soldées de 48$ à 34$, cool!) (mais je vais en rendre une, à bien y penser, avec j'ai l'air d'une petite écolière (il me manque juste les 2 tresses (j'ai plus assez de cheveux) (parce qu'ils sont trop courts, pas par calvitie!)) à gros seins (pas qu'ils soient vraiment gros, mais pour une petite fille, oui, quand même!), alors je sais que c'est le trip de certains mais c'est pas le mien. Menfin je réessaierai, histoire de confirmer le tout. L'autre, par contre, pas du tout dans mes couleurs habituelles, mais ce bleu "klein" (autre signe? et encore plus qu'on pourrait le croire!) (et après je m'étonne qu'on fasse certaines déductions) (mais là c'est pas moi que ça emmerde le plus!) me va très bien je trouve, même si j'ai pas l'habitude de me voir pas en rouge! Bon entretemps je suis allée réessayer les 2 (parfois i y a des choses urgentes à faire!), c'est clair, je vais rendre la première et prendre une taille au dessus pour l'autre je pense parce que même si j'aime bien que le reste soit un peu ajusté, je suis un peu à l'étroit au niveau de... la poitrine. Sans commentaire! Bref revenons-en au signe ultime, je me dirigeais vers les caisses, quand j'ai entendu ça :

(Pas pratique, quand il y a une chanson que j'aime dans un magasin, je suis "obligée" de rester jusqu'à la fin!)

Et ça c'est BFC qui m'a fait découvrir (jamais entendu Maxïmo Park ici avant hier) parce que ça lui faisait penser à moi (si si) et à tous mes livres qu'il faudrait que je déménage si je partais à Paris (le cauchemar pour lui) (pas les livres dans les boites, moi à Paris plutôt!) donc si ça s'est pas ze ultimate signe entre tous, je sais pas (sur)interpréter du tout! Tiens, je reparlerai d'une chanson du même groupe dans l'acte 4!

Conclusion : la (les) carte(s) postale(s) s'impose et je crois que je vais le convoquer à une séance skype au passage...

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Je viens d'entendre ça à la radio, assez subversif, (l'agression à la fin, argh, m'a choquée) pour parler du système scolaire ici, c'est pareil partout faut croire.

vendredi, 27 mars 2009

BFC, la genèse en 5 actes - Troisième acte : septembre à décembre 2007 - Scène 2 : on teste le platonisme

Troisième acte : septembre à décembre 2007 - Scène 2 : on teste le platonisme

Mise en situation : BFC est là, aaaaaaaaaah!

Le lendemain de son arrivée, on est allé bruncher pas loin, là où il a perdu nettement de son sex-appeal en le voyant terrifié par des guêpes. J'ai rarement autant ri! Argh, c'est clair je suis cruelle! Puis on est parti à Ottawa, très sympa ce fut, sur la route on a écouté de mes CDs dont celui d'un groupe qu'il était allé voir à Montréal et Franz Ferdinand (who else). Je me suis perdue à l'arrivée à Ottawa, on s'est retrouvé le long d'une rivière que je connaissais pas du tout mais c'était très beau. Après il a fallu retrouver le chemin, c'était lui le navigateur, et quand finalement on a trouvé le droit chemin, grand moment, bref presque l'apothéose. Alors donc, pas d'étincelles mais on était très très complices et c'était vraiment bien. On a fait le tour du Parlement au pas de course, les écluses du canal Rideau (où BFC avait peur de se mouiller, décidément les guêpes et ça, super viril!), le parc, le marché By, bon connaitre, mais pour une journée c'est très agréable, (parce que sinon c'est une ville de fonctionnaires, donc platte à mort, la preuve même eux vivent souvent dans la ville jumelle juste en face au Québec, Hull, là où les bars ferment à 3 heures plutôt qu'une heure (!!!) en Ontario!). On a fini dans un resto italien, où j'ai fini par geler. Faut dire que tout le temps où BFC était là (ou presque) il a fait super beau (sauf quand on est allé à Magog) et plutôt chaud, anormalement pour la saison, même la nuit souvent! Donc là j'avais laissé mon pull dans tuture. Et avec la clim, je gèle! Je suis pas la seule... Mais, BFC, toujours prêt et organisé (tout mon contraire bien sûr), a un pull qu'il met galamment sur ses épaules à lui. Moi, je grelotte encore, je me ferais couper en micro morceaux plutôt que de lui demander quelque chose (à part de finir de manger illico, même si c'était la nuit, faisait meilleur dehors que dedans!) et là, à force, comme je suis en train de bleuir, il a finalement pitié et me donne une sorte d'imper qu'il a aussi, trop aimable. J'aurais pu le laisser en plan à Ottawa moi (même si j'en avais pas envie du tout!)... Ça c'est le seul truc qui m'a vraiment gênée initialement (je demande pas le sacrifice (que j'aurais sûrement refusé), juste un peu de considération/commisération)...

Bref on revient, on va manger quelque part (un estomac sur pattes ce type est, il mange tout le temps, il a du mourir de faim chez moi vu qu'il se tape toujours un Nesquik avant de se coucher!), on discute (encore!), on écoute de la musique (encore!) et puis moi je dois être au boulot le lendemain à 7 heures alors faut que je me couche à une heure raisonnable donc on va se coucher chacun chez soi. Le lendemain je me lève sur la pointe des pieds pour pas le réveiller, j'ai Eisbär dans la tête toute la journée, aaaaaargh!, retrouvailles le soir, resto, discussion, musique, dodo et on recommence jusqu'au vendredi soir. Bon je dis pas qu'il n'y a pas eu quelques fois où bon je me dis que je ferai bien quelque chose juste pour voir ce que ça donnerait! Ni même qu'il n'y a pas eu quelques ouvertures ultra subtiles de sa part que j'ai volontairement ignorées... Je pense même que plusieurs fois, il a cru que ça y était... Notamment une fois où je me suis jetée sur lui pour lire ce qu'il y avait écrit sur son t-shirt (et constater avec satisfaction que c'était un Mexx!) et, paf, je lui ai fait mon plus éblouissant sourire et rien d'autre. Parce que sinon, c'était assez tactile entre nous... Et bien franchement, je peux pas dire que notre arrangement platonique me déplaisait, ça faisait changement du reste, de l'homme marié notamment, du travail aussi, oh et finalement pour le reste, j'avais mon chevalier servant, un soudeur qui m'avait plus qu'à la bonne et qui s'était même mis en tête de me faire faire du ski nautique (mon rêve) et que je pouvais faire rougir sur commande. Et puis franchement, comme pote, BFC, c'était vraiment le top du top.  J'adorais qu'il me raconte ce qu'il avait fait dans la journée le tout sur fond musical, j'aimais ne pas avoir à faire la vaisselle du tout (vu qu'on allait au resto tout le temps), j'aimais avoir quelqu'un qui m'attendait quand je rentrais, c'était relaxant.

Le vendredi, je me rappelle qu'on est allé au resto où je l'avais emmené pour son anniv en 2006. En 2006 j'avais voulu prendre le canard mais ils n'en avaient plus (ou pas?). Donc là je me suis dit, c'est le moment où jamais. Sauf que que, paf! Ils en avaient toujours pas, du coup  j'ai commencé à discuter avec le serveur, très mignon,  etc., on avait bien bu, j'étais de bonne humeur. Et ce pauvre BFC qui comprenait rien... à la fois à la conversation et au reste, enfin je lui traduisais la conversation à peu près. Bref, on part du resto ce qui met un terme abrupt à mon flirt avec le serveur. On va boire un verre sur une terrasse ailleurs, je suis gentiment saoule à force et du coup, je me rappelle pas trop du reste à part que j'avais sorti pas mal le grand jeu, qu'il y avait du répondant mais que je me suis endormie à peu près dès qu'on est rentrés, faut dire qu'il est plutôt lent à la détente alors là c'était trop pour moi! Oui parce que bon on se couchait au plus tôt à une heure du mat', je me levais à 5h 30 - 6 heures max (l'autre faisait la "grasse" matinée, malgré le bruit et les vibrations qui transformait mon futon en futon vibrant (inside joke revenue souvent entre nous par la suite...), j'étais juste crevée quoi, donc encore une nuit pas folle!

Je coupe là, faut savoir faire monter la sauce (ce que BFC faisait à ravir!)... mais bientôt, très bientôt, on oublie Platon!