mardi, 20 mai 2008
Hier soir j'ai vu l'Orphelinat...
"El orfanato" en espagnol dans le texte, de Juan Antonio Bayona...
Et j'ai eu très peur...
Bon faut dire que ça me prend pas grand chose! Petite, j'avais peur de Star Wars, et de Hulk... Le film qui m'a le plus terrifiée c'est "Flatliners" avec Julia Roberts et Kiefer Sutherland, j'en ai fait des cauchemars et des réveils pétrifiée à cause du pauvre petit garçon et son manteau rouge qui file dans la forêt. Je pense que je n'ai survécu qu'en ayant l'absolue certitude de ne jamais avoir agi de la même façon avec quelqu'un de façon gratuite... Bref aucune raison d'être poursuivie par un petit garçon revenu par une faille spatio-temporelle ou autre gadget du genre, ouf!
Et quelle idée aussi de regarder ce genre de film quand je suis toute seule, je vous l'accorde, surtout connaissant mon courage chevaleresque en la matière. En plus je suis loin d'être une fan des films d'horreur ou autres bluettes du même acabit, mais j'avais entendu dire "attention chef d'oeuvre", la comparaison avec "Le labyrinthe de Pan" que j'avais trouvé terrible mais superbe (aaaaaaah, quelle beauté mais quelle cruauté, par exemple Sergi Lopez tabassant un petit jeune rebelle, quelle horreur! ou la fin, la toute fin, tout ce que je peux dire c'est aaaaaaargh!!! Mais ça pour moi, c'est du cinéma, du grand cinéma!!!), j'ai vu le film au video-club alors donc j'ai fait ni une ni 2!
J'ai assez bien supporté les 2 premiers tiers, mais la fin avec sa musique angoissante, plus capable, je l'ai regardée en vitesse "x2" comme ça je voyais l'action sans la musique. Non je ne lis pas sur les lèvres mais l'avantage c'est que, comme l'actrice principale est toute seule pendant presque tout ce derniers tiers, elle ne parle pas beaucoup donc je ne pense pas avoir raté grand chose... Sauf que là je confirme l'effet qu'une musique réellement adaptée peut avoir sur l'ambiance dun film, ouf! Parce que sinon je crois pas que j'aurai regardé la fin...
Fin que j'ai eu du mal à comprendre jusqu'à la scène finale avec Carlos, le mari, suis-je stupide???
La conclusion m'a rappellée "Les autres" quelque part... Sont forts ces hispaniques en la matière quand même! Mais bon, au final, c'est angoissant, sans doute pas horrifiant pour les vrais amateurs, je ne suis pas un bon juge, mais l'horreur est plus suggérée qu'autre chose ce qui n'est pas plus mal (pour moi et pour la subtilité, par contre les vendeurs d'effets spéciaux gore et d'hémoglobine doivent apprécier moyennement) et est soulignée par la musique surtout, mouais je sais je me répète!!! L'actrice principale (presque toute seule d'un bout à l'autre en fait), Belén Rueda, est vraiment fantastique en tout cas.
Mais je sais pas si je recommande aux gens comme moi...
Edit de 14h40 : je profite d'une pause pour constater avec horreur que cette note est truffée de fautes diverses et variées à part peut-être des accords du participe passé auxquels j'accorde un soin maniaque (bon celui qui me sort un exemple où je me suis gourrée, là dessus je l'assome, ok?)... Peut-être pas plus que d'habitude zallez me dire (mais j'attends celui qui va me le sortir en "face", t'vas voir ta gueule à la récré) mais bon là je sais pas pourquoi je me suis relue (ce que je fais rarement j'avoue) et aaaaargh quoi! Sans compter le nombre de mots manquants qui risquent de me faire dire le contraire exact de ce que je veux, prâââtique, hein! Bon j'essaie de rectifier alors même si je garantis PAS (j'avais oublié d'écrire "pas"!!!, qu'est-ce que je vous disais!) le 100% sans faute, hein, je suis juste humaine!
13:22 Publié dans Cinoche, dévédés zet télé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : belén rueda, juan antonio bayona, l'orphelinat, el orfanato, j'ai eu peur!, musique angoissante | |
lundi, 19 mai 2008
Ce soir j'ai vu "Un baiser s'il vous plait"
et j'ai été un peu déçue...
Pourtant c'est mon genre de film, j'aime bien Rohmer et j'avais beaucoup le précédent d'Emmanuel Mouret (j'allais écrire Octave Mouret!!! Je vous ai déjà dit que "Au bonheur des dames" étaient un de mes livres favoris entre tous??? J'aime bien Pot-Bouille aussi, bref Octave je t'aime!!! Et Zola, que dire de Zola, à part que j'aime beaucoup mais que lire "La joie de vivre" à Lyon toute seule dans mon studio m'a achevée et m'a poussée à sortir dans le grand monde parce que là j'étais en train de pleurer toute seule sur la mort du chien, ceux qui ont lu comprendront, ou pas!), comment ça s'appelait déjà??? Ah oui "Changement d'adresse", des histoires de colocation pas banales enfin selon moi je n'ai comme coloc que ex-coloc et ça s'est pas pssé comme ça du tout mais bon, je suis pas experte en la matière alors peut-être zallez me dire que je suis vieux jeu, ok ok!
Mais là bref je n'ai pas été convaincue... Déjà Emmanuel Mouret j'ai du mal à le voir comme un séducteur qui fasse tomber les plus belles femmes, non je comprends pas! Je comprenais pas plus dans "Changement d'adresse" remarquez! Mais bon la première surprise passée, ça j'oublie. Je sais pas, j'ai bien aimé le couple à Nantes (par contre j'ai rien reconnu, c'est vrai qu'on voit pas grand chose non plus!), moi j'aurai pas résisté longtemps à l'embrasser l'acteur, énormément de charme et quel sourire, je craaaaaque, mais après Emmanuel et Virginie j'avais du mal à m'y intéresser, à eux et leurs petites histoires. Je plains le mari, dur dur d'apprendre le tout comme ça, quoique j'ai du mal à comprendre comment on peut ne pas se rendre compte du tout de ces choses là, il faut qu'on ne veuille vraiment pas voir la vérité, je crois aussi, au fond.
Bon donc j'avais sans doute trop d'attentes, j'en avais entendu beaucoup de bien, bref déception, surtout pour la 2ème moitié, la première est plus amusante. Peut-être aussi ne suis-je la plus réceptive à ces histoires de gens qui tombent amoureux et que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes, je sais pas pourquoi...
Demain j'irai voir autre chose, pour rattraper et profiter de mon lundi de congé! D'ici là je retourne manger mes premières cerises de l'année (menfin sans compter celles qui venaient du Chili cet hiver je sais!)... Je vous ai déjà que je ferai des bassesses pour des cerises??? Il y a 2-3 ans à Toulon je m'en tapais un kilo par jour, sans manger grand chose d'autre, c'était trop bon, je ferai pareil cet été si possible. Allez bonne nuit!
07:42 Publié dans Cinoche, dévédés zet télé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : un baiser s'il vous plait, emmanuel mouret, virginie ledoyen, changement d'adresse, zola, au bonheur des dames, octave mouret | |
vendredi, 28 mars 2008
Vivement le mois de mai!
Mouais, vous zavez peut-être remarqué que le moral est pas au beau fixe ces derniers temps... Pourtant la neige fond peu à peu, en effet il ne reste plus que 2 des 3 mètres accumulés, on est en progrès.
Bref avec vous savez qui plus mes changements au boulot et mes perpétuelles remises en question ce n'est pas de tout repos et probablement assez pénible, pour pas utiliser un mot plus vulgaire, à lire pour vous, j'en suis profondément désolée (ou pas...)...
MAis j'Attends le mois de mai avec impatience pour pouvoir aller manger sur un banc devant le fleuve en lisant et/ou en écoutant mon ipod, ma petite oasis à travers des journées de travail pas toujours exaltantes... Mais aussi, le 22 mai mon héros d'il y a pas mal d'années revient!!! J'ai peur d'être déçu mais je serai parmi les premiers à aller voir Indy, ça c'est sûr. Dommage que frangine soit en Allemagne et meilleure amie ne soit en Suisse à ce moment là ou moi pas en vacances à ce moment, car nous vouions (et vouons toujours) toutes les 3 un culte à Indiana Jones, quand ça euh ben en 1990 1991, je me rappelle même plus... bon ok sans commentaires! bref on attendait ce moment avec impatience... Ah oui et j'ai toujours le poster géant d'indiana et la dernière croisade suspendu entre mes 2 fenêtres dans ma chambre chez mes parents!!! Argh tant pis si ça passe 4 jours plus tôt au festival de Cannes, j'attendrai sagement la vraie sortie et je sais déjà dans quel ciné j'irai!
Argh pas moyen de vous trouver la musique originale et si reconnaissable, et figurez-vous que j'Ai en ma possession (quelque part...) la bande originale de la dernière croisade mais... en cassette, ça vous situe une époque ;-)
11:54 Publié dans Cinoche, dévédés zet télé, Humeur (joyeuse, boudeuse, chieuse ou autre...), Ma vie, mon oeuvre! | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : indy, déprime, indiana jones, festival de cannes | |
mercredi, 19 mars 2008
Vraiment, j'aime bien
Bon , malgré tout je suis bien contente d'avoir vu Juno, dimanche soir. Ça m'a bien changé les idées même si la fin m'a un peu flinguée je me serai bien arrêtée après l'accouchement et basta, mais bon! c'est juste moi qui n'apprécie pas le spectacle du bonheur en ce moment, argh je vais finir aigrie si ça continue! Et puis je ne peux plus parler de certaines choses sur ce blog à cause d'une révélation malencontreuse au cours d'un moment de tristesse absolue, on ne m'y reprendra plus!
Par contre je me délecte de la bande originale. Amusant d'ailleurs car je l'ai bien aimé pendant le film mais sans plus, à part pour Superstar, voir il y a 2 jours. Mais là cette chanson, juste avant Superstar (quelle horreur d'ailleurs, j'ai réalisé que quand moi je la chante ça sonne plus Carpenters que Sonic Youth, shame on me!) justement si on écoute dans l'ordre il me semble bien, me plait beaucoup.
Il s'agit de Loose lips de Kimiya Dawson qui fait la continuité du film aves ses différentes chansons verbo-motrices tout simples, trop mignon, voici les paroles, un peu denses, non? Doit falloir travailler son souffle pour chanter tout ça en quoi 2 minutes et même pas 30 secondes!
loose lips might sink ships but loose kissess take trips
to san francisco, double dutch disco,
tech tv hottie, do it for scotty
do it for the living and do it for the dead
do it for the monsters under your bed
do it for the teenagers and do it for your mom
broken hearts hurt but they make us strong and
we won't stop until somebody calls the cops
and even then we'll start again and just pretend that
nothing ever happened
we won't stop until somebody calls the cops
and even then we'll start again and just pretend that
nothing ever happened
we're just dancing, we're just hugging,
singing, screaming, kissing, tugging
on the sleeve of how it used to be
how's it gonna be?
i'll drop kick russell stover, move into the starting over house
and know matt rouse and jest are watching me achieve my dreams
and we'll pray, all damn day, every day,
that all this shit our president has got us in will go away
while we strive to figure out a way we can survive
these trying times without losing our minds
so if you wanna burn yourself remember that I LOVE YOU
and if you wanna cut yourself remember that I LOVE YOU
and if you wanna kill yourself remember that I LOVE YOU
call me up before your dead, we can make some plans instead
send me an IM, i'll be your friend
shysters live from scheme to scheme and my 4th quarter pipe dreams
are seeming more and more worth fighting for
so i'll curate some situations, make my job a big vacation
and i'll say FUCK BUSH AND FUCK THIS WAR
my war paint is sharpie ink and i'll show you how much my shit stinks
and ask you what you think because your thoughts and words are powerful
they think we're disposable, well both my thumbs opposable
are spelled out on a double word and triple letter score
we won't stop until somebody calls the cops
and even then we'll start again and just pretend that
nothing ever happened
we won't stop until somebody calls the cops
and even then we'll start again and just pretend that
nothing ever happened
we're just dancing, we're just hugging,
singing, screaming, kissing, tugging
on the sleeve of how it used to be
Voila j'aime bien quoi!
23:42 Publié dans Cinoche, dévédés zet télé, Musicalement parlant | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : juno, kimya dawson, loose lips, chanson, film, bande originale | |
lundi, 17 mars 2008
Désenchantée...
Tout est chaos
A côté
Tous mes idéaux : des mots abimés...
Plus rien n'a de sens, plus rien ne va.
Bon voila que j'en suis rendue à emprunter les mots de Mylène pour décrire mon état d'esprit. Je vous épargne la version chantée par mes soins, au cas où il me reste quelques lecteurs. Bref c'est la fin quoi... même si j'ai du mal, beaucoup de mal, à l'accepter!
Mais bon il a été gentil (Edit du 28 décembre 2009 : nan mais ça va pas!!! C'était un minimum, bordel!!!), je peux même pas le détester, il a quand même skypé 2 heures avec moi cet aprem alors que 50% du temps que je disais rien pour essayer de ravaler mes larmes, avec succès d'ailleurs je suis trop fière... À moins que ce soit par déshydratation intense, que de larmes versées depuis samedi matin et j'ai presque rien bu et rien mangé (un bol de céréales hier et 6 crackers + quelques morceaux de fruits aujourd'hui, je vais complété avec un peu de saumon fumé et un petit verre de quelque chose de fort!)... En gros on reste amis, on continue à s'écrire (moins souvent peut-être bien que j'ai déjà commencé tout de suite après avoir "raccroché" de skype)... à voir comment ça s'applique dans la réalité? Ça je sais pas trop! Ça dépendra largement de comment ça évolue pour moi je suppose.
Je sais pas comment je vais faire au travail demain, je vais inventer une histoire pour expliquer la gueule que je vais tirer, j'ai déjà une idée mais je vous dis rien, ça pourrait choquer les âmes sensibles et on sait jamais qui nous lit...
Je suis allée voir Juno tout à l'heure pour me changer les idées (parce que comme je lui disais, je suis en train de lire le 3ème Harry Potter avec les "dementors" qui aspirent toute parcelle de joie etc. et bien j'ai l'impression de les avoir fréquentés assidument ces 2 derniers jours ceux-là!), assez drôle c'est vrai, mignon comme tout, l'actrice Ellen Page trop adorable, vraiment super dans ce rôle, d'un naturel confondant, si j'ai une fille un jour, je veux la même, ok moins le môme à 16 ans je vous l'accorde, la musique parfait, bon il y a que la fin qui m'a déprimée, ça se termine trop bien et en ce moment les happy end, aux chiottes! Et puis ça parlait trop de guitares, ça m'a rappelé l'autre... Mais j'ai réussi à pas pleurer dans le métro mais je tirais une tête de 3 pieds de long! Par contre, j'ai eu mon weirdo du jour, qui m'a trouvée très grande! Ça c'est arrêté là heureusement, je ne me sens pas d'humeur à me faire baratiner par des tarés en ce moment...
07:39 Publié dans Cinoche, dévédés zet télé, La saga du germain | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : c'est la fin..., saga du germain, film, cinéma, juno | |
mercredi, 12 mars 2008
Ce soir, j'ai vu... Interview
Interview est un film de Steve Buscemi avec lui-même et Sienna Miller. Si j'ai bien compris, il s'Agit d'un remake d'un film de Theo van Gogh (oui il y a un lien avec Vincent du même nom) qui s'est fait assassiné de façon particulièrement atroce en 2004 aux Pays-Bas par un militant islamiste en raison de ses positions publiques sur l'Islam... Il a d'ailleurs fait un court-métrage sur la soumission des femmes dans les pays islamiques avec Ayaan Hirsi Ali, alors députée néerlandaise mais recueuillie il y a peu en France, ce qui leur a valu pas mal de menaces et probablement son meurtre quelques mois plus tard.
Tout ceci est plus ou moins connu vu le bruit que l'assassinat fit à l'époque. Ce que je ne savais pas c'est que Theo van Gogh avait réalisé autant de films! Et donc que Steve Buscemi, acteur fétiche des frères Cohen (aaaah dans Fargo) et de Tarantino (mais j'Ai pas vu Reservoir Dogs, je peux pas en dire plus), reprend un scenario de Theo (on parle même d'une trilogie Theo???), lui dédicacant son film d'Ailleurs 2 fois plutôt qu'une, par écrit au début du générique et avec la signature d'un autographe à un certain Theodore mais Theo ça ira aussi.
Interview est un duel d'acteurs cruel, un jeu de chat et de la souris où la souris n'est pas toujours celle qu'on pense. En gros, un journaliste politique avéré est pris pour interviewer la vedette de l'heure de la série étatsunienne cucul du moment et de "slasher movies" typiques caractéristisés plus par les poitrines siliconées que les litres d'hémoglobine semble-t-il. ALors que l'interview part d'un mauvais pied, le journaliste n'est pas content d'être là alors qu'il loupe un méga scandale à Washington (hmmmmmmmm écho avec l'actualité de ces derniers jours?), il n'est pas préparé et le montre de façon peu aimable alors que la vedette, en bonne vedette, arrive une heure en retard alors qu'elle habite à 2 pas. Bref ça tourne court mais des circonstances un peu brutales vont faire que les 2 se retrouvent en tête à tête chez la belle Katja. S'ensuit une joute assez perverse où chacun essaie d'utiliser les faiblesses de l'autre, le tout sur un scénario efficace qui brise la monotonie du huis-clos (quoi qu'un huis clos dans un immense loft comme ça c'Est quand vous voulez avec moi) entre confessions, discussion sur les métiers d'acteur et de journaliste, sur la célébrité, sur l'art, alcool à gogo, cigarettes allumées avec classe, lignes de coke, tension sexuelle et j'en passe! Le tout avec une chute intense qui sans être spectaculaire, on sort à peine du huis clos, est drôlement habile et nous pose à nous demander qui dit vrai qui dit faux???
La mise en scène est assez classique mais juste assez appuyée et surtout très efficace, jouant avec art des codes du huis clos dont on ne sens pas les limites, Steve a bien appris de ses amis réalisateurs et l'interprétation est impeccable! STeve Buscemi est juste comme d'habitude mais Sienna Miller que je n'adore pas du tout pourtant (la première et dernière fois que je l'avais vue c'était dans Stardust où elle joue à la petite gourde opportuniste avec assez de talent) est assez épatante dans le rôle de la pauvre petite star riche, malheureuse et assez imprévisible!
À voir!
12:29 Publié dans Cinoche, dévédés zet télé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : interview, steve buscemi, sienna miller, theo van gogh, huis clos, film, cinéma | |
samedi, 01 mars 2008
Un autre samedi en vrac...
Alors attention, ça va partir dans tous les sens (pour pas changer)...
- Aujourd'hui entrent en vigueur mes résolutions du premier mars, j'en ai pris zéro en janvier parce que tout le monde le fait (sauf le germain qui ne fume pas, mange bien (mais pas très exotique), fait beaucoup de sports, etc. bref selon il en a pas besoin, argh!) et selon un test psychologique que j'Ai passé sur un site que je ne citerai ben j'ai un criant besoin de ne pas être conventionnelle, donc sur le coup c'est bien vu. D'ailleurs les résultats de ce test (très long donc assez complet probablement) m'ont assez étonnés, je m'y suis bien reconnue surtout dans les contradictions! Et selon le diagnostic, pas facile de trouver chaussure à mon pied, tu parles! Euh oui c'était sur un site de rencontres il y a pas mal de temps et sur lequel je me suis inscrite, point, rien fait d'autre, pour une bonne raison d'ailleurs, je l'ai fait quand j’étais en France l'été dernier en m’inscrivant comme résidente parisienne, j’anticipais quoi! En plus je refuse de payer quoi que ce soit donc même si je voulais je peux pas faire grand chose. J’y repense parce que depuis une semiane je reçois pas mal de demandes de contact et je comprends pas bien pourquoi mon profil est soudainement revenu d’actualité…
- Oh et puis je vous raconte des blagues quand je vous dis que j’ai rien fait sur ce site, je n’ai pas rien fait dessus, il y a un mois ou 2, j’Ai eu droit à 3 jours gratuits et j’Ai répondu à une demande qui m’a plue, bref on a fait du msn quelque fois jusqu’à culminer avec un coup de fil Paris-Montréal (gratuit pour lui, ouf!) qui a duré 5 heures!!! Mes oreilles criaient pitié je dois dire! Mais ce n’est pas ce que vous croyez hein, on a beaucoup parlé de mon poste possible à Paris car par un hasard qui fait bien les choses, le parisient travaille dans un truc similaire, du coup il m’a dit plein de trucs qui m’ont pas mal rassurés. Passionnant ce type d’ailleurs, avec une culture autant artistique que scientifique, je me suis même senti un peu à la remorque quelques fois mais c’était très stimulant. On a ensuite parlé relations homme-femme, wow, super originaux qu’on est hein, et appremment bien que je sois née à Paris ben je suis loin de la parisienne typique, ah euh ok! On a ensuite parlé du germain et là apparemment selon le parisien, problème, car les germains seraient beaucoup plus beaux que les gaulois, mais les gauloises beaucoup plus belles que les germaines donc je suis dans le schéma optimal germain-gauloise mais alore que reste-t-il pour les gaulois et les germaines? Et bien les rogatons quoi, les pauvres! Je compatis, hein attention! Bref après ça a viré sur des sujets plus intimes (mais en tout bien tout honneur bien sûr!) et là aussi apparemment je suis pas dans le schéma classique parce que je n’Ai aucun problème avec certaines initiatives et à m’occuper de moi-même sans attendre qu’on le fasse pour moi (on est jamais si bien servi que par soi-même), hmmmmm je pense que là on a mis le doigt (sans jeu de mots!) sur une différence culturelle majeure sur les différences des rôles homme/femme, à creuser une autre fois, c’est fou ça je suis un fil logique sans le vouloir car il y aura un lien avec Luc Picard. Bref un coup de fil instructif et très divertissant, à refaire un de ces 4!
- Ah sinon samedi dernier, première fois que je me fais draguer dans un Future Shop, normalement tout l’électronique qui entoure aveugle le mâle, trop attiré par les LED et les jeux vidéo, oh et puis le québécois ne drague pas, c'est bien connu et confirmé par ma vaste expérience en la matière, donc évidemment c’était pas un québécois, mais bon bof, je l’ai planté là gentiment en ayant quand même appris que ça se voyait de loin que j’étais française! Ah bon, ça c’est nouveau! Mais hier je devais avoir l’air espagnol car un type m’a dit un « Hola » bien retentissant auquel j’ai répondu en espagnol dans le texte… Oui en fait on me pense bien plus souvent espagnole ou italienne que française (et bizarrement on m’a jamais demandé si j’étais germaine!)!
- Hier j’ai vu « No country for old man », pas mal mais j’ai pas adoré, j’ai trouvé ça un peu creux au delà de la violence cruelle et froide du personnage de Javier Bardem. Bien sûr c’est très bien fait, très bien joué, mais j’i préféré Fargo de beaucoup par exemple.
- Ce soir c’est la Nuit blanche à Montréal, dans le cadre du seul festival culturel hivernal (alors que les festivals estivaux (si j'ose dire) sont légion!) Montréal en lumière, ça tombe bien il fera pas froid après qu’on se soit caillé les sangs les 2 derniers jours (hier matin, -23!!! Heureusement sans vent c’est tout de suite beaucoup plus supportable mais quand même on est en théorie à 3 semaines du printemps, bordel! EN plus l’hiver a commencé cette année en novembre, là ça n’en finit plus de finir. Mais bon il doit encore neigé aujourd’hui, ça tombe à pic pour la nuit blanche! Je sais pas exactement ce qui sera à notre programme mais je veux aller écouter un petit coup d’orgues à l’église St-James avec un pot-pourri d’improvisation sur des musiques de films célèbres pour leur angoisse. Ce matin au réveil petite impro sur le thème de « Jaws », pas mal pour sortir du lit. Comme chaque année j’aimerai durer jusqu’à 6-7 heures du mat pour aller prendre un petit déj « chocolate con churros » à la maison espagnole mais je risque de crier grâce vers 3-4 heures vu mon état de fraicheur très relatif, la semaine fut difficile! Une de mes résolutions d’ailleurs (qui prend effet seulement à partir de la nuit du 2 mars, nuit blanche oblige) c’est de me coucher plus tôt, surtout quand je dois sauter hors du lit à 6h pour être au travail à 7h! Quoique ces derniers jours j’ai visé le 7h20-7h30 mais comme je suis pratiquement seule, il n’y a personne pour me faire les gros yeux, ouf!
- Là que j’ai un peu plus d’argent, évidemment je ne trouve rien à acheter qui me plaise… Mais bon je vais prendre rendez-vous chez le coiffeur pour la fin mars et là je vais me payer la traite, coupe et couleur comme d’hab + manucure, l’autre fois j’ai vraiment adoré le résultat avec un mauve très pâle, translucide, super! Mais sujet de débat intérieur intense, est-ce que je coupe beaucoup (comme il y a un an) ou juste un peu?????? Dur dur de choisir même si je penche plus vers le beaucoup parce que là sont trop longs, ils me touchent l’extérieur de l’épaule, en plus zont plus de forme, berk berk berk, ça se voit que ma coupe date de fin novembre! Du coup je les ramasse n’importe comment et hop une pince et le tour est joué je suis coiffée… Seul problème j’ai tendance à perdre la maudite pince qui arrête pas de glisser… Ah oui quand même demain je vais avec ma maman m’acheter un imper Mexx couleur crème trop beau (même si pas forcément pratique!) avec des boutons noirs, du meilleur effet et qui va avec tout (je l’Ai essayé samedi avec un jean moche et paf l’ensemble devient fantastique!), j’hésitais avec le noir pour l’aspect moins salissant, mais on perd l’effet graphique des boutons noirs qui tranchent… Alors crème ce sera, en plus les blancs, crème beige me vont particulièrement bien au teint alors pourquoi se priver??? En plus c’est un cadeau de Noël en retard, ma maman voulait m’acheter un manteau d’hiver ou des bottes/chaussures, mais au niveau habillage des pieds j’Ai rien vu d’enthousiasmant pour le moment, alors manteau de printemps ce sera!
- Le germain travaille son français d’arrache pied! Je viens tout juste de recevoir un email en plus quel timing. Il a sa seconde entrevue vendredi prochain et si tout va bien il devra ensuite passer un test de français mais pour le moment il ne sait pas du tout en quoi consiste ce fameux test. Bref du coup il lit le petit Nicolas qui lui avait été offert en 2006 à l’occasion de son anniversaire par… mes bons offices! Je pensais pas que ça lui servirait professionnellement un peu plus d’un an après… Et puis faut dire à ce moment, je le trouvais très super tout ça mais je bavais intérieurement sans rien laisser paraître. Il n’était que pour 5 semaines et je voulais pas passer pour la folle de service qui s’amourache du soldat en permission pour être lâchée l’instant d’après (on dirait madame Butterfly), et puis j’étais dans une non-relation compliquée. Je viens de chercher dans mes notes publiées et je réalise que je ne vous ai pas entretenu des débuts (platoniques) de la saga du germain, faudra que j’y remédie!!!
Bon je m’arrête ici même si je pense que j’ai oublié quelque chose d’important que je voulais vous raconter… bah si je m’en rappelle pas ça devait pas etre si crucial que ça, pas vrai! Bon week-end à tous!
20:07 Publié dans Cinoche, dévédés zet télé, Cours de langues, En vrac... ou en ordre?, Futiles futilités???, La saga du germain, Le Québec expliqué aux gaulois | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : résolutions du premier mars, le parisien, saga du germain, no country for old man, nuit blanche à montréal, futilités, le petit nicolas | |
vendredi, 29 février 2008
Ce soir, j’ai vu « L’audition »...
L’audition est un film québécois, écrit, réalisé et interprété par Luc Picard. Au Québec ce film est sorti à l’automne 2005 (déjà!) mais je ne l’ai vu que ce soir. Par contre je l’ai ramené en Germanie à ma sœur comme cadeau de Noël et elle m’avait dit récemment l’Avoir enfin regardé et beaucoup aimé. J’avais acheté le dvd sur recommandation du québécois de la saga, tiens tiens, enfin non plutôt il avait approuvé mon choix! Et puis j’Ai vu que ça sortait en France il n’y a pas longtemps, bref voici un peu de pub.
J’ai bien aimé, pas adoré mais pas loin, en fait certains aspects sont maladroits, même lourdauds, un peu trop soulignés à gros traits ou cousus de fil blanc, mais pour un premier film, ça laisse envisager un potentiel non négligeable. Luc Picard a fait beaucoup de théâtre (aaaah dans « Juste la fin du monde », j’adore ce titre, de Jean-Luc Lagarce, grand moment), de cinéma et de séries télé à succès (Omerta, qui l’a révélé au grand public, et l’Ombre de l’épervier, qui l’a consacré et a en plus déclenché un débat sanglant sur la place de l’homme dans la société matriarchale du Québec, mais ça ce sera pour un autre sujet), un acteur complet, assez torturé mais toujours convaincant.
Bref l’audition raconte l’histoire d’un homme qui est collecteur pour des gens pas très bien (qu’on peut supposer vaguement mafieux mais on en sait pas plus), c’est-à-dire qu’il casse la gueule des gens qui ne font pas ce qu’ils doivent, comme payer leurs dettes. Par contre, Louis fait sa job sans satisfaction et aspire à autre chose. Sa cousine lui déniche une audition pour un rôle important mais à condition qu’il se fasse coacher par Philippe, joué par Denis Bernard, très sympathique en acteur vedette de télé essayant de comprendre le phénomène devant qu’il doit guider dans la recherche du ton juste. L’audition consiste en un monologue d’un père qui enregistre une vidéo pour son petit garçon qu’il ne verra jamais grandir et dans la recherche du rôle, Louis se pose des questions sur la paternité alors que sa « blonde » (jouée par Suzanne Clément, excellente, lumineuse) vient d’apprendre qu’elle est enceinte mais ne veut pas lui annoncer car elle ne pense pas pouvoir élever son enfant dans le milieu du crime… Bref chacun progresse dans ses réfléxions jusqu’à une conclusion inéluctable qui s’étire un peu trop mais la toute fin, tragique et déchirante mais bouclant la boucle, m’a arrachée une larme tout de même. Quelques scènes d’anthologie comme le tabassage « humanitaire » d’un client à collecter par Louis et son acolyte (joué par Alexis Martin, un peu toujours trop dans le même genre caricatural du brave type un peu décalé) compense pour un sentimentalisme un peu cucul parfois trop appuyé à mon goût.
Je ne veux pas trop en révéler mais au final on passe 1h50 (dont j’aurai retranché 10-15 minutes) de façon agréable, touchante, amusante parfois, avec de super comédiens. Il manque juste un petit quelque chose pour faire un film marquant, mais pour un début c’est prometteur et dans le rôle de l’homme orchestre, Luc Picard frappe un grand coup…
À noter aussi la chanson principale (et le reste de la musique aussi mais c'est moins marquant) par Daniel Bélanger (plein d'extraits ici si vous voulez fouiller un peu sous son nom, j'adore pas son dernier album mais les autres, des classiques pour moi! Des chansons comme Le bonheur, Imparfait, Rêver mieux, Le printemps etc.), auteur compositeur interprète génial (à voir et revoir sur scène!)
06:55 Publié dans Cinoche, dévédés zet télé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : l'audition, luc picard, suzanne clément, denis bernard, daniel bélanger, film québécois, cinéma | |
mercredi, 27 février 2008
Ce soir, j'ai vu Lust Caution...
Edit : attention ne pas confondre Lost et Lust (quoique ça aurait fait un bon titre aussi! à garder en tête bien que peut-être un peu trop élitiste du genre je me la pète et je ne suis accessible qu'à ceux qui regardent du Ang Lee en v.o. soit en mandarin soit en texan (parce le texan je maitrise aussi mal que le mandarin, pas vous? Le texan encore mais le cow-boy qui parle texan en marmonnant là cMest juste pas possible et en plus yen avait pas de sous-titres, argh! Mais j'ai quand même beaucoup aimé, comme tout de Ang Lee, ah non j'ai pas vu Hulk là je peux pas dire mais bon je suis pas hyper emballée non plus...)
Alors après Brokeback montain que j'avais beaucoup aimé au delà de la supposée controverse, oh la la 2 cow-boys amoureux sur fond de paysages albertains (ça nous changeait des sables bitumineux remarquez), scandale mais dans le fond ça aurait pu être 2 dentistes ou pire 2 comptables (bon là j'espère qu'aucun de mes lecteurs n'est comptable car je viens de perdre un fan), moins glamour mais même propos, Ang Lee s'attaque à l'occupation japonaise de la Chine dans Lust Caution, j'adore ce titre d'ailleurs.
Comme sous une autre Occupation qui nous est plus familière, il y a des collabos, des miliciens qui font du zèle sans doute sans qu'on leur demande mais ce genre de circonstances met sous en valeur certaines "qualités" douteuses qui fleurissent au soleil d'un pseudo-pouvoir (ça me rappelle "Das Experiment" d'Oliver Hirschbiegel où des avortons complexés se prennent pour des caîds parce qu'on leur confie un pouvoir théorique, ça en dit long sur la nature humaine...).
Bref une bande de jeunes comédiens décident de trouver l'occasion d'éliminer un collabo par une mise en scène élaborée dont le clé est la jeune Wong, vedette de la troupe, dans le rôle d'une épouse riche et délaissée qui tombe dans l'oeil du collabo. Bref sur 3 ans se développe une relation tordue et torride, assez sadique et très explicite (les scènes de sexe tant publicisées arrivent après une heure et quelque, elles ne sont pas très nombreuses mais elles sont longues , physiques (enfin beaucoup plus que ce qu'on voit en général) et assez variées) où évidemment tel est pris qui croyait prendre... ceci dit sans sous-entendu douteux bien sûr!
Tout ça pour dire que j'ai beaucoup aimé, très beau film, lent, élégant, langoureux mais violent, 2h30 qui passent très vite c'en est même surprenant! Les acteurs sont excellents notamment le couple maudit, Tony Leung, glacial, tout en retenue, cruel, sadique mais amoureux au point d'en oublier la prudence élémentaire, un écho à son personnage dans "In the mood for love", enfin un négatif plutot, car cette fois-ci il ne se contente pas d'un amour platonique, loin de là, mais il garde ce charme si particulier bien qu'il soit plus vieilli... Le chef de la troupe des comédiens lui parait être un double jeune de Tony Leung d'ailleurs, très beau, jeune, volontaire et faisant dans le platonisme lui aussi! Quand à l'actrice principale dont je retrouve pas le nom, elle se transforme de façon surprenante passant de la petite étudiante jeune, naïve et vierge de tout à la vamp femme fatale fondue d'amour et de haine, le tout en claquant des doigts, impressionnante performance!
À voir donc!
Autre edit : c'est confirmé je ne comprend rien au Mah-jong, malgré avoir pu regarder attentivement plusieurs parties dans Lust Caution, genre jeu de domino ultra complexe chinois, et je peux même pas demander au québécois de la saga (ie. le birman) qui y a joué à Honk-Kong début janvier parce qu'il me fait la gueule et accessoirement part cet été un an au Vietnam euh... à cause de moi??? hmmm sans doute un peu!
19:20 Publié dans Cinoche, dévédés zet télé | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : lust caution, ang lee, tony leung | |
lundi, 18 février 2008
JR, c'était de la gnognotte!
Quand je pense que JR faisait trembler dans les chaumières et à Dallas par sa grande cruauté, son égoïsme, sa cupidité, sa façon de traiter sa famille et consorts, et bien qu'il aille se rhabiller et voir Daniel Day Lewis (mazette ça m'a rappelé ses jeunes années en dernier des Mohicans, miam mian, et dans "In the name of the father", trop beau ce film!) en Daniel Plainview dans "There will be blood", parce que là on est quand même dans une autre catégorie! M. Plainview n'hésite pas à mettre la main à la pâte c'est le moins qu'on puisse dire, et les gants blancs on oublie ça car c'est salissant de faire la prospection de pétrole...
Bref un film à voir et qui me laisse pour le moment à court de mots pour en parler, ce qui n'arrive pas souvent! J'aime Paul Thomas Anderson depuis Magnolia, superbe film de 3 heures que j'avais vu à Lyon dans une toute petite salle et dont j'étais sortie ébranlée, notamment par Tom Cruise, tout une performance dans Magnolia faut le rappeler! Mais là PTA fait dans un tout autre genre bien qu'aussi brillamment. Et où on voit que Bush Jr. n'a rien inventé avec les prédicateurs (qui n'ont vraiment rien à envier aux autres extrémistes de ce monde!) et le pétrole!
À voir donc et j'espère de tout coeur que Daniel Day Lewis, un acteur rare, aura l'Oscar parce que je vois mal comment on peut lui arriver à la cheville (remarquez je me rappelle plus du tout qui d'autre est en lice... je ne suis donc pas tout à fait impartiale)!
04:11 Publié dans Cinoche, dévédés zet télé | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Daniel Day Lewis, There will be blood, Paul Thomas Anderson, pétrole, film | |