mardi, 14 avril 2009
Note 800?
Ah ouais c'est bien ça 800, mais bon rien d'autre à dire sur le sujet, hein?
Je vois un reportage sur le rock "chrétien" à Lyon, aaaaaaaaaaargh quoi! Pourquoi pas le veau d'or tant qu'on y est? Ce contenu estampillé par l'église (quelle qu'elle soit) me hérisse le poil... Premièrement, est-ce qu'on aime un groupe, un chanteur parce qu'on aime ce qu'il dit? Pas nécessairement! Parfois il y a un tric qui prend aux tripes, qui parle pas juste à la tête. J'ai été abreuvée (peut-être même allaitée) très jeune aux Beatles et Georges Brassens, je devais pas comprendre très très bien tout... mais je chantais à tue-tête "aaaaahahahah putain de toi! aaaaaahahahah pauvre de moi" aussi bien que "i wanna hold your hand" (enfin un truc qui ressemblait vaguement à ça) et j'aimais ça, croyez moi! J'ai même mis beaucoup de temps à me mettre à la musique de "mon" temps. En 3ème tu m'aurais demandé mon groupe favori, tu m'aurais trouvée complètement "out"... Mais je me souviens que c'est aussi cette année là que j'avais découvert "boum boum boum let's go back to my room"... et je comprenais pas les paroles, parce que c'était en anglais et parce que j'étais très du genre oie blanche. Bon aussi j'avais 2 ans de moins que pas mal tout le monde donc je n'avais pas tout à fait les mêmes intérêts... mais je me suis bien rattrappée par la suite!
Bref tout ça pour dire que c'est pas non plus parce qu'on me fait chanter "gloire à je sais pas qui!" que je vais en faire une règle de vie, encore heureux! Parce que tout d'abord ça m'énerve qu'on me prenne pour une décérébrée... Parce que bon c'est pas toujours facile de réfléchir par "soi-même", mais c'est quand même bien plus gratifiant que de faire des choses parce que quelqu'un aurait soit disant dit que c'était comme ça et pas autrement... quitte à zigouiller mon voisin qui pense pas pareil! Au delà de certains messages lourdement racistes, sexistes ou charmants du même cru, je me vois très bien chantonner un peu n'importe quoi. Après bien sûr, avec l'âge, je cherche des satisfactions plus intenses avec un contenu en texte et/ou en musique qui soit poétique, dramatique, littéraire, et j'en passe de meilleures. Rah donnez moi du Boris Vian par exemple, orgasme assuré (je devrais donner le truc à l'homme marié) (tiens ça me rappelle la dernière fois je lui ai montré mon bouquin de Noël sur les poèmes de Vian, je lui ai même fait écouté des versions de Reggiani, il était moins enthousiaste que moi (bon ça je peux admettre) mais ce qui m'a énervée au plus haut point c'est qu'il mette sa bouteille de bière sur le bouquin!!! Argh!!! Là je l'aurais baffé (mais si ça se trouve il aurait aimé) !!!)!!
Argh la musique de Cinéma Paradiso maintenant, au violon, tout seulm comme ça, ils veulent me faire pleurer ou quoi??? Trop belle musique... Tiens, je savais pas que c'était d'Ennio Morricone! Ah la la, la dernière scène me fait toujours le même effet, voir Jacques Perrin pleurer et rire sur ses souvenirs de jeunesse, pfffffffff!
Bon tu parles d'une note 800, sans queue ni tête! Je dis même pas vraiment ce que je veux dire, j'arrive pas à formuler les choses clairement, bon tant pis on va pas s'acharner, qu'est-ce que vous en pensez?
Argh, allez je la colle, franchement les 2-3 dernières minutes, c'est beau, c'est triste, c'est mélancolique :
C'est comme la musique de Jean de Florette, "La force du destin" de Verdi. C'est de la flûte traversière le petit air, ça aussi ça me fait fondre... Là, c'est par Karajan, pas pire même si l'image est moyenne! Karajan, ça me fait penser à ce film qui m'avait beaucoup plu, "Le cas Furtwängler", le concurrent de Karajan, ah j'avais adoré ce film vu parce que j'avais des billets gratuits, sinon je serais sans doute passée à coté. Ah la la, la scène finale! Un épisode parmi tant d'autres de l'après-guerre allemand, je ne connaissais pas du tout Furtwängler en plus, shame on me... J'ai beaucoup Stallan Skarsgard (je sais pas faire le "o" sur le "a") et Harvey Keitel incarne à merveille le sokdat amerloque genre bulldog, buté à souhait!
Bon allez je vais manger quand même, après j'aimerai faire mes versions de mail à BFC (tout ce travail alors qu'il me répondra par une mono-syllabe, s'il daigne me répondre (au travail quand même il peut pas regarder la télé!)... Et la 5ème scène de l'acte 3! Après, ça se gâte, on rejoint la situation actuelle quoi!
05:32 Publié dans Cinoche, dévédés zet télé, En vrac... ou en ordre?, Humeur (joyeuse, boudeuse, chieuse ou autre...), Musicalement parlant | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : taking sides, le cas furtwängler, la force du destin, boris vian, je n'aime pas qu'on me dise quoi penser!, ennio morricone, note 800 | |
mercredi, 25 mars 2009
Épaule dans l'engrenage...
Ouais je crois que j'ai vite dépassé l'étape du simple doigt, l'épaule directement...
Comme j'arrivais pas à m'endormir, j'ai fait l'erreur fatale de me dire "Ah mais si je me faisais un petit épisode de Madmen dont j'ai euh acheté le DVD en même temps que mes trucs oranges (je vous l'ai pas montré, ça rompait un peu l'harmonie, c'est pas du tout que j'avais honte de montrer le résultat de mes achats compulsifs, pas du tout!)...
Du coup j'ai regardé les 3 épisodes du premier disque et je meurs d'envie de mettre le deuxième, argh, mais qu'allais-je donc faire dans cette galère? parce que je vais pas passer mes "vacances" devant la télé ce qui ne me permet de rentabiliser mon abonnement au câble vu que c'est un dvd!
En tout cas, Mad Men (ou MadMen ou madmen ou M-ad Men?), wow!!! New York (Nouhou Yoooooooork!) dans les années 60, une firme, des hommes de pub, des secrétaires, de multiples possibilités où les préliminaires impliquent de se faire offrir un sandwich avant de se faire culbuter sur un bureau, la belle époque!
Dans MadMen, on fume beaucoup au point que l'image est toujours brouillée (les acteurs pourront poursuivre en cas de problème plus tard), on boit beaucoup, et du fort, et même au petit déj (ils ont moins de principes que moi!), les hommes sont des pourvoyeurs qui entretiennent leur gentille épouse et se tapent on the side des gentilles secrétaires fraichement débarquées dans la "grande" ville ou des originales. En gros, les femmes sont soit secrétaires, soit mariées (et donc entretenue), soit originales (et donc pas maquées mais entretenues quand même?), soit divorcées et donc se font trucider verbalement par les bobonnes du quartier qui n'aiment pas voir leurs maris loucher sur la marchandise. Oh et puis c'est la campagne de Kennedy, on sent le racisme latent, les relents du maccarthisme, le lobbying juif... Un contexte pour le moins intéressant et pas si loin de certaines préoccupations actuelles! Oh et puis entre 2 whiskys, on bosse un peu sur la nouvelle campagne pour divers produits à la mode à l'époque, comme... la cigarette, sauf que zut alors, ils ne peuvent plus dire que c'est bon pour la santé! Ah oui, et on commence à pitcher les produits pour la ménagère de moins de 50 ans, celle qui prend les vraies décisions...
On a donc Don, au passé trouble et mystérieux, brillant générateur d'idées au top du top avec sa charmante petite femme blonde comme les blés et les 2 mignons bambins, sa maitresse libérée et les autres... Et Pete, le jeune loup aux dents acérés, venant d'une famille prestigieuse mais le mouton noir vu la profession qu'il a choisie, avec sa femme toute récente et la course à la vie parfaite, l'appart à Manhattan et le reste. Et l'oie de la petite ville du fin fond d'on ne sait où, pleine de bonne volonté mais qui ne connait rien à rien, surtout pas à la jungle new-yorkaise, mais sait se faire apprécier des standardistes et des rédacteurs aux mains balladeuses et avec ça, on peut aller loin, c'est-à-dire faire un beau mariage peut-être.
Argh on peut pas coller le générique, visible là néanmoins (et ici la version des Simpsons (j'adore le beignet dans l'attaché-case) qu'on peut pas coller non plus, argh!!!), très beau et efficace je trouve, dans des couleurs pas banales pour ce genre de "produit" (tant qu'à faire dans le marketing!)... J'ai trouvé, cool!!!
Tout y est, la chute (???) du héros, où son désarroi face à ce monde où les plus jeunes sont des loups qui veulent sa place, où sa femme ne tourne pas rond sans qu'il comprenne pourquoi (à première vue, on sent une petite tendance à la "Revolutionnary Road"???), où il a tout pour être heureux et où comme d'habitude ça ne suffit pas, où l'argent ne fait pas le bonheur mais permet tout juste d'éviter quelques soucis matériels (qui comptent quand même drôlement dans la vraie vie, je trouve moi, mais je sais pas ce que vous en pensez???)
Une des membres du sushi club m'en avait parlé, mais franchement je suis captivée! Ça m'en prend pas beaucoup, il est vrai, sauf que depuis Dexter, je cherche un truc palpitant (dans un tout autre genre c'est clair)... Là je lis des trucs où on compare le tout aux Soprano! Mouais mais je n'ai jamais regardé, je n'accrochais pas du tout (comme pour 24) (alors que plein de potes se faisaient des "24 party", je ne mange pas de ce pain là) (mais me connaissant vaut mieux pas que je commence sinon je vais passer mes journées "libres" restantes 24 heures sur 24 devant la télé, ça serait dommage!
Je regarde les infos de France 2 sur TV5, c'est "drôle" le reportage sur le grand Nord canadien parle du même village où Joël Le Bigot était allé en juin, mais pas du tout dans le même état d'esprit, le mercantilisme contre la beauté pure, des paysages et du reste, on sait quel coté n'aura pas le dernier mot malheureusement...
Tiens ça m'a amusée. Jeudi il y a le "fameux" Envoyé spécial sur les nems entre autre dont la Moule et Dalyna avaient parlé il y a quelques jours et que je ne regarderai probablement pas, surtout parce que je ne serai pas là!
Une pub débile de D0ve : paraitrait que des cheveux en santé ferait un très bon pinceau. Bref tu en trempes le bout dans la peinture et si ça fait un trait épais, c'est bon, ça veut dire que tu utilises D0ve en gros, alors que si le trait est irrégulier et tout ben tes tifs sont trop secs alors tu sais ce qu'il te reste à faire. Cours t'acheter du D0ve en gros. Alors tu fais le test? Parce que moi non de la peinture bleue dans ma chevelure opulente pour le plaisir (parce que c'est pas le genre de bleu que je veux sur mes murs non plus), non merchi! Alors, lecteuse (lecteur tu peux aussi mais faut avoir de quoi faire un pinceau quand même. Dans mon cas, c'est déjà limite (sauf que là je les ai super bien attachés et ça tient du tonnerre!), tu me tiendras au courant...
OK demain je regarde que les Invincibles et Lost, mais là je vais me taper un autre petit épisode de Mad Men pour passer le temps pendant que je... euh... que je fais autre chose quoi! Ah oui tiens demain, j'ai mon examen médical de "pré-embauche"... et je pense que j'en profiterais pour passer à ex-boulot rendre mes "super" uniformes, voir mes petits gars et épater la galerie avec mon nouveau boulot! Hmmmmm je pense qu'il vaut mieux que j'essaie de pas me coucher trop tard!
05:22 Publié dans Cinoche, dévédés zet télé, Ma vie, mon oeuvre! | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mad men, je veux pas passer mes "vacances" devant la télé, on fume beaucoup, grand nord canadien, mes cheveux comme pinceau??? | |
lundi, 02 mars 2009
Mouais...
Bon là, telle que vous me lisez, je ne suis pas très contente!
La faute à qui? La faute à quoi?
Ce n'est pas professionel... Pour le moment je n'ai toujours pas de nouvelles, bonnes ou pas. Et puis j'ai eu une autre annonce pour un poste qui pourrait être pas pire donc j'ai du boulot pour aujourd'hui avec 2 lettres "personnalisées" à faire. Je me sens pas encore prête à sauter le pas de faire des appels "froids" (cold calls) à des boites qui m'intéressent, je n'ai pas avisé mes contacts non plus, plus un ami (le mari de la membre co-fondatrice du sush1 club) m'a suggéré un truc pas mal auquel je ne me suis pas encore inscrite. Bref, je suis toujours au chômage mais je me soigne... un peu!
Nan en fait c'est super classique, BFC m'a super énervée encore ce matin. Pas par ce qu'il m'écrit... Non non, ça tient en 10 mots, outre les formules de salutations usuelles, ça me demande en gros comment ça s'est passé samedi, ce qui pourrait être un signe d'intérêt mais j'en doute. Il se sent obligé d'écrire quelque chose et là ben c'est le sujet "rêvé" mais il a rien cherché d'autre, ça aurait été trop fatigant je suppose. et ça me tue (un peu)! Du coup j'ai répondu en anglais seulement (pas de raison qu'il profite de mes cours de français sans se forcer le moins du monde) et pas franchement aimable (et je me suis retenue!)...
Alors paf, vous allez profiter de l'échange global mais, vous en faites pas, ça va pas vous fatiguer de lire "tout" ça...
Donc lui :
Bonjour mademoiselle,
comme a ete l'entrevue? Tu as deja le contract;-)??
Tschuess,
BFC
Et ma réponse :
'lut B,
Wouldn't want you to tire your eyes after risking spraining a finger earlier (you must already be sore from biking this w-e) so "great! Not yet!"
I'll even spare you (very tough for me!!!) what i really really really want to write right now!
Bye,
Moi
Décryptage maintenant!
Pas son mail à lui, assez explicite comme ça, merci!
Le mien alors : j'aime bien mon ironie et l'allusion au vélo car ça je parie que c'était son programme vu qu'apparemment faisait beau et chaud (J'espère qu'il attrapera la crève!). Bon là parler météo me fait regarder les prévisions pour son coin (lien qui trône en tête de mes favoris, et oui encore, je suis grave!), c'est embêtant, je lui souhaite du froid et de la pluie mais ça veut dire même programme pour la frangine alors je peux pas trop... je lui souhaite son propre micro-climat alors!
Plus de pluie le samedi dans le micro-climat personnel de BFC, steuplait, steuplait, M. ou Mme Météo en chef!
Ah et puis, quand j'écris "Bye" à des gens que je connais personnelement, ça veut dire 2 choses : soit je connais pas très bien la personne et que je ne la juge pas encore digne de mon Ciaooo fêtiche, soit je suis fâchée! Je vous laisse deviner ce qui s'applique ici!
Et ce que j'ai vraiment vraiment vraiment envie de lui écrire aurait été d'ordre "fécal" comme il me disait que les allemands préfèraient, je pourrais même lui écrire en allemand pour être certaine que le message passe. C'est grandiose quand même, il ne pige pas que je suis depuis 10 jours dans une situation inédite pour moi et super stressante et que ben un peu de réconfort serait pas de refus : et il me sort au téléphone il y a une semaine "oh mais c'est impossible de se retrouver un emploi en un mois", ah ouais, trop sympa, j'avais pas vu ça comme ça, merci, tu veux que je pleure au téléphone c'est ça? Quoique, quand je pensais à un truc bien particulier (et qui n'avait un lien que très lointain avec lui) et que je lui dis que j'ai envie de pleurer justement, et il me dit "non non". Ah ok si tu le dis, je m'incline!
Son email (ou plutôt un télégramme sans "stop" en fait!) m'a fait d'autant plus de peine (je sais pas par contre s'il fait exprès pour me "dégouter" ou s'il ne réalise pas du tout...???) que hier, après la symphonie portuaire, ben j'ai fait quelque magasins (sans rien acheter! et surtout encore mieux, sans rien voir que j'avais envie d'acheter! Ah si en fait j'ai acheté l'arbre à papaye, mais c'était déjà prévu ça! Et ouf, j'ai acheté le dernier!!!) et ensuite je suis allée au cinoche... Voir "the reader" (le liseur, en français???)! Que j'ai beaucoup aimé!!! Mais ça m'a énervée car les acteurs principaux parlent english alors que tout les bruits de fond sont en allemand... et que ça se passe en Allemagne... et que c'est tourné en Germanie (avec le support du coin où habite BFC!)... et que c'est produit par des teutons... et que c'est adapté d'un livre écrit en allemand par un allemand... et qu'à part les principaux qui sont anglophones, tous les sous-fifres ont des noms bien germaniques. Bref ça ça m'a exaspérée tout le long!
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Interruption par un appel de la fille du cabinet de recrutement qui m'avait bookée pour samedi, elle voulait avoir mes impressions sur l'entretien (c'est clair, elle a intérêt à ce que ça se passe bien vu que sa rémunération en dépend), je lui ai dit ce que je vous avais dit. Bon par contre elle m'a dit que son candidat de première fournée qui a échoué aux tests finalement était sorti de l'entretien initial ne sachant pas trop ce qu'ils avaient pensé de lui, avait été déstabilisé par certaines questions et que les intervieweurs n'étaient pas très expressifs de nature... Euh mouais ça ressemble pas trop à mon expérience à moi! On a même eu une crise de fou rire où ils sont allés jusqu'à évoquer certains épanchements sentimentaux qui pourraient avoir lieu pendant le conseil d'administration... Bref on a bien ri, que ce soit grâce à moi (souvent) ou grâce à eux (un peu moins souvent mais quand même). Donc elle va aller aux nouvelles et me revenir là dessus... Suspense, suspense!!!
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Donc ouais, The reader, j'y reviens! Un autre truc vachement lié qui me tombait sur les nerfs c'est que tous les bouquins étaient en anglais, même pour ça ils pouvaient pas donner le change, argh quoi! Ah un moment Kate Winslet demande au jeunot (que je préfèrais l'air un peu plus vieux mais mignon tout plein quand même) (sauf que bon Kate W est censée avoir à peu près mon âge à leur rencontre... mais je me vois pas me taper un p'tit jeune de 15 ans! et qu'on me prenne pour sa mère!!! À la limite sa grande soeur... mais sa mère, ça me vexerait comme un pou!) (Tiens c'est pourtant un truc qui avait mis BFC en joie, souvenez-vous! Sauf que dans son cas il prenait ses désirs pour la réalité, c'est clair que j'ai l'air plus jeune que lui et pas juste de 6 mois.) les langues qu'il étudie, il se met à jacasser en latin et en grec. Et puis elle lui demande ce qu'il fait en allemand et là paf il commence à lire l'Odyssée by Homer (Simpson?) in english dans le texte... Grrrrrrrr, ridicule j'ai trouvé. Et ça m'a pas lâché de tout le film.
Mais à part ce "petit détail", j'ai beaucoup aimé. Va falloir que je lise le livre (pas en version originale!)... Ça pose pas mal de questions, sur le pardon notamment, sur la justice, sur la prétendue "ignorance" de l'allemand moyen sur ce qui se passait dans les camps. Un film beau et grave... La conclusion est surprenante, enfin à un moemnt je voyais pas du tout comment ça pouvait se conclure. C'était émouvant... Non vraiment je recommande. Kate W. est fort bonne (comme d'hab) mais je trouve qu'elle aurait du avoir l'Oscar pour Revolutionary Road plus que pour celui là, sauf que le propos de The reader est beaucoup plus dans le ton "oscarien" bien sûr, les camps de concentration contre le malaise d'un couple face au modèle étasunien, qu'est-ce qui est le plus vendeur aux USA selon vous?
Le lien avec BFC mis à part le coté "allemand qui parle english" de la chose? BFC a un (vrai) prénom d'une banalité infinie (son nom de famille aussi) (c'est pas comme moi, ni "presso", ni "manière de lost", ne sont très fréquents, alors les 2 ensemble, c'est un mélange unique!) et bref l'entendre dit de temps en temps dans un contexte allemand, ça m'a fait un pincement au coeur.
Dans le même ordre d'idée, en allant acheter mon arbre à papaye, j'ai vu 2 petits garçons de 8-10 ans qui passaient de l'anglais au français avec une facilité époustouflante, du coup j'ai pensé (je suis grave, pas la peine d'en rajouter) que si BFC et moi avions des enfants (oui parce que j'ai pensé immédiatement "des", je vois zéro ou 2, pas de demi-mesure!), ils pourraient parler 3 langues facilement, gros atout comme ça en partant! Quoique, vu sous cet angle, vaudrait mieux que je me reproduise avec un chinois, parler directement chinois anglais et français, on recruterait nos gamins dès le berceau! Et en même temps penser à ça, m'a fait penser à autre chose. Admettons que BFC (ou un chinois) (ou tout autre personne) (du sexe opposé, ça facilite les choses) me proposait là tout de suite maintenant de faire un enfant (of course faudrait qu'on se connaisse quand même un minimum, bibliquement mais pas que, et que ça clique un peu) (et que ce soit pas juste un prétexte à une séance de sport horizontal), ben je pense que je partirais en courant!!! Alors que là ça me travaille pas mal (avant que le birman amène la "chose", ben j'y avais jamais pensé concrètement, ou alors non sans horreur!), je me pose des tonnes de questions (stériles! Hahaha!) alors que le "problème" ne se pose pas du tout pour le moment (ou alors je suis pas au courant).
Je sais pas ce que vous en pensez mais moi je pense qu'il est temps que je trouve du boulot pour m'occuper à penser à autre chose que de pures vues de l'esprit...
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Edit : Je viens de lire un truc qui me fait passer vite fait certaines de mes lubies! Désolée pour vous si vous allez lire... Et ce sans même tenir compte du fait que quand on se lance là dedans, faut accepter qu'une certaine partie de son anatomie soit aussi fréquentée qu'un hall de gare au mois d'août (en Europe, parce qu'ici personne y va dans les gares) et pas pour le mieux visiblement (alors que là ben une visite ou 2 (ou plus si affinités), je dirais pas non là tout de suite maintenant)...
18:02 Publié dans Cinoche, dévédés zet télé, Humeur (joyeuse, boudeuse, chieuse ou autre...), La saga du germain, Ma vie, mon oeuvre! | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : the reader, stephen daldry, kate winslet, bfc, bfc est un connard sans coeur, je veux ou je veux pas? (d'enfant), un film "allemand" qui speake english c'est ridicule! | |
mercredi, 18 février 2009
Vendredi 13
Bon on va faire ça vite si vous permettez...
Je me sens mieux donc demain je vais bosser, argh!
Bref, vendredi dernier, vendredi 13, il se trouve que je suis en présence d'une télé et de Numérobis. On zappe (ouais la soirée était passionante) et on tombe sur apparemment parce que moi je reconnaissais pas, le premier "Friday the 13th". Là j'ai du avouer quelque chose de très embarassant, bon je suis pas à ça près, surtout ici, mais avec Numérobis, ben voila c'était presque gênant de dire que je n'avais jamais même vu un misérable "Friday the 13th"... Bon je connaissais Jason, enfin son masque surtout, j'aurais pu me passer de voir son joli minois, je savais que pas grand monde survivait et que ceux qui y passait mourrait dans d'atroces souffrances mais c'était à peu près tout.
Et maintenant je ne suis plus tout à fait aussi innocente... Vu qu'on s'est tapés les 3 premiers films (yen a combien au total?) en rafale... Menfin pendant le premier, comme ça n'en finissait plus de commencer, on a zappé et j'ai manqué des infos cruciales probablement quoique j'ai vu la mère de Jason se faire délicatement décapiter. PAs trop compris ce qui était arrivé à Jason quoique j'ai failli avoir une crise cardiaque et j'ai carrément sauté au plafond quand il soit disant saute sur la pauvre fille survivante à la fin dans la barque. Numérobis s'est fort aimablement foutu de ma gueule, surtout que ça m'a fait sautée en l'air à la fin de chaque film... Bon on a failli se taper aussi le numéro 4 où les ordinateurs commencent à jouer un rôle mais on est passé à autre chose parce que bon ça commençait à bien faire. Numérobis lui adore ce genre de trucs, ça en dit long sur sa riche personnalité non?
Par contre après ça m'a fait flipper un peu de passer dans un couloir mal éclairé... Heureusement qu'on faisait pas du camping au bord d'un lac!!! Mais le pire c'est que ça m'a rappelé le film qui m'a le plus fait peur... Flatliners, ça vous dit quelque chose? Avec Julia Roberts (qui devient vraiment bof, j'ai vu les reviews pour son dernier film et bof bof quoi. Par contre Clive Owen, miam!) et Kiefer "24" (que j'ai jamais pu regardé sans que ça me saoule) Sutherland, où ils se "tuent" de façon contrôlée et se ramènent à la vie mais ramènent en même temps des souvenirs pas géniaux. Kiefer et son petit garçon avec un capuchon rouge (mais pas le petit chaperon) qui coure après lui dans la forêt (rien que d'y penser, je vois les éclairs rouges entre les arbres..... brrrrrrrrrrrrrrrrrr)... Argh, j'en ai fait des cauchemars où je me réveillais et n'osais pas bouger de peur que le petit garçon me saute dessus. J'essayais de me consoler en me disant que je n'avais jamais été vraiment gratuitement méchante avec quelqu'un, et même plutôt dans le genre défenseuse de la veuve et de l'orphelin! Et puis je ne suis jamais morte volontairement pour qu'on me ramène non plus... Mais bon 15 ans (???) plus tard (minimum), je me souviens encore de ma terreur alors qu'on était 5 dans la salle de cinoche (minuscule) (je pourrais vous dire où exactement mais le cinoche n'existe plus), les jumelles blonde et brune, leur petite soeur, la frangine et moi... Je pense que les autres ça leur a glissé dessus comme sur le dos d'un canard une fois le choc initial passé et c'est moi qui en suis ressortie (durablement en prime) la plus endommagée psychologiquement par contre ;-)
07:22 Publié dans Cinoche, dévédés zet télé, Flashbacks, Ma vie, mon oeuvre! | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vendredi 13, friday the 13th, jason, j'ai peur, flatliners, le petit garçon au capuchon rouge | |
mardi, 13 janvier 2009
Le rythme dans la peau...
OK alors depuis hier, j'écoute en boucle "Jai Ho" de la bande originale de Slumdog Millionnaire. Je sais je sais je me répète ad nauseam mais vous commencez à me connaitre, quand j'ai quelque chose à dire, ou que j'aime quelque chose, ou que je n'aime pas quelque chose, ou que je n'aime plus quelque chose, j'ai besoin de m'exprimer et de le dire sur tous les tons dans toutes les langues, et tout et tout!
Mais bon ce n'est pas tout, dès que j'entends les premières notes, je commence à bouger les épaules en rythme (enfin j'essaie) et je pars dans une petite chorégraphie bollywoodesque. Tiens d'ailleurs je suis sympa, je vous mets un petit youtube là dessus.
En plus comme ça je pourrais bosser la chorégraphie, chose que j'ai déjà fait abondamment en préparant ma sousoupe thaïlandaise avant de réaliser que l'endroit où c'était le plus facile de m'observer c'était par la fenêtre du balcon qui donne dans ma cuisine. Bon encore une fois, comme je n'ai pas un BFC sous la main qui se précipite pour fermer les stores dès que les choses deviennent intéressantes, j'ai fait le show pour les dealers d'en face qui sont même plus là, leur appart a l'air toujours à louer, si les gens savaient que maintenant je n'ai plus de fermeur de stores attitrés peut-être qu'ils reviendraient, qui sait? Ah ce truc de pouvoir danser avec la musique a tue-tête, ça me rappelle notre dernière soirée à Martha's Vineyard en 2002 avec le bostonien et ex-coloc... Là aussi je bougeais les épaules en rythme même si, c'est contrariant d'ailleurs, elles ne font pas eactement ce que je voudrais, je comprends pas pourquoi!
En tout cas je sais pas ce que ça donnera au boulot demain quand j'arriverai avec mes "Jai ho!" et "ahahahahaha"... sauf que je pourrai même pas regarder vu que youtube est bloqué au boulot, sniiiiiiiiiiiif! Pourquoi tant de haine? Et de cruauté?
Ah et puis sinon vous trouvez pas que la fille est trop belle? Non mais trop belle dans le sens de "trop" justement, de façon excessive, je trouve que ça fait mal au ventre un peu de la regarder tellement elle est parfaite! Par contre, j'adore son foulard, en contraste sur son t-shirt blanc de blanc (presque trop blanc lui aussi)...
Mouais bon je m'arrête ici...
Sauf que je veux vous signaler que ceci est la 600 ème note... Enfin si vous comptez ça fera 599, mais c'est parce que j'ai enlevé une note que je voulais pas que le birman lise et qu'il a lue quand même, apparemment! (et qu'il a prise pour argent comptant!?!?) donc je la remettrai bientôt et officiellement donc ceci est la 600ème note! On va fêter ça en dansant sur Jai Ho si vous le voulez bien!
Bon et là je vous mets le générique original mais avant il y a du spoiler, donc regardez pas si vous voulez voir le film (même si c'est assez prévisible... moi j'y suis allée sans aucun a priori, vaut mieux je pense alors résistez sinon) ou alors allez direct à 1 minute 10. J'aime bien, le générique avec les pertits enfants et tout, la danse avec les bruits de pas comme dans "Danse avec les zombies" de Michael Jackson, aka la scène de danse avec les zombies dans Thriller :
12:22 Publié dans Cinoche, dévédés zet télé, Humeur (joyeuse, boudeuse, chieuse ou autre...), Ma vie, mon oeuvre!, Musicalement parlant | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : slumdog millionaire, danny boyle, jai ho, générique de fin, spoiler, ar rahman, chorégraphie | |
mardi, 02 décembre 2008
Once (upon a time)
Bon alors je suis actuellement en train de regarder Once, enfin c'est le générique, ça faisait longtemps que je voulais le faire et il y a 2-3 semaines en achetant Brotherhood ben j'ai vu Once, pas cher donc j'ai acheté... J'avais foutu le DVD n'importe où (comme le reste de mes affaires) bref je l'avais complètement oublié et je suis retombée dessus hier soir.
Là en rentrant j'ai écrit à la frangine, j'ai envoyé mes CV, j'aurais bien aimé avoir un mail intéressant à qui répondre mais rien du tout... Bref je me suis dit bon alors au lieu de me retaper Dexter une 3ème fois en 3 semaines (même si on ne s'en lasse presque pas!) ben allez hop, je vais voir Once.
Bon alors ben je suis un peu frustrée par la fin... Menfin ça ressemble un peu trop à la vie, paf des rendez-vous manqués, des rencontres qui t'amènent ailleurs mais qui s'arrêtent comme elles viennent... J'aime pas trop les choses bonnes qui changent... J'aime pas du tout plutôt! Surtout quand on se rend compte que c'était en fait super et qu'on a peut-être pas vraiment profité comme on aurait du parce qu'on réalisait pas que c'était si bien que ça... Trop dommage!
J'adore comme Glen Hansard regarde "girl" pendant qu'elle joue du piano, il a juste l'air très humain, gentil (mais pas dans un sens gnan gnan)...
Et puis il a une voix franchement chouette...
Quand il fait écouter l'enregistrement à son père qui ne rien du tout au début et dit que c'est "brilliant" et encourage son fils à partir pour Londres pour faire un "hit"...
Ah la fameuse chanson, je crois l'avoir déjà mise ici, je sais plus pourquoi mais je peux pas résister... Je ne me lasse pas de me la retaper, c'est plus pratique sur DVD que sur youtube, because le modem de la mort qui tue!
13:12 Publié dans Cinoche, dévédés zet télé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : once, glen hansard, falling slowly, boy and girl, film, j'aime bien | |
lundi, 17 novembre 2008
Coup double!
Ouaip, hier j'ai vu 2 films à Cinémania, en fait ce seront les 2 seuls films que j'ai vu dans ce festival... Je sais pas il arrive tard l'automne, quand la déprime et la fatigue sont installées, peu de temps après le festival du nouveau cinéma où je squatte ou presque, peut-être que je sature en fait?
Mais bon j'ai vu La fabrique des sentiments avec Elsa Zylberstein. Ça pose la question suivante : est-il possible de trouver un ec abev du speed-dating quand on a l'horloge biologique qui se prépare à sonner? Vous voyez si je me sentais concernée rien qu'un peu! Et bien il semble que ce soit possible, si on veut se retrouver avec un presque chauve désagréable et malcommode, qui vous fait 2 enfants en prime... et qu'on trompera par la suite si j'ai bien pigé la fin! Mais bon pour cela faut d'abord se taper un mec bien plus séduisant qui rappellera pas et surtout, la condition essentielle est de souffrir d'un adénome sur l'hypophyse qui vous donne des vertiges terribles, vous coupe vos règles (ça on va pas pleurer!) et vous fait produire du lait, oui oui comme une vache... Sympa non? On s'étonnera ensuite que je ne compte pas m'adonner au speed-dating de si tôt après ça! Le film m'a plus ou moins convaincue je dois dire...
Ensuite ce fut "Affaire de famille" avec André Dussolier, Miou-Miou et d'autres. Sorte de polar autour d'un casse lors d'un match de foot à Grenoble, qui a l'argent??? Aha that is the question!!! La même histoire est racontée selon 4 points de vue, et franchement c'est amusant et le scénario est plein de rebondissements... Fallait y penser quoi! Avec en plus quelques clins d'oeil à The Shining par Kubrick dans un... hotel! Franchement un moment court mais bon (et oui parfois c'est bien quand même)...
Bon je vais devoir aller bosser là non?
Ah avant, il y a quelqu'un hier qui s'est amusé à faire 400000 recherches pour tomber chez moi et c'est pas la première fois, et je pense que c'est la même personne à chaque fois... Je comprends pas trop la stratégie? On m'explique???
13:52 Publié dans Cinoche, dévédés zet télé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : la fabrique des sentiments, elsa zylberstein, speed-dating, affaire de famille, andré dussolier, miou-miou, the shining | |
lundi, 13 octobre 2008
Contrariée encore mais heureusement il y a le cinéma!
Bon alors pas nécessaire de préciser qui me contrarie, non seulement il m'ignore depuis vendredi, probablement parce qu'il ne s'emmerdait pas assez mais là son mail ne m'a pas plu. Il va pas aimer le mien non plus! Je ne m'étends pas plus sur le sujet...
ET on va parler ciné... Enfin vous allez me lire en train de déclamer sur le sujet, enfin sur les films que j'ai vu depuis samedi. Et dont je suis globalement très satisfaite! Allons-y en ordre...
Apparemment, Bambi a été classé numéro 1 dans les films qui font le plus pleurer (et aussi dans les 25 plus grands films d'horreur!?!?!?) à cause de la maman qui est tuée par un vilain chasseur... Euh oui mon papa est à la chasse en ce moment, mais il ne va pas tuer de maman, juste des papas, je sais pas ce qui est mieux!, enfin juste un, s'il en trouve, là c'est pas gagné.
Un des événements de Cannes vu que ce film est adapté d'un bouquin parlant de la Camorra et dont l'auteur doit se trimballer un ou 2 gardes du corps parce qu'il a froissé quelques égos. J'ai entendu un type derrière moi (au moins je comprenais ce qu'il disait, parce que 75% de la salle parlait italien!) dire que le livre était très déprimant... JE pense donc que l'esprit du film est tout à fait en accord avec l'auteur. On a eu le Parrain, et autres déclinaisons où les mafieux ont une vie assez glamour par moments et un sens de l'honneur qui les entrainent parfois là où ils ne veulent pas aller, presque malgré eux... On s'attache aux personnages,même peu sympathiques, mais jeunes et cons, ou juste paumés, ou conditionnés par leur milieu, ou entrainés mais "résistants", on se réjouit presque quand ils tuent leurs ennemis ou signent leur arrêt de mort (de vraie vie ou de vie dans le milieu) par connerie/désespoir/témérité. Ce film est comme
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Inachevée et publiée le 10 déc 2012 à sa date de création 13 ocotbre 2008 (pendant mon FNC adoré)
20:22 Publié dans Cinoche, dévédés zet télé, Humeur (joyeuse, boudeuse, chieuse ou autre...), Ma vie, mon oeuvre! | Lien permanent | Commentaires (0) | |
vendredi, 10 octobre 2008
Estomago
Premier film hier soir au Festival du nouveau cinéma... dont voici la bande annonce avec la fameuse Louve qui donne son nom aux divers prix du dit festival :
Ça commence bien, je dois dire! En plus je suis arrivée à 21h05 mais ça avait pas encore commencé, j'Ai même fait la queue pendant 10 minutes, bref j'ai le sens du timing même si de façon tout à fait involontaire!
Alors bon j'avais visé un film sud-américain pour améliorer mon espagnol, même si dans la rue on suppose que je parle espagnol dans le texte (et que je m'appelle Natalia!!!) mais j'avais pas fait attention, et c'était en fait brésilien. Alors bon je capte quelques mots mais l'accent est quand même vachement différent!
Donc ça s'appelle Estomago (la petite musique du film, j'aime bien!), d'où mon titre (mais où vais-je chercher tout ça!) ce qui veut dire estomac en gros. Le réalisateur Marcos Jorge nous propose un second film, assez succulent, menfin sauf à la fin, là franchement un peu dégoutant! Le titre en français était "Une histoire gastronomique" mais le titre original touche plus au vif du sujet, plus cru qu'il n'y parait. Certes, on y parle nourriture, et surtout gorgonzola, de son odeur à sa supposée histoire. Bon alors là problème, j'aime pas le roquefort, ni vraiment le gorgonzola, mais l'association papaye confite et gorgonzola qui est importante dans le film m'intrigue!
J'ai beaucoup aimé l'acteur principal, attendez que je trouve son nom, João Miguel, une bouille géniale, un charme discret, un peu lunaire, un peu Chaplin tiens. Celle qui joue la pute, aussi, pas mal, vulgaire comme il faut, jouissive dans son amour de la nourriture qu'elle apprécie plus que le sexe. La scène où elle se tape un plat de nouilles en pleine action, visiblement la position n'avait pas été choisie au hasard, est excellente même si je plains les voisins car Nonato y va de bon coeur!
En gros Estomago raconte 2 périodes de la vie de Raimundo Nonato : son arrivée sans le sou dans une ville où il se fait engager comme cuisinier dans des circonstances un peu... forcées dans un troquet où il apprend l'art des croquettes et beignets qu'il fait avec art ce qui le lance dans le monde de la restauration, adopté par le chef d'un resto "ambiance familiale". Bref il perfectionne son art, apprend les vins etc. Accessoirement il tombe amoureux de Iria, une pute qui adore ses croquettes et la nourriture en général. Il découvre les vertus de l'angustura mais malheureusement l'alcool ne lui réussit pas trop... En plus il est jaloux, ce qui vu la profession de sa douce peut mettre à rude épreuve!
En même temps, on le voit en parallèle se faire une place dans une cellule de prison ce qui veut dire de passer à dormir roulé en boule dans un coin à monter les étages du lit superposé, le tout grâce à ses talents culinaires qui permettent d'améliorer le quotidien de leur minable pitance de prisonnier. Lui qui voulait un nom qui en impose comme "Nonato le canif!" devient "Romarin".
Au début du film et pendant un certain temps, bien malin qui pourra dire quelle période a précédé l'autre mais ça se précise peu à peu... Et la conclusion de la premiere partie, assez terrible et peu agréable à regarder, ne prépare pas vraiment à la conclusion de la 2ème où Nonato ne semble plus vraiment une victime...
J'espère que ce film présage bien des 10 prochains films que je verrai!!! parce que j'ai franchement bien aimé... La plupart du temps ça donne faim, j'aurais bien aimé gouter aux croquettes je dois dire! Par contre on dirait qu'il faut "être aux femmes" pour faire la cuisine puisque beaucoup de choses semblent liées au cul féminin, j'aurais au moins appris un truc, sauf que bon ce n'est pas forcément le genre d'argument qui me convaint...
16:23 Publié dans Cinoche, dévédés zet télé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : festival du nouveau cinéma, estomago, brésil, marcos jorge, joão miguel, une histoire gastronomique, lien évident entre la nourriture et le sexe | |
dimanche, 28 septembre 2008
Triste journée...
Après avoir bien commencé en voyant grâce à la frangine et au yi-king (je sais pas comment ça s'écrit) qu'aller à Paris voulait dire le retour de la prospérité (!!) et que rester ici voulait dire que j'avais épuisé les aides collectives qui pouvaient m'aider, après avoir trouvé que c'était pas si con, et surtout pas si faux, ça a dérapé j'ai pas trop compris comment... J'ai dit à la frangine à la blague qu'elle avait eu tout son temps pour chercher le titre d'une chanson vu qu'elle avait le reste de la semaine off après son opération et là drame, apparemment j'ai dit ce qu'il fallait pas, et j'ai même pas compris qu'il fallait pas que je le dise, bref on s'est quittées fâchées...
Cause désespérée, notre bonne entente, j'en ai peur!
Bref ça m'a déprimée, j'ai rien fait de passionant de la journée, à part aller voir "The Duchess" ce soir, mais j'en reparlerai, enfin je crois!
Mais en prime, la nouvelle triste du jour, du mois, de l'année??? même si j'avais été déçue en apprenant qu'il s'était fait mettre des implants en silicone je sais plus trop où il y a quelques années. Il avait 83 ans et c'est un pan du cinéma américain du temps de sa splendeur qui s'est écroulé quand ses yeux bleus se sont fermés... J'ai envie de revoir l'Arnaque et quelques autres maintenant, pas vous?
09:02 Publié dans Cinoche, dévédés zet télé, Ma vie, mon oeuvre! | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : la frangine, ça dérape encore avec le frangine, yi king, ma décision pour paris, paul newman, paul newman est mort... | |