Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 04 novembre 2009

C'était pas comme ça dans mon temps!!!

Et pourtant j'étais dans les mêmes batiments à McGill!

Sinon, c'est un peu gadget mais c'est une idée rigolote :

 

Sinon, ben, je regarde "Le crime du siècle" qui raconte comment un pauvre immigré allemand se retrouve accusé et condamné de l'assassinat du bébé des Lindbergh, drame qui a secoué les USA dans les années 30. Pratique parce que comment un vrai étatsunien pourrait commettre un crime pareil??? Ça ne serait pas très républicain, au sens "amaricain" du terme...

Du coup, on a cherché personne d'autre que ce pauvre Hauptmann... qui a finalement été exécuté. Vive le rêve étatsunien!

Je sais quelle est la part de vérité dans tout ça mais on lui propose à un moment de commuer sa peine en perpète s'il signe des aveux... Et donc si je veux éviter la mort, je dois me condamner à vivre, dit le pauvre type. Assez poignant.

Bon c'est un téléfilm. Rien de très inspiré sur le plan mise en scène.... Stephen Rea est l'anti-héros, Isabella Rosselini sa femme... Ils sont bien...

Avant que le condamné arrive, on demande aux hommes de boutonner leurs vestons, bizarre! Et on lui a fait une coupe de cheveux... c'est peut-être pour des raisons techniques? Je sais pas... Et il a droit à 2 prêtres, un en germain, l'autre en voa... J'espère juste qu'ils vont nous épargner l'exécution... Ah ben non...

Et puis dans le traditionnel épilogue, on apprend que le gouverneur qui voulait le faire libérer mais en se faisant convaincre que ce ne sera pas bon pour sa rééelction il n'arrive qu'à un troc avec la prison, finalement ce dernier sera battu aux élections et ne se représentera plus jamais. Le procureur par contre (vile personnage dans le film, comme il se doit) a fait une longue carrière politique! Et l'avocat de la défense a été interné un an après. Alors qu'Anna Hauptmann a vécu jusqu'à 96 ans tout en clamant l'innocence de son mari...

Décidément le meurtre du bébé de Charles Lindbergh a "inspiré", même Le Crime de l'Orient Express...

06:12 Publié dans Cinoche, dévédés zet télé, Futiles futilités??? | Lien permanent | Commentaires (0) | |

mercredi, 28 octobre 2009

En mode...

Clafoutis et Mad men...

Ou accouchement dans les années 60 et trop grand moule donc clafoutis plat comme une crêpe! Sauf que les crêpes c'est trop bon donc ça va... et que le Jack daniels coule à flot, même à l'hôpital!

Et clafoutis noir, non parce que je l'ai oublié au four mais parce qu'il y a tellement de bleuets qu'il est bleu minuit sur le dessus!

Du coup il a pas l'air super présentable, alors je vous épargne les photos ;-)

Du coté Mad men, j'ose pas me lancer dans un autre épisode, ça risque de couper vite fait!

Tiens c'est drôle, aujourd'hui je me sens super sereine! Pourtant il n'y a pas de raison...En tout cas la mère de l'HM est bien arrivée!

Oh merde, j'ai oublié d'appeler la niçoise pour savoir si ça marchait toujours demain soir...

Allez hop, un autre petit morceau de clafoutis, pour la route (entre mon futon et mon lit)...

--------------------

Aaaaaaaaaaargh!!!

Je le savais!!!

J'étais en train de me dire qu'à 20 minutes, j'allais passer le cap des 72 minutes, et shlaaaaack!!! Coupure!!! J'aime pas le madmenitus interruptus!

--------------------

Allez, déjà minuit, je me relance pas dans un épisode, tant pis!

lundi, 26 octobre 2009

En milleneufcentquatrevingtun

Ainsi donc je suis allée voir milleneufcentquatrevingtun tout à l'heure!

1981 (affiche).JPG

Et j'ai pas regretté du tout... j'ai vraiment bien ri!

J'ai reconnu des trucs aussi, même si moi à l'époque je n'avais que 7 ans (j'écrivais 4! Ça parait très forte en maths ça)... et en plus, j'allais pas à l'école.

Ça donne un film très fin, très rafraichissant, très inventif, très drôle, un peu doux-amer, un peu pré-Beaux gosses, sur un petit garçon (l'histoire de Ricardo Trogi, le réalisateur) qui cherche à se faire une place, quitte à mentir, alors qu'il vient d'une famille "classe moyenne" qui a du mal à joindre les 2 bouts mais qui fait en sorte qu'il ne manque de rien (ça m'a rappelé mon enfance ça, tiens!), à part peut-être d'un walk-man (les tous premiers, hors de prix à l'époque) et d'un k-way (bizarre, ça moi j'ai jamais trouvé ça ultra-coolissime), drame(s)! Une famille "mixte" en plus, avec un papa italien, né peu avant la guerre, un peu comme le mien d'ailleurs (sauf que le mien, en Suisse, ben il a pas trop souffert) (mais que mon oncle malcommode traite de péta1niste à 5 ans en 1945. Oncle de 10 ans son ainé... (Les 3 gendres de mes grand-parents ont 10 ans d'écart, entre 1920 et 1940.), même là, à 15 ans, je n'irai pas jusqu'à acccuser quelqu'un d'être un c0llabo!). Un père qui n'a pas fait d'études et qui donc ne gagne pas très bien sa vie, en jouant de l'accordéon dans un resto entre autre.

Bref, à voir comme ça, ça vous dit peut-être rien (je pense qu'il y a certains trucs qui doivent échapper à mes lecteurs maudits français (qui représente 90% de mon lectorat, argh!) dans ce qui est dit, non?), mais vous savez pas ce que vous ratez ;-)

carte.jpg
C'est ridiculement disproportionné comme distribution, non?

C'est dur d'expliquer pourquoi, mais moi, j'ai vraiment beaucoup aimé!! Même nettement plus que les 2 premiers films de Ricardo Trogi, "Québec-Montréal" et "Horloge biologique", même si ces derniers sont très dans l'air du temps, de mon temps même, les relations hommes-femmes, il y a de quoi dire quelques trucs quand même! Oh et puis j'aurais pensé que voir des nazis me ferait rire aux larmes... Sauf que quand ils se mettent à parler en vrai québécois, à coup de "Tabarnak" et "criss", c'est irrésistible! Et quand le chef (en noir et blanc tout le long) piétine la rose du petit prince et que celui-ci pique une crise...... j'en pouvais plus!  J'ai beaucoup aimé les parents, le père particulièrement! Quoique la mère aussi m'a vraiment bien plu. Même le gamin était très bien... à part pour ses dents de devant. Pas le genre mignon tout plein (par contre, si j'ai un garçon un jour, je veux qu'il soit aussi adorable que le père à 6 ans, craquant!!!), malgré ses cheveux d'italien qui font craquer les filles (selon la mère, quoique pas faux, quand il se les mouillait et les avait un peu en brosse j'aimais bien, sauf que lui ne s'arrêtait pas là, il les lissait de chaque coté à partir d'une raie bien centrée). Mais très bien joué!

Ouaip, emballée je suis. J'avais entendu des bons commentaires mais aussi des réserves... Je me rappelle plus lesquelles... Mais alors moi j'en ai aucune...

En tout cas, un truc m'a perturbée... Il arrive dans une nouvelle école. Et la maîtresse lui demande s'il sait écrire en lettres "atta*chées"! Et bien il sait pas... À 11 ans!!! Après discussion avec ma mère, ancienne instit, qui m'a d'ailleurs appris à écrire, c'est bien ce que je pensais, je n'ai jamais appris à écrire en lettres "déta*chées". Apparemment, c'est pas le même genre de méthode qu'en France... Je vois pas l'intérêt de rajouter une étape intermédiaire! Mais à 10 ans moi je rentrais en secondaire 1... et je savais écrire depuis perpète!

Tiens tout à l'heure il y avait un "concours" pour trouver le meilleur vulgarisateur francophone sur le sujet du big bang à Radio-Canada entre la France, la Suisse, la Belgique et le Québec. J'ai raté les exposés... dommage! (mais je rattrappe actuellement sur internet) Mais j'ai entendu les commentaires des classes qui étaient chargées d'élire le champion dans les 4 pays. Du coté parisien, l'animateur s'extasiait pour un petit jeune de 14 ans qui était "déjà" en seconde... Ben oui, mais moi aussi, et la frangine itou, il n'y a rien là! Oh et puis c'est le maudit français qui a gagné...

mercredi, 21 octobre 2009

Stoooooooop (encore!!!)

Noooooon je ne parle à l'homme marié en ce moment!

Et on ne va pas causer Plastic Bertrand, même si "Ça plane pour moi" est le premier "hit" qui m'ait fait vibrer même si j'avais 3 ans (et que je disais "ça plaque à moi")... J'ai même l'impression de me souvenir le chanter sur notre balcon en Suisse!

Il s'agit plutôt du combat fratricide entre ma volonté et mon coté excessif, menfin dans ce cas je dirais même gourmand même s'il ne sera pas question de nourriture (terrestre!), ça j'ai déjà donné un peu plus tôt!

J'ai découvert le bonheur, rien de moins!!!

En regardant 30 Rock... En éclatant de rire plusieurs fois toute seule comme une grande! Dans les 4 épisodes que j'ai vus ce soir, il y a des moments de pure anthologie (je rigole actuellement en tapant rien qu'à y penser)...

Menfin le bonheur, c'est pas (juste) ça...

C'est aussi de découvrir le "héros" de Mad men en conquête de Liz Lemon alias Tina Fey... Bon alors je dois dire que je le préfère avec sa "coiffure" de "ad man" des années 60... parce qu'en version 2009, parfois il a l'air un peu niais... Ça fait bizarre d'ailleurs de le voir sans cigarette ou verre de scotch à la main! Mais alors je sais comment Liz fait pour pas lui sauter dessus quand il fait mine de s'approcher pour l'embrasser avec un sourire d'un craaaahahahaaaaaquant... et la petite tête qu'il fait genre "je pige pas du tout" quand elle le plante là, qu'est-ce que j'aurais aimé le consoler à ce moment précis. Ah non, franchement ça m'a "émue" plus que l'HM ne le pourra jamais ;-) Un peu dans le genre de bfc qui me demande la première fois en faisant le timide s'il peut m'embrasser, mais en mieux!!! Euh oui c'est grave, je viens juste de reregarder la scène (et de rerire aux éclats pour la suite!)... Ah non, franchement, je suis dans tous mes états...

Et penser "bonheur" me fait penser à cette chanson géniale de Daniel Bélanger (Dan Bel pour les intimes) qui s'appelle, suuuuuuuuspense : Le bonheur!!! Si si... mais bon quand tu écoutes les paroles, ça saute pas aux yeux!

Va falloir que je fasse un de ces 4 une note spéciale Dan Bel car c'est un joyau d'ici trop méconnu ailleurs à mon avis... La preuve je ne trouve pas grand chose de lui sur youtube. À part les méga-hits mais bon, "Sortez-moi de moi" et "Je fais de moi un homme", ça va un peu mais ça saoule à la longue!

Bref pour écouter Le bonheur (à défaut de le vivre), il faut aller sur le site d'Audiogram, dans le menu de gauche, tu cliques sur "Artistes", puis "Daniel Bélanger", puis "Discographie" et là tu fais défiler le bas toutes les pochettes de CD (que j'ai presque toutes!), et tu vas à la première "Les insomniaques s'amusent" (1992, ça ne nous rajeunit pas!) et tu cliques sur le petit haut parleur à coté de la 8, Le bonheur donc si tu as suivi. Mais, lecteur, je pourrais t'en conseiller plein d'autres... Par exemple "Imparfait", dans le CD juste au dessus "4 saisons dans le désordre", je viens de réécouter, quelles paroles tout de même!

(Rien à voir (ou bien???), mais je viens d'entendre dans une pub pour un film (dont j'ai pas retenu le titre) français qui passera sur TV5 (ah oui, tiens j'ai loupé Conan, l'autre jour!), "On peut s'aimer pour toujours, mais pas tout le temps!", ça m'a plu!)

Ah franchement, la première fois (il y en a eu 3-4 ensuite) que j'ai vu Dan Bel, au défunt Spectrum, c'était mon cadeau de Nowel à la frangine, le meilleur que je lui ai fait je pense d'ailleurs à vie. On y est allées toutes les 2 et c'était troooooooop bon! Bien plus "heavy" que dans la version disque, grosse surprise, mais on était arrivées tôt alors on était devant et se sentir littéralement vibrer grâce à sa guitare, c'était quelque chose, pendant Le bonheur justement, qui était très différente de l'originale!

Donc quelques paroles :

Le Bonheur (Daniel Bélanger)
  Un crocodile
M'a fait un drôle de jour
Quand je l'ai vu pleurer
Aidé d'un faux chagrin
Mangea du zoo le gardien
Venu le consoler

J'en garde un souvenir
Une leçon devrais-je dire
Ne pouvant plus s'effacer

Les histoires font ce qu'elles veulent
Confondent l'âme à une gueule (ben c'est clair non?) (euh...)
Et la passent à tabac

Ainsi ce reptile
Aussi au fond sait-il
Ce qu'il m'a fait de tort

Je ne vois plus sous les cils
Des yeux les plus dociles
Que des ruses d'alligator

Alors je marche dans la rue
D'un pas si retenu
Oui d'un pas si discret

Je me veux transparent
Dix fois plus que le vent
J'suis malheureux pour vrai (ah non, me dis pas ça Dan,

Je sais le malheur c'est comme le reste
Moins on en entend parler
Et moins ça nous intéresse

Je ferai des valises
Des souliers qui reluisent
De ce croco singulier

J'irai dans ce zoo
Le tuer d'un bon coup
De madrier

C'est lui qui paiera
Pour la haine que j'ai
Tout au fond de mon coeur

Il va satisfaire
Le prix de ma colère
Pour le monde entier

Je sais le bonheur c'est comme le reste
Moins on en entend parler
Et moins ça nous intéresse

Je sais le malheur c'est comme le reste
Moins on en entend parler
Et moins ça nous intéresse

Je sais le bonheur c'est comme le reste
Moins on en entend parler
Et moins ça nous intéresse

Et maintenant, "Imparfait", une autre de mes favorites, toujours par Daniel Bélanger :

Je grille une cigarette (Ne lis pas ça F.!!!)
Je suis du bois d'allumette
Qui se consume et je présume
Que tout chemin se termine
Autant pour prince que vermine
La vie est ainsi faite

Or que tout est bête
Tout est vain et inutile
Lorsqu'épuisé fatigué
Le corps n'est plus qu'un autre projectile
Propulsé depuis matin
Jusqu'au soir en bus en train
Je sais qu'un coeur peut s'arrêter pour moins

Imparfait
Le monde est imparfait
Imparfait

Le vent est si tendre sur midi
Tu es septembre sur Paris
Je pense à toi ça fait du bien
Toi dans ta ville et moi Transsibérien (j'adoooooore!)
Qui t'aime et qui t'adore
Puis qui se hait d'aimer si fort
L'amour est comme je le redoutais

Imparfait
L'amour est imparfait
Imparfait

Imparfait
Le monde est imparfait
Imparfait
L'amour est imparfait
Imparfait
Le monde est imparfait
Imparfait

jeudi, 15 octobre 2009

Vite fait?

Oh oui faudrait que je fasse en mode express, une petite vite!!!

Il est plus de minuit, argh!

J'ai eu une super soirée cinématographique...

Et ouaip, une autre!

Ça a commencé avec Mary and Max... Une petite fille de 8 ans pas très heureuse et seule écrit à un grand névrosé obèse newyorkais pour lui demander si aux USA les bébés naissent aussi dans les bucks de bière. The beginning of a beautiful friendship... qui ne va pas sans heurt et sans malentendu...Oh la la, j'ai adoooré, très drôle, très triste, très émouvant... J'ai versé quelques petites larmes à la fin... Et juste raconter la triste fin à ma mère a réussi à m'en tirer quelques autres... Franchement très inventif sur le plan visuel! J'Avais lu une note sur le film ... je pense que si ça n'avait pas été le cas, je n'y aurais pas été! MAis là j'ai vu le titre dans le programme, je me suis dit "il me la faut cette séance!!!" quitte à sécher un peu la job, héhéhé! Pas trop le temps d'élaborer... Peut-être demain (si je survis) vu que j'ai pas de film...

Ah par contre ça c'est terminé sur une phrase que la frangine n'aurait pas reniée, je vous traduis grossièrement, l'idée est là : on choisit pas sa famille, heureusement on choisit ses amis!

Vous savez quoi? Je me sens un peu coupable de mon traitement cavalier de l'HM l'autre jour, si si. Du coup, je vais lui proposer un film vendredi... Faut juste trouver lequel??? Surtout qu'il ne pige pas quand c'est en anglais, ça limite les choix... Il y a un film qui fait peur et qui serait excellent qui sort justement, mais on va faire une croix dessus, l'HM aura plus peur que moi, c'est beauoup moins drôle... enfin pour moi! Rendez moi PAM qui regarde des trucs ultra gore et que ça gêne même pas quand je brois son bras d'angoisse!

Bref!!! On va pas en parler toute la nuit non plus, hein?

Alors mon 2ème film, celui qui me fait rentrer si tard, c'est "Demain dès l'aube" de Denis Dercourt... C'est-à-dire dans pas longtemps, en effet, l'heure à laquelle je me réveille!

Un contexte intéressant et peu connu : des "reconstitueurs" de batailles napoléoniennes qui se prennent un peu trop au jeu et règlent certains conflits ou inimitiés à coup de duels à l'épée. Enfin pas qu'à l'épée... Bref ça dérape! Beaucoup aimé Vincent Perez (un su1sse il parait!!!) dans le rôle du grand frère pianiste en "transition". Mais Jérémie Rénier, en halluciné du jeu de rôle, est fantastique... Sa façon de s'illuminer en relation avec le "jeu" (de mains, jeu de vilains!) est vraiment passionante à voir. Sa relation avec son grand frère vaut le coup d'oeil. Un jeu physique, brut et sauvage, wow, soufflée je suis! Ça m'a rappelé L'enfant des frères Dardenne par ce qu'il fait passer dans le non verbal. L'histoire aussi est pas mal, on sent la patte angoissante du cinéaste de la Tourneuse de pages. On sent l'amour de la musique. On sent la fascination pour le "jeu"...

Denis Dercourt et Vincent Perez étaient là et se sont pliés au jeu des questions avec le deuxième qui bondissait pour apporter son micro aux "questionneurs". Il m'a jamais fait fantasmé, ni dans la Reine Margot, ni dans Indochine, ni dans Cyrano (comprend pas trop comment il peut soulever de grandes passions) mais là, soyez pas jaloux(se), il était à 30 centimètres de moi... et pendant pas mal de temps en plus! Tiens il y avait aussi dans la salle un grand producteur québécois, R0ger Frapp1er. Sa fille faisait du cheval avec nous. Même que pendant les concours, elle concourrait et la jumelle brune, la frangine et moi nous étions ses grooms, enfin ses esclaves. La joie!

Et puis j'ai fait une touche avec un des organisateurs. Ça peut être pratique pour avoir des places. Mais sans plus... Il fait un peu quasimodo en fait. Mais c'était marrant d'échanger gestuellement parlant avec ce type que je vois jouer au chef d'orchestre depuis 10 ans! C'était pendant la période de questions... Un type a dit qu'il avait pas aimé du tout... Ok mais pourquoi??? Ouf! Confusion totale! En gros, il trouvait pas ça vraisemblable, il comprenanit pas que l'aide soignant soit le chirurgien en chef dans le jeu... Euh parce que c'est ça le jeu de rôle, on joue un rôle, j'ai dit un peu fort, et le GOQ (gentil organisateur quasimodien) m'a approuvée à grand renfort de hochement de tête, puis le type continuait avec des problèmes de vraisemblances qui me semblait moins convainquants que le film lui même... Et là gros échange de gestes exaspérés... Distrayant pendant qu'on entend des conneries... Oh la la et la dernière question??? Mazette! Elle avait rien pigé, la fille... du coup personne comprenait la question... Denis et Vincent (depuis qu'on s'est trouvé à 30 centimètres d'écart on est intime) ont patiné, c'était marrant...

Bref, faudrait que j'aille me coucher, demain ça va être dur, dur, dur!

Argh je suis sûre que j'oublie de dire des trucs drôlement palpitants... C'est dommage...

Ah oui par contre, ça caille, vraiment! Je veux plus laisser mon écharpe... et je crois que je vais me coucher toute habillée, brrrrrrrr!

07:01 Publié dans Cinoche, dévédés zet télé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mary and max, demain dès l'aube | |

mercredi, 14 octobre 2009

Good vibrations!

Mouais en fait, ça dépend de quoi on cause...

Parce que dans mon film de ce soir, c'était pas toujours la fête entre alcoolisme, séjour en prison, trempe d'un père à son fils, bière (on est en Belgique, remarquez) sacrifice d'une grand-mère, vélo et Roy Orbison.

Rien que le titre : "La merditude des choses"... de Félix Van Groeningen. En plus il vient tout juste de gagner 3 prix au festival de je sais plus quoi... J'ai bien choisi quoi!

En plus ça se passe en Flandres (endroit que je ne connais pas du tout) (enfin de la Belgique je ne connais que Bruxelles et Bruges) (je ne fais que les villes en "Bru"!) (ah non merde, la gare de Liège je connais aussi! J'y ai même joué à la traductrice français (ou wallon) - anglais. J'ai pas fait honte à mon papa, c'est moi qui vous le dit!) (je connais pas mais vu le film ça me fait pas trop envie non plus...) dans un village au nom plein de "eee" qui était traduit un truc genre "Trou de cul Les Oyes", charmant, non? L'office de tourisme doit être ravi... Et puis, on peut pas dire que l'allemand soit une langue douce à l'oreille à la base (je peux pas dire, bfc ne me parlait qu'en anglais!) (parfois en français) (mais là souvent j'avais envie de me rouler par terre de rire, ça compte pas!), mais alors le flamand, euh, comment dire ça gentiment??? Ça ne sonne pas très joliment disons. PAr contre, je pigeais pas mal de mots qui ressemblaient justement beaucoup au germain!

Bref ça c'est juste pour vous situer la chose.

Les personnages maintenant : une vieille dame charmante (qui m'a beaucoup plue!), qui a 4 fils, tous plus bourrins les uns que les autres, tous ratés à leur façon et qui du coup ont réintégrés le logis maternel. Un des 4 est alcoolique et, accessoirement, a un fils. Ou est-ce que c'est l'inverse? Le fiston, bien que buvant moultes bières, semble assez doué pour l'écriture... On le voit 15 ans plus tard, s'essayant juste à la "carrière" d'écrivain et devenant père à contre-coeur, n'ayant pas pu tout réglé avec le sien... Un moment choc : alors qu'il va tout juste devenir père, il espère que l'enfant soit mort né! Arf!!! Ça m'a un peu choquée quand même...

Sinon, ben vous savez que je cherche toujours des thèmes qui lient mes films au festival. Il y a l'ennui, il y a clairement aussi un truc avec le passage de l'adolescence à l'âge adulte... ou le non-passage dans certains cas! Mais aussi, les coupes de cheveux moches et ringardes! Entre hier et aujourd'hui, je cumule!!! à peu près toutes les variantes de la coupe Longueuil! Je sais pas comment on dit en français de France... Il doit y avoir avoir un nom. Tu sais lecteur, quand c'est court devant et trèèès long derrière, tellement long que ça frisouille même vaguement...

 

coupe longueuil.jpg

 

 

Faut dire que la famille dans ce film, grand-mère exceptée, ben elle est pas magnifique... Un peu genre les Groseille, mais avec encore moins de classe...

 

merditude.jpg

 

 

Ça me fait toujours bizarre de voir des gens comme ça et de me dire que ça existe pas juste dans les films. C'est là que je vois que j'ai été élevée dans les montagnes suisses comme Heidi avec les vaches puis dans une bulle avec des cuicui, des fleurs, des petits animaux tout mignons, on se serait cru dans un Disney... Bon, une fois, on était 4-5 filles dans l'entrée exigue d'un immeuble, un type est rentré, puis il a enlevé son mateau et, ô surprise, rien sous la ceinture, enfin si quelque chose, mais pas ce à quoi on s'attendait! Ni des fleurs, ni des petits oiseaux, nan! Par contre ça nous a bien fait rire et on est parties en courant franchement hilares... Maintenant je me dis que le "pauvre type" (dans tous les sens du terme) n'a peut-être pas apprécié! Bien fait! Ça me rappelle celui qui m'offrait 20$ pour que je sois "gentille" quand j'avais 13-14 ans... Le pire c'est que j'ai même pas compris ce qu'il voulait sur le coup! Sinon, le prix m'aurait vexée!!! Bref oui ze choc tout ça... la famille Groseille itou, quoi!

Mais la famille Groseille, enfin Strobbe, elle se tient, elle s'entraide, elle boit beaucoup mais elle fait quand même preuve de tendresse l'air de rien. En tout cas, elle est émouvante avec ses travers et ses excès...

Bref en gros j'ai vraiment bien aimé! Le réalisateur était là une fois de plus. Là encore ça a été sympathique... Argh, j'aimerais bien trouver une question à poser dans ce genre de circonstances, menfin même parfois quand j'en ai une, ben j'ose pas la poser!!! JE me battrais parfois... Mais en fait dans ce genre de truc, je suis tellement émue pour le réalisateur que je pense que je pourrais pas aligner 3 mots ;-) Par contre, c'est étrange mais je me sens remplie de fierté pour lui... Pas moins que si j'étais sa mère!!! Oui c'est grave mon truc ;-)

Demain, je vois 2 films! Je vais même partir plus tôt sous un faux prétexte... Chut, vous cafterez pas hein?

------------------

Sinon, vous savez, j'ai encore mal à ma foutue épaule! Là j'ai une crème pour m'auto-masser, on va voir ce que ça donne... Je suis pas certaine que passer ma vie au cinoche soit super indiqué non plus... mais bon, on ne vit qu'une fois! Et vu comme je me sens en sortant de mes derniers films (il y a que le premier que j'ai pas aimé... ça va quoi!), du genre Rocky qui monte les marches de je sais plus quel truc à Philadelphie, franchement j'aurais tort de me priver!!!

Bref, c'est là que les "good vibrations" du titre devraient intervenir! Ce serait bon pour dénouer mes trapèzes, non? Quand bfc se plaignait de mon futon vibrant ("grâce" au passage des camions), je lui avais dit que des gens payaient dans les motels pour faire vibrer leur lit, que lui il avait ça gratuit, le veinard (même si j'attendais avec impatience qu'il se lasse!)!

Mais en vrai ça a rien à voir...

Tout à l'heure, je rentre donc je prends ma tuture, bien obligée... Je "monte" sur l'autoroute et là je trouve que tuture vibre de façon inquiétante et anormale. Enfin c'est pas désagréable, j'avoue, mon siège vibre mais c'est pas normal, vous en conviendrez! Je m'inquiéte, je varie la vitesse, j'éteins la radio pour écouter, etc. Rien de particulier, étrange! Ça dure un temps et puis plus rien! Du coup j'oublie... Mais quelques instants plus tard, rebelote. Heureusement, ça ne dure pas! MAis rerebelote un peu après alors que je m'apprête à prendre le pont Champlain. Et illumination!!! JE fouille la poche de mon manteau et je récupère mon cellulaire : un appel manqué!!! Of course, tout s'explique... Le cellulaire vibrait sur mes clés. Pas difficile de transformer un siège banal en fauteuil vibrant dites donc. FAut dire que depuis vendredi, je laisse mon cell sur le vibreur tellement j'ai peur d'oublier de l'éteindre au cinoche. Paf, si "je" sonnais en plein film, je serais tellement mortifiée que je pense que je ne m'en remettrais pas...

Ah sinon ben je suis hyper vexée par quelqu'un, j'ai envie de mordre du coup...

mardi, 13 octobre 2009

Ce que les garçons sont bêtes parfois...

Ce soir, j'ai vu Les beaux gosses au festival, en compagnie du réalisateur Riad Sattou. Et franchement, j'ai bien rigolé!

Du coup, je me suis demandée si j'étais comme ça à 15 ans? Non, pitié, pas moi ;-) Menfin, une chose claire, c'est que les "garçons", beaux gosses ou pas, ne m'intéressaient pas des masses. J'aurais du continuer sur ma lancée, remarquez! Je passais un peu pour la reine des glaces à l'époque d'ailleurs (n plus, j'avais le livre dont vous êtes le héros du même titre!) parce que j'en ai eu quelques uns pendus à mes basques sans que je demande rien... ou alors que je voyais comme des potes sans plus.  Mais franchement, même si c'est pas tout du vécu (pour moi, mais peut-être pour vous!) (menfin je veux pas tout savoir non plus!), je recommande le film. Bon, aussi, j'avais envie de rigoler Tiens, s'il est sage, j'y emmenèrais peut-être l'homme marié... Quoique je pense que certains trucs vont le choquer! Et en plus, ça parle "p1pe", il va quémander encore plus, vous croyez? J'ai bien aimé aussi la séance de questions avec le réalisateur, très sympathique d'ailleurs.

Bref, une bonne soirée! Comme le prévoyait le présentateur du film, j'en suis ressortie le sourire aux lèvres et avec l'impression que la vie m'appartenait... rien de moins, et ça, j'aime bien! Menfin, je me suis prise un sacré coup de vieux aussi... Mais j'ai vite oublié la chose! J'aime bien quand je marche en ne pouvant pas m'empêcher de sourire parce que j'ai l'impression d'être trop heureuse pour le garder intérieurement. Of course, malheureusement, cette impression ne dure pas très longtemps... mais bon on en profite pendant que ça passe. D'ailleurs, je sais pas si c'est des idées que je me fais, mais j'avais l'impression que tout le monde me regardait sur le quai du métro. C'était peut-être parce que mes cheveux faisaient un truc bizarre? Ou parce qu'on me prenait pour une folle furieusement heureuse? Je sais pas! J'ai vu un mec vraiment pas mal, je me serais sentie un peu mieux physiquement, je crois que je me serais assise à coté et que j'aurais engagé la conversation... Prochaine fois!

Ensuite, en attendant le métro, j'ai lu... ce bouquin que je traine depuis Toulon! Mais ça progresse, là je viens d'entamer la deuxième partie.

295004.jpg

 

Au titre super et aux phrases géniales! Et là ça m'a encore plus fait sourire... Faut que je vous en sorte 2, dès que je les ai lues, je me suis dit que je devais les repérer pour vous les mettre, tout spécialement pour vous! Pour moi un peu beaucoup aussi, bien sûr!

Voila donc, numéro un.

Contexte : Bleue, l'héroïne, s'apprête à sortir dans un bar louche avec 2 filles faisant partie du club du "Sang bleu" (rien à voir avec son nom, je crois que c'est la traduction qui tombe comme ça), le tout avec des fausses cartes d'identités vu que théoriquement pour boire aux USA il faut 21 ans.

(j'étais Roxanne Kaye Loomis, vingt-deux ans, yeux marrons, un mètre soixante-huit, Vierge, donneuse d'organes et je faisais des études d'ingénieur option chimie à l'université de Clemson : "dis que tu es branchée ingénierie, m'avait expliqué Jade. Les gens ne comprennent pas et ça a l'air tellement chiant que personne ne te posera de question")

Alors je confirme, ça marche, on me demande rarement des détails, chouette, parce que ça m'emmerde d'en parler!

Argh, zut, je retrouve pas la phrase numéro 2! Mais vous perdez rien pour attendre hein, je la retrouverais!!!

Sinon, ben F. est au courant mais donc l'homme marié m'a appelée. Je l'ai un peu expédié parce que d'un il m'a saoulé et de deux, je discutais déjà avec F. qui lui me saoulait pas... Mais en gros, il m'a reproché de pas l'avoir appelé. LE boutte du boutte! Depuis quand je DOIS l'appeler hein??? D'ailleurs depuis le tout début, je lui avais dit que moi j'appelle pas! Même bfc, que j'avais envie d'appeler, disons, euh, souvent, je le faisais pas. Parce que d'un j'avais comme souvent peur de l'embêter et deux, soulever le téléphone et appuyer sur les touches est presque toujours ultra difficile pour moi, par timidité tout ça! D'ailleurs c'est aussi pour ça que dès le début j'avais dit à l'HM "Moi j'appelle pas!". Parce qu'aussi je n'avais pas vraiment le besoin de le faire. Vous voyez, la dernière fois, j'avais envie de l'inviter et je l'ai appelé. Mais bon c'est pas tous les jours fête!

Alors en gros, selon l'HM, enfin si on lit entre les lignes, il se serait morfondu tout le week-end sans nouvelles de ma part! Je lui ai dit que j'étais occupée, que j'avais le festival et que dans la journée, je pensais qu'il s'occupait de son gamin donc que je voulais pas déranger. L'avait pas l'air ravi néanmoins! Je dois dire que moi même j'étais pas ravie qu'il ne me donne pas signe de vie du tout, sinon ça me donne vraiment l'impression qu'il ne m'appelle que quand il a vraiment envie de tirer un coup. I feel so special dans ces cas là!

Après il m'a demandé si j'étais partie à NY... euh non! JE l'aurais dit sinon! Bref ensuite il m'a demandé combien de fois j'y étais allée... Euh il fut un temps où j'y allais tous les 15 jours (vu qu'il y avait un mec là dessous!)... Mais ça fait longtemps et tout mes points de repère newyorkais ont disparu que je lui ai dit. Du coup, il disait d'un air entendu que j'étais donc le guide idéal... PAs la première fois qu'il me fait le coup de allons à NY en amoureux... Du coup, j'ai pas eu l'air enthousiaste et j'ai suggéré qu'il parle aux gens autour de lui, qu'il y en avait plein d'autres qui connaissaient NY mieux que moi sûrement... Bref... après il me dit qu'il a pas envie d'y aller! Alors c'était quoi ce cirque??? J'admire la cohérence!!!

Parce qu'à la limite, ça me déplairait pas complètement d'y aller avec lui (si on partage les dépenses, bien sûr)... à 2 on pourrait se payer une chambre pas mal, plus quelques restos, plus aller prendre un verre dans quelques endroits sympathiques. Ce serait mieux que seule de ce point de vue là. Of course faudrait que je me tape les jérémiades... et tout un tas de trucs aussi. Bon je pense aussi que 3-4 jours en tête à tête avec lui, ça serait pas simple, plus pour moi que lui! En même temps, j'aimerais bien, juste histoire de me prouver à moi que c'est pas si insupportable que ça pour un mec de passer plus de 2 jours (c'est pour ça que ton 2 jours, F., je trouvais ça exagéré ;-) ) en tête à tête avec moi vu les impressions bfciennes. Et oui, ça ça m'a clairement traumatisée... D'autant plus que je comprends toujours pas pourquoi??? Qu'est-ce que j'ai fait? Qu'est-ce que j'ai pas fait? Aaaaaaaargh! Quoique je suis pas 100% convaincue que je serais moi même capable de supporter l'HM aussi longtemps... Tout ça pour me guérir d'un traumatisme dis donc!

Bon il serait comme qui dirait temps de me coucher là non? C'est vrai que je bosse demain (noooooooooon!)...

07:22 Publié dans Cinoche, dévédés zet télé, Ma vie, mon oeuvre! | Lien permanent | Commentaires (4) | |

Brrrrrrrrrrrr

J'ai froid là!

Je crois que c'est une séquelle de ma crise de ce matin, même si ça va quand même beaucoup mieux. D'ailleurs ce matin, j'avais de frissons, là j'ai juste froid! C'est du progrès quand même.

Bon alors sinon, mamère et mon chien sont repartis, tous 2 bien nourris et bien hydratés (quoique pas avec les mêmes choses sur le plan liquide), c'était bien, ça m'a changé les idées, ça a du aider à ma guérison notamment! Parce que là, je suis re toute seule et je sens mieux mon mal de tête bizarrement!

Bref... J'ai u film ce soir, je vais voir Les beaux gosses, avec une copine qui y tenait absolument. Par contre, je vais faire la rabat-joie, vu mon état, j'ai pas envie de faire quelque chose avant et encore moins après, argh, je suis platte à mort, n'est-ce pas? Je sècherais bien un peu le boulot demain mais un, je peux pas et deux, un lendemain de long week-end ça parait louche...

Bon alors on va faire dans la chronique cinématographique d'hier...

Hier j'ai vu "I am not your friend", un film hongrois, de György Pálfi. JE l'ai choisi parce que c'était un film choral, j'aime bien le principe et voir comment les gens se croisent encore et encore. Enfin, ça va quand c'est bien fait! Ça me rappelait ce film allemand que j'avais tant aimé au festival en 2007, Berliner Reigen, j'en avais parlé à bfc, ce grand cinéphile, vous pensez bien, qui me disait que c'était normal que mon film préféré du festival aoit allemand. Mouais bon! Il m'a toujours pas écrit, ce connard!!! Là il me les casse... Parce qu'en plus, j'ai un truc à lui demander... et j'ai pas envie de lui écrire encore "gratuitement" comme si j'étais vaguement (vaguement, c'est ça!) désespérée (comme si, mouais) et que je pouvais pas m'en passer. Mouais bon, ok! En plus, c'est hautement symbolique, le CD qu'il m'a offert en septembre 2007 a eu un accident, il est tout égratigné. Je l'ai pas écouté depuis perpète mais je supporte pas l'idée de pas pouvoir le faire en cas de besoin. Et je sais qu'il l'a copié... Alors j'aimerais qu'il m'en envoie une copie justement! Brefffffffff! Là je comprend pas pourquoi il me bat froid, nos derniers emails étaient relax, amusants, je pige pas! Il était peut-être en Suisse mais pas si longtemps. Fait chier encore celui là.  Bref Berliner Reigen, c'était chouette, bon le sujet me parlait, mais le principe, 10 acteurs, 5 hommes, 5 femmes, à chaque "épisode" une nouvelle paire et l'ensemble forme un tout cohérent au fur et à mesure... Chouette quoi!

Donc là le film hongrois, ça m'a rappellé le film allemand. Moins au visionnement, mais quand même. Le tout était complètement improvisé. Voila le commentaire dans le programme du FNC :

I Am Not Your Friend est un film improvisé, non seulement pour ses neuf acteurs non professionnels mais aussi pour son directeur photo, son réalisateur et ses scénaristes. L’histoire s’est construite dans le moment présent, sur vingt jours, au fur et à mesure des réactions et des idées impulsives des acteurs. Le résultat est un film dont l’histoire n’est pas si importante. Ce qui compte est le monde présent, un petit aperçu de Budapest en janvier 2008. György Pálfi, réalisateur

Signé György Pálfi (Taxidermia et Hukkle restent encore en mémoire), l’enfant terrible du cinéma d’Europe de l’Est, cet objet filmique non identifié est définitivement une oeuvre à part. À noter qu’il inclu en préambule un documentaire de treize minutes (I Will Not Be Your Friend) sur une journée d’enfants de quatre ans à la garderie [Ça, on a pas vu en fait!]. En trois films, Pàlfi est devenu un grand du cinéma contemporain, sérieusement en train de détrôner Lars Von Trier question provoc artistique, concepts déments et décalages en tous genres. Un film chorale brut et impulsif (ça ressemble au Closer de Mike Nichols, mais en plus méchant) que l’on croît pouvoir prévoir mais toujours pour se tromper. La démonstration magistrale d’une vraie maitrise du cinéma. | Julien Fonfrède

Alors, je pense qu'on voit chaque personnage chanter à tue-tête sur une chanson à la radio. Toujours très approprié à la situation! Sont forts ces chanteurs hongrois. Il y avait même des musiques pas mal. Au tout début, c'est une fille qui chante sur des paroles qui parelent de l'ennui (Bored by.... bored by... etc.), après An education, je me suis dit que le thème de mon festival serait l'ennui??? Enfin tant que moi je ne m'ennuie pas en le contemplant l'ennui, ça me va! Bref, pas mal, les relations homme/femme, vaste sujet, avec des degrés de maturité plus ou moins évidents... Je sais pas si l'extrait est vraiment représentatif??? Ça a l'air plus glauque que ça ne l'était. PAr contre, les protagonistes sont cruels entre eux, de façon très efficace!!! La toute fin, argh, ça pardonne pas! Le destin, que voulez-vous! Tiens ça c'est le genre de film dont j'aimerais bien discuter avec quelqu'un d'autre!!! Pour certains films, y aller toute seule ne me pose aucun problème... mais d'autres, argh, j'ai envie d'en parler pour confronter mon interprétation...

Ensuite, j'ai vu "The red chapel", un documentaire danois de Mads Brügger. Le principe est décrit (in english) : dénoncer le régime nord-koréen sous couvert d'un échange culturel Danemark-Corée du Nord avec une troupe comprenant deux jeunes danois d'origine coréennes, dont un handicappé, genre d'individu qu'on ne retrouve guère dans les régimes dictatoriaux vu que les camps de "rééducation" ou autre mots en "-tion" sont là pour ça. On y suit donc le voyage de la troupe, l'accompagnement avec Madame Paks, qui pleure des qu'on évoque le "dear Kim Jong-il" (ou son papa) (ou l'inverse, je sais jamais lequel est lequel), la modification du spectacle initial (assez consternant, à base de pets plus ou moins sonores ou naturels et de gesticulation des 2 comédiens) en une ode au régime (ou l'handicappé ne parle plus mais siffle et reste au fauteuil roulant pour limiter son impact vu qu'un des punchs coréens est que, ô miracle, il n'est pas vraiment handicapé parce que sinon ça fait désordre, pas vrai!), sur fond de propagande à base de la corée du nord est le plus meilleur pays du monde et de défilé et chansons patriotiques par de jeunes filles en fleur. Frappant comme les affiches anti-USA ressemblent à celles de la 2ème guerre mondiale et de l'après-guere, du genre "Uncle Sam needs you" ou équivalent. Ça n'a vraiment pas bougé d'un iota en 50 ans. Bref la démarche est à la fois intéressante, amusante et glaçante (quand on voit la machine en marche!). Des gens se sont plaints ensuite car les dialogues en danois entre le réalisateur et les 2 comédiens ne sont pas sous-traités, pas plus que ceux en coréens. Mais personnellement, j'ai très bien compris l'essentiel, ça ne m'a que rarement manqué. Je voyais plus la démonstration par l'absurde sur un plan global, drôle et inquiétant.

Tiens là le danois est sous-titré, c'est pas juste! (j'adore quand on les pousse au milieu du défilé!)

À se demander d'ailleurs si parfois on est pas plus près qu'on pense de se laisser glisser dans un confort spartiate mais réel (de ne pas avoir à penser, c'est reposant parfois!). Surtout quand on voit l'actualité, entre Harper qui séduit les femmes à coup de beignets (???), au point qu'il pourrait être majoritaire si on a des élections maintenant (c'était pareil aux dernières élections, et il a ensuite gaffé mais là il a peut-être appris) (s'il est majoritaire, je peux PAS rester ici!!!) et une nouvelle dynastie, commentée sur twitter et trouvée :

sarko jr..jpg

dimanche, 11 octobre 2009

Coup (de maitre?) double

Avec mon bol habituel quand j'arrive en retard au festival, le film aussi a du retard donc je ne rate rien! Hier je suis arrivée avec 7 minutes de retard mais j'ai fait la queue encore 15 minutes. Et puis si j'avais su je me serais peut-être pas déplacée...

Mais aujourd'hui, c'était pas pareil.

Je suis arrivée à 15h02, juste entre le mini video du festival et le début réel du film. Petit flottement vu que c'était tout noir et que j'avais peur de m'assoir sur les genoux d'un(e) parfait(e) inconnu(e), sans le vouloir. Pour ajouter à ma confusion si c'Était arrivé, j'aurais pu m'assoir sur Quasimodo en prime! Et avec ma veine, Qusi aurait pris ça pour une déclaration et ne m'aurait plus lâchée... Ce qui, je vous l'accorde, aurait sans doute donné matière à des notes divertissantes... Mais bon, me trainer un autre boulet, c'est pas exactement ce qu'il me faut actuellement!

Bref aujourd'hui, ce fut une bonne journée de festival.

Le El1a Sule1man était bien, à la fois cruel, absurde, touchant, drôle. Certains épisodes m'ont sans doute échappé par manque de connaissances sur les époques (1948, 1970, 1980 et de nos jours) et la région. Dans le genre du commentaire complètement superficiel : l'acteur qui joue le père d'Elia est d'une beauté presque insoutenable... Et Elia lui-même lunaire, chaplinesque, clown triste, ne disant à peu près pas un mot. Même sans sous-titre je pense que j'aurais presque tout compris tellement c'est peu disert...

Mais le ravissement vint du premier film de ma journée : An education, de Lone Scherfig. J'avais pas cliqué que c'était celle de "italian for beginners", que j'avais vu avec la frangine (snif) et beaucoup aimé.

200px-Film_Poster_An_Education.jpg

Là c'est le début des années 60 en Angleterre, une jeune fille brillante, en bonne voie pour Oxford, passionnée par le français au point d'en glisser des mots sans crier gare. Elle a 16 ans. Elle rencontre un homme d'une trentaine d'années, séduisant, brillant causeur, apte à se sortir de tout un tas de situations, qui l'entraine dans un tourbillon de choses qui la sortent de sa petite vie morne. Ses parents sont tout autant séduits qu'elle! Of course, ça ne va pas durer, c'est trop beau pour être vrai! C'Est bien connu, tous les hommes sont des salauds ;-) Et des lâches...

Mais celui-ci est franchement charmant. Il faut que je vous raconte leur première rencontre. Elle rentre d'une répétition d'un groupe musical où elle joue du violoncelle et flirte avec un jeune boutonneux pas vilain. Il pleut à verse, elle attend le bus, trempée comme une soupe. Une superbe voiture s'arrête devant elle. (ah tiens, grâce à wiki, je viens de retrouver où j'avais vu l'ami séduisant du séducteur, dans le rôle de l'amant dans The duchess) Un homme, aussi beau que sa voiture, lui avoue qu'il est un grand mélomane et qu'il s'inquiète pour son violoncelle exposé à la pluie diluvienne. Il propose donc de le prendre dans sa voiture et qu'elle marche à coté pour ne pas qu'elle croit qu'il a de mauvaises intentions. Il offre 15 livres en caution quand elle lui demande comment est-ce qu'elle saura que ce n'est pas pour lui piquer l'instrument. LA pluie redoublant, elle insiste finalement pour monter aussi dans la tuture indiquant que de toute façon, ça ne durera pas, puisqu'elle habite juste à coté. Pour faire durer le trajet, il passe en première et roule à 2 à l'heure. Ah ça moi aussi, j'en rencontre qui me fait un tel cinéma, je craque! Sauf si c'est (encore) Quasimodo bien sûr (avec mon bol habituel)!

Bon ok, mon compte-rendu ne rend pas justice à la chose.

L'actrice est super, pas vraiment belle par moments, mais charmante, fraiche, parfaite! On assiste à sa transformation en papillon, c'est fort, très fort! Ah et puis ses fossettes quand elle sourit, vraiment craquante! (bfc disait que les filles aimaient beaucoup ses fossettes à lui, j'avais à peine remarqué! Par contre, grâce à ça, je sais dire fossettes en allemand, ce qui, vous reconnaitrez, peut être super utile!)

Entre les 2 films, je suis allée écouter des CD à Indigo. Modest Mouse, pas mal...pas vraiment original (ça me rappelle quelque chose mais pas moyen de mettre le doigt dessus!!!

J'ai été raisonnable, j'allais acheter 4 bouquins, j'en ai pris que 2, vu tout ce qui me reste à lire. Je vous ai dit que l'homme marié veut à chaque fois me piquer "7 types of ambiguity", j'ai beau lui dire que JE suis en train de le lire (pas vite, certes, malgré un départ en lion!), à chaque fois, il tente sa chance. C'est comme pour le reste! D'ailleurs, il m'arrive un truc étrange que je ne comprends pas mais dont j'accuse l'homme marié! Menfin, j'espère que tout ça reviendra à la normale un de ces 4!!! Et demain plutôt!!! Je vous épargne les détails bizarres (vraiment très bizarre!) parce que bon, c'est pas passionant, sauf pour moi!

Et en rentrant, j'ai regardé Spiderman 3, quelle journée!

-------------------------

Quelques ajouts :

 


voiture.jpg
La fameuse voiture et l'actrice principale que je trouve
fantastique mais je ne nomme pas!
La blonde c'est la ravissante idiote qui pense qu'aller à Oxford rend moche!

 

Oui alors donc j'ai oublié de la nommer l'héroïne!!! Il s'agit de Carey Mulligan, ouf voila c'est fait.

, au centre, c'est la prof, très bien en vieille fille un peu revêche, qu'on ne voit pas beaucoup.

J'ai beaucoup aimé cette scène là, quand elle danse avec le meilleur ami... mais je sais pas pourquoi!

07:02 Publié dans Cinoche, dévédés zet télé | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : an education, the time that remains | |

samedi, 10 octobre 2009

Rhaaaaaaaa!

Bon je rattrappe mon film du festival (nous n'en reparlerons pour ne pas mettre quelqu'un d'autre dans tous ses états ;-) ) en reregardant le Labyrinthe de Pan...

Trop beau, trop terrible, trop insoutenable... Magnifique! Et ce, malgré les pubs, faut le faire!

Et l'air repris moultes fois, ça donne des frissons! Surtout le contraste entre cette petite berceuse et les évéenemnts terribles qui se déroulent sous nos yeux (j'ai d'ailleurs zappé quelques scènes trop atroces!)...

J'ai pas pu m'empêcher de verser une larme à la fin (pas pour Sergi Lopez en tout cas!) même si elle retrouve son papa et sa maman!

Ah la la, on voudrait que jamais ça ne s'arrête des films comme ça!

06:32 Publié dans Cinoche, dévédés zet télé | Lien permanent | Commentaires (0) | |