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dimanche, 08 août 2010

High Cosmonaute

Bon alors, je vais tenter de faire la note double sur 2 de mes lectures alors que ça fait un mois que je dis que ça vient. Donc Le cosmonaute de Philippe Jaenada et High Fidelity de Nick Hornby.

Bon, là j'ai passé une journée assez oisive à me masquer, crémer, tout ça, et aussi à penser! Pas aux bouquins. Mais à leur sujet.

En gros, dans les 2 cas, on a droit à un point de vue masculin sur l'amour, le couple, etc. Sujet pas très original mais quand même assez universel, faut bien le reconnaitre...

Attention, spoilers!

On va commencer par la fin, avec High Fidelity. Rob, dans la trentaine mais grand ado, un peu raté, vivotant de son magasin de disques (on est dans les années 80) avec 2 employés/potes (avec qui il juge les gens en fonction de leurs goûts musicaux) (et avec qui il passe son temps à faire des top 5 sur tous les sujets) vient de se faire plaquer par sa copine qui part avec le voisin. Le bouquin commence avec la liste de ses 5 ruptures les plus marquantes, de la toute première à l'avant dernière. Comme il n'arrive pas à passer à autre chose, il harcèle la dernière en date mais veut retrouver les autres pour y voir plus clair, tout en se tapant 1 ou 2 one-night-stands embarassants (ce qui nous vaut un passage pré-passage à l'acte que Jaenada ne renierait pas.). Évidemment, à travers tout ça, il se cherche et se trouve un peu et met le doigt sur un point clé : il craint l'engagement parce qu'il a peur de voir les "gens" auxquels il s'attache mourir et il a peur que le voisin en ait une plus grosse et qu'il soit plus doué... On en revient toujours là! La "foudre" ne passant pas très loin, la suite se noue et se dénoue. Un peu attendue. Mais mignonne. Presque optimiste.

Pas tout à fait le cas du Cosmonaute... Ce bouquin m'a hantée pendant une semaine ou 2... je l'ai même volontairement oublié un moment en plein milieu parce qu'il me perturbait et me déprimait trop. Je m'attendais pas du tout à ça, même si, en y repensant bien, les autres bouquins de Jaenada que j'ai lus jusqu'ici (j'ai La plage encours (si, si) et un autre aussi en réserve) oscillent du vraiment génialement drôle au plus tragique. Mais là, c'est en plus glauque et sombre...

Alors je vous raconte, hein, parce que je sais pas comment en dire quoi que ce soit autrement...

Ça commence en plein accouchement... rien de moins! Pimprenelle accouche et Hector essaie en vain d'être à la hauteur de son rôle. On assiste ensuite aux 9 mois d'entrainement qu'il a suivi alors que Pimprenelle n'en faisait qu'à sa tête. Puis on suit le cheminement d'Hector avant d'arriver à ze rencontre (qui se passe pendant un mariage de motards, épisode à se tordre de rire) qui va bouleverser sa vie et l'amener dans une sorte d'autarcie à 2 qu'il subit mais accepte, par pur amour. Parce qu'elle est chiante Pimprenelle sous ses couverts fantasques, sensuels, elle est même un peu bestiale aux moments pile poil où ça peut être pas désagréable du tout. Il va même jusqu'à supporter un chantage à l'enfant en voyant une petite tâche entraperçu sur une photo d'échographie, il dicte ses conditions et remporte la manche. "Quelle victoire. Quel imbécile." Et ça ne se passe pas comme il l'avait demandé.

Bref, donc, jusqu'ici c'était relativement gentillet. En mode "Love hurts", yen aura pas de facile, etc. À ce stade, j'étais quand même un peu horrifié par les détails en mode "grossesse" et par un truc fusionnel drôlement malsain. C'Est que dans une relation du genre, j'aurais étouffé. À part pour les aspects bordéliques, Pimprennelle semble pire que moi, le tout en réaction avec sa mère maniaque! Mais sinon, c'est pas possible de vivre comme ça.

Mais, une fois l'accouchement terminé, Oscar, le bébé, arrive comme élément perturbateur du couple. Et Pimprenelle tourne casaque : elle devient obsédé du ménage. Mais pas comme certains qu'on connait. En mode maladif. Très maladif. Chaque chose a sa place, réglée au millimètre (enfin non, au micron), tellement qu'elle est à peu près la seule à pouvoir tout faire. Ce qui l'occupe presque 24 heures sur 24. Sans compter les crises en constatant que les 2 hommes de la maison ne l'aident malgré leur bonne volonté. On assiste à la dégradation des choses qui deviennent de plus en plus extrêmes. C'est assez flippant d'ailleurs cette fuite en avant, enfin en avant, vers le bas plutôt, cette chute dans l'abîme, quoi... Sans compter que la jalousie morbide de Pimprenelle a conduit Hector a se couper complètement du monde... Il a aucun autre recours que lui même. Du coup, on se demande comment ça va bien pouvoir finir... Juste mal... Mais même là il y a plusieurs degrés de "mal".

Vraiment, j'ai été hyper mal à l'aise pendant la lecture de toute cette partie... C'est d'une violence! Physique mais surtout psychologique. Des 2 cotés. Et ça fait que monter, surtout quand Hector pense à l'enfance qu'Oscar passera (on a vu le résultat d'un truc du genre sur Pimprenelle...

Bref j'en suis sortie très perplexe... en me disant que tout(e) seul(e), dans des cas comme ça, c'est juste pas mal... Oh la la, ça donne pas envie de vie à 2! Bon, High fidelity m'a fait voir les choses un peu moins noires, mais tout juste.

Je me suis un peu demandée aussi s'il fallait pas en retenir que toutes les femmes sont des mégères qui ne pensent qu'à la propreté de leur plan de travail. Et si moi, je pouvais un jour virer comme ça???  J'ai du mal à visualiser quand même...

Bref, oui, là, comme j'ai attendu pas mal, mes interrogations les plus directes et crues se sont un peu estompées, j'avais même noté 2-3 trucs intéressants et un peu plus évoluées mais je les retrouve plus, argh!

(oh un épisode de CSI Miami où une bonne femme à mon téléphone en version verte alors que moi je l'ai en orange! Ça doit être un vieil épisode vu l'âge de mon appareil)

vendredi, 23 juillet 2010

Appel à tous

Alors, c'est pas mal parfois d'être comme moi et d'être un peu amnésique par moments : j'oublie la faim après 5 minutes et j'oublie s&w après 3-4 emails. Bref, voila, on a fait le tour, je crois, je sais pas pourquoi. Oh et c'est pas que quoi que ce soit se soit dit, en positif ou en négatif. Voila, j'ai juste envie de passer à autre chose.

J'ai récupéré ma première commande chez Amazon France. La bonne combine. Les bouquins sont cheeeeers en Su1sse, je trouve. Au moins comme au Québec. Mais avec Amazon, je les paie avec la bonne TVA et j'ai la livraison gratuite à plus de 20 euros. La joie, quoi! Avant, fallait que je dépense 39$, avant taxes, pour ça. Bref, à moins de trouver une petite librairie de quartier sympatoche, je crois que je vais garder la tactique.

C'est là que j'ai besoin d'idées... En fait la commande d'aujourd'hui, c'est 3 bouquins de... cuisine, ça faisait longtemps! D'une collection que j'aime bien... Il me reste plus qu'à me trouver des cobayes pour tester des nouveautés et créer la légende. L'autre bouquin est aussi du genre pratique. Un livre sur les langues... mais je vous dirai pas laquelle!

Bon, alors là, en fait, je voudrais vous consulter. J'ai envie de lire des trucs pas trop torturés mais pas débiles non plus. Si ça peut être drôle et/ou incisif en prime, c'est encore mieux. Alors vous auriez pas des idées??? Parce que là, je sèche, j'ai pas d'idées... et c'est frustrant au boutte!

22:32 Publié dans Lecturite aigue, Ma vie, mon oeuvre! | Lien permanent | Commentaires (14) | |

lundi, 12 juillet 2010

Amalgame

Mouais, je suis en train de lire "High fidelity", un bouquin par Nick Hornby (dont j'avais trouvé sympathique "About a boy"). C'est assez amusant jusqu'ici (tiens ya eu un film par Stephen Frears... J'ai pas lu tout l'article wikipedia parce que je veux savoir tout tout de suite mais ils disent que le héros a 28 ans... alors qu'il en 35 dans le bouquin. Je sais pas ce que vous en pensez, mais je trouve la différence critique). Mais j'y vois de gros parallèles avec Le cosmonaute de Philippe Jaenada. Un petit coté "rire jaune" dans les 2 cas. Dans un style très différent, certes.

Bref, je vais attendre de finir "hi-fi" (que j'aurais du prendre en anglais) (mais encore et toujours, j'aime pas du tout les livres de poche englishe, cheaps, criards, moches, quoi!) (sauf que là je sens la traduction pas géniale du tout!) et faire une "critique" croisée. Enfin, je sis pas si ça donnera grand chose. J'ai de grandes ambitions... mais, soit je ferai rien, soit je serai déçue par le résultat. We shall see. J'espère juste que "Hi-Fi" ne me démoralisera et ne me perturbera pas autant que le Cosmonaute...

Ah sinon, petit google talk fort sympathique ya quelques instants. Ça et le mail de la stag1aire qui parle d'un tour d'Europe l'été prochain au cours duquel ils viendraient me voir, approuvé par son copain en plusse. Alors, un peu des plans sur la comète mais ça me fait plaisir! Ah oui, soirée sous le signe de la joie, de la bonne humeur et de la fraicheur (merci seigneur météo!)... Mais incompatible avec une émission de PPDA (zarb sur France 2) qui appelle Albert de Monac "monseigneur" (météo?)...

Je zappe ou je me couche? That's a toughie! Tiens, M et Mme Smith, enfin la fin... J'ai jamais vu la chose... pas trop inspirée non plus...

Oh sinon, Agnan semble essayer de me piquer ma place : il se joignait à un truc en disant que je pouvais pas le faire bicause j'ai la suite d'une de mes AR... le petit intriguant! En plus, il se permet de désapprouver le fait que j'ai pas envie de le faire sur la nouvelle interface (en mode test et nulle à chier). Excuse-me mais qui décide là dessus??? Ah oui, tiens, moi! Alors just shut up, ok?

En même temps, parfois, je le trouve presque sympa (en mode fouine malfaisante par en dessous)... Il a un coté Gollum pas piqué des vers. C'est peut-être ça qu'il marmonne : mon précieux!!! Ça semble évident maintenant...

On a eu cet aprem la suite du prgramme d'introduction à la boite. Avec un des types de la sécurité de qui je dois récupérer des tas de dossiers. Avec des nouveaux opérateurs (dont un pas désagréables à regarder) (et un gros costaud qui doit se poser des questions sur mon état mental (ou croire que je lui faisais de l'oeil) parce qu'à chaque fois qu'il se tournait vers moi : j'étais en train de sourire comme une damné), des stagiaires (dont un bien "stiff" en costard) et un autre qui faisait je sais pas quoi mais qui avait l'air casse-pied! Et le type de la sécurité arrêtait pas de me mettre sur le spot : genre en parlant Kan*ada (naaaaaaaan moi je viens du Qu*bec), ou des rôles particuliers d'Agnan/Gollum et moi ou de mon rôle particulier ou encore de l'avancement dans le domaine des normes frenchy et qu*bécoises.

J'ai envie d'aller voir Toy Story en 3D tout d'un coup. Non non rien à voir avec la pub que je viens de voir, je suis totalement hermétique aux stimulis de la sorte, voyons...

23:33 Publié dans Lecturite aigue, Ma vie, mon oeuvre! | Lien permanent | Commentaires (0) | |

dimanche, 20 juin 2010

Achats

Mon butin du jour en photo :

P1010252.JPG

Inspiré par la Moule en bonne partie  et un autre blogueur. À croire que je ne suis pas capable de choisir mes bouquins toute seule! Enfin, à part les bouquins à 2 euros (4 Frs, gloups!) au centre... et celui du dessus, cadeau de Payot (il y avait une boite dans laquelle je devais choisir, il y en avait seulement un que j'avais déjà lu, Le magasin des suicidés (la Moule, toujours la Moule ;-) ))...

Alors quelques observations :

  • les su1sses lisent aussi beaucoup (trop) Marc Lévy. Pas vu de Musso par contre. Pas cherché non plus, remarque.
  • la p0uffe lausannoise fait quand même super pouffe... et l'accent su1sse pouffe, pas trop mon genre!
  • je note aussi le grand usage du collant/legging genre dentelle drôlement (trop) transparent et arrivant difficilement à contenir certains excès (pourquoi aurais-je acheté un "petit éloge de l'excès" alors?)
  • mon quartier, je veux y rester, il est multiculturel, il est vivant, il y a pas mal de trucs ouverts le dimanche... même s'il est très en pente!
  • j'ai le sens de l'orientation instantané à Lausanne, plus qu'à Paris ou Lyon (ou Toulongue!)... ça doit être les pentes nord-sud qui aident ;-)

Edit de 9 heures plus tard :

Dis moi, lecteur, tu auras aussi sans doute remarqué dans mes achats mon nouveau coussin en "soie" couleur cuivre qui ira super bien avec mes coussins montréalais sur mon futon (même si je pense de plus en plus acheter le même canapé (qui fait un lit hyper confortable) que celui que "j'ai" là, parce qu'en plus il n'est pas ruineux, à 800 Frs (et garder mon futon comme lit???) (ça dépendra de la taille de l'appart que je trouverai en fait).

00:32 Publié dans Futiles futilités???, Lecturite aigue, Ma vie, mon oeuvre! | Lien permanent | Commentaires (2) | |

mardi, 15 juin 2010

Malavita encore

Bon alors, je suis dans un état d'esprit mi-figue mi-raisin ce soir...

Du coup, j'ai envie de vous causer de Malavita encore (de mon "ami" (j'aimerais bien!), Tonino Benaquista), que j'ai terminé tout à l'heure dans le train. Tout en souhaitant au même moment pouvoir lire un jour Malavita encore encore...

En même temps je regarde d'un oeil vachement distrait Rambo, que je crois n'avoir jamais vu. Je l'ai jamais vu en action aux USA... seulement en Afghanistant, au Vietnam, etc.

Bref ouais la famille Manzoni/Blake/Wayne va me manquer. Les perles de "sagesse" de Fred surtout...

Visez plutôt les conseils à son neveu, après une discussion intéressante sur le sujet d'actualité "Est-ce que les hommes et les femmes sont vraiment si différents après tout?" (et l'ahurissement de l'oncle old school s'étonnant (enfin s'affligeant) d'apprendre que son neveu dormait avec une femme sans levrette (d'où la question qui tue de la possibilité de l'amitié homme-femme et tout le tralala (je pense que le b0stonien et moi, on est vraiment juste amis!) etc.)) :

(je vous passe le début de la discussion parce que j'ai la flemme)

"

- Dis tonton, si un jour je rencontre la femme de ma vie, à quoi je le saurai?

- Crois-en mon expérience : choisis-toi une femme avec laquelle tu es complémentaire sur le poulet.

- ...?

- Si tu aimes le blanc, vis avec une femme qui aime la cuisse, ou inversement. Si vous aimez tous les deux le blanc, ça cllera jamais.

- Il est temps que je te ramène, Zio."

J'ai déjà du m'interroger ici sur ces gens qui aiment le blanc. Je veux vexer personne mais le blanc c'est fade, étouffe belle-mère, sas intérêt en soi. À part quand on a faim, et qu'il ne reste plus de cuisse. Ni d'aile. Ni de cou. Ni de solilès (ça s'écrit pas comme ça, je l'ai appris à la dure, pendant une dictée de Pivot!). Le Sot l'y laisse. Mais pas la sotte, qu'est-ce que tu crois! Surtout s'il n'y a plus de cuisses...

Je pense que n'importe il raconte, le Fred. Parce que vu le niveau dans le reste, je suis sûre que bfc aime que ce qui est fade (donc pas moi?) et donc le blanc. Ce qui nous rendait théoriquement hyper complémentaires... Et pourtant... De toute façon, d'après mes stats persos, plus de 75% des gens préfèrent le blanc... Tiens on va sonder la "foule" qui passe ici, ça changera de mon vieux sondage d'il y a un an et demi (je veux atteindre les 100 et je stagne à 97, argh!).

Bon je finis mon cocktail et au lit! Ouais parce que je suis un peu désemparée en ce moment et le seul truc que je puisse faire dans l'immédiat, c'est dormir!

23:32 Publié dans A votre avis?, Lecturite aigue | Lien permanent | Commentaires (8) | |

samedi, 17 avril 2010

(PJ)

Titre hyper conceptuel.

Pas pour Police judiciaire.

Ni pour piècxe jointe.

Mais pour Philippe Jaenada!

J'ai attaqué dans mon lit hier soir 2 chapitres de... non pas La plage de Mannacora... Toujours pas. Un running gag ou quoi. Je retrouve plus le bouquin!!! Je me souviens l'avoir mis de coté quand j'ai finalement mis la patte dessus mais il a redisparu (dans mon bordel). Je suppose qu'une fois que j'aurais réduit l'entropie (inside joke pour thermodynamicien) (mais il y a une explication pas mal (tout à fait adaptée à mon cas d'ailleurs, vous verrez) que j'aurais bien aimé avoir à Maqueguilles, ça m'aurait évité un zéro à un partiel) (là, il y en a une autre, un peu plus pointue mais qui résume pas mal, je trouve) (je rappelle aussi que j'ai été chargée de TD de thermo et que j'ai du expliquer à des hordes de petits futurs ingénieux chimistes l'entropie et la fugacité, concepts que j'ai du moi même bosser plus qu'eux la première fois tellement je gardais de mauvais souvenirs (fumeux en plus les souvenirs) de la chose à Maqueguilles avec mon connard de prof d'ailleurs et qu'une des plus grandes satisfactions de ma vie, c'est quand un de "mes" étudiants m'a dit qu'avec moi, enfin, il comprenait, je ne vous dis pas ma joie, étant donné que mon objectif était qu'ils passent tous (bon après le réalisme a repris le dessus et j'en ai toujours perdu quelques uns, mais en tout cas, moi j'allais les chercher, j'allais même voir les timides (que j'identifiais en connaissance de cause) spécifiquement pour leur demander s'ils avaient des questions.  Il n'y a pas à dire, la Mère Thérésa de la thermo (et des phénomènes d'échange aussi d'ailleurs), c'est moi ;-) ) dans mon petit chez moi, La plage n'aura plus trop de cachette à sa disposition.

Donc, ce week-end, double objectif : ranger et traquer La Plage là où elle sera! Accessoirement, le tout sera interrompu par une présence PAMienne ce soir. Il regrettera pas, hier j'ai fait des courses, et j'ai acheté 2 trucs très "viande rouge" rien que pour lui ou presque vu que c'Est super rare que j'en mange chez moi. Je crois que je vais faire les médaillons de chevreuil à la noisette et à la canneberge (c'est déjà mariné), il me reste à trouver des accompagnements que je soupçonne aller vers la salade de mâche et la purée de carottes. Peut-être des petites pommes de terre aussi??? Il doit amener l'entrée et le dessert. Et du vin. En fait, il DOIT apporter le Gaillac que j'ai goûté l'autre jour, miam! J'ai laissé entendre que je n'aurais rien contre le pacherenc non plus, j'espère qu'il aura pigé mon appel du pied... C'est fou ça, il apporte presque tout (mais moi je me tape la vaisselle!), ça fait hyper changement de l'hm quand même.

Oh cool, je viens d'apprendre (par twitter!) (et ouais j'avais de nouveau un 2ème follower mais son profil a été suspendu, bref je suis toujours à un alors que je twitte beaucoup plus!!!) (bon je twitte mais je dis pas que c'est palpitant...) que Chinatown passerait à l'émission de radio que j'écoute le samedi PM, chouette!

Oui donc, revenons à nos moutons, j'ai donc attaqué à Vie et mort d'une jeune fille blonde. C'est le premier de Philippe Jaenada dont je me souviens avoir entendu parler par La Moule.

Bref, je l'ai commencé au lit hier soir, j'ai poursuivi, au lit toujours, ce matin, j'en suis actuellement au chapitre 4 sur le futon et pour le moment, je suis assez conquise! Ah non, je fais pas ça pendant mes soirées le duel de baffes, ni la cuisse de fer...

Et j'en reviens à mon titre car les parenthèses ont une importance cruciale dans tout ça. J'adore l'usage des parenthèses par Jaenada. Grandiose! Je m'y reconnais (en plus brouillon et moins facile à suivre) un peu. J'adore, j'adore, j'adore, quoi.

Oh et, du coup, je vous en colle un petit bout qui m'a amusée. Je suis en mode citation depuis quelques jours. C'est râlant d'ailleurs de voir que des choses si chouette ont déjà été dites et vachement bien, en plus. Je suis jalouse, quoi. Mais, c'est peut-être un signe, moi aussi je vais faire du chevreuil! Bref, allez hop, ouvrons les (parenthèses) guillements et vogue la galère :

"Dans la cuisine, Paul Muratti, penché sur le grand four ouvert, surveillait le chevreuil (c'est par lui qu'allait venir le choc de la soirée, le moment le plus troublant de mon existence). Il n'a tourné la tête vers moi qu'au bout de quelques secondes, absorbé par son rôle de cuisinier. (C'est par Paul Muratti qu'allait venir le choc de la soirée, bien sûr, pas par le chevreuil (d'une part, celui-ci était mort, ce qui ne facilite pas les choses quand on veut provoquer un choc, d'autre part, il n'était évidemment pas entier, il ne restait de lui que le cuissot - or il est peu de choses aussi inoffensives qu'un cuissot de chevreuil mort, ou alors il faut vraimnet que la bête indestructible soit enragée, possédée par l'envie de nuire, même quand elle n'est plus qu'un cuissot - "Je les aurai!"))"

Bon, je m'arrête là parce que l'autre phrase repart un peu là dessus mais elle est hyper longue et que sinon de fil en aiguille je vais citer tout le bouquin.

Tiens, ouf, j'ai retrouvé un sujet que j'avais envie de faire et qui parle de... moi bien sûr ;-) Mais aussi de pourquoi est-ce que la frangine me traite de "music naz1" (mais on pourrait dire "book naz1" ou "news naz1" aussi), en référence au Soup Naz1 de Seinfeld bien sûr.

Ah, j'adore!!! Mais, là, les "rires en cannes", ça me gêne...

Bref, ouais, je termine mon chapitre 4, je petit-déjeune (ou alors je me fais un pain doré de la mort qui tue en brunch???) (j'ai acheté de mon pain favori pour la chose au cas où j'ai un invité demain matin) et JE RANGE! Disons que je commence à 10h, après la chronique cinoche que j'aime!

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Bon ça y est j'ai fini le chapitre 4. Et j'ai encore envie de citer plein de trucs... Notamment sur le cuissot encore. Mais bon, on va s'abstenir (à grand peine). Et petit-déjeuner. Et RANGER. (Ça s'appelle de l'autosuggestion...)

(un type s'extasie sur les fromages et les jambons sur les étals en Normandie à la radio. Ça m'avait fait pareil à l'aéroport (imaginez dans une vraie charcuterie...) (je préfère pas, ça me donne faim!) (oh tiens, comme entrée ce soir, je vais aller au marché acheter un chorizo!) à Barcelone la première fois : les chorizo et jambons de Serrano me faisaient cruellement de l'oeil mais je pense pas qu'ils auraient bien vécu mes 3 semaines de voyage et le passage aux douanes canadiennes...)

15:32 Publié dans Lecturite aigue | Lien permanent | Commentaires (2) | |

dimanche, 14 mars 2010

Seven Types of Ambiguity

Il était une fois un jour lointain où, sur les conseils de La Moule, j'ai attaqué Sevent Types of Ambiguity d'Elliot Perlman.

Vous savez maintenant qu'à 10h29 ce matin (ou hier, dépendant de quand je finirai cette note), j'en ai lu le dernier mot. Donc, j'ai mis 6 mois à lire 600 pages. Pas glorieux!

seven types.jpg

MAis il ne faudrait pas croire que j'ai trouvé ça nul ou chiant pour autant. Je lis certaines choses plus ou moins vite, pour tout un tas de facteurs, le temps, l'humeur, le nombre de bouquins que je lis en même temps, etc. Voila, donc, dans ce cas particulier, après un démarrage en lion, je me suis un peu beaucoup essouflée...

Je dois dire que j'ai adoré le principe du roman. Sept points de vue sur une même histoire, chaque personnage étant impliqué à divers niveau. Chaque partie prend une vision particulière, celle d'un des protagonistes. Le tout teintée par les émotions propres de chacun. Cette vision est imbriquée dans la trame principale et en donne habilement un éclairage nouveau sur les tenants et les aboutissants. Ce qui est d'autant plus intéressant, c'est que la structure de chacune d'elle est différente, on ne peut donc pas se lasser du procédé narratif : selon le cas, un personnage raconte à un autre l'histoire d'un 3ème (ça prend un petit moment de s'ajuster, quand initialement on ne connait personne, et quand on ne situe ni "I", ni "you"...), l'un d'entre eux raconte de façon classique au jeu (ou au "I"), ou encore on suit le dialogue entre 2 "héros" entre lesquels aucun lien ne semblait exister. Très habilement fait. Tout autant que le puzzle entre les 7 histoires qui finit par donner un aperçu complet d'un drame finalement presque ordinaire dans ses fondements.

Ça parle d'amour déçu, d'obsession, d'émotions, de troubles psychiatriques, de société, de petites cruautés,de petits égoïsmes, de petites mesquineries, de malentendus, de manipulation, d'ambition ratée, de détresse, de la mort, d'apparence, de petites et grandes déceptions, de cruauté, de plein de choses. De la vie, quoi, dans tout ce qu'elle peut avoir de mesquin et d'ironique. Le tout autour d'un événement aux conséquences multiples et tragiques alors qu'en soi, il aurait pu être si anodin... C'est souvent comme ça dans le fond.

Il y a eu beaucoup de choses que je n'avais pas vu venir. Du suspense sans être vraiment un "thriller". L'enchainement des parties surprend. Ce qui est impressionant c'est la facilité avec laquelle Elliot Perlman semble se glisser dans les chaussures de ses personnages : que ce soit un psychiatre très dévoué ou une femme mariée qui résume ses atouts à un "pancake-flat stomach" (qu'est-ce que ça m'a exaspéré l'usage répétitif de cet expression) (mais psychologiquement, c'est très révélateur, heureusement parce qu'à la troisième fois, j'avais envie de jeter le bouquin contre le mur), on s'y croit complètement. C'est très fin comme écriture...

Mon seul bémol est la fin. Pas 100% convaincue. Un peu trop ouverte à mon goût. L'histoire que j'attendais de la bouche de l'un est racontée par quelqu'un d'autre... Inattendu. La grande ellipse dans le temps aussi m'a gênée après qu'avoir suivi les événements d'aussi près.

En gros, oui, je recommande, mais ce n'est absolument pas une obligation de le lire au rythme de 3 pages par jour ;-)

05:33 Publié dans Lecturite aigue | Lien permanent | Commentaires (2) | |

vendredi, 12 mars 2010

Aspiration

J'aspire juste à un vendredi tranquillou (bien que normalement entrecoupé d'un sush1 club).  Je suis pas au top du top : pas assez dormi + oubli de prendre mon advil alors que j'aurais du, bref nuit courte, et pas pour une bonne raison.

Plus mon appel avec le vépé... Aaaaaaaargh!

À la radio, on cause du dernier bouquin de Martin Page, avec Paris qui disparait et réapparait en Afrique. Je ne dévoile aucun punch : tout est dit dans le titre, La Disparition de Paris et sa renaissance en Afrique. Ils ont mentionné aussi son premier bouquin : Comment je suis devenu stupide. Ça j'ai lu! Et je n'en suis pas plus bête aujourd'hui, au contraire.

Mais par contre, je me souviens exactement quand j'étais en train de le lire! Début 2007. J'allais passer un concours pour voir si j'étais digne de la fonction publique québécoise. Le tout se passait à Québec. J'avais trouvé un petit bed and breakfast mignon comme tout et qui me permettait d'aller à la salle d'examen (remplie d'ingénieux, au secours) (je n'aime pas beaucoup mes semblables la plupart du temps) à pied. Il neigeait à boire de bout. J'étais arrivée la veille en autobus, je croyais qu'on aurait du retard vu la densité de la tempête, mais à peine. C'Est vrai qu'à Québec il neige drôlement plus qu'à Montréal, ils ont l'habitude. L'examen s'est fini assez tôt. Enfin surtout pour moi. J'ai du sortir la 2ème de la salle. Et c'Est parce que je déteste le faire en premier. 2 examens, un le matin, un l'aprem. Pour le matin, j'y pouvais pas grand chose puisqu'ensuite je devais attendre. Mais l'après-midi, j'ai même eu le temps de relire 2 fois mes réponses. C'était un choix multiple sur "le comportement en société". Du genre "si un collègue te gonfle depuis un mois à rien faire dans ton projet critique malgré tes exhortations, sympathiques mais fermes, quoique tu fais?" "A- je le bute B- je le latte C- je fais moi-même son boulot 4- je vais chougner chez mon boss. Un peu plus nuancé. Mais tout juste.  Bref, j'avais fini après une heure alors que j'en avais au moins 3. J'Ai relu... lon-gueueu-ment. Disons 3 quarts d'heure plus tard, en repensant chaque fois de fond en comble les options. Et puis là j'en pouvais plus. Je crois en fait que pour la seule fois de ma vie, j'ai rendu mon exam en premier. C'est le matin que j'ai poireauté. Mais là, trop c'est trop! Du coup, je me suis baladé dansle Vieux Québec, j'ai mangé une queue de castor, le tout sous une neige épaisse et mouillée qui a inondé mes bottes! En daim marron qui se sont retrouvées toutes auréolées de sel. On les a à peu près récupérées. Mais tout juste.

Oh et puis il y avait le truc Crashed ice, toujours dans le Vieux, ça s'y prête à merveille vu les pentes de la ville. Tiens je me disais qu'à Lausanne, ça devait être pas mal. Et ouais je vien de voir que oui, ça y était!

Un petit aperçu (la musique est forte et saoulante, gaffe) :

JE trouve que ça ne montre pas bien la raideur des pentes! Bref il y avait un monde fou même si c'était l'aprem et donc seulement l'entrainement des patineurs. Moi je partais en fin de journée donc j'ai loupé l'action. Oooooooooooooh. Enfin, je dis ça, je m'en fichais un peu. Beaucoup même.

J'étais allée à Québec peu de temps avant. En décembre. 3 mois plus tôt quoi. Avec bfc. Sans neige. J'avais séché une journée chez la membre cofondatrice du sush1 club pour l'y emmener. Et j'avais même roulé sur mon étui à lunettes adoré à cause de lui. Parce que je l'avais oublié sur le capot. Suite à une recherche frénétique de mes clés. Parce qu'il était gelé. En tout cas, le coup de l'étui, c'était drôle quand même. Ça nous avait surpris parc qu'il avait claqué sur le pare-brise puis tombé vers l'avant quand j'avais freiné et il avait du boucan quand je l'ai bien écrasé. Menfin on avait ri. Surtout que j'avais récupéré l'étui. Enfin la crêpe, quoi. Littéralement.

Et donc j'y étais retournée (en février/mars). Sous la neige. (le mois de décembre 2006 avait été exceptionnellement chaud. Une veine de cocu il a, bfc!) J'ai logiquement écrit à bfc pour lui dire que ça avait bien changé. Qui était à Helsinki. Où il y avait aussi le Crushed Ice. Et où il s'amusait comme un petit fou. Comme à chaque fois. Pfffffffffff!

Bref, tout ça pour dire que dans le bus, je lisais "Comment je suis devenu stupide". Oui, quelques circonvolutions, il y eut...

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dimanche, 07 février 2010

La vie en Bleue

Alors voila, la Moule sera contente, elle pourra publier dès demain sa note sur le même sujet. J'ai un peu peur de la comparaison ;-) J'ai essayé de rendre le tout un peu plus cohérent et logique mais pas moyen, alors voila le résultat brut.

Donc, voila le temps de causer d'une brique, j'ai nommé "La physique des catastrophes" de Marisha Pessl. Déjà, faut avouer que le titre est génial, c'est pour ça que j'ai acheté d'ailleurs, je le dis sans hésiter. J'aime bien aussi la version originale "Special topics in calamity physics". Ça, j'aime donc, même si je ne vois pas nécessairement le rapport avec le reste...

En général, j'aime bien les briques... Enfin, les bonnes briques!Celles où tu vois le nombre de pages qui restent diminuer trop vite et tu penses que tu veux pas quitter les personnages et leur monde. Parce que les briques chiantes, euh, ouais, je suis maso mais il y a des limites. Dans le cas qui nous intéresse, il me semble qu'on aurait pu couper facilement 300 pages sur 800... Non qu'on s'ennuie pendant ces pages excédentaires... Mais on perd le fil... Ce qui explique que j'ai mis 6 mois (incluant un oubli de 2 mois dans mon sac à dos de voyage) à en venir à bout, à coup de lecture dans le métro. Une preuve que je ne me suis pas vraiment ennuyée c'est que 2 fois, j'ai raté ma station tellement j'étais absorbée.

Ces 300 pages permettent de découvrir sous toutes ses coutures une jeune fille mûre pour son âge grâce à l'éducation stimulante, foisonnante et éclectique de son cher père pour qui elle est tout depuis qu'il est veuf. Donc Bleue émaille son discours de toutes sortes de références souvent véridiques, d'autres fois plus douteuses mais qui servent le propos. Ça pourrait être lourdingue mais, en général, j'ai bien aimé. En fait, ça me fait penser à mon fil de pensée (bien moins érudit) qui intègre toutes sortes de choses qui n'ont pas toujours un rapport direct mais qui méritent une parenthèse "pas rap(port)"... J'aime bien dans la vraie vie les gens culturés qui partagent généreusement leur savoir sans avoir envie d'écraser leur auditoire du poids de leur bagage. Bleue m'a fait ce même effet!

Par contre, je trouve dommage que tous ses compagnons sont juste esquissés à gros traits. Le clan du sang bleu avec son groupe de petits bourgeois qui s'écoutent penser et idolatrent leur prof semble très caricatural. Même Hannah, personnage clé, dont la mort par pendaison est annoncée dès les premières pages, est assez sans substance, à part son non conventionalise esquissé. On se saura jamais vraiment trop ce qu'elle prône et pense. Elle est belle et fascinante avec un style vestimentaire particulier, that's it! Ses non-dits et ses contradictions sont gobés par tous, excepté peut-être Bleue qui n'en est pas moins hypnotisée...

Que dire du père? À part qu'il a l'âme nomade et le coeur froid et insensible avec ses Sauterelles, malheureuses conquêtes d'un temps d'autant plus bref qu'il entraine sa fille chérie dans un voyage incessant aux quatre coins des USA, au gré des affectations universitaires qui lui sont proposés, peu importe les impératifs scolaires de Bleue, qui de toute façon, finit toujours première, on ne sait pas grand chose de lui. Certes, brillant causeur, fin analyste politique, bon père de famille monoparentale, mais bon c'est peu somme toute. Et comme des éléments clés nous sont dévoilés en toute fin de livre, on tombe des nues, comme Bleue...

L'histoire, sinon, que dire? Il n'y a pas d'histoire au début à part l'errance d'un duo étrange et le "coming of age" de Bleue. Voila, une ado comme les autres (mis à part pour le niveau de langage!)... Quand l'incroyable de produit et que monsieur van Meer veut se fixer pour la dernière année de sa fille avant l'université. Les événements s'accumulent, ok, mais, outre le bal (ça me rappelle des souvenirs) ils tournent autour d'Hannah et sont souvent insignifiants. Une mort suspecte chez Hannah, une photo d'elle toute jeune, Valerio, son supposé amour perdu, et ainsi de suite!

Et puis, Hannah est retrouvée morte par Bleue lors d'un week-end de camping (la description du choc "post-traumatique" est bien sentie) et pour s'en sortir, cette dernière mène l'enquête. Et trouve des choses inattendues. C'est là que j'ai décroché. Tout tombe comme un cheveu sur la soupe. Un retournement de situation, un deus ex machina... On fait le lien entre le boulot du père et sa vie. Ouais bon. Selon moi, très artificiel. Comme si l'auteuse s'était dit "comment je vais bien pouvoir faire mentir tout le monde?". Tiens, au fait, la Moule, tu pensais à quoi comme fin??? Moi, je suis tombée des nues... Je me demandais comment ça pourrait se terminer (façon le Vagabond ou Hulk qui repartent dans le soleil couchant vers de nouvelles habitudes) mais je n'avais aucune idée! J'ai beaucoup aimé le discours de "validectorien" final par contre. Le coup du poisson rouge et sa mémoire de 3 secondes, j'adore!

Bref, roman hybride et schizophrène, manipulateur au possible pour mener le lecteur en bateau jusqu'au bout, le tout sur un ton vif et alerte qui m'a bien plu... J'ai bien aimé Bleue elle-même mais je n'ai pas apprécié qu'on se paie ma tête à 100 pages de la fin... Bref, oui, je ne sais pas trop quoi en dire de ce bouquin en fait, supercherie pu tour de "force"? D'où le trainaillage pour écrire cette note (la Moule, t'as lu trop vite sur la fin!) échevelée...

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Finalement, j'ai eu une visite surprise qui ronfle sur le futon actuellement, ça a pas mal perturbé mon programme nocturne, d'où l'heure de tombée tardive (vive le wifi, je publie de direct dans mon lit)...

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La boucle est bouclée : voici la note de la Moule.

08:12 Publié dans Lecturite aigue | Lien permanent | Commentaires (2) | |

vendredi, 29 janvier 2010

Dans la série...

"rubrique nécrologique", encore quelqu'un à déplorer!

J.D. Salinger!!!

Ah la la, L'attrape-coeur (je préfère sans "s" final!), quel bouquin!

Un autre que j'ai lu en 3ème, grande année de chocs littéraires, de livres fédérateurs, que j'ai lu et relu, ad nauseam pour certains, mais là je réalise que ça fait trop longtemps que je ne m'y suis pas replongée.

Avant je les relisais minimum une fois par an!

J'ai relu L'écume des jours il y a 2 ans, je l'avais racheté pour l'édition spéciale 60ème anninversaire en 2007. Mais j'ai mis du temps à relire, je me souviens que j'étais encore "avec" bfc, parce que je lui en avais parlé. Dans l'encart pour le 60ème, il y avait des photos des couvertures à travers le monde. Dont une allemande. C'Est comme ça que j'ai su le titre. Je m'attendais pas à ce que bfc l'ait lu par contre. Pas son genre. Il est plan-plan.

J'ai l'impression que ça fait une éternité que j'ai pas relu L'attrappe-coeur... Je sais même pas s'il est dans ma bibliothèque! Argh! Va falloir que je fasse des recherches... Je suis en manque... Même si je sais tout par coeur! Enfin bon, je pourrais plus faire de citations exactes, mais je sais exactement quel est le déroulement. Pas de surprise mais un ravissement sans cesse répété! Tiens, il faudrait que je le lise en anglishe... Tiens, je me souviens même des 2 traducteurs possibles. Moi j'avais Annie Saumont mais il y avait une version encore mieux, par Jean-Baptiste Rossi, vrai nom de Sébastien Japrisot (anagramme génial) (que j'avais écrite partout dans mon agenda) (je me souviens qu'une fille m'avait demandé si c'était ma "flamme"!) (à l'époque, je dois dire que j'étais pas du tout interpellée à ce niveau là... ça a changé depuis, hélas ;-) ), que je n'ai lue qu'une fois, hélas! C'est traitre parce que c'était la même couverture.

Pauvre Holden Caulfield qui est maintenant orphelin...

13:12 Publié dans Flashbacks, Lecturite aigue, Ma vie, mon oeuvre! | Lien permanent | Commentaires (2) | |