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mercredi, 29 juillet 2009

Ouarf!

Pfffft, dur réveil!

Un oeil tout "sec"... que j'arrive plus à ouvrir sans des douleurs atrooooces, rien de moins! Ça m'était pas arrivé depuis un mois ou 2.... ééééééc,est toujours pas super agréable!

Oh et puis j'ai mal au coeur... ouaip! Non mais vraiment... Et ça ne me plait pas du tout...

Bref, je me comprends!

Et ben! là on parle de meurtres entre ados en Ontario : une fille en a fait assassiner une autre par un autre jeunot en échange de faveurs se*uelles... Elle avait déjà tout compris celle là, on peut "leur" faire faire n'importe quoi avec certaines carottes! Tout ça entre 14 et 17 ans... On est loin d'Hélène et les garçons!

13:04 | Lien permanent | Commentaires (0) | |

La faute à Toto!

Et à d'autres zigotos...

Tous ceux qui ont décider d'acheter toutes les places pour Harry P, aux heures où je voulais y aller. Nan parce que je vais passer pour un bonnet de nuit, mais les séances de 21h, pour un film de 2h-2h30, le temps de rentrer, ça fait déjà minuit, et à ce moment là c'est clair, je n'ai aucune envie de me coucher!

Bref je suis allée et bon rien à faire, plus de place, je peux même pas accuser l'homme marié (sauf pour le nouveau bleu sur mon épaule, je ne l'ai remarqué que ce soir en prenant une douche, ce matin en en prenant une autre ben il n'y avait qui saute aux yeux de la sorte. Et en plus cet abruti, il m'a fait une trace louche dans le cou!!! Argh, ça va pas du tout avec ma situation "matrimoniale" officielle à l'usine... Mes mécan0s vont penser que la b0urge se tape un valet de pied!)... J'ai regardé un peu les magasins, j'ai vu 2 tops pas mal chez Gap, je me suis achetée du sorbet et je suis rentrée à pied, il faisait chaud mais c'était pas désagréable...

Donc le résumé n'est pas pour bientôt... Pourrais-je voir un jour ce foutu film???

Sinon, vous avez pas de bol... Tout à l'heure en marchant, je pensais. Et vraiment, ce que je pense est beaucoup plus spirituel et drôle que ce que je dis ou écris... Il doit y avoir quelques connexions synaptiques défectueuses parce que je ne rends pas honneur à mes pensées... que j'ai complètement oubliées en plus, quel dommage!

Ah oui et parfois, ça me surprend moi même, mais je pense à BFC pour des raisons bizarres... bizarres et stupides j'avoue. Mais bizarres, stupides et agréables serait plus représentatitif! Ouais, quand même! C'est dingue, j'ai comme envie d'avoir de ses nouvelles, de savoir comment il va, même si, après mon ode au sudiste, je doute d'avoir des news de sa part et que je vais autant que possible éviter d'envoyer un autre email. Visiblement, une fois de plus, lui, comme ça, ça lui va! Et ça me fait quand même encore un peu de peine...

Arf! Je suis pauvre sinon... enfin de vendredi jusqu'à jeudi prochain je serai dans le rouge, faudrait que je me fasse un transfert d'ING... C'Est les séquelles des vacances... et du foutu taux de change! et de mes taxes scolaires... plus mon prêt REER... plus mon hypothèque... etc. Mais bon fin août ça devrait mieux aller.

06:12 Publié dans Humeur (joyeuse, boudeuse, chieuse ou autre...) | Lien permanent | Commentaires (0) | |

Ira? / Ira pas?

Alors, si rien de "majeur", genre l'homme marié m'appelle et me dit entre les lignes ou directement qu'il me veut là tout de suite maintenant et que ça corresponde à un moment où je suis dans le même état d'esprit (actuellement c'est pas gagné!), n'arrive d'ici une heure, ben je devrais être assise dans une salle de cinoche à me les geler (d'où l'idée de recruter l'homme marié pour l'effet bouillote tout en refroidissant ses ardeurs), même s'il fait +30 humide dehors...

Est-ce que cette fois c'est la bonne? On parie?

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'Tain, on parle de la remontée du dollar canadien sur les marchés qui a gagné 6 cents US en 2 semaines (hallucinant!!!)... Je pensais que c'était juste par rapport au dollar US (pas bon pour les exportations donc pour mon usine...), mais non, par rapport à l'euro aussi!!!

Quand j'y étais, c'était autour de 1 euro pour 1.71$ et maintenant on est à 1 euro pour 1.53$!!! Trop injuste... C'Est dingue ça, le dollar canadien s'effondre à chaque fois que je vais en Europe, c'est un complot! Je suis verte...

00:33 Publié dans Ma vie, mon oeuvre! | Lien permanent | Commentaires (8) | |

mardi, 28 juillet 2009

Problématique...

Maintenant que je rencontre un helvète par semaine, je suis face à un problème inédit.

Non ce n'est pas l'accent... En tout cas, je sais plus qui m'avait dit qu'on entendait l'accent su1sse quand je parlais... N'importe quoi, je suis trèèèès loin d'avoir cet accent là, en version germaine ou gauloise!

On peut pas dire que les specimens que je rencontrent soient des modèles du genre. Comme meilleure amie disait où sont les helvètes qu'on nous vend, grands, blonds, musclés, de la neige dans les cheveux (bon ça quand il fait 29 je peux comprendre!) et tout quoi!

Moi je ne vois que des grands, enfin grands en hauteur et grands en largeur. Je cherche encore le muscle (regardez qui cause!), quoiqu'ils soulèvent des trucs pas pire tout de même... Mais je ne vois pas le moindre pectoral qui vaille la peine d'être souligné (à part peut-être ceux du mexicain de l'équipe mais c'est un autre sujet, vous admettrez... lequel a un sourire assez enjôleur, surtout quand il boit mes paroles en français comme du petit lait (quelle idée, berk!) alors qu'il y pige que dalle)

Blonds oui, ça d'accord, mais bon pas blonds comme dans les pubs. Je dirai plutôt blonds-roux avec moustache et barbe euh typiques (?)... Et ça dans les pubs, ben de pilosité faciale il n'y a pas, hors de la barbe de 3 jours (ah oui, j'aime bien, à part l'effet râpe à fromage (ce qui fait bien helvète!)!), point de salut!

Ouais en fait je les verrais mes helvètes habillés à la bavaroise, mais en version su1sse... Euh je sais pas comment ça s'appelle. Vous voyez avec l'espèce de short à bretelle, un petit chapeau (et en yoddlant of course), genre Peter dans Heidi...

Seul problème, c'est que maintenant je ne peux plus exprimer aussi librement qu'avant mon envie de petits su1sses, certains pourraient mal comprendre (heureusement qu'ils sont grands!)!

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Ça me rappelle une discussion sur les Simpsons avec BFC. Ouais les Simpsons ont occupé une grande partie de notre "couple"... même qu'on a vu Die Simpsons, der Film en germain dans le texte en guise de réveillon du 31 décembre, et ouais! Le tout assaisonné de spaghetti cuits bizarrement... Bon je me répète mais j'en reviens toujours pas... Seul exotisme : nous avons souligné le passage à l'année (infernale) 2008 en trinquant, non pas au champ' (vous rigolez???), mais à la Fin du monde (ironique) importée en Germanie par mes soins (et ceux de ma valise perdue 2 jours... une fois celle-ci de nouveau sous ma garde, le germain ne pouvait plus supporter ma présence étrangement, je pige toujours pas, mais j'ai peur que ça demeure un des grands mystères depuis... le Code da V1nci???

Bref nous avions eu des mots parce que je m'étais moquée de lui en parlant du copain de Bart allemand, avec le short à bretelles, une tête d'ahuri, un tour de taille conséquent et une saucisse à la main. Et lui me disait que c'était pas un allemand mais un su1sse. Le pôôôvre... Of course il était su1sse dans la version germaine (avec l'accent et tout le bazar) mais dans la vraie version US (la seule qui compte) il est allemand avec le même accent que BFC, et vlan, dans les dents (ce qui aurait pu expliquer l'absence d'une d'entre elles quand j'étais chez lui)! Aaaaaaaaaaaah ça m'a fait ultra plaisir quand j'ai eu la confirmation! (et pourtant tout était au beau fixe à l'époque!)

23:02 Publié dans Mes "chers" collègues, tout un poème | Lien permanent | Commentaires (0) | |

Dans la série "Sus aux cyclistes!"

J'ai eu un beau cas, il y a même pas une heure... Enfin beau, tous les goûts sont dans la nature!

J'en ai pas eu qu'un, of course, mais je ne compte plus les cas de contre-sens ou de dans le bon sens (face à moi qui passe entre les 2 voitures arrêtées à un feu rouge pour court-cicuiter sans songer un seul instant que moi, en train de tourner sur la gauche, je ne l'ai peut-être pas vu. Tant de confiance en ma vue et mon instainct me flatte énormément, c'est vrai, mais bon j'admets que je ne suis pas infaillible et que mon oeil de lynx à lunettes (de soleil, il fait beau) peut fourcher (happé par des pectoraux spectaculaires, pourquoi pas ;-) ) (mais bon, je veux pas faire ma b0urge (si, si, parfois) de ce coté là, j'ai pas choisi le bon quartier, menfin, bref, je me comprends (et il n'y a que moi je sais)!)...

Ainsi donc revenons-en au cas du jour (quoique je ne désespère pas, il peut être supplanté sur le chemin du retour, no souci) : je suis donc passée à la banque (à une heure indécente) (pour une dirla) (sérieuse) (ou pas). Pour ce faire je me suis garée dans une rue transversale et puis j'ai traversé la rue Wellington pour ne pas la nommer. J'ai fait ma petite transaction tranquillou (ça y est, j'ai payé mes taxes scolaires pour cette année la moitié et la totalité de l'an passé + les pénalités... QU'est-ce que j'ai dans la tête moi alors???) (Et donc là ben c'est triste, mais je suis pauvre!) et puis rebelote je veux retraverser Wellington. Pour une fois que j'attend sagement que ça passe au vert officiellement (parfois le daltonisme a du bon) (mais seuls les hommes en sont atteints) (chienne de vie) (quoique je pourrais pas être dirla ici si je l'étais) (dur choix) (et puis ne pas pouvoir distinguer les nuances du bleu pétrole, versus klein, versus ciel et marine, etc. trop triste, non?) (pauvres hommes ;-) ), je suis bien tranquilleuh, je traverse, pas mal de monde traverse de l'autre coté. Jusqu'au moment où il y a disons 2 mètres entre moi et le groupe que je vais croiser (on est pas au milieu de la rue car moi je marche vite!). Là je perçois quelque chose comme un boulet de canon qui ne semble pas respecter le feu rouge... Tiens donc? Ah oui tiens c'est un vélo surplombé d'un truc chevelu qui zigzag pour passer entre moi et les gens d'en face... À 10 centimètres de distance de nous quoi, MAX!!! (ben oui j'avançais toujours et moi je trace!) Il aurait pu percuté un petit vieux, déjà passablement grabataire (non parce que moi je l'aurais évité gracieusement, tel un toréador taquine le taureau (face au cycliste seulement, je tolère les banderilles) ou une gazelle titille le roi lion (flemmard comme pas 2, ça vaut le coup d'avoir une crinière si c'est pour la porter de la sorte!) (of course chez Disney il est pas flemmard, il est juste euh... royal? (rien à voir avec une certaine politicienne, je précise, on sait jamais)).

À ce moment là, c'est pas charitable, mais j'ai regretté amèrement de ne pas avoir un baton à lui mettre dans les roues pour voir si les dreads, ça servait bien d'amortisseurs en cas de vol plané... Oh mais faut pas croire!!! Ça aurait été un expérience SCIEN-TI-FI-QUEUE, si si!!! Ça aurait permis de faire la conception d'un nouveau type de casque... On imagine pas les possibilités de cette découverte potentielle! Bon, n'ayant pas encore mis en place le protocole d'expérimentation (méthode et ordre, je suis une cartésienne moi, enfin parfois (pas souvent!)), je me suis contentée de la seule chose qui s'imposait, un beau "'stie de crétin" sonore, parfaite association France-Québec en 3 syllabes (oui parce que ça se prononce stidcrétin, soit sti-dcré-tin, tu voix lecteur? Ça fait donc 3!)...

Une autre note portera peut-être sur l'accès au fleuve à Montréal (de kessé?), j'ai entendu un reportage très intéressant là dessus et j'ai appris des tas de trucs!

PS Je me dois de faire de la pub même si elle n'en a pas besoin mais au ca soù certains ne connaissent pas encore, courrez !!! J'en suis encore secouée de rires nerveux (il n'y a pas à dire, ça vaut largement une nuit avec l'homme marié!)!

C'est pas bien mais...

Ouaip, là, j'ai décidé de prendre un break (mais sans kitkat)...

Donc je fais l'école buissonière pendant, je sais pas, 2 ou 3 heures, quelque chose comme ça...

Que faire pendant ces 2 ou 3 heures surprise?

TAnt de choses, messieurs dames, tant de choses...

Petit déjeuner "comme du monde" déjà.

Souffler un peu (je reviens de vacances je sais mais ça marche pas comme ça)...

Lire des blogs...

Lire les journaux...

(Choses que je fais déjà un peu du boulot donc ça revient au même)

Me mettre de la crème sur mes jambes qui pèlent comme tout, rapport aux excès de soleil porquerollais je suppose!

Réfléchir à plusieurs trucs...

FAire de la pêche virtuelle sur Facebook (si, si!) (j'adore!) (je comprends mieux le sudiste d'ailleurs!!!)...

Me préparer un lunch digne de ce nom!

En profiter pour passer à la banque payer mes taxes scolaires (ô joie) (parce qu'en plus ça marche pas par transaction électronique et je sais pas pourquoi!)...

Ouais allez, top chrono, je me donne 2 heures à partir de maintenant!!! (ça va passer vite!)

De l'art de la main au cul en toute discrétion...

Du réchauffé...

J'avais pas déjà publié ça??? Non, mais pourtant j'aurais juré... Pas le temps donc ça fera la job!

Le cousin dont je parle, c'est cousin favori!

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Oui, ou encore un des moments les plus humiliants de ma vie, en tout cas celui où je me suis sentie le plus faiblarde... Rien de moins!

Alors donc c'était en 2000, j'allais pour la première fois chez mon cousin favori dans le 19ème, coin que je ne connaissais pas du tout. Il m'avait dit de l'appeler quand j'arriverai au métro, qu'il viendrait me chercher. Sauf que moi, drôlement brillante, j'ai voulu faire ma grande et me débrouiller toute seule. Et ce faisant, je suis partie exactement dans la mauvaise direction d'un pas décidé.

Juste à coté du métro, il y avait un macdo, je me souviens très très bien avoir embrassé d'un coup d'oeil rapide la place et d'avoir repéré un grand type l'air un peu taré en me disant "Oh la la, problèmes à l'horizon". On pourrait croire que nous étions télépathiquement reliés car du coin de l'oeil je l'ai vu fondre sur moi... Oh merde! J'ai pensé...

MAis j'ai continué d'un bon pas, ne prêtant pas vraiment attention aux noms des rues, trop occupée à ignorer l'opportun. Qui ne l'entendait pas de ce pas bien sûr! J'utilisais donc une tactique souvent imparable en France, je faisais comme si je speakais qu'angliche, ce qui avec mon accent yankee est fort plausible vous saurez! De toute façon je n'avais pas l'intention de tenir salon... Mais le taré lui avait l'intention de me tenir la jambe, et le reste s'il y avait moyen! Parce qu'en prime il faisait preuve d'une sacrée persévérance, il pourrait aller loin dans la vie s'il voulait, c'est moi qui vous le dis. Bref entre les "oh mais qu'est-ce que tu es belle" et autres fadaises du même acabit, j'ai finalement réalisé que j'étais perdue, ce qui m'a un peu énervé, du coup je l'ai envoyé bouler en un français des plus évolués. Fatale erreur!!!

Parce que là les vannes étaient ouvertes, les compliments sur ma personne étaient soulignés de propositions à la fois indécentes et franchement peu ragoutantes... Apparemment il habitait pas loin et était prêt à m'ouvrir sa porte, mais n'importe quelle ruelle ou poubelle ferait tout aussi bien l'affaire pour lui. Trop cool et des plus tentant vous imaginez!

À un moment donné, alors que je cherchais toujours désespérement mon chemin,je m'apprêtais à traverser une rue, évidemment l'abruti était toujours à mes basques. Je m'engueule avec lui quand tout à coup, au travers de ma fureur, je sens quelque chose de bizarre, étrangement situé au niveau de mon arrière-train. Ah oui! Quand même! Il était en train de me tripoter rondement, qui sait depuis quand, parce que dans mon état d'exaspération profonde (dans tous mes états devrais-je dire!) je n'ai pas senti le moment précis où il a commencé, vaguement humiliant, même si ça me prend pas grand chose! Pourtant il n'y allait pas exactement de main norte... Je comprends pas comment je ne m'en suis pas rendue compte??? Je peux dire sans mentir à la Thérèse "Ce n’est rien Pierre, je n’ai rien senti..."

Là je dois dire que j'en avais plus que ras le bol, je l'ai engueulé comme du poisson pourri, ce qui ne lui a pas vraiment plu, bref on était passé des compliments et propositions "alléchantes" à un mix des précédentes avec des injures de bas étage. Rarement m'a-t'on traité autant de pute, salope et tutti quanti en si peu de temps, et dans plusieurs "langues" (une ou 2 vraies mais aussi du charabia!) que je ne captais pas trop (même si le message général était très clair) et rarement cela m'a fait autant plaisir je dois dire! Mais oui je suis une grosse pute et une salope, mon gars, va voir ailleurs si j'y suis et si tu peux trouver une donzelle à ta mesure. Sauf que bon malgré ou avec tout ça, le niveau montait, ce qui m'inquiétait un tantinet, surtout que visiblement il était plus taré que mes habituels soupirants, c'était même du genre pathologique, du coup j'essayais de faire appel à quelques passants, car faut-il le rappeler c'était en plein jour, pffffffff peine perdue, il aurait aussi bien pu me violer paf sur le trottoir sans faire sourciller qui que ce soit, sympa. Bon nous avons croisé à un moment un groupe de ses potes qui au début se marraient bien mais un ou 2 lui ont quand même gentiment (et mollement, enfin à mon goût) demandé de me foutre la paix, voyant visiblement que ce n'était point de mon goût (et bon ils devaient savoir que c'était un total déséquilibré en prime!

Par bonheur et par un complet hasard, j'ai finalement croisé la rue de mon cousin! Sauvée!!! Jusqu'à ce que j'arrive en bas de son immeuble et là argh, je n'ai pas le digicode!!!!!! C'est quoi cette invention je vous le demande, au Québec, pas de digicode et on s'en porte pas plus mal!!! Et je n'étais pas bourrée je tiens à préciser! Tout le monde peut pas en dire autant dans cette histoire, parce le dingue était dans un état étrange, peut-être pas 100% naturel...

Là, en prime, la confrontation devenait plus physique car la rue était nettement moins fréquentée, j'ai quand même réussi à lui foutre mon coude dans la gueule quand il a essayé de m'enlacer par derrière, je ne fus pas peu fière mais pas le temps de me vanter, pas de bol de tomber sur un véritable géant, vous savez qui aurait eu l'air d'un galopin à coté, donc pas facile d'atteindre le nez mais bon j'ai fait ce que j'ai pu! En même temps, j'ai vu de l'autre coté un café, alléluiah!!! Je m'y suis ruée, le nigaud dans mon sillage.

À l'abri, je croyais! Sauf que bon le crétin me suit et me fait une (autre) scène, fait tomber une chaise ou 2, et le patron nous dit "ah non, pas de querelle d'amoureux ici!" Aaaaaaaaaaaargh! Non mais puis quoi encore??? Tu l'as vu??? Tu m'as vue??? Tu me vois respirer le bonheur et l'amour??? Comment tu peux penser que lui et moi, quoi que ce soit???? Bref à force j'ai réussi à le convaincre de foutre la glue à la porte! Ils s'y mettent à 2... Ouf! Enfin je peux respirer...

J'appelle mon cousin, en lui disant que je suis juste en bas mais que j'ai pas le code, je ne trouve pas que ce soit nécessaire de raconter mes petits malheurs vu que l'autre zigoto a fui, trouvant moins drôle de s'attaquer au patron du bar et à un autre type qu'à moi toute seule. Il me donne le code "1234", on va dire. Je me répète "1-2-3-4" "1-2-3-4" encore et encore. Bon là faut que je vous dise quand même que le code était un peu plus compliqué que 1234, donc il fallait effectivement que je me le répète pas mal pour pas l'oublier le temps de traverser la rue. Je raccroche le coeur léger, remercie le patron du café et sors d'un pas léger, en ayant rapidement vérifié que le pas doux dingue ne m'attendait pas au tournant!

Quand patatras, qui sort d'on ne sait où (franchement je ne sais pas)????????????? Mon cher et tendre (surtout "tendre" vu ses propositions affriolantes) qui m'attendait tapi dans l'ombre. Bon alors en fait je n'avais qu'à traverser la rue mais je m'attendais tellement peu à le voir me tomber dessus (vu que j'avais quand même vérifié les environs) que j'ai physiquement senti le code de mon cousin sortir de ma tête. Plus aucun souvenir!!! quand je raconte l'histoire, je fais le bruitage du code qui s'envole de dedans ma tête, ça rend beaucoup mieux l'effet que ça m'a fait! Du coup j'ai traversé la rue et suis passée devant l'immeuble de mon cousin que je n'ai même pas remarqué dans mon désarroi. Par contre mon cousin lui m'a vue passer devant sans ralentir car l'heureux homme était descendu trouvant que j'avais l'air bizarre au téléphone et il a vu que j'avais l'air suivie. Tout d'un coup, j'ai entendu "Presso!", je me suis retournée et j'ai vu mon sauveur, derrière le taré de première! Mon suiveux lui aussi l'a vu et, du coup, a filé sans demander son reste, ouf, débarassée pour de bon!

Hmmmmmmmm je dois dire que ça a été la seule fois de ma vie où j'ai eu vraiment peur et que plus ça avançait moins je voyais comment ça pouvait se régler pas trop désagréablement, pour moi en tout cas! Et après ça j'étais à fond dans le trip de prendre des cours d'arts martiaux ou d'auto-défense, ce que je n'ai pas (encore) fait, mais ça aurait été trop bon de l'attrapper et lui faire faire des allers-retours par dessus mon épaule comme Obélix avec les romains!

Bon donc finalement je m'en suis très bien remise, même si je n'ai pas raconté à grand monde les détails, surtout celui de la main au cul depuis peut-être un bon moment, j'en ai aucune idée, et franchement je vois pas comment j'ai pu être insensible à ce point car ça y allait de bon coeur, pas glorieux tout ça quoi! Mais sinon mes tarés habituels en comparaison de celui là sont de petits rigolos... que j'aime presque d'amour (parce qu'en plus ça fait souvent des bonnes histoires à raconter...)!

La plus grande victime dans tout ça c'est mon cher cousin qui se sent coupable à mort (allez savoir pourquoi!) et se fait toujours un sang d'encre quand je vais chez lui en me laissant des instructions détaillées sur comment arriver au plus vite chez lui... Par contre par un coup du sort j'ai tendance à toujours partir en sens inverse même si maintenant j'évite le macdo!!!

Euh........

L'idée c'est ce soir c'était teinture de cheveux + note sur l'homme marié...

Et bien je crois que ce ne sera ni l'un, ni l'autre, plus assez de temps...

J'ai trop parlé avec la niçoise... de l'homme marié, du niçois (ce connard!), de nos projets futurs et pas si lointains (souhaitons le!), de la Croatie, de déménagement, de confort matériel, de vivre une vie palpitante, de plein de trucs quoi! Du coup, ben on va se voir mercredi pour... discuter de tout ça et plus encore!

Bon alors je rajuste le programme de demain : Harry P + teinture!

06:52 Publié dans Ma vie, mon oeuvre! | Lien permanent | Commentaires (0) | |

PVI

Ouaip pour votre info, je commenterai éventuellement plus tard, parce qu'évidemment il y a des trucs qui me font bondir!

C'est que ça se passe...

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Mes commentaires!

  • Le coup du sourire - no comment! Enfin si, je connais plein de québécois (m'énerve quand ils disent canadiens!!!) à qui tu arraches pas un vague rictus et des français qui n'en sont pas chiches, tout dépend de l'ambiance!
  • la pause déjeuner - c'est clair que c'est culturellement différent! MAis ici, aucun français ne déjeunerait pendant 2 heures, sur une base régulière j'entends ou il se ferait virer! Point final! On s'adapte, on va pas en faire un accomodement raisonnable (même si j'aimerais bien!). Et le québécois qui travaille 35 heures, chez les cadres, j'aimerais qu'on me le montre! Et puis compte le facteur vacances et hop! Par contre, le nombre d'heures n'a rien à voir avec la productivité. J'Aimerais bien qu'on le reconnaisse... comme ça je ne travaillerais que 4-5 heures par jour ;-)
  • Les points 3 et 4 - oui la hiérarchie n'est pas vraiment marquée ici. Par ex., un ing. va se faire malmener sans problème par un opérateur (ça m'est jamais vraiment arrivé, ouf!), personne ne s'en formalisera, ce n'est pas une fonction sacro-sainte. D'ailleurs G. avait trouvé difficile que son statut de X suscite au mieux l'indifférence. Et en effet, l'argumentation et la discussion fait peur au québécois de base : si on est pas d'accord on est fâché, pas bon! Mais en effet la politesse de base n'exclut pas l'insolence totale, et ici souvent on s,écrase dans ces cas là...
  • Ne pas admettre qu'on sait pas ce n'est pas de l'arrogance pour moi --- c'est plutôt de la connerie! JE suis très socratienne sur ce coup... Tu peux être arrogant et savoir, ça arrive souvent aux maudits français ici... d'où leur bonne réputation (de b0urge ou autre)...
  • Je sais pas, je trouve pas, enfin ça dépend du milieu!

Mais je trouve que les maudits français arrivent ici avec une image (trop) idyllique, récoltée pendant 1 ou 2 semaines de vacances, dans un mode de vie très différent de celui de tous les jours... Non, nous ne faisons pas du traineau à chien ou du Zodiac pour aller voir les baleines tous les jours!!! Et ils se sentent trop chez eux, alors qu'il y a des différences notables, visibles si on y prête juste un peu attention...

03:12 Publié dans Le Québec expliqué aux gaulois | Lien permanent | Commentaires (4) | |

lundi, 27 juillet 2009

Confessions (?)

Sinon l'homme marié... que dire? à part que je ne suis pas fière de moi... même si la niçoise m'a absoute, ouf! Mais que je ne garantis pas que la rechute est complètement exclue...

Commençons par le début (j'arriverai probablement pas à la fin ce soir)... J'ai comme des envies de confessions, si si!

Enfin le début, le début de la dernière tentative (et dernière comme dernière en date d'aujourd'hui, pas comme l'ultime) (enfin si, faudrait...).

Ça date du samedi qui suit mon retour... Quand on s'était parlés le dimanche où j'atterrissais (je l'ai rappelé illico parce que sur le message daté d'une semaine plus tôt, il avait une sale voix, et en effet il venait de se faire virer), j'avais refusé qu'on se voit le lendemain, vu que j'étais crevée. Nous avions convenu d'un truc vers la fin de la semaine. Et puis j'ai oublié!

Le samedi donc mon cellulaire sonne vers 23h00 alors que je sommeille sur le futon. Le nom de l'homme marié s'affiche. Je réponds... Là il me joue la comédie... c'est l'enfer chez lui, est-ce qu'il peut venir passer la nuit chez moi? Je fais préciser certains détails de logistique pour la forme, du genre qui dort où, etc. Je me fais prier (j'aime bien) et finalement, je donne mon accord, à la fois parce que j'aime bien discuter avec lui, parce que j'aime bien le traiter pas super bien (la honte), parce que je m'ennuie, et, soyons francs, parce que je me sens un peu beaucoup seule!

Bref une heure plus tard il débarque, on se fait la bise, je propose à boire, on s'installe sur le futon, je garde des distances respectueuses et je lui demande "alors où ça en est avec ta femme?". Il me demande si je veux les détails... alors oui sinon je poserais pas la question! Bref il me raconte à quel point ça va plus du tout, qu'ils arrêtent pas de s'engueuler, que c'est pas bon pour leur fils, etc. Bon ok ça me saoule vite mais je patiente et puis on parle d'autres choses, c'est pas mal. À un moment, l'air de rien, il se rapproche imperceptiblement (soit disant) et finalement commence à me tripoter la main. À ce moment là je sais que nous ne ferons pas lit à part... Bref, le même rituel que d'hab, il y va tout doucement, comme si j'allais pas m'en rendre compte. En fait, c'est la partie que je préfère avec lui, quand il se dit qu'il doit m'apprivoiser, qu'il y va millimètre par millimètre, qu'il marche sur des oeufs en se disant que le moindre faux pas réduirait considérablement ses chances de "scorer"...

Ensuite, les choses se corsent, il retombe dans les trucs que j'aime pas, à part qu'il est quand même un peu moins bavard qu'il ne l'était, on refait dans les problèmes techeniques de cap0te, déjà vu quoi! Et hop hop hop c'est reparti... Nettement plus longtemps que l'autre fois mais bon, pas top quoi! C'est moyen (enfin pour moi, lui il a l'air d'apprécier beaucoup et il le dit de façon euh très imagée) quand je rajoute mon grain de sel et pas terrible le reste du temps... Et ce, 3-4 fois en quelques heures... Dont une qui m'a montré une fois de plus que la cap0te et lui ça faisait tellement pas la paire, qu'il ne savait pas les mettre. Bref, du coup, incident techenique une des fois, aaaaaaaaaah! Chose qu'il prend vachement bien alors que noi non! Re-breeeeeeeeeeef!!! Sinon je ferme à peine l'oeil bicause les ronflements... Le lendemain j'allais voir le voilier amerloque, il m'avait dit qu'il viendrait et of course, ça ne suit pas... Ce qui m'arrange bien finalement! Mais m'énerve sur le coup... allez comprendre!

Ensuite il m'appelle pour mon expertise reconnue en recherche d'emploi et puis plus rien.

Samedi, j'étais curieuse de savoir les news et le soir, ben je m'ennuie et je me sens seule (bizarre, ça correspond pas mal à pas longtemps après un coup de fil de PAM...), je lutte, je lutte, je craque, et je l'appelle. Lecture entre les lignes (enfin je sais ce qu'il lit en fait) Bref, il doit venir et puis 5 minutes après, en gros, ça va être long en bus et métro et il doit s'occuper de fiston demain tôt. Ok fiiiiiiiiiiiiiiiiine!!! Cache ton enthousiasme délirant, je vais me débrouiller autrement...

Dimanche, vers midi, coup de fil : "qu'est-ce que tu fais?" "je me prépare à aller voir Harry P" "tu préfères pas qu'on passe l'aprem chez toi?" "Non" "T'es sûre?" "Non", ainsi de suite jusqu'à mon accord final, menfin je me laissais désirer parce que bon, ça m'avait pas passé depuis la veille... Bref il vient, on discute de trucs intéressants, c'est pas mal, même mieux que ça. Puis il recommence son approche... Je me rebiffe un peu, sous entendant (pas subtilement) que c'est pas le pied. Je le traite d'égoïste (à raison), il a même pas l'air de nier!

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