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vendredi, 06 novembre 2009

Le travail c'est la santé

Bon alors ce soir, j'ai vu la première partie de 3 du documentaire dont F. (qui devient tout juste trentenaire aujourd'hui, encore joyeux anniv!) cause ici...

gateau_anniversaire.jpg
Oui, je saute du coq à l'âne!
Mais je pouvais pas coller de gateau chez toi...
En angliche en plus ;-)

Ouf, terrible, la détresse humaine des éjectés du système... Les troubles muscul0-squelett1ques, ça m'a "amusée". Pas en soi, hein! Mais parce que le tournage qu'on a fait il y a 2-3 semaines, c'est une "innovation" qui permet de réduire l'exposition au risque de ce genre de blessures.

Mais un truc m'a frappée encore plus! La "chance" (très entre guillemets) des victimes... parce qu'elles sont en France, donc "relativement" protégées. Parce qu'à ma connaissance, ici, les prud'hommes, il n'y a pas d'équivalent... Qu'il faut vraiment être très très pauvre pour avoir droit à une aide juridique...

Un autre élément, à la toute fin, m'a fait "tilt!". Ici non plus, on forme pas des "managers" rompus aux bonnes vieilles méthodes efficaces pour briser le moral ou la vie de ce qui n'est après tout qu'un pion dans le rouage de l'entreprise... Enfin, si, on en a sans doute, plus dans certains milieux. Mais par exemple, dans mes divers boulots, les boss, c'était des gens qui avaient gravis les échelons, pas nécessairement en partant de tout en bas, mais tout juste! Ic

Bon alors ce soir, j'ai vu la première partie de 3 du documentaire dont F. (qui devient tout juste trentenaire aujourd'hui, encore joyeux anniv!) cause ici...

Ouf, terrible, la détresse humaine des éjectés du système...

Surtout dans le contexte des suicides à France Telecom. J'ai du mal à imaginer comment on peut en arriver jusque là... Comment les brimades, les "suivis", tous les moyens jugés bons peuvent te mettre plus bas que sur les rotules et t'éreinter autant sinon plus physiquement que mentalement... Comment certains s'en sortent et d'autres pas... Comment la machine, à tous les niveaux, peut te broyer impitoyablement (normal c'est une machine, ça a pas de coeur). Ça me rappelle l'histoire du monsieur qui nous raconté comment il a perdu son bras et qui m'a fait pleurer. Au moins mentalement il pouvait se reconstruire... en donnant des conférences par exemple, en faisant son effort pour conscientiser les autres à ne pas laisser les choses aller jusqu'à l'accident (on aurait besoin d'un truc percutant à job actuel), parce que franchement ils prennent ça à la légère.

Les troubles muscul0-squelett1ques, ça m'a amusée. Pas en soi, hein! Mais parce que le tournage qu'on a fait il y a 2-3 semaines, c'est une "innovation" qui permet de réduire l'exposition au risque de ce genre de blessures.

Mais un truc m'a frappée encore plus! La "chance" (très entre guillemets) des victimes... parce qu'elles sont en France, donc "relativement" protégées. Parce qu'à ma connaissance, ici, les prud'hommes, il n'y a pas d'équivalent... Qu'il faut vraiment être très très pauvre pour avoir droit à une aide juridique...

Un autre élément, à la toute fin, m'a fait "tilt!". Ici non plus, on forme pas des "managers" rompus aux bonnes vieilles méthodes efficaces pour briser le moral ou la vie de ce qui n'est après tout qu'un pion dans le rouage de l'entreprise... Enfin, si, on en a sans doute, plus dans certains milieux. Mais par exemple, dans mes divers boulots, les boss, c'était des gens qui avaient gravis les échelons, pas nécessairement en partant de tout en bas, mais tout juste! Ici, un diplôme tout seul ne te donnera pas grand passe-droit, si brillant sois-tu. Faut faire ses preuves... De tous les patrons que j'ai pu observer de mes propres yeux, je crois que tout juste 10% étaient de vrais gestionnaires à la base... Bon après, c'est clair, le truc tendance c'est le MBA... qui t'ouvre supposément toutes les portes. Mais les gestionnaires n'utilisent pas me semble-t'il de méthode toute faite... Un mal pour un bien, car parfois ils se sentent drôlement démunis. Je pense que je suis un exemple assez typique de la chose... J'ai jamais voulu ce genre de poste (enfin si avant de l'être, je me disais que ça devait être pas mal, triple gourde), ça m'est tombé par pur hasard (ou alors on a vu des choses chez moi que je ne savais pas...), le tout en pleine débâcle sentimentale, franchement j'ai rien vu venir. Mais je fais comme je peux... Et parfois je sais hjuste pas comment faire! Par exemple, mécan0 que j'ai envie d'étrangler et que je soupçonne fort (poussée par chef mécan0 mais là commence à y avoir trop de trucs pour être net...) de sab0tage... ben je sais pas comment traiter le truc! On dirait pas comme ça, mais c'est pas évident à vivre non plus... Direct dans la fosse aux lions! C'est pas le seul truc qui me turlupine en plus (je ne vous dis pas tout...)! Franchement je préfère être à un niveau "inférieur" et ne pas avoir trop à me casser la tête pour certaines choses...

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Bon là ce serait pas raisonnable de regarder la suite ce soir... mais lors de mes tentatives, on dirait que je peux pas me loguer comme pour la partie un... À étudier!

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Sinon ben dédicace à F., ça me semble tout à fait approprié, je l'ai dans la tête depuis tout à l'heure (la faute à qui?) et ça me rappelle trop mon déménagement pour mon appart à moi toute seule en 2003 où je l'ai entendue pour la première fois à la radio :

"J'ai besoin d'être seul
Je marche face à l'océan
Pour faire le point
Au contact des éléments
Mais tout c'que j'en conclus
J'dois pas être un poète
C'est qu'ça doit être chiant
Très chiant d'être une mouette"

J'adooooooooooooore!

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Et sinon je me suis changée les idées (non parce que faut que je bosse demain tout de même) en (rerererererere)regardant "In the mood for love". Toujours aussi beau! Ls musique, vraiment! À chaque fois, j'en ai le souffle coupé, vraiment... Et les robes!!! Et Maggie Cheung! (mais là F. va encore se faire des idées ;-) ) Et Toooooooony Leung! Quelle classe!!!

Ça me tue pour eux ce truc inachevé, ce croisement virtuel.

Oh et puis Angkor! Ça j'irai voir un jour si possible... J'y emmènerai bien ma maman... Qu'elle retourne, même brièvement, sur les lieux de son enfance/adolescence... J'ai plein de secrets à y laisser d'ailleurs, que je n'écrirais même pas ici ;-)

Ils sont pas magnifiques? Et là en plus, ils bougent même pas avec cette grâce irréelle qu'on ne voit pas assez en vrai (ouais je suis "rétrograde" parfois)...

 

Le couloir de l'hotel avec ses carreaux, ses rideaux rouges, assortis à l'imper de Maggie. Et Tony qui fume avec une élégance rare (je dois même avouer qu'il bat à plate couture point de vue "allure" le pauvre John Hamm de Mad men, lequel me satisfait plutôt pas mal là dedans... Faudra que je vous reparle de son dernier épisode dans 30 Rock, excellentissime!)...

J'adoooooooooore!

Et Nat King Cole qui nous chante Quizàs, c'est-y pas chouette?

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Bon je m'arrête là, faut que j'aille au lit, argh! J'ai déjà dépassé mon heure limite... Mais In the mood for love m'a toujours mise en transe! Vaut peut-être mieux que je ne vois pas 2046 alors, hein, Romain! Je vais tourner en boucle sinon ;-)

mercredi, 04 novembre 2009

Actualité saoulante

Bon alors on fait que parler des files d'attente dehors pour la fameuse vaccination. Ici, dehors, commence à faire froid... donc tu attrapes la crève en attendant le vaccin qui censé t'en protéger!

Et puis on sent des relents de révolution "française" (avec guillotine à la clé) à Calgary vu que c'est le bordel là bas aussi et que du coup pas mal de cliniques de vaccination sont fermées alors que les Flames, l'équipe de hockey de la ville et toutes leurs familles se sont tranquillement faits vaccinés, sans faire la queue of course!

Tout ça me saoule dès le réveil!

Oh et puis pas grand chose à signaler. Je réfléchis à ce que je vais bien pouvoir déclamer. On peut pas dire que je sois très inspirée (alors qu'ici je pourrais continuer mais faut que je me prépare!)... mais ça me saoule en tout cas!

12:22 Publié dans Le Québec expliqué aux gaulois | Lien permanent | Commentaires (4) | |

lundi, 26 octobre 2009

En milleneufcentquatrevingtun

Ainsi donc je suis allée voir milleneufcentquatrevingtun tout à l'heure!

1981 (affiche).JPG

Et j'ai pas regretté du tout... j'ai vraiment bien ri!

J'ai reconnu des trucs aussi, même si moi à l'époque je n'avais que 7 ans (j'écrivais 4! Ça parait très forte en maths ça)... et en plus, j'allais pas à l'école.

Ça donne un film très fin, très rafraichissant, très inventif, très drôle, un peu doux-amer, un peu pré-Beaux gosses, sur un petit garçon (l'histoire de Ricardo Trogi, le réalisateur) qui cherche à se faire une place, quitte à mentir, alors qu'il vient d'une famille "classe moyenne" qui a du mal à joindre les 2 bouts mais qui fait en sorte qu'il ne manque de rien (ça m'a rappelé mon enfance ça, tiens!), à part peut-être d'un walk-man (les tous premiers, hors de prix à l'époque) et d'un k-way (bizarre, ça moi j'ai jamais trouvé ça ultra-coolissime), drame(s)! Une famille "mixte" en plus, avec un papa italien, né peu avant la guerre, un peu comme le mien d'ailleurs (sauf que le mien, en Suisse, ben il a pas trop souffert) (mais que mon oncle malcommode traite de péta1niste à 5 ans en 1945. Oncle de 10 ans son ainé... (Les 3 gendres de mes grand-parents ont 10 ans d'écart, entre 1920 et 1940.), même là, à 15 ans, je n'irai pas jusqu'à acccuser quelqu'un d'être un c0llabo!). Un père qui n'a pas fait d'études et qui donc ne gagne pas très bien sa vie, en jouant de l'accordéon dans un resto entre autre.

Bref, à voir comme ça, ça vous dit peut-être rien (je pense qu'il y a certains trucs qui doivent échapper à mes lecteurs maudits français (qui représente 90% de mon lectorat, argh!) dans ce qui est dit, non?), mais vous savez pas ce que vous ratez ;-)

carte.jpg
C'est ridiculement disproportionné comme distribution, non?

C'est dur d'expliquer pourquoi, mais moi, j'ai vraiment beaucoup aimé!! Même nettement plus que les 2 premiers films de Ricardo Trogi, "Québec-Montréal" et "Horloge biologique", même si ces derniers sont très dans l'air du temps, de mon temps même, les relations hommes-femmes, il y a de quoi dire quelques trucs quand même! Oh et puis j'aurais pensé que voir des nazis me ferait rire aux larmes... Sauf que quand ils se mettent à parler en vrai québécois, à coup de "Tabarnak" et "criss", c'est irrésistible! Et quand le chef (en noir et blanc tout le long) piétine la rose du petit prince et que celui-ci pique une crise...... j'en pouvais plus!  J'ai beaucoup aimé les parents, le père particulièrement! Quoique la mère aussi m'a vraiment bien plu. Même le gamin était très bien... à part pour ses dents de devant. Pas le genre mignon tout plein (par contre, si j'ai un garçon un jour, je veux qu'il soit aussi adorable que le père à 6 ans, craquant!!!), malgré ses cheveux d'italien qui font craquer les filles (selon la mère, quoique pas faux, quand il se les mouillait et les avait un peu en brosse j'aimais bien, sauf que lui ne s'arrêtait pas là, il les lissait de chaque coté à partir d'une raie bien centrée). Mais très bien joué!

Ouaip, emballée je suis. J'avais entendu des bons commentaires mais aussi des réserves... Je me rappelle plus lesquelles... Mais alors moi j'en ai aucune...

En tout cas, un truc m'a perturbée... Il arrive dans une nouvelle école. Et la maîtresse lui demande s'il sait écrire en lettres "atta*chées"! Et bien il sait pas... À 11 ans!!! Après discussion avec ma mère, ancienne instit, qui m'a d'ailleurs appris à écrire, c'est bien ce que je pensais, je n'ai jamais appris à écrire en lettres "déta*chées". Apparemment, c'est pas le même genre de méthode qu'en France... Je vois pas l'intérêt de rajouter une étape intermédiaire! Mais à 10 ans moi je rentrais en secondaire 1... et je savais écrire depuis perpète!

Tiens tout à l'heure il y avait un "concours" pour trouver le meilleur vulgarisateur francophone sur le sujet du big bang à Radio-Canada entre la France, la Suisse, la Belgique et le Québec. J'ai raté les exposés... dommage! (mais je rattrappe actuellement sur internet) Mais j'ai entendu les commentaires des classes qui étaient chargées d'élire le champion dans les 4 pays. Du coté parisien, l'animateur s'extasiait pour un petit jeune de 14 ans qui était "déjà" en seconde... Ben oui, mais moi aussi, et la frangine itou, il n'y a rien là! Oh et puis c'est le maudit français qui a gagné...

lundi, 19 octobre 2009

C'est du propre!

DEpuis, quelque temps, à Montréal, on en apprend de belles, apparemment certains haut placés (tellement hauts qu'ils sont juste sous le maire) se seraient laissés offrir des trucs, genre des des beaux voyages, ce genre de choses, au point de devoir démissionner mais tout de même avec des petites primes (400 000$, même canadiens, moi je prends!).

Il y aurait même des contrats signés un peu beaucoup louches...

Puis certains "hommes d'affaires" aimeraient faire en sorte de se passer d'élections le premier novembre dans un ville du coin, histoire de faire des économies en temps de crise (elle a bon dos celle-là au point de nous faire renoncer à la démocratie)...

Celui qui fut chef de l'opposition à Montréal jusqu'à il y a quelques mois où il s'est fait supplanté par une ancienne ministre et est passé numéro 2 a du aussi démissionner à cause de quelques coups de fil louches... (si j'ai bien compris, j'ai pas du tout suivi)

Entre autre, les boites de construction sont souvent italiennes et seraient sous "influence" de la maf1a du même coin pour contrôler les prix de tout ce qui se fait au Québec...

Et moi, je reporte sans cesse un coup de fil à une de ces boites là, vous comprenez pourquoi???

Je suis incorruptible, moi, messieurs dames! (je vous avais déjà parlé du corrupteur??? Ça avait épaté bfc qu'on tente de me corrompre d'ailleurs ;-) )

(bon en fait, une crise de timidité inexplicable aigue joue aussi, un peu, beaucoup, passionéement, à la folie!!!)

13:12 Publié dans Le Québec expliqué aux gaulois, Ma vie, mon oeuvre! | Lien permanent | Commentaires (0) | |

samedi, 26 septembre 2009

Chacun ses priorités

"Notre" (mais qui d'autre n'en veut?) "cher" (ah ça oui, il va nous coûter!) premier ministre canadien a encore une fois dépassé l'entendement...

Il a séché la séance d'il y a quelques jours à l'ONU alors qu'il était à New-York quelques heures auparavant... signe d'un grand intérêt pour la politique étrangère, bien sûr!

Pourquoi a-t-il séché?

Oh, il avait une très très très bonne raison! Faut pas s'en faire....

Il allait visiter le nouveau centre d'innovation (ne pas négliger l'avancement de la science dans le beignet!) (le Canada est à la fine pointe de la science) de Tim Hortons, institution (de nouveau) bien canadienne (qui passa brièvement sous contrôle étatsunien, argh! Paf dans la feuille d'érable! Vive les conservateurs qui ont restauré notre fierté "maple leaf") s'il en est vu qu'on peut même trouver un café de la marque en Afghanistan sur la base militaire du Canada. Le tout histoire tout de même de faire quelques belles photos bien "canadian" pour les élections qui pourraient survenir à peu près n'importe quand, gouvernement minoritaire oblige!

Parait quand même qu'il a assisté à une bonne bouffe newyorkaise avec quelques chefs d'état, histoire de faire ami-ami et de se remplir la panse tranquillement, comme j'entendais hier, ça fait légèrement pique-assiette sur les bords. Et puis, il est parti à nos frais se "bourrer la face" de beignets... Si ça c'est pas avoir une vision amibitieuse pour le rôle du Canada à l'international, je sais pas ce que c'est!

Décidéement, entre Harper, ses sacs mortuaires préventifs histoire d'économiser les frais de transport et ses "trous de beigne" et Sark0 qui glose dans le monde (et le fait savoir en se faisant interviewé par des maudits français en direct de N-Y City... à quel prix???) nous apprend entre autre que le carbone perce la couche d'ozone et que la présomption d'innocence existe, je ne sais pas de qui je devrais avoir le plus honte...

Je sens que je vais me tourner vers l'Helvétie... Pas de vague, à part quelques comptes à numéros, des rolex, et du chocolat au lait et aux grandes noisettes, des détails quoi! Lindt pour président!!!

18:02 Publié dans Le Québec expliqué aux gaulois | Lien permanent | Commentaires (4) | |

Tristes temps...

Et ben!

Paf!

Choc!

Je viens d'apprendre que Pierre Falardeau est mort... Cinéaste et polémiste, fervent indépendantiste et grande gueule! En annonçant la chose à mes parents à l'instant au téléphone, j'ai réalisé qu'en effet on ne l'avait pas entendu dans l'affaire du "Moulin à paroles"... En temps normal, il aurait sauté à pieds joints dans la mêlée...

On aime ou on aime pas, ce n'était pas quelqu'un qui laisse indifférent!

Dur dur!

24 heures après l'annonce du décès de Nelly Arcan... d'autant plus frappant vu sa jeunesse, elle avait mon âge quoi. Et, en apparence tout pour elle. J'Ai entendu hier que toutes les filles de sa génération avaient lu son premier roman, Putain, racontant son passé d'escorte tout en parlant féminisme, image, des thèmes sans doute intéressants... Euh ben non pas moi. Je suis pas fana d'autant fiction, euh qu'est-ce que j'écris là? d'auto fiction! Mais franchement les chroniques qu'elle écrivait montraient un style et une réflexion super contruite...

Par contre, elle m'avait exaspérée quand elle était allée chez Ardisson qui lui avait dit qu'elle était belle mais que l'accent c'était pas ça du tout, le faisait débander etc. Du classique quoi! À mon grand étonnement, tout ce qu'elle trouvait à répliquer c'était "oh mais c'est pas gentil" d'un ton plaintif... C'est pas en chougnant que tu vas lui river son clou, poulette! Alors que Stéphane Rousseau avait envoyé machin dans les cordes en 2 coups de cuillère à pot! ÇA avait fait grand bruit ici l'affaire de l'accent de Nelly Arcan, tout le monde détestait Ardisson, ce qui était lui faire un peu trop d'honneur à mon avis, vu que c'était de la provoc habituelle pour lui...

Mais je crois que maintenant qu'il est "trop tard" je vais lire un Nelly Arcan...

Bon je vais écouter les discussions sur l'univers chiffonné et la spaghettisation (ça a l'air plus sympa à écrire qu'à "vivre")... Je vais essayer de comprendre, dur dur le matin (après 9 heures de sommeil, ça va un peu mieux!)... Et du coup j'ai raté 10h32, argh!

Et trainer jusqu'à 11h02 (parce que là j'ai trop faim!)...

17:02 Publié dans Le Québec expliqué aux gaulois | Lien permanent | Commentaires (2) | |

jeudi, 17 septembre 2009

Le Canada est prévoyant

Je savais qu'un truc m'avait bondir tout à l'heure!!!

Bon alors dans la veine de la note que je veux faire sur la "protection" canadienne (même si je crois que galuchon avait volé un de mes punchs, pas très très subtil, j'en conviens!), mais là ça peut juste pas attendre...

Vous comprenez, la pandémie guette!

No souci, tout le monde sera vacciné au Canada... Même si ça ne commencera qu'à la mi-novembre vu le choix du type de vaccin... Donc après la supposée contagion générale qu'on nous promet pour octobre. Sans compter le retrait préventif de toutes les enseignantes enceintes, vu le baby-boom qu'on se tape grâce à l'assurance congé parentale, ça va être pratique au possibeul! Et les infirmières, elles on les laissera aun coeur du bouillon de culture???

Bref, j'en ai jusque là de la pandémie, encore un non événement potentiel, après la grippe aviaire, le SRAS, la crise... Enfin, peut-être pas la crise! Maintenant qu'elle semble finie (ah bon???)...

Par contre, quand tout le monde semble se préparer au pire, certains en font plus que d'autres.

Certaines communautés autochtones sont déjà extrêmement minées et fragiles, grâce au "traitement" canadien. Honteux!

Mais, faute de mieux, elles se sont donc quand même tournées vers le gouvernement fédéral.

Ce cher Harper, toujours plein d'humanité, n'a pas ignoré leur appel à l'aide, qu'on se le dise. Qui en aurait douté???

Il leur a donc fourni masques, des désinfectants, quelques médicaments, des babioles, de la verroterie, des colifichets, etc. comme dans le bon vieux temps...

L'eau de feu, ils en ont déjà...

Mais il s'est pas foutu de leur gueule, il a pas oublié la pièce maaitresse, le plat de résistance.

Il a donc joint aux petits cadeaux précédents une bonne quantité de sacs à viande...

Pas des trucs pour camper, hein.

Des sacs à viande froide, très froide!

Du genre définitif!

L'art de remonter le moral des populations et de leur montrer qu'on a leur avenir à coeur... mais qu'on a pas envie de faire plusieurs voyages vers des réserves assez éloignées...

Et non, j'invente pas, hélas!

Outrée je suis...

(Rien à voir, mais vous en revenez vous de savoir que des gens font une série d'émissions sur des femmes qui ne savaient pas qu'elles étaient enceintes avant d'accoucher??? Pas moi! Mais je vais pas regarder, glauquissime!)

08:22 Publié dans Le Québec expliqué aux gaulois | Lien permanent | Commentaires (0) | |

mardi, 15 septembre 2009

De l'art et la manière de l'ovation debout*, selon les cultures

Bon, avant, faut que je vous dise que je suis actuellement en train de m'empiffrer de fraises du Québec trop trop bonnes! Probablement les dernières de la saison, ça vaut donc le coup d'être souligné!

Faudra que je vous reparle de l'odeur bizarre qu'il y a chez moi depuis hier aussi...

Mais bon sinon...

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* Ovation debout = standing ovation (prononcé standiguovassion et non stendingovéchon) (tout est question d'accent)

Je propose le décodage vu que F., seul maudit français non québécisé que j'ai à portée (virtuelle, je vous rassure), n'avait pas l'air de piger le concept en version française pourtant...

Définition : quand tu te lèves pour applaudir ou acclamer en général après un trèèèèèèès bon spectakeul ou encore un discours particulièrement inspirant. (sauf quand c'est ceux qui applaudissent Limbaugh, rien à faire ici, vous pouvez fermer la porte en sortant)

(oh et puis cette note, ça fait longtemps qu'elle me "démange", presque depuis les débuts de ce blog, bon ça date pas tant que ça, mais à chaque fois que je vais voir un truc, je me dis "faut que je l'écrive!!!".

Pour moi le truc de l'ovation debout vient d'un sentiment qui prend aux tripes, remplit le coeur de joie, d'émotion, de beauté, avec la volonté de faire durer un instant de grâce à tout jamais ou en tout cas le plus longtemps possible... En général, j'applaudis à tout rompre, je pousse des cris hystériques, je siffle (mais ça c'est inaudible, même les chiens m'entendent pas quand je siffle, je fais pas des ultrasons, je fais le contraire, mais je sais pas comment ça s'appelle) (encore que ça s'améliore, je siiffle tout le temps maintenant, comme un pinson, enfin un pinson aphone, sauf que je fais même des airs, ok pas des airs connus, enfin à la base si, mais personne reconnait, les gens n'ont pas de culture! Et encore moins d'imagination (ça c'est beaucoup plus triste!)...), et puis là j'en peux plus, j'ai mal au bras, je suis aphone (et pas que du sifflet), il faut que je me manifeste autrement. Ah tiens mais je peux me mettre de bout. Lève-toi et marche, c'est pas juste bon pour Lazare. Ok, marcher c'est pas évident comme pendant Franz Ferdinand... mais bref vous voyez l'idée. POur moi, c'est quelque chose d'irrépressible synonyme d'0rgasme culturel ou musical (dans les autres types, c'est étrange mais je ne sens pas nécessairement le besoin de me lever, ou d'applaudir (encore qu'avec le sudiste, ça m'a tentée à un certain moment... Faut les encourager, non?).

Le plus fort que j'ai eu ces derniers temps, c'était ça! Trop trop bien, j'ai été la prems à me lever, j'en pouvais plus alors que, d'hab, par timidité, j'entends que quelqu'un se lance, mais là personne bougeait, trop frustrant, j'ai bondi et je ne fus pas très suivie (pour une fois) (j'en déduis que l'Usine C est beaucoup trop vaste et que les gens peuvent remettre leur manteau même en position assise), bande de crétins! En tout cas, j'espère sincèrement que je pourrai un jour revoir ça... je pense qu'en plus, je ne vivrai pas l'expérience du tout de la même manière vu ce qui s'est passé entretemps.

Ce besoin irrépressible n'est pas systématique, loin de là. J'Ai vu des tonnes de pièces de théâtre, de shows divers, que j'ai beaucoup aimés mais pour lesquels ben applaudir à tout rompre semblait tout à fait suffisant.

C'est là qu'intervient la dimension culturelle du titre. Je parle là de cultures avec un petit c, attention!

Notamment d'une de celle que je connais le mieux. La locale. La québécoise donc.

Ici, faut savoir que tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, il faut encourager tout le monde pour son "beau" travail même si le dit travail est à coté de la plaque complètement. Il faut pas s'énerver (je détonne un peu sur ce point en ce moment) et il faut que tout le monde soit d'accord pendant une discussion parce que si tu tapes un peu sur la table en disant "pas d'accord", ouh la la c'est que tu es fâché(e)... Et puis, faut être gentil, encourageant, tolérant, plein de trucs en "ant" qui, comme par hasard, riment avec gnangnan! J'aime pas le gnangnanisme, vous aurez peut-être remarqué, mais je crois que le Québec déteint sur moi, j'encourage un peu trop, parfois, je me battrais! Quoique je me laisse nettement plus aller : la preuve, l'homme marié était choqué par mon traitement envers lui dans l'affaire du billet déchiré mais aussi de la bonne femme du magasin. Ouais ben je regrette, je suis restée polie mais super énervée, surtout quand cette connasse me dit qu'il faut que j'aille faire authetifier la chose dans une banque, alors que le /&*?*%/ de guichet il est dans sa boutique, elle pourrait voir à l'entretien!!! Ou au moins me dire ce que je dois faire au lieu d'émettre des banalités.

(bon bon bon, on se calme, on respire par le nez)

Comment cela se manifeste-t'il pendant une manifestation culturelle (avec un grand C ce coup ci)?

Il faut savoir que le même processus a lieu que l'événement soit grandiose ou moyen. Quand c'est vraiment pas terrible, je me souviens d'une pièce (qui souffrait beaucoup de la comparaison avec la première partie, toute autre pièce du même auteur, Lagarce, que j'adoooooooore!) dans une petite salle, où les gens se levaient sans discrétion aucune pour se casser! Alors là je proteste, on est pas au cinoche, on est devant des vrais gens qui essaient de nous divertir, la moindre des choses c'est (de souffrir en silence) de partir discretos si c'est vraiment si insupportable. Et puis pensez à vos voisins qui eux ont décidé de rester malgré tout et se tapent un concert de bruit de fauteuils qui se replient, de gens qui chuchotent et se cassent la gueule dans l'escalier en disant que c'est mal éclairé (mais regarder la scène, bordel, c'est là que ça se passe), franchement je vous ganrantis que ça ne rehausse pas la performance d'autant plus chancelante que les comédiens voient la salle se vider et ne sont pas sourds non plus.

Bon alors ça c'est quand c'est vraimnet pas terribeul.

Mais sinon, à la fin, surtout au théâtre parce qu'à la base on est assis, les gens applaudissent avec plus ou moins d'enthousiasme, jusqu'à ce que 2-3 péquenauds, des enragés de l'encouragement pour ton beau travail, se lèvent et que la salle moutonneuse et panurgesque suive comme un seul homme (on va faire du secisme tiens) et se dresse sur ses petites papattes (oh la si je pouvais je vous collerai bien le docteur Strangelove qui retrouve l'usage de ses jambes et se réjouit de pouvoir faire dans la standing ovation à son maitre!) pour faire un accueil triomphal aux comédiens/musiciens saluants sur la scène.

Oui enfin ça c'est si le triomphe se mesure aux nombres de debouts dans la salle (surtout que quand tout le monde est debout devant toi t'es un peu obligé de te lever aussi si tu veux éviter les panoramas fessaux (pas toujours très heureux) (mais on est pas là pour ça non plus) et voir ce qui se passe sur scène, tiens, c'est vrai que tu es venue là pour ça en fait.

Du coup, TOUT LE MONDE se lève et, ce, TOUT LE TEMPS!

Alors, donc, ami(e) étranger(gère), si tu viens donner un spectacle au Québec et que personne se lève, tu as un sérieux mouron à te faire, je t'avertis et je conseille même la reconversion!

La preuve, Aznavour est venir faire ses premières armes au Québec parce que ça marchait pas chez lui, le pauvre, si, si, c'est grâce à "nous" si c'est maintenant un trésor national français (qui ne nous le rend pas toujours bien, il y a quelques années, il est venu ici chanter exclusivement en anglais, ça a fait des histoires, nous sommes un peu chatouilleux en matière de langues, ceci dit sans jeu de mots!). Vous me croyez pas pour Aznavour??? La preuve, ! (comment ça wiki c'est pas une preuve??????)

Bon trève de plaisanterie, faut savoir aussi que l'aspect "debout" de l'ovation n'a pas pour but unique d'être gentil gentil. Non, non, il y a une raison primaire beaucoup plus noire, le coté obscur du québécois somme toute, car, en fait, surtout l'hiver, on est beaucoup mieux debout pour remettre son manteau et se rapprocher sournoisement de la sortie en applaudissant.

Donc, il y a une durée règlementaire à l'ovation. Attention, le rideau final tombe, il remonte, les comédiens viennent saluer, ils courent dans les coulisses, le rideau tombe et se relève (ou alors on zappe cette étape si de rideau il n'y a point), les comédiens reviennent, 2ème salut, applaudissent qui faiblissent (tu m'étonnes, on a remis notre manteau, on crève de chaud, on veut juste sortir maintenant et si possible avant que tout le monde sorte aussi, histoire de rejoindre nos pénates prems alors on va les feinter, niark niark niark!), tombée de rideau... Si jamais le délire est total peut-être qu'on aura un 3ème salut, mais faut pas rêver, en général à ce moment là, les lumières se rallument et tu l'as dans le baba! Surtout moi qui me suis peut-être levée, non pas seulement pour éviter un paysage constitué de fessiers plus ou moins fermes mais peut-être mue par ce besoin irrépressible qui me saute parfois dessus sans crier gare! Et là, franchement il n'y a pas plus frsutrant que de sentir qu'on nous coupe l'herbe sous les pieds...

C'est encore pire dans la frustration pour les rappels dans un show. Je me souviens ma première fois avec Arcade Fire à l'église ukrainienne (salle de spectakeul super pour la chose en question) : la niçoise et moi avions réussi à réveiller l'ardeur des troupes pour en réclamer encore un peu mais paf, lumières rallumées, aaaaargh!!! et là oublie ça trop fatiguant à re-éteindre! Même chose pour Franz Ferdinand... Souvent "grâce" aux syndicats impliqués!!! Je suis pas anti-syndicat, sauf pour ça!

Bref tout ça pour dire que je compte aller m'acheter des billets pour aller voir Luchini avec ma maman la semaine prochaine, même si ça me ruine totalement (les billets les moins chers sont à 70$, sans frais de service divers à rajouter ensuite. Mais bordel, sur Admission, ils s'emmerdent pas, 10$ de frais par billet + 3.75$ chaque pour l'envoi ou le retrait en billetterie. Je vais donc me déplacer parce que ça vaut le coup d'économiser 25$, quitte à mettre 3$ dans un parcmètre pour me garer un quart d'heure dans le centre-ville tout à l'heure (pas le temps de passer chez moi et ensuite prendre le métro et faire de moi une brave éco-citoyenne car ça ferme à 18h!). Et que d'après ce que j'ai entendu ce matin, il y a matière à ovation debout!

(J'en reviens pas : Investors me veut!!! Je pige pas trop pourquoi à part qu'ils ont repéré mon cv... je vois pas ce qui leur dit chez moi que je suis la perle rare pour eux??? Ils m'ont envoyé hier un email pour m'inviter à une séance d'information et là paf, appel, et message que j'écouterai plus tard... Apperemment je suis irrésistible, c'est pas que j'en doute (quoique parfois...) mais je vois pas trop ce qui, dans mon cv ou chez moi, crie "je veux devenir conseillère en services financiers"???

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Prochain numéro : comment la saga de mon sépartement se poursuit dans le sang.

Littéralement.

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mercredi, 09 septembre 2009

Folklo, juste un peu

Spécial "Mes aïeux", je sais pas trop pourquoi (en fait si je viens de voir un documentaire sur la chanson québécoise où ils étaient)...

C'est du "trad". Bfc vous dirait que c'est du country alors que pas du tout!

Cette chanson, c'est leur grand succès, même si elle a mis 2 ans à décoller. Moi je la connaissais avant tout le monde, lalalère! Même que je l'ai fait découvrir à la frangine en 2007 en allant aux Pays-Bas, je me souviens dans le train, après elle voulait plus rien écouter d'autre! Ça me saoulait un peu même :

Et là, je viens d'entendre celle-là et j'aime bien aussi :

Vous comprenez tout?

Sur la rue DeLorimier, il paraît qu`à tous les soirs (Une rue de Montréal, dans l'est, du coté francophone)
ils refont le monde entier et ils tuent le désespoir.
Les plus brillants des penseurs réécrivent notre histoire
mais y faut pas se conter de peurs...
Ils sont juste venus là pour boire.

Amis, amis passons la bouteille. Amis, amis débouchons le vin. (ça je crois que c'est suffisament explicite!)
Aujourd`hui c`est déjà la veille. Amis, amis préparons demain...

Une petite shot de Caribou pour se mettre un peu mous,
une petite shot de Blanche de l`île pour la révolution tranquille, (de la bière blanche???)
une petite shot de Sambuca pour mettre le feu au Canada,
une petite shot de Whisky en souvenir de mononcle Prémi,
une petite shot d`Illégale pour le refus global,
une petite shot de Martini pour les enfants de Duplessis,
du Brandy dans notre café pour se rappeler de René,
un shooter de Téquila en souvenir de matante Rosalma.

Amis, amis passons la bouteille. Amis, amis débouchons le vin.
Aujourd`hui c`est déjà la veille. Amis, amis préparons demain...

Un petit peu de liqueur d`anis pour octobre’70 pis on
retombe dans la bière pour les défaites référendaires.
Une petite shot de Porto pour la nuit des longs couteaux,
une petite shot de Bailey`s en souvenir de mononcle Médée,
une petite shot, encore une shot,pour tous les patriotes.
On pourrait faire un drame de la défaite des plaines d`Abraham
mais on continue à boire pour ceux qui verront la victoire... (référendaire?)
Et pis une shot de Crème de menthe pour tous nos mononcles
et pis nos matantes.

Amis, amis passons la bouteille. Amis, amis débouchons le vin.
Aujourd`hui c`est déjà la veille. Amis, amis préparons demain...

Une petite shot de Kaluha le stade nous a coûté un bras,
une petite shot de Pernod, paraît que c`était donc beau à l`Expo,
une petite puff de joint pour tous nos problèmes avec les indiens, (vaste sujet!)
une petite shot d`Hydromel pour le crash de Mirabel,
un petit peu de Tia Maria pour la tempête de verglas,
une petite shot de Gueuse lambic pour la vente des Nordiques
et pis une autre petite shot de Rhum pour le prochain référendum, (1980, 1995, 2010? Je pense pas...)
une petite shot de vin blanc pour le déluge du Lac-St-Jean
(blanc sur rouge y`a rien qui bouge mais rouge sur blanc tout fout le camp)...

Amis, amis vidons la bouteille. Amis, amis c`est déjà le matin...
Amis, amis la bouteille est morte. Amis, amis il n`y a plus de vin.
Amis, amis je vous sacre à la porte. Amis, amis revenez demain...

 

Pas mal d'actualité tout ça, avec l'affaire du Moulin à paroles... en gros, l'ideé est d'amalgamer des textes fondateurs du Québec, qu'ils soient politiques, artistiques ou autres pour commémorer la défaite des Plaines d'Abraham... Sauf qu'ils comptent reprendre des extraits du manifeste du FLQ, ce qui fait grand bruit. FAut dire que l'affaire du FLQ a résulté avec l'ssassinat de Pierre Laporte et 2 mois d'enlèvement de James Richard Cross et Les Libéraux, le parti fédéraliste au pouvoir au Québec pousse des grands cris en prétendant qu'il s'agit d'un ramassis de "séparatisses" qui veut glorifier des terroristes et coupe les subventions de l'événement. Il y a quelques mois, les fédéralitses voulaient commémorer la défaite avec une reconstitution, ce qui avait fait grand bruit et fut finalement annulé. À mon avis, c'était de la provoc. Et le Moulin à paroles a le mérite de vouloir susciter la discussion en reconstituant l'Histoire. Et la crise d'octobre c'est un méga-morceau d'histoire ici!!!

Oh par contre, au secours!!!

L'OCDE a sorti un rapport qui révèle que 49% des québécois sont des analphabètes fonctionnels. Une des pires situations dans les pays dits "développés"...  Je me souviens quand j'étais à l'université avoir entendu le pourcentage de diplomés universitaires au Québec. Super bas... ce qui m'avait posé problème vu que je ne connaissais que des gens qui y étaient allés jusqu'à ce que je fasse des sondages téléphoniques avec des gens qui n'avaient que ça comme perspective d'avenir! Ze choc!!!

Ouf! Déjà minuit 45!!! Alors quand est-ce que je dors moi??? Bref, on va garder la publication de ce dur labeur pour demain matin, ça me laissera le temps de faire autre chose (et je ne pense pas que des choses palpitantes se passeront cette nuit)!

12:02 Publié dans Le Québec expliqué aux gaulois, Musicalement parlant | Lien permanent | Commentaires (8) | |

lundi, 31 août 2009

Ça m'éneeeeerve!

Argh! Je vais faire la maud1te française de base...

Il y a une expression québécoise dont je ne pige pas l'origine. Je comprends ce qu'elle veut dire, c'est assez explicite même.

Cette crise d'énervite aigüe est du à un email de monsieur sans-thé-sait-curry-thé. Un autre email d'ailleurs! Sans compter les coups de fil!!! Où il me demande de l'aide. Comme d'hab... À croire qu'il ne fait pas grand chose à part agir comme un déflecteur et envoyer la balle dans la cour des voisisn... Et souvent c'est dans ma cour que ça se passe! Je vais bientôt militer pour le NIMBY (un des rares cours d'anglais de Terminale dont je me souviens : Not in my backyard!) parce que il y en marre...

Mais je gueule pas pour ça. Ça fait pas assez "maud1te française de base" faut croire! Non en fait, ce qui m'a le plus énervée, c'est la formulation : "Presso, j'ai de besoin de blablabla", blablabla étant son plus cher désir du moment... Désir lié de près ou de loin à la sans-thé-sait-curry-thé, bien sûr! Parce que sinon, j'espère que non!!!

Je ne comprends pas du tout la présence de ce "de" excédentaire... Me semble que "j'ai besoin de blablabla" c'est uassi fort, sinon plus, parce que ce qui est court est punché, non? Ça a pas l'air de venir de l'anglishe pourtant... Je sais pas, mais une chose est sûre et certaine, ça me tape sur les nerfs!!! Même que je trouve ça inacceptable quand je monte sur mes grands chevaux en tenue de sous-préfète (je vous laisse imaginer le tableau, ça laisse rêveur non?)

Même si ça m'exaspère aussi, je comprends mieux cette manie de prononcer dessus et dessous "daissus" et "daissous" plutôt que "deussus" et "deussous", au moins là il y a une certaine logique, même si c'est franchement moche à entendre. Et puis ça se saurait si la langue française était logique, non? Déjà la logique ça devrait couper court à toutes exceptions. Or, l'exception c'est bien français. Il n'y a qu'à comparer à l'anglais pour voir l'abîme qui sépare la logique linguistique selon les peuples. D'ailleurs les exceptions même sont un défi au cartésianisme... Pas d'autres moyens de s'en souvenir que de les apprendre par coeur. Mais elles ont leur charme, comme ça c'est pas plan-plan.

Bref, tout ça pour dire que le "de besoin", j'ha-ïs (prononcé à la québécois ja-hi!) (les puristes objecteront mais moi j'haïs, j'aime si j'ose dire) (et ça défie toute logique en prime) (ce qui rend la chose extrêmement irrésistible à mes yeux!) assez (alors que normalement tu hais ou tu n'aimes pas, le assez modère un truc extrême, ça aussi c'est paradoxal (et donc j'aime, vous aurez compris, si vous suiviez)) ça (là rien à redire)...

22:02 Publié dans Le Québec expliqué aux gaulois | Lien permanent | Commentaires (0) | |