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samedi, 04 juillet 2009

Comparatif

Ah ouf, j'ai cru que j'avais fermé la fenêtre avec ma note sans sauver mais si, heureusemenet parce que je ne me sentais pas de tout (me) retaper... Demain re-Porquerolles, donc pas de news, peut-être lundi, si le sudiste me laisse un peu tranquille...

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Bon alors si je vous avais écrit il y a 2 jours, le titre ça aurait été quelque chose comme "Ce matin, j'ai rencontré l'homme de ma vie". Hier matin, j'aurais dit "Ah ben non c'est pas trop ça!" et aujourd'hui, je suis plutôt en mode comparatif germain versus modèle plus du sud...

On exclut PAM pour le moment (qui tout de même combine pas mal des qualités des 2 modèles) parce que la dernière fois qu'on s'est parlé, on s'est un peu engueulé par sa faute (non, toute vérité n'est pas bonne à dire et, non, je ne suis pas si open que ça!), du coup, représailles avec sa "bénédiction" en plus!

Comment résumer mon mercredi (qui a duré jusqu'au lendemain 8h30 tout de même!)? CA commence l'aprem ou je rencontre fortuitement une armoire à glace, même taille que BFC, mais vachement plus de muscles!!! Vous devriez voir les épaules (miam) et la poiutrine du dit monsieur. Seul inconvenient, quand il ne se tient pas droit, on dirait qu'il a plus de seins que moi... Et la démarche!!! Juste ça ça vaut le coup d'oeil... MAis bon il est pas mal du tout. Menfin, bref, il me fait du plat pas possible du coup on se donne rendez-vous le soir sur la plage (on se croirait dans "Sous le soleil" ou "Hélène et les garçons", non?). Il arrive avec un tout petit monsieur d'une cinquantaine d'années, rond comme une bille, qui veut a tout prix m'offrir une glace... et qui me dit qu'en gros mon sudiste est une crème d'homme et qu'il nous souhaitebeaucoup de bonheur... Euh... Comment dire?

Le monsieur s'en va (en voiture!!! Ayayayayaye! La suite prouvera qu'il s'en sortira vu qu'on l'a revu 2-3 heures plus tard dans un bar à entraineuses dans le Ch1cag' toulonnais...). Le sudiste me refait tout un plat, tout juste s'il ne me demande pas en mariage et ne veut pas me faire un bébé dans la foulée... Mazette, pas l'habitude! Bref, on se roule quelques pelles (en plus il est ultra combustible) (tellement que ça ne me dit rien de bon pour la suite) et on part vers Toulon downtown vu que tout est fermé sur les plages...

On finit par arriver sur la terrasse d'un petit café où le sudiste connait vaguement un type qui boit du champ avec un couple. Je sais plus pourquoi, ils veulent pas finir leur bouteille, du coup j'en hérite, miam! Se greffe au groupe un type des iles Marqu1ses ultra bizarre puis un petit marin du type du couple qui est dans la marine. Bref l'ambiance est très étrange pour moi, je comprends pas tout non plus, mais c'est assez marrant! Sinon tout le monde pense que le sudiste et moi sommes mariés... Je sais pas combien de fois on m'a demandé combien d'enfants on avait, au secours!!!

Après un temps fou a savoir si le marqu1s1en a payé une nouvelle tournée ou pas, la fille du couple veut aller finir la bouteille qu'elle a acheté dans une boite ailleurs. Problème dans le groupe, personne à part elle et moi et un type. On y va quand même... CA a failli mal tourné vu que la fille y est aussi personna non grata je sais pas pourquoi. A un moment le marqu1sien se retrousse les manches, me donne sa montre et sa gourmette en me disant que c'est les 2 seules choses à laquelle il tient... Euh... Comment dire???

Bref ça s'arrange mais la seule option qui reste c'est le b0yz paradise!!! Qui est une boite h0m0 comme le nom l'indique... Mais ou on peut rentrer... Et qui est plus peuplé de lesb1ennes que du reste d'ailleurs... Le sudiste est ravi parce que je vais me faire draguer selon lui... Mouais bon... Si ça se trouve il partage les mêmes fantasmes que F. ;-) Globalement c'est assez sympa, musique pas géniale, mais le sudiste danse avec moi quand je lui demande même s'il dit qu'il sait pas comment... Bon à un moment on s'arrête pour boire un verre, on se reroule des pelles et ensuite, un type de la boite vient nous voir en nous disant que contrairement a dans une boite hétér0 où on empêche les h0m0s de s'embrasser, eux nous empêchent de rien faire et qu'en prime nous formons un tellement beau couple (marié? combien d'enfants?) que ça leur donnait presque envie de devenir hétér0... Ah ben on m'a jamais fait ce genre de compliment avant je dois dire!!!

On a fait la fermeture puis échoué chez le marqu1sien qui nous a fait boire un petit rosé délicieux! Puis la fille s'est genre évanouie... Sympa... Donc son mari et la fille que le type avec nous avait "ramassé" (et que l'évanouie avait traité de tous les noms) l'ont aidé a descendre les 5 étages... Argh! Entretemps, le sudiste s'était trompé de porte en cherchant les toilettes et était tombé sur le père du marqu1s1ien, le corps criblé d'impacts de balles... Ah bon, ça confirme la version du fiston comme quoi son père avait mené une vie de voyou... Bref surréaliste... Et là je passe plein de détails!

Bon finalement c'est le matin, je mange des trucs du marché avec le sudiste, on s'embrasse et tout et tout, enfin il a d'autres visées (tu m'étonnes! Je l'embrasse 30 secondes et, hop, en position! Alors je sais pas si c'est moi qui suis trop ultra k1ffante (selon ses termes), ou si c'est lui (qui est en manque), ou les deux, mais bon on se calme!), sauf que bon on en reste là, avec un rendez-vous sur la plage plus tard...

Où j'ai attendu 25 minutes, personne, bref pas contente du lapin, je suis allée me baigner et quand je compte repartir faire mon tour habituel sur qui je tombe? Le sudiste pas content parce qu'il est arrivé sans doute quelques minutes après que je sois partie et m'a attendue une heure 30... Une heure trente, quand même!!! Il devait avoir de grandes attentes le pauvre ;-) Menfin il m'a exaspéré tout le long, à resquiller, à râler tout le temps, trop loud (je trouve que c'est plus frappant en english) il m'a tapé sur les nerfs en beauté... Et en plus, enfin non je vous en dis pas plus, mais je n'ai pas été surprise! PAr contre, je fus invitée à Lyon au mariage de son frère à rencontrer toute la famille!!! Aaaaaaaargh!!! Nan mais ça va pas??? Mais on doit se revoir lundi... menfin je sais pas trop... parce que ce sera niet pour une virée du même genre que hier, c'est clair et net!

Donc dans le comparatif sudiste (très sonore, très affectueux mais du genre pétard mouillé) vs. germain (muet, affectueux seulement quand il n'y a rien à la télé ou qu'il se dit qu'il va conclure, mais franchement pas égoïste pour certains trucs), franchement je ne sais que choisir... Enfin si, je veux la somme des 2... ce qui ressemble étrangement à PAM (pas trop sonore, pas trop muet, affectueux mais avec mesure selon les circonstances et pas égoïste la plupart du temps) faut bien reconnaitre. Menfin non, PAM est plus petit et n'a vraiment pas les pectoraux (dans la boite, les marins étaient jaloux en me disant que c'était trop fastoche pour "mon" mari d'épater sur le plancher de danse, il n'avait qu'à rouler des mécaniques...), mais ça se travaille ça, non?

13:12 Publié dans La saga du germain, Ma vie, mon oeuvre! | Lien permanent | Commentaires (0) | |

samedi, 16 mai 2009

Soulagée je suis...

Vpus imaginez pas à quel point!!!

Bon et je suis un peu saoule aussi... Des collègues m'ont proposés d'aller prendre un verre, j'ai dit "ouuuuuuuui!!!!!" et j'ai tout planté là sans un regard!!!

Et là je vais dans un bon resto où j'entends bien me piquer la ruche de plus belle...

Des détails (sur ma journée in-fer-na-leu!), peut-être... mais plus tard (quand j'aurais désssaloulé) (parce que vousimaginez le nombre de fautes de frappe que j'ai corrigées alors pas de commentaires pour celles que j'aurai laissées passer de grâce! J'ai quand même un accord du participe passé avec le COD je sais plus où, tout de même!)...

Tschüss (humeur germaine) (quoique je l'aurais bien baffé le dit germain) (détails p't-être ou p't-être pas!!!)

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je suis allée répéter et manger avec le guitariste qui m'a abondament parlé de PAM qui m'aurait très beaucoup à la bonne et me trouve drôlement spirituelle et charmante, rien de moins......... QU'est-ce qu'on a bu! Du vinb blanc avec les collègues, un porto + une demi bouteille de rosé pouur moi toute seule.

Bref là je titube et si je pose ma tête quelque part je tombe edormie! Bref j'élabore demain, ok?

mardi, 14 avril 2009

BFC, la genèse en 5 actes - Troisième acte : septembre à décembre 2007 - Scène 5 : le bonheur à 6000 kilomètres de distance...

Troisième acte : septembre à décembre 2007 - Scène 5 : la lune de miel à 6000 kilomètres de distance...

Mise en situation : BFC est de retour chez lui, mais il m'écrit bien plus qu'avant sans que je demande rien!

Quinze jours après son retour, j'ai eu une mauvaise nouvelle dont j'avais pas super envie de parler à qui que ce soit. Mais je lui ai touché un mot ou 2 ("Toucher un mot", j'ai peur que ce soit un vulgaire anglicisme non?) (et en plus ça je le dis souvent, aaaaaaaaah!), en restant super vague. Bref, en gros je lui disais que ce samedi là, je n'avais pas le moral (je précise pour vous que ça n'avait strictement rien à voir avec lui, ni de près, ni de loin!). Et là il me sort le truc le plus gentil qu'il m'ait dit depuis... toujours! J'en suis tombée à la renverse... Je dois dire qu'en y repensant, je comprends la suite encore moins. Allez, j'y vais (bon, je me rappelle plus exactement les détails, alors c'était quelque chose du genre que c'était normal que je sois déprimée, qu'il faudrait que je me prépare que depuis qu'il est parti il faudrait qu'on se prépare à passer des samedis moyens et qu'il fallait qu'on revoit nos attentes à la baisse. Et (snif) il signait BFC (bon pas vraiment BFC, il se traitait pas de connard lui-même (évidemment ça m'aurait rendu service!) qui revoit à la baisse ses attentes pour les samedis à venir (et les dimanches, et les lundi, etc.) (vous voyez l'idée, non? Bref c'est un peu cucul, mais j'avais trouvé ça vraiment trop mignon parce que ça tombait du ciel sans avertissement.

Sinon, les week-ends suivants, on s'appelait pas tout le temps (parce qu'en plus, faut accorder les emplois du temps, à 6 heures de décalage) et on pouvait même pas s'écrire, snif! Big surprise! Plusieurs fois il se ruinait pour m'envoyer un petit email avec son téléphone... Alors que je demandais rien, une fois de plus. Un mois après son retour, il a enfin sauté le pas : il s'est acheté un ordi et il a été plus rapide que moi pour la haute vitesse donc 2 semaines plus tard il était branché. à partir de là on s'écrivait 4-5 fois par jour (parce que parfois faut bosser), il m'emvoyait toujours un email avant de se coucher et moi de même, on skypait le week-end, bref ça pouvait difficilement aller mieux à distance. Et franchement, j'ai beau retourné le truc dans tous les sens mais je ne lui ai jamais rien demandé, pas parce que je voulais pas, au contraire, mais par orgueuil mal placé (ou pas!)... donc on ne peut pas m'accuser de lui avoir tordu le bras ou de lui avoir fait du chantage émotionnel!!!

Pendant ce temps, j'étais en négociation avec le monsieur parisien et je dois dire que la perspective me plaisait d'autant plus que tout roulait avec BFC... Je lui en parlais de temps en temps mais sans plus, jusqu'à ce que le monsieur parisien me dise que si j'étais à Paris vers Noël, on pourrait se rencontrer en face à face (alors qu'il m'avait fait une offre après une conversation téléphonique de 20 minutes!). Mais ça c'est pour un peu plus tard... Aussi avec ses collègues, il a un groupe et à ce moment là ils se préparaient pour un "gig" donc on parlait liste de chansons, noms de groupe, salle où ils pouvaient jouer, etc. C'était bien, ça lui plaisait, moi ça me plaisait parce que ça le passionnait et comme ça j'avais l'impression de participer (très modestement), j'ai même suggéré des noms de groupe, mais bon pas des vrais, plutôt des noms "gag", ça m'éclatait! J'avais même pas compris que le nom qu'ils avaient choisi était celui "là", il me l'a confirmé il y a quelques mois, j'en revenais pas... Menfin, à ce moment là, j'avais mentionné que j'avais des vacances pour Noël et que ça tombait bien vu que je pourrais aller rendre visite au monsieur parisien au passage. J'avais déjà parlé à d'autres gens que j'aurais bien aimé lui rendre visite mais je me serais fait écartelée plutôt que de lui demander directement si on pouvait se voir, même si j'en mourrai d'envie. J'aime pas m'imposer quoi!

Et paf à un moment donné, il me dit que si j'ai du temps entre mes divers rendez-vous, il n'avait rien de prévu pour le jour de l'an (je confirme il n'avait RIEN de prévu pour le premier janvier!!!) alors... la porte est entrouverte! Je trouve pas ça assez clair alors je demande des précisions, bon alors finalement l'invitation est sur la table, du coup je m'engouffre dans la brèche vous pensez bien! On est début novembre, il est tard pour prendre des billets pas trop chers pour la saison des fêtes, finalement. Bref je pars après Noël et je dois rentrer après la première semaine de janvier : au final ça donne un départ du 26 décembre au 8 janvier... Je suis ravie! Lui aussi a priori...

En novembre, meilleure amie m'annonce que son mari et elle passeront 3 jours à Montréal pour une conférence prestigieuse à laquelle participe son hubby. Cooooooool!!! J'en parle à BFC (qui connait meilleure amie) qui me dit qu'il est déçu, que meilleure amie est à Montréal exactement le week-end de son gig et qu'il avait pensé que j'aurais pu y venir. Bon c'était à la blague, je pouvais pas faire 2 allers-retours en un mois, et c'était un peu dernière minute, genre 15 jours d'avance (et finalement le gig a été reporté d'une semaine je crois, heureusement que j'avais pas pris de billet pour le week-end (ce que j'aurais très bien pu faire, quitte à manger du pain sec pour les 4 prochains mois!!!). Mais bref sa simili déception m'a à la fois fait plaisir et serrée un peu le coeur. Parce que j'aurais adoré le voir en pleine action! Il est tellement retenu (limite coincé) en temps normal, on peut pas rester sur son quant à soi sur scène, j'aurais vraiment voulu le voir et l'entendre pendant un solo de guitare déchainé... (F. va encore relever la chose mais un truc qui m'a fait de la peine, c'est quand il y a quelques mois, je lui mentionnais que c'était un de mes grands regrets pour nous 2, et tout ce qu'il m'a dit en échange, c'est que je pouvais pas me plaindre vu que j'avais un de leurs enregistrements. Ouais ouais c'est pareil bien sûr!).

Meilleure amie et sa moitié sont donc venus, on s'est vus tous les soirs, c'était bien surtout quand on était les 3, parce qu'après avec les méga-geeks physiciens, informaticiens qui faisaient que se demander si on pouvait voyager dans le temps ou plein de questions pleines de pixels et de trucs peu intéressants à raconter. Moi j'en ai rien à foutre personnellement, et j'ai beaucoup de mal à m'exciter à ce sujet. Mais bon c'était pas mal, en plus j'ai mangé au café du TNM et dans un de mes indiens favoris aux frais de Microsoft, ça vaut bien le coup d'être saoulée un peu par des mathématiciens chiants. Quoique le principal de chez Microsoft était très sympa, et très marrant quand on revenait dans le monde réel, un gros nounours brittish aux cils très très longs! Et son collègue amerloque à qui j'aurais donné 18 ans max et qui était marié depuis perpète! Meilleure amie et moi avons discuté de BFC au passage, elle était optimiste vu mon compte rendu, mais je dois dire que j'avais mes doutes même s'il n'y avait pas de signes avant-coureurs.

Par contre, une semaine plus tard, en rentrant de son gig vers 1 heure ou 2 du mat', qu'est-ce qu'il a fait? Il m'en a écrit un compte-rendu détaillé, ce qui m'a touchée, parce que bon il serait allé se coucher en rentrant j'aurais compris, bref cet email là en particulier m'avait rassurée à 3 semaines et quelque de Noël!!! On commençait aussi à planifier mon séjour, c'est là que je lui ai demandé s'il voulait venir à Paris avec moi, pour rattrapper notre week-end parisien loupé. Pour la petite histoire, il a accepté (on a eu des discussions pour le choix de l'hotel, il visait des prix trop élevés pour moi, du coup il a testé un 2 étoiles, chose qu'il n'avait jamais faite avant (et ne fera sans doute plus jamais)) et a poussé mémé jusqu'à me dire qu'il irait où je voulais dans la limite du raisonnable et que la première semaine de janvier m'était entièrement réservée, ce qui m'avait épatée, ça sonnait pas mal comme une déclaration (d'ailleurs ex-coloc était jalouse ;-) )  alors qu'une fois de plus, j'avais rien demandé! Et qu'à partir du 2 janvier (il a les semaines courtes), il regrettait de perdre de précieux jours de vacances avec moi! Menfin!!!

Petit retour vers le futur, pour parler de la frangine et BFC. Alors donc initialement je croyais qu'ils se connaissaient bien mais pas du tout. La seule caractéristique qu'il avait pour elle, c'était qu'il était sympa, mignon et qu'il lui parlait français à chaque fois qu'ils se croisaient. C'est d'un intime, n'est-ce pas? Bref Noël 2006, BFC et la frangine se rencontrent pour qu'il lui donne les cadeaux, une copine de la frangine est là, elles discutent Pilates et yoga alors que les hommes (le copain de la copine et BFC) parlent de choses d'hommes (je suppose) et là il fait une réflexion sur le yoga ou je sais plus quoi qui est un "truc de filles". Ça a énervée la frangine qui me disait que c'était un con. Soit!

Mais fin septembre, ils avaient une "sortie" de groupe, qui consistait en une sorte de course au trésor dans une ville néerlandaise pas très loin. Il était dans l'équipe de la frangine qui a été nommée "d'artagnanne", c'est à dire qu'elle portait le chapeau (et la culotte pour le groupe!). Bref là ce fut la rupture totale parce qu'il aurait dit en allemand (pour qu'elle ne comprenne pas) à quelqu'un d'autre en gros qu'il n'y avait pas moyen de faire taire la frangine! Elle l'a mal pris mais n'a rien dit, déjà elle était en pétard d'avoir été désignée pour le chapeau. Mais à partir de ce moment là, elle ne l'a plus supporté au point de ne pas vouloir me voir avec lui en janvier 2008, ce qui n'a pas contribué à améliorer l'ambiance, mais ça c'est l'acte 4. Sinon BFC ne pourra jamais faire de politique, il est immortalisé plusieurs fois portant un sac orange vif (donc dur à manquer) marqué d'un message qui dit, une fois décodé, "malad1e sexuellement transm1ss1ble!", ça part mal

Oh et puis il y a le québécois enfin rebaptisé le birman (j'espère qu'il va bien, il a pas écrit sur son blog depuis plus d'un mois... aux dernières news il était à Hanoï, mais je m'inquiète un peu avec ce qui se passe à Bangkok, il me semble que c'est de là qu'il doit repartir) (mouais après faut voir ce qui arrivera quand il sera de retour... s'il revient??? ou s'il revient marié avec une vietnamienne?)... Nos retrouvailles datent d'après le départ de BFC et le reste s'est déroulé pas mal en parallèle. Ceux qui fréquentent mon blog depuis un certain temps autont peut-être remarqué la disparition de la catégorie de la saga du québécois, ouais ben voila. Je crois que j'ai effacé un certain nombre de notes à ce sujet? Depuis qu'il a tout lu!!!!!!!! Aaaaaaaaaaah!!! Bref je ferai un résumé rapide la prochaine fois... disons dans la scène 5b...

lundi, 13 avril 2009

BFC, la genèse en 5 actes - Troisième acte : septembre à décembre 2007 - Scène 4 : le départ (snif!)

Troisième acte : septembre à décembre 2007 - Scène 4 : le départ (snif!)

Mise en situation : BFC est là, depuis quelques jours, on roucoule comme deux pigeons (même pas, mais c'est pour l'image, et c'est une citation du père Noël est une ordure) mais toute bonne chose à une fin

Bon le vendredi fatidique est déjà là... Naaaaaaaaaan, je veux pas! Mais étrangement je n'y peux pas grand chose...

Je vous ai dit déjà que 2 ou 3 semaines avant l'arrivée de la 8ème merveille du monde chez moi (avis que je ne partage plus, je vous rassure), c'est là que j'ai eu une offre du monsieur parisien. Je le mentionne parce que ça a son importance dans l'acte 4. Et aussi rigolo, peu de temps avant j'avais passé un concours oral pour un poste dans la fonction publique, je savais pas quoi répondre aux questions, ça m'intéressait pas comme poste, j'y allais pour le sport uniquement, donc j'ai répété sensiblement les même trucs ad nauseam, malgré les examinateurs qui m'encourageaient à étoffer. Pas possible à faire! Qui l'eut cru vu qu'ici j'ai un talent certain au remplissage et au bavardage inconsidéré... Mais faut que le sujet me plaise, visiblement je suis un sujet qui me plait, modestement! Bref je suis morte de rire c'est que pendant la première semaine de BFC chez moi, je suis rentrée tôt une fois, suffisament pour recevoir un coup de fil me proposant un poste en urgence suite au concours que je venais de passer. J'ai refusé, écroulée de rire, le niveau devait être au ras des paquerettes. J'ai raconté le tout à BFC, ça l'a épaté. Ça et le contrat parisien, plus d'autres trucs, il m'a toujours vu au top de la réussite (hier dans notre skype lamentable, il s'est justifié de son pessimisme quant à mes chances de trouver un boulot en moins d'un mois (défi relevé), en disant que c'était pour me piquer au vif pour que j'y arrive. Tu parles!) professionnelle... Ça lui a peut-être fait de l'ombre, tiens?

Alors donc je prévois partir du boulot vers midi 13 heures qu'on aille manger ensemble, il décollait en début de soirée donc ça nous laissait un peu de temps même s'il fallait faire gaffe aux embouteillages. Je raconte des histoires abaracabrantes au boulot pour me libérer, je passe à la boulangerie où je suis allée vendredi acheter des biscuits santé tous frais juste pour BFC (qui ne mangeait que les frais et me laissait ceux de la veille). J'arrive chez moi, on va manger là où on avait brunché la fois des guêpes, je suis sidérée par les choix du menu, super varié, dur dur de choisir, bien plus sympathique que pour le brunch (que j'avais découvert un peu avant y aller avec BFC avec l'homme marié...) que j'avais trouvé décevant, et bien pas dans la journée, j'y suis même allée avec ma maman quand on est allées voir les sept doigts de la main. Bref on finit par choisir quelque chose, et on discute. On parle de ma lampe qu'il m'a aidée à installer (en se plaignant parce que c'était trop lourd, du coup, on a changé, il a branché (selon mes instructions) (qui c'est l'ingénieur électr1que déjà?) et j'ai tenu à bout de bras, ouf on y est arrivé. À noter que j'avais fait celle de la cuisine toute seule comme une grande grâce à un stratagème ingénieux... Donc là on se repose, on mange, on discute, il me dit qu'il a compris pourquoi je voulais qu'il vienne, pour la lampe et apparemment, je rougis quand il parle des raisons... Mouais bon... Je sais plus comment il en vient à me dire qu'il ne quittera jamais l'Allemagne (j'ai rien demandé non plus), moi philosophe je répond qu'il ne faut jamais dire jamais, mais ça m'a heurtée un peu. On revient chez moi en attendant l'heure du départ, il a refait sa valise et doit reconnaitre que mon appart était bien rangé et que c'est ses affaires qui trainaient partout! C'est pas trop tôt...

Bon alors on est sur le futon, en position pliée, on écoute de la musique (ce qu'on a beaucoup fait pendant tout son séjour), on discute, comme à chaque fois en cas de départ, je sais pas quoi dire, j'ai le coeur un peu serré, du coup je ne suis pas très éloquente et je ne fais rien alors que j'aurais envie de lui rouler des patins magistraux... Mais bon on se contente de discuter très proche l'un de l'autre. À un moment je lui demande de me chanter la chanson de... la Boum! (ouais je sais le niveau est très relevé!) (mais c'est encore pire après vous verrez) Il refuse, il fait le timide, j'insiste, je sais plus combien de temps ça dure, mais, finalement, il se jette sur moi et me chante la chanson direct dans l'oreille, je dois dire qu'ensuite ça m'a fait rire mais initialement ça m'a glacé les sangs! Je m'y attendais pas du tout...

Finalement on part à l'aéroport, ça roule pas pire, on arrive, je vais vers le stationnement, là il me fait de la peine en me disant que j'aurais pu juste le déposer. Mais ça je le fais jamais, meilleure amie, la niçoise, je me gare et j'accompagne jusqu'au bout! Sauf l'année dernière avec la niçoise, hyper en retard, je préférais tourner court, les divers étapes, les poissons, le niçois, etc. m'avaient saoulée... Et là avec BFC ça m'est pas venu à l'idée mais sa suggestion m'a blessée. Je n'en fais qu'à ma tête et je l'accompagne. Je fais la queue de l'enregistrement avec lui. J'imaginais qu'on prenne un verre en attendant l'heure fatidique mais il coupe court en voulant passer la sécurité illico... Ah ok bon (moi je le fais toujours le plus tard possible)... On s'embrasse très rapidement, enfin trop si vous voulez mon avis, mais les départs me font perdre la tête un peu alors je fais jamais ce que je veux, ne voulant pas paraitre trop accrochée... Du coup, je tourne les talons et je pars sans me retourner. J'ai comme l'impression qu'il ne m'aurait pas jeté un coup d'oeil (mais je n'en sais rien du tout, je ne me suis pas retournée une seule fois alors que j'en mourrais d'envie) donc je préfère ne pas constater la chose. Je retourne à tuture et je pars.

Sur la route, j'écoute Franz Ferdinand, les larmes au bord des yeux... Et là c'est Walk away, que j'adore!!! J'en parlais déjà , alors que je sentais la situation m'échappait... Pas envie de me relire vu que mon état d'esprit actuel est très différent, à ce moment là j'y croyais encore un peu...

On peut "voir" la chanson . J'avais jamais vu le clip tiens. Bizarrement "fidèle" aux paroles...

Bref j'écoute ça mais mes paroles préférées :

And as you walk away, oh, as you walk away
And as you walk away, my headstone crumbles down
As you walk away, the Hollywood winds will howl
As you walk away, the Kremlin's falling
Oh, as you walk away, Radio 4 is static
As you walk away, oh, as you walk away

me semblent tout à fait appropriées vu la situation. Et là, c'est la crise de larmes qui commencent à couler. À ma décharge je suis vraiment crevée... Je rentre chez moi, dans mon appart super bien rangé mais vide! Re-larmes... Ça m'a complètement déprimée ce vide sidéral... Du coup j'ai pris mon cell et j'ai commencé un sms à BFC en me disant que ce serait trop cucul et que je ne l'enverrai pas. J'écris donc : "my place way too big now that you're gone. As FF sang "as you walked away, radio 4 is static", miss you already", plus dégoulinant, tu meurs non? Et là je sais pas ce qui m'a pris mais j'ai fait "send"! Ça faisait partie de mes résolutions (que je maintiens maintenant, menfin j'essaie!), dire plus ce que je pense parce que c'est parfois difficile à deviner. Donc ok sms envoyé. Et j'attends une réponse ou quelque chose mais rien. Après ben il est en l'air donc j'attends plus rien... J'appelle ma mère en pleurant, ce qui la désole un peu, elle est pas gâtée de ce coté là entre les histoires de la frangine et les miennes! Je me morfonds un peu, ça fait longtemps que je me suis pas sentie dans un état de ce genre, 10-11 ans? Du coup, je me retape La boum (au secours) parce que c'est le seul dvd que j'ai sous la main (mais j'ai vaguement honte) et je repleure. Je me couche en attendant le lendemain avec impatience puisqu'il doit m'appeler quand il arrive.

Le lendemain, je me lève, je vais vérifier que son avion a bien atterri, bon tout va bien, après il a un train ou 2 à se taper... Il doit être relativement tôt et j'attends des nouvelles, un appel ou un sms en réponse au mien! Quelque chose quoi!!! Mais rien, toujours rien... Je me souviens que j'ai discuté avec meilleure amie qui essayait de me remonter le moral... mais ça y est je m'en veux d'avoir envoyer le sms!

À quatorze heures, le téléphone sonne, appel inconnu, pas de sonnerie distincte comme quoi c'est pas un appel local, bah je réponds quand même. Bien m'en pris, c'est lui, il a pas appelé plus tôt, il avait peur de me réveiller! Bref on discute à batons rompus, c'est chouette, il me dit qu'il a passé de très bonnes vacances etc. Tout va bien quoi! On ne parle pas de mon texto par contre... Deux heures après on se laisse (noooooooon). Le soir j'envoie un petit email lui disant que j'avais été ravie de son appel, que je m'étais inquiétée de pas avoir de news, que j'avais peur que mon sms soit en cause (parce que pour moi c'était vraiment mettre mes tripes sur la table, ce que je fais rarement!!!), que j'avais trouvé que le temps était passé très (trop) vite, etc. Réponse le lundi (il a pas d'ordi chez lui) où il me dit pas de problème avec mon texto, et que les 2 semaines étaient passées assez vite étonnament (je suis pas d'accord avec le assez, mais bon il passait les journées tout seul, c'était peut-être pas palpitant tout le temps) entre autres. J'aurais aimé un peu plus d'enthousiasme mais je m'en contente. Il me raconte qu'il a dormi 14 heures parce que je l'ai épuisé (hum!) et là qu'il est saisi à la gorge par le boulot déjà, le pauvre... Je sympathise... Bref je réponds vite, comme je l'ai toujours fait. Mais avant il m'écrivait une fois par jour, 2 peut-être pour les préparatifs de son départ. Et là paf, on passe à 3, 4, 5 certains jours! Moi je n'ai rien changé à mes façons de faire, je réponds vite, suivant mes disponibilités, je bosse de temps en temps quand même, mais disons que mon délai est de max 3 heures. Pareil qu'avant. L'augmentation de fréquence vient exclusivement de sa part... mais je suis, bien sûr. Le ton aussi est beaucoup plus personnel, affectueux même, de sa part comme dans la mienne, ça c'est objectivement "mesurable"...

Dans les quelques jours suivant son retour, je réclame son numéro de téléphone... Lui avait toutes mes coordonnées (j'ai tendance à envoyer mes emails avec ma signature comprenant toutes mes infos de contact) (j'essaie d'éviter quand je réponds aux mails que je reçois sur mon adresse de blog, ouf!), bref il me donne son numéro. Et là bon pour moi c'est difficile d'appeler qui que ce soit. Mais 2 semaines après son retour, il me dit qu'il est sorti et revenu avec la voix de Plume. Inside joke. En 2006 je l'avais emmené au Saint Sulp', la musique était du genre rock comme il l'aimait mais aussi dans les classiques québécois. À un moment, ce fut Plume Latraverse et son classique entre tous, Bobépine, avec sa voix plus que rauque. La tête qu'avait faite BFC en entendant ça, à mourir de rire!!! Mais il était sorti du Saint Sulp', la voix toute enrouée, et là j'avais dit qu'il avait la "Plume's voice". Voici un petit aperçu de la voix (et encore là c'est soft je trouve!) (marrant c'est un show en... Belgique!!!) :

Donc retour en 2008, 2 semaines après qu'il soit parti, il sort et me raconte qu'il avait sa "plume's voice" et qu'il avait pensé m'appeler pour me faire entendre (ça a l'air de rien mais tous ces petits rien étaient pour moi comme de grandes déclarations ;-) ) mais qu'il s'était dit que je serais pas là. Là je m'interroge parce que c'était un email que j'avais reçu un samedi, il était peut-être passé chez ses parents? Parce que les emails le samedi ça arrivait jamais avant qu'il achète un ordi! La "plume's voice" me stimule, je me décide à l'appeler (après avoir raccrocher plusieurs fois et réfléchi intensément à l'heure idéale pour le faire), il est tout étonné que ce soit moi mais a l'air content, je suis presque déçue, il a presque pas la voix de Plume, un autre appel trèèès agréable (où il ne me dit rien de particulièrement sentimental, mais moi non plus, déjà en personne j'ai du mal, alors au téléphone n'en parlons pas), l'air de rien tout de même les échanges s'intensifient, on continue les 4 emails en moyenne par jour de semaine, franchement, je suis sur mon petit nuage (pour pas grand chose je sais bien), j'aime bien l'arrangement finalement, même si rien de clair n'est dit. En tout cas j'ai envie de le revoir! J'apprends que l'usine est fermée entre Noël et le jour de l'an, je commence à tirer des plans sur la comète, enfin sur un voyage européen, ce que je n'ai pas fait à Nowel depuis 20 ans?

dimanche, 12 avril 2009

A sens unique

Je sors à peine d'une séance skypienne que j'attendais avec une certaine impatience. Oui on se demande bien pourquoi...

Pétard mouillé!

Comme d'hab vous me direz, oui je sais!

J'ai quand même été surprise, je faisais autre chose, car comme je n'avais eu aucun retour sur mon sms suggérant un nouveau créneau, je n'attendais pas grand chose, ce qui au final aurait été pas mal mieux!

Mais en gros quand "on" m'appelle (ou me skype) (à ma demande, j'avoue, dans mes cartes postales mais c'était parce que je voulais savoir ce que le "not in the mood for email" voulait dire en fait, et je me serais contenté d'un petit email sympa sans problème) (je sais toujours pas d'ailleurs pour le "not in the mood") (vu l'ambiance glaciale, enfin non glaciale, c'est un bien grand mot, je dirai plutôt absente c'est plus exact, je n'ai même pas pensé à demander des précisions) (dès le tout début, j'ai su comment ça se passerait à sa voix absente d'ailleurs) (ouais absente parce que visiblement il se passait des choses bien plus intéressantes à la télé, un western, ou une chaine pour homme seulement avec des voitures et des crimes (ouais ça fait super envie d'être un homme pour ça avec en prime un truc qui pendouille entre les jambes, franchement le rêve!)), je m'attends au service minimum.

Et ben non, même pas.

Enfin si, quelques questions polies sur nouveau boulot et sur NY... Heureusement qu'il y avait ça!

Comme ça, j'ai pu raconter mon dix sur dix et le reste...

Rien qui justifie qu'on lâche la télé, je vous rassure!

De l'autre coté, rien de neuf, rien de palpitant, même en parler avait l'air pénible!

Je sais pas si c'est le traitement spécial pour moi ou si ça a toujours été comme ça et que je ne m'en rend compte que maintenant (et là j'ai envie de dire mieux vaut tard que jamais), mais franchement est-ce que c'était aussi chiant pour tout le monde ce truc?

Ou alors c'était aussi inintéressant (parce que franchement avant c'était pas comme ça, rassurez-moi???) parce qu'il ne voulait pas fournir de nouveau matériel pour ici (loupé!). Même notre dernier coup de fil était pas comme ça... Il m'avait raconté des trucs (même si je crois que la télé était encore allumée!) (je pense que même quand "tout" allait bien, la télé ronronnait)...

Bref ouais, je hausse les épaules mais en fait ça m'a plutôt donné envie de pleurer tellement c'était chiant (parce que moi je n'ai pas poussé jusqu'à allumé la télé, n'importe quel soap aurait pourtant certainement rehaussé l'intérêt général : "Ashley, il faut que je te dise, Bret et moi sommes jumeaux... donc je suis le père de mon frère et toi la cousine de la fesse gauche de mon ennemi mortel" blablabla aurait été sans doute plus palpitant que cette heure perdue que je ne retrouverais plus jamais!) (mais le fait que j'utilise ma souris pendant les opérations dérangeait! "On" entendait du bruit apparemment, pauvre chou!) (moi je dois dire que regarder la télé en discutant avec quelqu'un en prenant un ton absent pour dire des banalités pour bien faire sentir que là ouais tu m'emmerdes en fait, ben je pense que c'est un traitement que je n'infligerais pas à mon pire ennemi!) (parce que l'indifférence, je trouve que c'est la pire insulte!) et que oui, malgré tout, ça me fait encore de la peine.

Du coup j'ai expédié les salutations après la dernière question du genre "bon est-ce que t'as autre chose de nouveau à raconter qu'on en finisse au plus sacrant?", moi j'étais plutôt du genre "non rien ok bye" et là, v'là t'y pas qu'"on" me sort la totale avec les joyeuses pâques, bon long week-end etc. que ça n'en finissait plus (toutes proportions gardées, on va pas dire que je me suis sentie retenue). Quelle hypocrisie... Je suis pas mieux, j'ai fermé mon micro et énoncé bien clairement alors que juste moi pouvais m'entendre "mais je t'emmerdeuh!" (ce qui avait vraiment l'air d'être le cas) (j'ai dit quelque chose de pire en anglais juste avant mais comme j'ai l'intention d'envoyer le lien au principal intéressé, on va éviter de froisser certaines susceptibilités).

Et avec tout ça je viens de réaliser que je ne lui avais pas parlé d'un truc qui pouvait l'intéresser point de vue boulot, faudrait que je lui envoie le lien (merde je sais plus dans quel email je l'ai)... Mais encore une fois ça me fait chier de constater que je me préoccupe de son bien-être alors que lui n'a visiblement rien à foutre de quoi que ce soit se rapportant de près ou de loin à moi. Et ça, ça me fait encore pleurer (dis-je avec une larme qui roule, aaaaaaaaaaargh!)... décidément je ne fais pas un bon ours polaire (inside joke avec moi-même)!

ours_polaire_red.jpg

Ah oui et il y avait un autre truc que je voulais lui raconter, ça lui aurait plu pourtant!

Ouaip, depuis le temps, je devrais avoir l'habitude du sens unique pourtant... mais là c'est plus clair que jamais!

Bon heureusement que ce soir j'ai un truc sympatoche au programme, parce qu'avec mon méga souci et ça, le moral en a pris un coup! Tiens, je vais commencer à me préparer d'ailleurs... tout en regardant Karate Kid 2!

01:02 Publié dans La saga du germain | Lien permanent | Commentaires (14) | |

samedi, 04 avril 2009

À l'instant...

J'ai reçu un sms...

À 11h05 très exactement...

J'entends la vibration et la petite sonnerie que j'aime bien (mais que j'entends jamais, snif!)...

Je me lève sans conviction parce que d'habitude, les seuls sms que je reçois sont de ma compagnie de cellulaire pour me rappeler que je n'ai pas payé ce mois-ci...

Ou encore que j'ai beaucoup parlé et que j'ai presque explosé mon forfait mais surtout que je continue à causer à qui mieux mieux... puisqu'au delà de mon forfait la seconde vaut de l'or!

Mais là c'était pas ça!

Si je m'attendais???

Encore une fois la liaison postale USA-Germanie est fulgurante!

J'ai posté le tout mercredi vers midi et visiblement c'est arrivé aujourd'hui...

Je sais pas si la frangine aussi les a reçues (je lui en ai envoyées 2 parce que je voulais lui en envoyer une "de luxe" du Top of the rock et une de nuit parce que j'adore les photos de nuit et que je peux pas en faire d'aussi bonnes que les photographes professionnels, argh, zut!), ça devrait! Ça tomberait bien car elle part demain pour une semaine... Edit de 15h45: ah ben si c'est confirmé, la frangine a bien reçu les 2!

Je sais pas si celle que j'ai envoyé en Gaule est déjà arrivée aussi???

En tout cas je pourrais parier que mes parents recevront pas la leur lundi, même s'il n'y a que 6 ou 700 kilomètres à faire!

Bref BFC m'a annoncé qu'il les a (toutes?) reçues mais qu'il a failli les foutre à la poubelle en pensant que c'était du "spam" (ou de la pub je pense plutôt), ah ouais sympatoche...

Et propose une séance skype le week-end prochain pour cause de long week-end (bien que le mien soit moins long que le sien vu qu'il me semble qu'il a le vendredi et le lundi)...

V'là aut chose (parce que je pense que j'ai rien à lui dire en plus)...

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Rien à voir mais j'ai fini le "Grand cahier" et puis ben argh!!! Je suis drôlement éloquente pour le rendu des impressions, non?

vendredi, 03 avril 2009

BFC, la genèse en 5 actes - Troisième acte : septembre à décembre 2007 - Scène 3 : on teste la consommation!

Troisième acte : septembre à décembre 2007 - Scène 3 : on consomme (enfin!)

Mise en situation : BFC est là, depuis quelques jours!

On avait prévu aller à Magog le samedi sauf qu'il faisait super chaud, humide, collant comme il peut faire en plein mois de juillet ici, on petit déj en tête à tête, c'est très sympa encore une fois, il n'y a pas à dire je l'adore (enfin adorais) platoniquement parlant! Comme il fait chaud, je garde les stores fermés, et une fois qu'il a remis le futon en position canapé je me vautre dessus, il m'y rejoint, je sais plus comment on en arrive là, mais on commence à éplucher le guide des DVD de la Boite noire (http://www.canoe.com/divertissement/dvd/nouvelles/2007/10/29/4614647-ca.html), une institution ici, la Boite noire étant un magasin de location de video pas que mainstream, on peut tout y trouver. Leur guide (une référence mondiale en plus il parait) que j'avais eu en m'inscrivant (pour montrer L'auberge espagnole à meilleure amie en février 2005) est génial! Donc alors qu'avant ,on avait ''lu'' mes livres d'allemand, le dictionnaire (!), l'horoscope du journal auquel j'étais abonnée (journal que je n'ai jamais autant lu que quand il était là!) en guise de leçon de français quotidienne, des choses palpitantes comme ça, bref, là on lit le guide!

Il fait chaud donc on est habillé légèrement mais épaule contre épaule pour lire à 2, et puis, plus ça va, plus je m'appuie sur lui, pour ne pas dire que je me vautre carrément, ce qui ne devait pas nous rafraichir, j'en conviens. Mais il a pas l'air contre alors j'en profite... En même temps, je suis agréablement surprise, il me disait qu'il n'allait pas au cinéma (ce qui m'avait assez horrifiée) mais il a quand même vu plein de films pas mal, même si à la télé (il sait pas ce qu'il rate parce que franchement pour certains films, ça vaut carrément le coup le grand écran!). Bref c'est intéressant... Je lui conseille des films (qu'il ne regardera probablement jamais, sauf par pur hasard), il m'en recommande aussi (que j'ai regardés par la suite et j'ai poussé le vice jusqu'à les aimer!). Comme l'après-midi est bien entamé et qu'il fait encore très chaud et humide, on reporte Magog au lendemain. Bref à un moment, tout le monde se lève puis tout le monde se ''rassoit'', enfin se rassoit, c'est vite dit vu que je m'installe presque directement ma tête sur ses jambes. C'est fort sympathique tout ça, on ne fait pas du tout dans le classé X, faisait vraiment trop chaud, mais c'est très euh... affectueux je dirais... Un peu annonciateur des futures ''morning sessions'' à bien y repenser...  On poursuit la lecture jusqu'à arriver à Life of Brian des Monty, que je n'avais pas vu encore. Selon BFC ça manque à ma culture donc on décide de passer à la Boite noire le soir pour le ramener que je vois la chose, à mon âge avancé!

Comme il fait vraiment super chaud, après avoir terminé le guide, on décide d'aller prendre un pot quelque part où c'est climatisé, on s'habille un peu plus (snif!), on part vers la rue St-Denis vu que la plus grande Boite noire des 3 est là, avec toutes les terrasses et restos que j'aime. Je me rappelle plus trop où on est allés mais entre le verre et le resto on va chercher ''Brian'' à la Boite noire. Manque de bol, selon leur ordi, le DVD  y est, sauf qu'il n'est pas en rayon, argh! J'envisage de prendre à la place ''Doctor Strangelove'' qu'il ne connait pas et que j'adore (et que j'ai maintenant en DVD!).

(Ah ex-coloc et moi, on a vu ce chef d'oeuvre ensemble pas mal de fois et on chantait à tue-tête la fameuse chanson sur fond de champignons)

Mais on va explorer le video-club d'en face. Halleluiah, Brian est là, et ouf, j'ai tout ce qu'il faut pour faire l'inscription! On prend, on va manger, on boit, on ne rentre pas tard, vers minuit, il me dit qu'il se sent vieux de rentrer si tôt un samedi soir pour regarder un film... Allez grand-père, on cesse de radoter et on rentre sagement.

On s'installe, on regarde le film, on rit, j'adore. On en serait resté là, la soirée aurait valu franchement le coup juste pour ça. Ah la scène de la lapidation!

Un truc que j'aime bien, c'est qu'il connait le film par cœur ou presque et qu'il rit en pensant à ce qui vient, c'était mignon tout plein, j'aime bien! Après il y a comme un moment de battement, quoi qu'on fait? Il doit être quelque chose comme 2 heures du matin. On boit et on discute de choses et d'autres (et ça continue encore et encore) et à un moment donné la conversation s'étiole... Il doit être 3 heures maintenant! Mais personne ne baille... Donc pour relancer les trucs, je lui dis allez, maintenant, tout en français! Courageusement il s'attèle à la tâche, on fait vite le tour (mais ça dure pas mal vu qu'il parle vraiment paaaaaas vite!) jusqu'au moment où il me dit en (très bon) français dans le texte (même que ça devait pas être la première fois qu'il le disait à mon avis) : ''Est-ce que je peux t'embrasser?'' Sur le coup je suis pas certaine d'avoir bien compris, ensuite je pense que c'est pas trop tôt, enfin je dis super casual ''ah mais pourquoi pas?'', ouais c'est fort, c'est très fort, j'en conviens! J'aurais du dire non merci, ça lui aurait fait les pieds et lui aurait évité de dire ensuite que j'en mourrais d'envie alors que pas du tout (je m'étais faite une raison, on va pas s'obstiner 150 ans non plus (je devrais appliquer mes perles de sagesse actuellement, non?)!) mais bon j'étais pas du tout contre non plus. Premier contact moyen, faut dire, car il me surprend avec une langue très (trop) exploratrice alors que ça fait une nano seconde que j'ai dit pourquoi pas. Mais on rajuste le tir et c'est beaucoup mieux. Vite résumé, on passe 2 heures sur le futon position canapé donc pas très spacieux et il donne plus de sa personne que moi! Même qu'à un moment, j'ai réalisé que ça faisait un petit moment qu'il était à genou par terre et que ça devait pas être ultra confortable pour lui... En gros ensuite le soleil se lève, alors je lui propose un upgrade de lit pour ma chambre. Il est pas contre! Au dodo...

Le lendemain, je me réveille sur 20 centimètres de matelas, en équilibre instable sur le bord, monsieur prend toute la place! Il se réveille aussi, on se dit bonjour comme il se doit, mais pas envie de nous lever même si on s'était fixé un programme précis pour Magog et le reste et qu'il est déjà tard (normal vu que la veille c'était déjà le matin quand on a fermé l'œil). J'ai pas mal hésité (alors que bon il n'y avait pas de quoi) mais j'ai risqué une main sur lui (en tout bien tout honneur ou presque) et là il m'accuse de l'empêcher de se lever avec ma poigne de fer, qu'est-ce qu'on rigole, et que si on part en retard ce sera ma faute. Tant pis, je laisse ma main là où elle est... Il me dit qu'il va se lever pour prendre sa douche et faire 2-3 courses pendant que moi je me laverai. Là je sais pas ce qui m'a pris mais je lui ai dit de rester couché, que j'allais prendre ma douche et que j'irais acheter de quoi petit déjeuner (il a des goûts spécifiques en matière de yaourts...), pendant ce temps il se lavera, comme ça on perd pas de temps. Je vais faire les courses, comme bobonne, je lui achète ses céréales mais au passage celles ''deluxe'' que j'aime, ses yaourts, du lait (moi j'aime pas alors je n'achète que de l'écrémé). On se fait un petit déj charmant. On part pour Magog, sous la flotte. On se promène sur les bords du lac, serrés sous son parapluie (ben oui. Il pense toujours à tout (mais surtout à préserver ses cheveux, souci que je n'ai pas toujours (souvent)!)...

On revient, on en profite pour rendre Life of Brian (merci Brian) et on cherche quelque chose d'autre... On tombe d'accord sur... la Boum! J'en ai parlé il y a pas longtemps... En gros, la Boum ça a été un hit majeur en Allemagne, tous les petits garçons de l'époque (en tout cas BFC, il m'en parlait encore récemment, enfin lors de notre dernier appel qui date du 23 février, je le sais parce que je viens de recevoir la facture! Ça m'a énervée (qu'il m'en parle, pas la facture (enfin la facture aussi mais pour une autre raison! Je déteste le racket de Bell))) fantasment sur Sophie Marceau. Je sais plus comment on en était venu à en parler, c'était dans la période platonique (ouais parce qu'après on parlait moins!). Bref moi je suis assez analphabète de la Boum, ici ça n'a pas eu de succès, on fait pas de boum de toute façon! Je l'ai vu pour la première fois à 20 ans plus ou moins et je dois dire que j'ai trouvé le tout assez consternant... Mais ex-coloc, qui a fait collège et lycée en France, était une grande fan, de la Boum 2 ensuite et de l'étudiante plus tard. Mouais... Ah un moment donné, bien imbibé (nous avons pas mal carburé pendant ces 2 semaines, à la Boréale (une bière locale) et à la vodka & jus d'orange), BFC m'a chanté la chanson, probablement parce que je ne m'en rappelais plus... À mourir de rire!!!

Bref, on cherche la Boum à la Boite noire de la rue Laurier et on trouve, mais seulement en français sous-titré en... chinois! La copie n'avait pas l'air tout à fait légale non plus! Mais bon on loue quand même et on va manger en face au premier resto où je suis allée toute seule comme une grande avec mes ''amies'' (bientôt ennemies, c'est dingue comme ça change!) en 3ème. On rentre, on regarde la Boum, enfin je regarde pour reconstater ma consternation, je traduis en gros à BFC, on se fiche des coiffures, de la mode et du reste, BFC rechante la chanson pendant le slow, puis s'endort le pauvre! Pas trop étonnant vu l'heure à laquelle on s'était couchés la veille, enfin le matin. Et en plus je bosse le lendemain... Finalement la Boum se termine, BFC se réveille et suggère de mettre le futon en position lit pour avoir plus de place (et je pense qu'on l'a laissé comme ça tout le reste de son séjour) et bon là le reste est censuré! Mais il y a du progrès vu qu'on s'y met avant 4 heures du mat' cette fois! Je suis allée bosser le lendemain, pas fraiche et en ayant l'intention de me porter pâle le lendemain!

Étrangement, personne n'a mis en doute ma maladie (j'ai parlé empoisonnement alimentaire), le jour suivant quand je suis revenue, on m'a même dit que j'avais l'air encore un peu verdâtre, merci les collègues! Ce jour de maladie on a trainé au lit jusqu'à midi, puis on a fait paresseusement la tournée des disquaires du centre-ville et diverses autres choses, bref, c'était bien! Le reste de la semaine s'est écoulé à peu près pareil, entre futon, resto, boulot, etc. jusqu'au vendredi, jour du départ, snif! Tiens si je me souviens, on rentrait la veille de son départ, faisait pas chaud ce soir là, l'automne nous avait finalement rattrappés, et paf on marchait vite et je lui avais pris le bras et il était pas super relax... comme jusqu'à ce que je l'engueule à Paris en janvier 2008!

samedi, 28 mars 2009

Le langage des signes : pour ou contre?

Là d'abord je ne tiens pas à lancer un débat sur le vrai langage des signes... Je trouve ça très bien, je vois zéro contre.

Le malentendu dissipé, on peut pas passer aux choses "sérieuses" (ouais parce que bon, je n'ai pas besoin de surinterpréter tout ça pour savoir que j'ai envie de relancer BFC (et que je le ferai) (le pauvre?) (reste juste à déterminer sous quelle forme)) !

Non là je veux parler des signes de ci ou de ça qu'on peut interpréter à sa guise (pourquoi se priver de ce plaisir?). Je ne suis pas très portée là dessus en temps normal mais BFC, c'est sa spécialité! Alors donc, "hommage" à BFC! D'ailleurs c'est avec lui que j'ai lu quotidiennement l'horoscope pendant 2 semaines en guise de leçon de français (on fait dans la grande littérature) et que j'ai su ce que 2008 me réservait (j'ai du me fier à une traduction de l'allemand) c'est-à-dire que je m'occuperai d'histoires d'assurances et de retraites (toute l'année??? palpitant) alors que toujours selon le traducteur partial, son horoscope lui promettait qu'il serait irrésistible au sexe opposé en juillet et août, ce qui n'a pas eu l'air d'être le cas (attention à 3, on pleure tous en coeur pour lui), faut dire que vu sa techenique, il a récolté ce qu'il avait semé, ie. pas grand chose (ouais on oublie ça, on pleure plus, mais on peut se moquer par contre!).

Alors donc, depuis que BFC m'écrit plus soit disant parce qu'il n'est pas d'humeur à le faire, j'ai envie de l'appeler. Ne serait-ce que pour savoir si son humeur est liée juste à moi (et là je comprends pas pourquoi comme ça tout d'un coup et je voudrais savoir) ou à autre chose (et là aussi je voudrais savoir ce qui se passe parce que ça m'intéresse (on peut pas en dire autant de son coté, vu que normalement pour ce qu'il en sait, je suis toujours au chômage et très très déprimée))...

J'ai envie de l'appeler mais j'ai pas envie de lui parler, pas envie de passer encore pour l'emmerdeuse de service (même si c'est ce que je suis avec lui) (il ne sera pas dit qu'il s'en tirera sur tous les tableaux), pas envie d'envoyer un email parce que j'estime que c'est à lui de le faire en premier (on peut toujours rêver, c'est vrai).

En même temps, j'ai envie de l'appeler mais j'ai "peur", de tomber sur lui ou qu'il n'ait pas de répondeur (je me rappelle pas...). Je voulais profiter du décalage horaire réduit mais là cet avantage s'arrête à partir de demain, ce qui réduit d'autant ma marge de manoeuvre. Je voulais le faire jeudi ou vendredi mais j'arrive enfin à faire des grasses mat' (je vais m'y faire juste quand je vais recommencer à bosser, argh!), du coup il est trop tard et tout et tout. Actes manqués, vous me direz? Pas impossible c'est vrai...

Pourtant, tous les "signes" sont là :

  • Les cinquante ans du petit Nicolas dont on nous parle depuis un petit moment - Un de nos grands sujets de conversation! D'ailleurs il m'a dit plusieurs fois que j'étais très chouette, il comprend quand je dis que je veux lui foutre une baffe, quand il voulait que je lui envoie mon "email du samedi", il m'avait demandé s'il était mon "chouchou" (connard!). Ouais au moins son vocabulaire en français est très teinté par le petit Nicolas et moi ;-)

(RAS mais à Radio-Canada, on va discuter du PACS français, là j'ai juste envie de dire "warum?" parce qu'ici ça existe pas... Apparemment, même à Montréal, je pourrai me pacser avec un québécois (ou toute autre nationalité)... même si ça n'a aucun intérêt vu que ça ne changerait strictement rien pour moi (ou lui) ici.)

  • Quand je suis passée à la Place-des-Arts pour acheter mes billets pour Tomas Jensen, j'ai vu le "présentoir" du FIFA et la première affiche qui m'a (vraiment) tiré l'oeil (peut-être parce qu'elle était plus grosse que les autres, faut avouer!), c'était celle-ci :

 

eye to eye.jpg

Une histoire du cinéma allemand, rien de moins. Bon faut dire qu'il y avait tout pour me plaire (chacun son goût, hein), un film sur le cinéma, le tout relativement confidentiel (ça j'adore), parlant d'une cinématographie que je connais pas trop et d'un pays qui m'intrigue (pas juste à cause de BFC ou de la frangine). Tiens faudrait que je vois "M. le maudit" un de ces 4, ou Métropolis! En tout cas je n'ai pas été déçue... Les hommes et femmes de cinéma sont d'accord sur plusieurs plans, notamment l'aspect tourmenté du cinéma allemand, sur les plans des sentiments et du sexe entre autre (c'est pas moi qui le dis, c'est dans le film!), tiens tiens! Bref j'ai beaucoup aimé, mon oeil n'a pas été tiré en vain!

  • Toujours au Fifa, il y a eu le court-métrage que j'ai loupé (snif!) sur la chapelle de A***, et là argh, quoi! Même si c'était 10 minutes, ça m'a fort contrariée... Et si ça c'est pas un signe hénaurmeu, je sais pas ce que c'est un signe!!!
  • Ensuite mon torchon au nom italien mais bien germanique pourtant (même si probablement fait en Chine ou au Vietnam mais il y a rien d'écrit? C'est pas normal je crois, non?) : c'est le Fruchte (sans umlaut, tsk, tsk, tsk, on dit pas froucht pourtant) qui m'a mis la puce à l'oreille mais en regardant de plus près, les instructions de lavage sont en allemand, puis anglais et enfin en français! L'allemand ici c'est pas courant (alors que l'anglais et le français c'est monnaie courante)... (Argh! Ma théorie s'écroule, c'est néerlandais! mais c'est écrit en allemand, je reconnais) (ça explique peut-être le "Fruchte" sans tréma, je connais pas le néerlandais). Par contre, Leonardo c'est allemand et j'adore!!! J'ai plein de trucs de cette marque (mais j'ai commencé bien avant de savoir que c'était germain) (j'ai même encore un truc que j'ai acheté en 2007 avec meilleure amie à A*** et je trouve l'emballage tellement chouette que je l'ai laissé dedans!), j'ai offert plusieurs cadeaux de pendaison de crémaillère de chez Leonardo tiens.

 

leonardo.JPG

J'ai plusieurs des vases en haut! J'ai aussi quelques babioles en bas...

 

mon leonardo tout emballé.jpg

Mon truc tout emballé (mais un peu défraichi après avoir pris plusieurs trains et l'avion)
On voit pas bien l'emballage sur le fond de mon mur mais c'est très chouette, croyez-moi!

  • Mercredi, c'était la finale des finales des Invincibles, une des 3 séries que je suivais même sans télé grâce à la coopération de certains individus pourvus de magnétoscopes (parce que je n'avais ni télé, ni internet haute vitesse donc je pouvais pas regarder ça sur le site de radio-canada par exemple (comment j'ai pu vivre si longtemps sans haute vitesse??? Je m'interroge)). Une fin horrible, choquante, franchement triste, j'ai écrasé quelques larmes (bon ok j'ai la larme possible, mais je pense que quiconque a suivi le tout ne pouvait pas faire autrement!), même si à bien y penser, il n'y avait pas vraiment d'autre issue. Les 5-6 dernières minutes étaient muettes à part pour la musique et là, paf, signe! Méga-signe! C'était "Still loving you" de Scorpions (of course).

Il y a pas longtemps (enfin si quand même) je racontais à BFC mon halloween dans mon jeune temps sur "Send me an angel", grand souvenir pour moi (déguisée en ange, super conceptuel mon affaire) (pendue au cou d'un prêtre, bouh transgression, qui s'était presque pété la rotule en se jetant à genou à mes pieds pendant "Bizarre love triangle" (every time i see you falling, i get down on my knees and pray et là il s'exécutait! Il était bien dressé...), ah quelle rigolade (je suis pas charitable)! Bref, BFC, toujours très nuancé, m'avait répondu texto ou à peu près "Send me an angel c'est merde". Que dire, que dire? Moi ça me rappelle des bons souvenirs alors la "qualité selon BFC", rien à foutre! Mais je lui avais demandé ce qu'il pensait de "Still loving you" (sans allusion quelconque et peu subtile aux paroles) et, surprise, il aime bien et m'a recommandé chaleureusement (c'est rare le "chaleureusement" de sa part!) un live de Scorpions. Du coup j'ai réécouté "Still loving you" et je comprends pourquoi ça lui plait. Du solo de guitare, en veux-tu, en v'là! Et là pendant les Invincibles, c'était juste... parfait? Je trouve pas les mots...

Ouais bon comme ça, ça a l'air bizarre et sans doute pas terrible mais pour moi, même vu comme ça à froid, j'ai les larmes aux yeux! Et tout le monde spécule sur la fin, est-ce qu'elle est vraiment morte? Une résurrection est-elle possible?

Tiens va y en avoir une version française (aussi traduite en allemand!) (un signe?) (je sais pas si je vais recommander à BFC, je pense pas que ça va le pousser dans la bonne direction, et là je parle pas de la mienne!, mais plutôt celle de l'immaturité affective (je ne prétends pas non plus avoir passé ce stade)) qui devrait passer l'automne sur Arte. On la verra peut-être ici aussi je pense, même si j'ai un a prior négatif vu les photos... mais c'est purement subjectif! PAr contre, je suis pas sûre que les personnages soient assez "français", je parle pas d'origines, plus de mentalités... Et croyez-moi, il y a de sacrées différences sur ce plan là entre le Québec et la France, surtout dans les générations pas trop vieilles (j'ose plus qualifier ma génération de "jeune"!) et particulièrement chez les hommes, à mon avis!!! Mais je ne suis peut-être pas complètement objective... Bon je vais pas élaborer ma théorie ici, ça serait trop long!

  • Mais le signe ultime de chez ultime, c'était hier, chez Gap, où je me suis achetée les 2 blouses qui me plaisaient (et qui étaient soldées de 48$ à 34$, cool!) (mais je vais en rendre une, à bien y penser, avec j'ai l'air d'une petite écolière (il me manque juste les 2 tresses (j'ai plus assez de cheveux) (parce qu'ils sont trop courts, pas par calvitie!)) à gros seins (pas qu'ils soient vraiment gros, mais pour une petite fille, oui, quand même!), alors je sais que c'est le trip de certains mais c'est pas le mien. Menfin je réessaierai, histoire de confirmer le tout. L'autre, par contre, pas du tout dans mes couleurs habituelles, mais ce bleu "klein" (autre signe? et encore plus qu'on pourrait le croire!) (et après je m'étonne qu'on fasse certaines déductions) (mais là c'est pas moi que ça emmerde le plus!) me va très bien je trouve, même si j'ai pas l'habitude de me voir pas en rouge! Bon entretemps je suis allée réessayer les 2 (parfois i y a des choses urgentes à faire!), c'est clair, je vais rendre la première et prendre une taille au dessus pour l'autre je pense parce que même si j'aime bien que le reste soit un peu ajusté, je suis un peu à l'étroit au niveau de... la poitrine. Sans commentaire! Bref revenons-en au signe ultime, je me dirigeais vers les caisses, quand j'ai entendu ça :

(Pas pratique, quand il y a une chanson que j'aime dans un magasin, je suis "obligée" de rester jusqu'à la fin!)

Et ça c'est BFC qui m'a fait découvrir (jamais entendu Maxïmo Park ici avant hier) parce que ça lui faisait penser à moi (si si) et à tous mes livres qu'il faudrait que je déménage si je partais à Paris (le cauchemar pour lui) (pas les livres dans les boites, moi à Paris plutôt!) donc si ça s'est pas ze ultimate signe entre tous, je sais pas (sur)interpréter du tout! Tiens, je reparlerai d'une chanson du même groupe dans l'acte 4!

Conclusion : la (les) carte(s) postale(s) s'impose et je crois que je vais le convoquer à une séance skype au passage...

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Je viens d'entendre ça à la radio, assez subversif, (l'agression à la fin, argh, m'a choquée) pour parler du système scolaire ici, c'est pareil partout faut croire.

vendredi, 27 mars 2009

BFC, la genèse en 5 actes - Troisième acte : septembre à décembre 2007 - Scène 2 : on teste le platonisme

Troisième acte : septembre à décembre 2007 - Scène 2 : on teste le platonisme

Mise en situation : BFC est là, aaaaaaaaaah!

Le lendemain de son arrivée, on est allé bruncher pas loin, là où il a perdu nettement de son sex-appeal en le voyant terrifié par des guêpes. J'ai rarement autant ri! Argh, c'est clair je suis cruelle! Puis on est parti à Ottawa, très sympa ce fut, sur la route on a écouté de mes CDs dont celui d'un groupe qu'il était allé voir à Montréal et Franz Ferdinand (who else). Je me suis perdue à l'arrivée à Ottawa, on s'est retrouvé le long d'une rivière que je connaissais pas du tout mais c'était très beau. Après il a fallu retrouver le chemin, c'était lui le navigateur, et quand finalement on a trouvé le droit chemin, grand moment, bref presque l'apothéose. Alors donc, pas d'étincelles mais on était très très complices et c'était vraiment bien. On a fait le tour du Parlement au pas de course, les écluses du canal Rideau (où BFC avait peur de se mouiller, décidément les guêpes et ça, super viril!), le parc, le marché By, bon connaitre, mais pour une journée c'est très agréable, (parce que sinon c'est une ville de fonctionnaires, donc platte à mort, la preuve même eux vivent souvent dans la ville jumelle juste en face au Québec, Hull, là où les bars ferment à 3 heures plutôt qu'une heure (!!!) en Ontario!). On a fini dans un resto italien, où j'ai fini par geler. Faut dire que tout le temps où BFC était là (ou presque) il a fait super beau (sauf quand on est allé à Magog) et plutôt chaud, anormalement pour la saison, même la nuit souvent! Donc là j'avais laissé mon pull dans tuture. Et avec la clim, je gèle! Je suis pas la seule... Mais, BFC, toujours prêt et organisé (tout mon contraire bien sûr), a un pull qu'il met galamment sur ses épaules à lui. Moi, je grelotte encore, je me ferais couper en micro morceaux plutôt que de lui demander quelque chose (à part de finir de manger illico, même si c'était la nuit, faisait meilleur dehors que dedans!) et là, à force, comme je suis en train de bleuir, il a finalement pitié et me donne une sorte d'imper qu'il a aussi, trop aimable. J'aurais pu le laisser en plan à Ottawa moi (même si j'en avais pas envie du tout!)... Ça c'est le seul truc qui m'a vraiment gênée initialement (je demande pas le sacrifice (que j'aurais sûrement refusé), juste un peu de considération/commisération)...

Bref on revient, on va manger quelque part (un estomac sur pattes ce type est, il mange tout le temps, il a du mourir de faim chez moi vu qu'il se tape toujours un Nesquik avant de se coucher!), on discute (encore!), on écoute de la musique (encore!) et puis moi je dois être au boulot le lendemain à 7 heures alors faut que je me couche à une heure raisonnable donc on va se coucher chacun chez soi. Le lendemain je me lève sur la pointe des pieds pour pas le réveiller, j'ai Eisbär dans la tête toute la journée, aaaaaargh!, retrouvailles le soir, resto, discussion, musique, dodo et on recommence jusqu'au vendredi soir. Bon je dis pas qu'il n'y a pas eu quelques fois où bon je me dis que je ferai bien quelque chose juste pour voir ce que ça donnerait! Ni même qu'il n'y a pas eu quelques ouvertures ultra subtiles de sa part que j'ai volontairement ignorées... Je pense même que plusieurs fois, il a cru que ça y était... Notamment une fois où je me suis jetée sur lui pour lire ce qu'il y avait écrit sur son t-shirt (et constater avec satisfaction que c'était un Mexx!) et, paf, je lui ai fait mon plus éblouissant sourire et rien d'autre. Parce que sinon, c'était assez tactile entre nous... Et bien franchement, je peux pas dire que notre arrangement platonique me déplaisait, ça faisait changement du reste, de l'homme marié notamment, du travail aussi, oh et finalement pour le reste, j'avais mon chevalier servant, un soudeur qui m'avait plus qu'à la bonne et qui s'était même mis en tête de me faire faire du ski nautique (mon rêve) et que je pouvais faire rougir sur commande. Et puis franchement, comme pote, BFC, c'était vraiment le top du top.  J'adorais qu'il me raconte ce qu'il avait fait dans la journée le tout sur fond musical, j'aimais ne pas avoir à faire la vaisselle du tout (vu qu'on allait au resto tout le temps), j'aimais avoir quelqu'un qui m'attendait quand je rentrais, c'était relaxant.

Le vendredi, je me rappelle qu'on est allé au resto où je l'avais emmené pour son anniv en 2006. En 2006 j'avais voulu prendre le canard mais ils n'en avaient plus (ou pas?). Donc là je me suis dit, c'est le moment où jamais. Sauf que que, paf! Ils en avaient toujours pas, du coup  j'ai commencé à discuter avec le serveur, très mignon,  etc., on avait bien bu, j'étais de bonne humeur. Et ce pauvre BFC qui comprenait rien... à la fois à la conversation et au reste, enfin je lui traduisais la conversation à peu près. Bref, on part du resto ce qui met un terme abrupt à mon flirt avec le serveur. On va boire un verre sur une terrasse ailleurs, je suis gentiment saoule à force et du coup, je me rappelle pas trop du reste à part que j'avais sorti pas mal le grand jeu, qu'il y avait du répondant mais que je me suis endormie à peu près dès qu'on est rentrés, faut dire qu'il est plutôt lent à la détente alors là c'était trop pour moi! Oui parce que bon on se couchait au plus tôt à une heure du mat', je me levais à 5h 30 - 6 heures max (l'autre faisait la "grasse" matinée, malgré le bruit et les vibrations qui transformait mon futon en futon vibrant (inside joke revenue souvent entre nous par la suite...), j'étais juste crevée quoi, donc encore une nuit pas folle!

Je coupe là, faut savoir faire monter la sauce (ce que BFC faisait à ravir!)... mais bientôt, très bientôt, on oublie Platon!

jeudi, 26 mars 2009

BFC, la genèse en 5 actes - Troisième acte : septembre à décembre 2007 – Scène 1 : l’arrivée de BFC

Troisième acte : septembre à décembre 2007 - Scène 1 (je crois qu'il va y en avoir plusieurs...) : l'arrivée de BFC

Mise en situation : BRC doit atterrir incessament sous peu!

Ouaip donc revenons à nos oignons... BFC est dans les airs... Enfin normalement... Je me demande encore si ce n'était pas une blague qu'il m'aurait faite! Il avait une semaine de vacances avant et il n'avait pas d'ordi chez lui à cette époque alors il m'envoyait un email de temps en temps de chez ses parents. Moi j'étais fébrile et je ne savais pas trop à quoi m'attendre vu certains indices, ce qui ne contribuait pas à me rendre moins stressée! Mais je décide de rien faire du tout, soit il se déniaise, soit rien... J'en ai un peu marre de provoquer des trucs tout le temps (chose qu'il m'avait dite suite à ce que je lui avais raconté au sujet de l'homme marié), et c'était pas comme si (contrairement à ce qu'il a laissé entendre quelques mois plus tard) je ne pouvais pas me retenir en sa présence!

Donc là je pars pour l'aéroport, à temps pour lui laisser le temps d'atterrir (j'avais vérifié l'horaire au préalable, petite crise cardiaque vu que je trouve rien avec son numéro de vol, mais finalement j'ai trouvé), je suis dans le parking, je cherche une place, mon cellulaire sonne, c'est BFC (qui m'annonce que c'était une bonne blague) qui me dit qu'il a atterrit. Je lui dis que je suis en train de me garer et il doit me rappeler quand aura sa valise, cool! Aaaaaaaaah! Je suis stressée!!! Je me gare, et je me dirige vers les arrivées. J'arrive tout juste, je scanne les environs, rien ouf! Deux minutes plus tard, ça resonne. BFC me demande si je suis garée... Ben ouais... il me demande où je suis... Ben aux arrivées... et là il me dit que lui aussi... Ben euh où? Je te vois pas... Près du fleuriste. Je savais même pas qu'il y avait un fleuriste dans le coin (et non ce n'était pas pour m'acheter des fleurs!), du coup je rescanne les horizons (je suis myope, vous vous rappelez?), avec toujours BFC au téléphone, et là il me dit Ah je te vois et moi je dis Ben (je dis beaucoup ben parfois) euh pas moi... Ah tiens il y a un géant au loin là bas qui vient droit sur moi, qui cela peut-il bien être? Il me rappelle vaguement quelque chose...

Ah tiens, ben oui c'est BFC, l'air fatigué mais content. On se fait la bise et on part. Là, premier truc rigolo, on arrive à tuture, il veut mettre sa valise sur le siège arrière, il ouvre la porte du passager et fait un truc bizarre au siège. Je lui demande ce qu'il fait et là il prend l'air bête (il est très doué pour ça!) et ouvre la porte arrière! Il avait pas réalisé que j'avais 4 portes... Je me suis moquée de lui, bouh, pas gentille je suis. On discute à batons rompus sur le trajet, on arrive chez moi, il pose sa valise dans mon salon, près de mon futon, se "rafraichit" un peu, se "change" aussi probablement (devant moi? Je me rappelle pas!). On discute du programme pour le lendemain, vu que c'est le lundi de la fête du travail, c'est congé pour moi! Je propose un tour à Ottawa.

On va manger dehors, au centre-ville, rue St-Catherine, pas loin de son appart quand il était ici. On y va à pied comme ça il va se repérer un peu mieux dans le coin. On arrive aux 3 brasseurs (mieux connus à A*** (et dans la légende!) sous le nom de "trois brass1ères"!), on voulait une table à 4 (la prochaine je dis qu'on attend quelqu'un!) mais eux veulent nous assoir près des toilettes, je refuse et je dis qu'on part, c'est là qu'on voit que ça vaut le coup de jouer à l'emmerdeuse maudite française (en prime) parce que comme par hasard on nous demande d'attendre 2-3 minutes et, miracle, on nous trouve une table nettement mieux. BFC est impressionné! On s'assoit, on discute et on boit une bière (ou 2?) en attendant que de la nourriture plus consistante débarque. Entretemps, un type bizarre vient me parler en français, j'aime pas, BFC pige rien, vu ce qu'il dit il agit comme le patron, c'est louche. Je le vois parler à notre serveur qui vient emsuite nous demander si quelque chose cloche. Apparemment l'autre crétin aurait laissé entendre qu'on était en train de s'engueuler, pas trop compris le but de la manoeuvre? Trop bizarre!

Bref on rentre chez moi, on écoute de la musique, il m'a offert un CD des grands succès de la Neue Deutsche Welle, ouais pas mal, plein de trucs que je connais pas (en fait je connaissais que Nena, Falco et Trio (je vous ai raconté mon exposé sur Trio??? Da da da, ich lieb dich nicht du liebst mich nicht aha aha aha... J'avais raconté l'histoire à BFC à notre première rencontre je crois quand on parlait de la musique allemande autre que Beethoven et compagnie d'où le choix du CD), Eisbär par Grauzone (le premier groupe de Stefan Eicher! C'était donc suisse, plus qu'allemand, ça m'a fait plaisir d'apprendre ça vu que c'est un des tubes favoris de BFC à l'époque, et toc!), Togo in Pogo ou encore der Goldener Reiter (faut entendre BFC chanter le bout à à peu près 2 minutes 20 du début pour comprendre, enfin je diri orgasmique pour moi, pas certain que ça vous fasse le même effet!), quelques autres sont pas mal aussi.

Eisbär (so so so eighties! Et le saxo à la fin!!!)

Togo in Pogo (ah celle là j'aime beaucoup et j'avais pas écouté depuis plus d'un an je dirai) :

Der goldener Reiter (la chemise, arf, arf, arf, et le bout à 2' 20"!!!):

Ensuite, on regarde le guide sur Montréal que j'ai acheté rien que pour lui (pour qu'il s'occupe pendant que moi, je bosse!), pas mal je suis contente de mon achat. Ils parlent de mon quartier en le qualifiant de "gritty" (on avait pas vu le dernier sens, ça lui aurait plus je suis sûre!)... On sait pas vraiment ce que ça veut dire ni l'un ni l'autre, il suggère mal famé (salaud), je trouve "courageux", bref c'est clair qu'en gros mon quartier était un peu sinistré mais se reprend maintenant (la preuve tout le monde veut venir dans mon coin maintenant) (à moins que ce soit grâce à ma présence ;-) ), on en a reparlé souvent de la "grittiness" de mon quartier par la suite, inside joke quoi! Bon je lis le guide et il s'endort (nuit blanche pour lui vu le décalage horaire) plus ou moins appuyé sur moi (pourtant le futon est grand!), moi du coup je continue ma lecture du guide. Il se réveille vers 2 heures du mat', je lis toujours! Bon, là, je me dis que franchement, faudrait dormir un peu! Et là bon, ma résolution de "ne rien provoquer" et la décence me font me lever, aller chercher des draps, le faire dégager du futon pour faire le lit. Je ne sais toujours pas si c'est moi, mais il m'a semblé étonné (et déçu?) (c'est pourtant pas faute de lui avoir posé la question après)... Allez au dodo! En tout cas grâce à moi, il ne s'est pas réveillé aux aurores, décalage horaire oublié en moins de 2!