jeudi, 22 avril 2010
J'oubliais!
Tout à l'heure, je rencontrais un monsieur qui venait me montrer ses solutions pour la protection des roulements à bille contre la contamination. C'est un sujet dont on ne parle pas assez, je sais pas ce que vous en pensez.
Je m'attendais à un seul visiteur. J'en ai eu 2. Celui à qui j'avais parlé au téléphone m'a surprise car je m'attendais, vu sa voix, à un modèle plus jeune. Mais la (bonne) surprise, c'était son compagnon. Wow! Je crois que le maudit français représentant est enfoncé, le nez dans la poussière (ou alors c'est que je me rappelle plus trop sa tronche et que sa voix m'a déçue ;-) )... Un autre plutôt blondinet (mais qu'est-ce que j'ai avec les blondinets en ce moment???) (en gros, a priori, ce n'est pas du tout ma tasse de thé, mais à part l'hm et bfc (étrangement dans ce dernier cas), je me retrouve plutôt avec des gens à la chevelure melanino-déficiente, de kessé???), avec des yeux bleus qu'on a envie d'aller voir la mer tout de suite, un sourire timide mais à faire fondre.
Par contre, il a pas décoché un mot??? À part "merci" et "nice to meet you"... (oh yeah nice to meeeeeeeeet you tooooooooooo!)... Je regardais donc plutôt son père (???) (après vérification, ils ont le même nom de famille!) (merde, je me rappelle plus son prénom!) (je suis allée vérifier sur le registre! J'en suis toute essouflée d'ailleurs... Oh la la, par contre, il s'appelle Kevin (mais au moins lui c'est un anglo, un vrai), ce qui me fait imanquablement penser au mariage de Kevin et de ma soeur (pas la frangine!) :
)
Bon je comprends mieux le silence dans un contexte familial.
Par contre, j'ai failli (seulement?) passer pour une vraie midinette. Pendant la (trop brève) rencontre, comme le papa parlait, j'étais un peu obligée de le regarder lui, ça aurait fait désordre que je fasse des clins d'oeil à son fiston, non? Je sais pas, je connais pas l'étiquette dans ces cas là. J'aurais pu nous épargner des problèmes en pagaille et lui accorder ma main sur le champ. Ah non, merde, c'est mon père qui est censé la donner ma main. Son père à lui n'a rien à y faire.
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Tiens je vous ai raconté quand on a quasiment demandé ma main à mon père? Enfin, c'était une tractation entre pères. À la demande du fiston.
Je sais plus...
(Parenthèses donc : mon père partageait un espace bureau avec un soixantehuitard qui faisait des conférences. Et le fiston de ce dernier travaillait pour son papa, histoire de convaincre des gens d'en booker. Or il fut un temps, en 1997, avant de commencer ma maîtrise, où j'ai bossé pour mon père, la frangine itou. D'ailleurs c'est même moi qui ait tenu le fort pendant les 2 semaines d'absence paternel qui allait assister au mariage de mon frère avec ma mère. J'ai tenu la bride serrée. Et on a livré la marchandise dans les temps. 'tain, qu'est-ce que j'en ai relu des traducstions mal foutues par une pépée sympa (mais sympa utile!) (et mon père s'en rend pas compte) (menfin) qui bossait pour mon père. J'essayais de limiter son input du coup, ça m'en faisait trop pour le reste. Bref pendant, facile 6 mois, j'étais souvent au bureau de mon père.
Et, visiblement, Olivier, c'est son vrai nom, m'avait à la bonne... à la très très bonne! Moi, bof! Il était sympa, je dis pas, mais un peu limité intellectuellement à mon goût. Il était bien brave quoi (comme d'autres ;-) )! Ex-c0loc l'avait rencontré et le trouvait très beau. Ah. J'avais pas remarqué. Certes, il était grand. Ouais, je suppose qu'il était pas mal au delà des lunettes un peu style Agnan. D'ailleurs je l'avais pas reconnu une fois qu'il était venu sans (mais avec des lentilles) (il m'enviait de jamais mettre mes lunettes vu que lui n'était plus capable d'accomoder... mais moi oui, même si j'ai l'air ridicule en le faisant!). Bon, je suppose qu'il était pas mal. Mais j'y étais peu sensible. À part quand il était vraiment évident qu'il me voyait dans sa soupe où je le provoquais un peu. Je suis pas sympa!
J'avais assisté à un conf de son père sur l'art de préparer une exposition, vu qu'on en avait une à faire pour présenter le logiciel que mon père distribuait (et le papa réduisait sa part de loyer comme ça). J'allais jouer la potiche, quoi. La conf nous apprenait qu'en gros valait mieux faire des risettes que la gueule. Tu me dis pas! J'étais un peu la coqueluche du groupe vu que j'étais la plus jeune des participants de beaucoup et à peu près la seule fille, étant tombée sur une fournée de potiches mâles (qui allaient devoir faire plein de risettes pour compenser certaines tares) (ou alors avoir un produit béton à vendre) (ça peut pas nuire) (mais avec le marketing, c'est même pas nécessaire). Of course, Olivier était là pour faire l'assistant (et me tenir la jambe (au sens figuré) (je précise, on sait jamais) pendant les pauses).
Le seul truc intéressant, c'était le passage sur les visiteurs importuns : je me souviens d'un seul nom, le vampire, c'est-à-dire celui qui va squatter ton stand et ton temps sans intention sérieuse et qui va te faire perdre peut-être des contacts intéressants. Il y avait aussi le "cruiseur" ie. le dragueur, sauf que bon ce modèle là, il risquait pas d'importuner mon groupe de quarantenaires bedonnants. Le dernier après-mdi (oui parce que c'était sur 2 jours, peut-être même 3?), on faisait des simulations. Le papa joue les visiteurs. Et il fait ça trèèèèès bien d'ailleurs!
Mon tour vient... Mon "visiteur" arrive, flâne, alors je lui demande si je peux l'aider. Et là, paf, il me demane d'où vient mon accent. J'ai tellement l'habitude de ce genre de réflexions (que mes compagnons (d'infortune) que je répond machinalement. Sauf que là, paf, il continue, il fait le paon même. Ça aussi, j'ai l'habitude, je laisse couler jusqu'à ce que je me dise "oh mais ne serait-ce pas un cruiseur?" et là, j'ai une répartie foudroyante (dont je ne me souviens pas mais qui avait enchantée l'assistance, argh!) pour le ramener à mes logiciels. Le papa est saisi, ne sait plus quoi dire, me donne en exemple d'une façon exemplaire de se débarasser de l'importun. On m'encense, on me porte en triomphe (ah non bon pas vraiment), c'est la fête au village, quoi! Le tout fût raconté à mon père à moi qui s'est par la suite rengorgé d'avoir une fille si efficace et qui ne s'en laisse pas conter.
(Pause pour retaper la lettre de m0tivation de la niç0ise au téléphone - je suis la reine des conseils pour les lettres) (et les cévés) (et les entrevues)
Bref finalement, le salon de je sais plus quoi arrive, j'ai mon kiosque (avec la frangine parfois) (et un pote d'un associé (puant) de mon père) (emnfin pote c'est beaucoup dire, il le traite comme de la merde) (du coup, je peux pas m'empêcher de faire des réflexions - je supporte pas les petits "powertrips" de certains frustrés de la vie) (comble, mon père se sent obligé de démontrer qu'il a de l'autorité sur moi, ce qui me hérisse et à quoi je réponds façon "jument rétive" ;-) ), Olivier a le soin vachement plus loin, mais il trouve quand même le temps de venir nous faire des gouzi-gouzi histoire de se pavaner devant moi en costard (ce qui lui allait pas pire, on va admettre!)...
Le salon dure 4 jours et le soir de l'avant-dernier, les marketeux de l'endroit organise un genre de bal, quelle idée! La veille du bal, à la maison, mon père me dit qu'il a un message à me faire : le père d'Olivier lui vait demandé de me demander (ouh la!) s'il pouvait m'inviter au bal. Arf! Les circonvolutions... Il pouvait pas me demander directement, non? Mais c'Est pas tout, le papa du jeune homme se demandait s'il devait subventionner la chose vu que les tickets coûtaient la peau du cul. Et une dot, aussi, pourquoi pas? Dans mes souvenirs, quelque chose comme 150$! Par personne!!! Somme que je n'avais pas. Et que si j'avais eu, je n'aurais certainement pas mise là dedans! Si ça avait été un truc normal... je pense que j'auaris pas dit non (menfin, s'il me l'avait demandé directement) (non parce que là étais-je censée demander à mon père de dire au sien qu'il lui répète "oui, je le veux!"?)! MAis là, vu la somme, j'aurais pas aimé le sous-entendu : qu'est-ce que j'étais censée faire pour le "remercier" de "tant de générosité"??? Tiens, ça me rappelle une scène dans Québec-Montréal d'ailleurs... que j'ai fini hier, tiens! J'en reparlerai.
Olivier ne m'en a jamais parlé, je sais pas ce que mon père a répondu, mais moi, j'ai dit "non, j'ai pas les moyens"... parce que, non, je ne me laisse pas inviter pour une telle somme alors que je sais qu'il va être déçu. Mais bon, il a continué de me tourner autour. Bah, c'était flatteur, je dis pas. Surtout qu'ex-c0loc, elle, aurait pas dit non du tout... Et, je crois qu'elle était jalouse un peu, sur les bords. Elle a jamais supporté que je lui vole un peu de son soleil (la première fois c'était assez drôle en fait. Le type lui avait demandé de se taire parce que ça le distrayait de me parler (ouais et on causait rugby en plus!) et de me contempler béatement, le pauvre. Vexée comme un pou elle avait été. Bon faut dire que c'était dans un machin de souvlaki à 3-4 heures du mat alors qu'on avait fait la fermeture avec B., la copine de K. Pauvre ex-c0loc, la tête qu'elle avait tirée... Bon, ça c'était avant qu'on habite ensemble.).
Oui, bon, tiens, j'y pense, là, on a encore une preuve que j'ai un effet vénéneux à long terme! Parce que le pauvre Olivier, je l'ai croisé dans la rue un an ou 2 après que nos pères se "séparent" (parce que le mien a arrêté de louer son bureau au Vieux Montréal) (qu'il partageait aussi avec un avocat, aussi dynamique qu'une limace mais très (baveux) sympa (vraiment))... Et ouais, il avait pas l'air contre retenter sa chance. Mais bon, on a pas poussé. Parce que je restais sur mes positions...
Mouais, vu ma vénénosité, je me demande (de façon totalement théorique) ce que ça donnerait avec bfc... Quoique, avec tous ceux qui se remettent pas de moi, on n'avait pas conclu... De là à conclure que je suis un mauvais, il n'y a qu'un pas, argh ;-) Ah mais non, ouf, heureusement, il y a l'hm pour remonter mon moral et mes statistiques... surtout que bon, j'ai envie de faire une citation à la Dany Laferrière... ouais ben ça, c'est clair, on peut vraiment pas dire que je me suis forcée, à part 2-3 fois (et encore!)... Ah oui, et PAM itou, ouf!!! Mon honneur est sauf ;-)
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Tout ça (!!!) pour dire que le fils à papa de tout à l'heure, ben il était bien croquignolet, et que, comme je lui ai donné ma carte, il peut m'appeler quand il veut (d'ici un mois par contre)...
Moi je m'en vais "apprendre à danser" (entre autre).
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Oh la la, et puis Urban1a, magazine ultra branché fait maintenant partie de mes followers. Va falloir que je commence à dire des choses intelligentes... ou alors juste branchées??? Bon en même temps, comme ils suivent 4000 et quelque autres personnes, je pense que ma contribution modeste sera un peu perdue dans le bruit ambiant. Je ne suis que 25 personnes et parfois déjà j'ai du mal à m'y retrouver ;-)
Ouais du coup, ça donne 3 twitts, je suis prolifique!
23:32 Publié dans Flashbacks, Futiles futilités???, Humeur (joyeuse, boudeuse, chieuse ou autre...), Ma vie, mon oeuvre! | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Je suis en train de faire de la note de compèt
Mais là, une nouvelle information tombée il y a moins d'une demi-heure perturbe encore tout...
Je mets donc de coté ma mega note...
Donc...............
Le b0nus à boite actuelle est normalement payé sur la période du premier octobre au 30 septembre de l'année suivante. La règle jusqu'ici était qu'il fallait être là toute la période d'un an, sinon tintin, nada, zilch, zéro, quoi!
Ayant commencé en avril, je m'étais donc faite à l'idée que je n'aurais jamais de bonus à boite actuelle...
Sauf que je viens d'apprendre que, dans un élan de générosité peu commune, le 9/10 avait décidé d'en payer rétroactivement et proportionnellement à ceux qui étaient arrivés en cours de route... dont le GO (qui a fait 9 mois sur 12) et... moi (6 sur 12). Me voici donc avec la moitié de 9,7% de mon salaire que j'ai demandé à avoir en chèque. Je dois dire que je cracherai pas dessus dans le contexte actuel!!! Mais bon, si je démissionne demain, j'ai peur que ça passe difficilement... La question est "quand est-ce que je vais recevoir le chèque???" parce que là, le temps commence à presser pas mal... mais j'ai peur de perdre le tout si je démissionne trop tôt!
Je me dis parfois que j'ai vraiment une chance de cocue (mais dans l'immédiat ça me gêne pas du tout!!!) (exemple mon chômage de l'an dernier, avec mon bonus pile au bon moment et ma paie de vacances hallucinante) (là, maintenant j'ai plus trop peur qu'on me la réclame en disant c'est une erreur vu que les trucs d'impôts sont passés...)... Il faut juste que le chèque ne tarde pas trop...
('tain, le 9/10 cause dans son cellulaire plus loin dans le couloi et j'entend non seulement ce qu'il dit mais ce que son interlocuteur dit (même si c'est pas très intelligible!))
Par contre, je vais avoir des scrupules à me casser dès que le chèque sera encaissé (s'ils mettent pas 3 plombes à l'émettre...)! Mais ça me ferait chier de le perdre...
Fantomas (part 2)
Ainsi donc une semaine passe. J'ai quelques vagues regrets le lendemain en me traitant de trouillarde mais bon, sans plus. Alors j'oublie!
Il me restait probablement une journée avant que ma cousine adorée, son mari que j'aime beaucoup et mon petit cousin de 2 ans et demi à l'époque que je connaissais à peine et que j'adorais ne débarquent le soir pour partager les lieux avec moi.
Il en faut plus pour perturber ma petite routine plage-digues. Je nage, je bronze, je ramasse mes affaires et je vais de ce pas me promener sur les digues. Je dépasse les plages (je me souviens pas si je jetais un petit coup d'oeil à l'endroit où la rencontre initiale avait eu lieu??? mais c'est probable!) et je marche le long des digues. Moi je vais jusqu'à la toute dernière et selon le rituel, je me trouve une pierre plate (mais pas toujours la même, spice is life!) où je bouquine un temps avant de rentrer (en général parce que j'ai la dalle). Sur le chemin, je vois un cycliste qui semble me suivre vu qu'en croisant mon regard, son visage semble s'éclairer, mais bon, il en faut plus pour me perturber, je continue ma marche. Je bouquine et je décide de rentrer. Et là, paf, je vois que le cycliste faisait le siège. Ouais, de moi, quoi! ÇA m'a saoulée, il me cause, j'envoie bouler aimablement mais fermement. Sauf que bon il avait fait le pied de grue pendant 3/4 d'heure, il allait pas lâcher le morceau si vite, il devient collant, ça me gave alors je saute le rebord pour aller marcher de l'autre coté tranquille. Il continue de me suivre, un peu dur de comprenure, c'est bien ma veine! Je l'ignore superbement, peine perdue, il continue de me pister à distance relative.
Si ça l'amuse... J'ai juste pas envie qu'il me suive jusqu'à chez moi!
Je suis un peu en train de fulminer à cause de l'autre pot de colle quand je vois quelqu'un qui marche en sens inverse de moi s'agiter et me faire des signes, v'là aut' chose! Je rappelle que je suis myope, pas beaucoup mais suffisament pour pas reconnaitre certaines personnes de loin et que je ne porte jamais mes lunettes. Je pense qu'à l'époque je devais pas encore m'être mise aux lunettes de soleil de vue. La personne se rapproche vu qu'on marche l'une vers l'autre, je replace toujours pas. Je me retourne certainement pour voir si cette exubérance ne s'adresse pas à quelqu'un derrière moi. Puis je commence à mieux distinguer, ça me dit vraiment rien, jusqu'à ce qu'on soit vraiment très près maintenant et que oui, ça doit être Fantomas (mais bon c'est bien parce que je connais personne d'autre que j'en viens si vite aux déductions!), tiens donc.
Il est tout content de me voir, moi aussi mais parce qu'il a fait fuire le cycliste. Bref, il me propose de le rejoindre sur une des digues où il est installé car il se baigne de ce coté là. Mouais, ok, mais je me baignerai pas là (j'ai déjà donné pour aujourd'hui et puis je me suis déchirée le pied dans ma jeunesse sur ces rochers acérés, pas envie de recommencer à appâter les requins (ma grande inquiétude à l'époque!)), ça va pas. On y va donc et là, tout de suite, un détail pose le bonhomme : sa serviette de plage représente une sculpturale blonde genre pin-up à poil. Ah ouais, carrément. Je fais une réflexion, en gros, vu que je l'avais planté là l'autre jour, c'était le seul espoir qui lui restait. Il est assez très beaucoup pince-sans-rire, je sais pas trop comment prendre ses propos - mais ça donne pas trop envie de s'assoir là dessus disons.
Mis à part un petit détail (il se rappelle plus mon nom, mais ça tombe bien, par vengeance "apparente", je lui redemande le sien parce qu'en fait j'étais pas trop sûre de mon coup... Il avait un nom bizarre faut dire!) Donc là, paf, le moulin à paroles démarre, je suis un peu déboussolée, il est très drôle, il me fait plein de sous-entendus plus ou moins subtils (plutôt très beaucoup moins que plus!), il me fait tout un show (tu m'étonnes! J'ai appris ensuite qu'il faisait du théâtre!), somme toute assez séduisant bien que déstabilisant. Je crois que c'est ce dernier aspect qui m'a convaincue, c'était rafraichissant.
Bon après, je devais rentrer pour retrouver cousine et famille, il me demande s'il peut m'appeler le lendemain. Ok!
En attendant, je retrouve une folle vie de famille, c'est sympatoche à part qu'on part à la plage à 18 heures tellement mes compagnons ont du mal à s'organiser. Fantomas (que je présente comme un copain d'une de mes amies qui passent des vacances dans le coin de temps en temps car j'assume pas du tout la réalité "oh ben je l'ai ramassé sur la plage" quoi) m'appelle le jour dit, on se donne rendez-vous à la fin de l'après-midi car ma cousine a des invités et je suis également conviée aux festivités. On se retrouve, je sais plus ce qu'on fait mais on se retrouve dans l'entrée de "mon" immeuble, assis dans l'escalier à attendre les invités (parce que l'interphone marchait pas et que les portables, c'était pas encore ça). C'était sympa, assez calin, relax, j'étais un peu beaucoup sous le charme. Les invités arrivent, je leur ouvre la porte et leur montre le chemin. Je dois laisser Fantomas. On se donne rendez-vous le lendemain soir.
Le repas avec les invités est très sympa. Le couple d'amis est spécial : un psychiatre fin quarantaine et sa femme (?) plutôt de l'âge de ma cousine à l'époque, mi-trentaine quoi. Le psy est assis à coté de moi et arrête pas de me faire des allusions à ce qu'ils auraient soit disant interrompu, c'est à dire rien du tout, à part une discussion euh affectueuse sans plus, dirons nous. Mais ça m'énerve parce que, quelques fois, il me fait rougir, argh! C'est chiant de parfois rougir sur commande... surtout quand la télécommande c'est pas moi qui l'ai... Bref ils partent très tard et au moment des adieux, il me demande si je vais ensuite retrouver Fantomas, ah ben non, tiens, j'y avais pas pensé (bon et puis c'était pas évident à coordonner vu qu'on pouvait pas s'appeler directement) vraiment... Ouais donc voila le moment où je suis passé le plus près d'avoir été psychanalysée!
Jusqu'ici, il se passe pas grand chose qu'on ne puisse pas raconter en public (pas que je compte raconter les détaisl du reste non plus!) (mais a posteriori, je me dis que ça avait pas mal langui tout ça...) (ce qui explique sans doute que j'avais eu très envie de dire oui à sa proposition de rester chez lui pendant quelques semaines) (mais bon, si ça se trouve, après 48 heures de moi en continu, ça l'aurait peut-être saoulé aussi???), une amourette de vacances, sans plus!
19:32 Publié dans Flashbacks | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Ma future chambre (de première communiante)
Et j'avais même pas remarqué, la touche de couleur avec le coussin gris qui dit "Love", how cute!
Mouais, je sens que je vais garder un ou 2 coussins à moi dans mes valises pour puncher ça, c'est quand même très très blanc! Ma première impression c'était l'aspect robe de mariée...
Mais ouf, la cuisine a l'air plus sympatoche...
Je sens que je vais m'acheter une paire de draps un peu plus funky (parce que déjà, berk, je sais pas ce qu'elle y fait dans ses draps???) pour mettre un peu de vie dans tout ça.
Déjà que les murs tout blancs, ça fait peur... Ils seraient crème ou beige, ça ferait tout de suite une différence. Ou alors des rideaux! Bon je mettrais pas tout de suite ma super affiche du festival de jazz non plus, argh et je la trouve nul part sur le web pour vous montrer. Mais bon c'est tout à fait mes couleurs!!!
Ah si, j'ai trouvé mais moi ya des trucs écrit aussi en plus il me semble :
N'importe quoi d'un peu plus coloré fera la job en fait!
19:02 Publié dans Ma vie, mon oeuvre! | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Mon futur chez moi (quelque temps)
A ben j'ai des photos de l'appart qui pourrait être le mien pendant les premiers mois. PAr contre, je stresse (encore), tout le monde me dit que je vais avoir du mal à en trouver un ensuite. Du coup, ils me le paient pendant 4 mois plutôt que 3... Argh!
Bref, probable que je serai à l'hotel les premiers jours et ensuite, je récupère les lieux tels quels laissés en l'état par la locataire actuelle qui part en voyage à partir du premier juin.
En tout cas, c'est pas loin de la gare, ça a l'air clair, la dame me dit que ça va être bruyant parce que c'est sur une rue passante mais je crois que j'en ai vu d'autres, ici, rue St-Denis, etc. Elle me disait que les gens de la ville où est l'usine (donc une petite ville) trouvait Lausanne très bruyante, les pauvres ;-) Moi j'aime entendre un bruit de fond quand même. Menfin on va voir.
C'est le monsieur des erre hache (celui à qui je cause beaucoup depuis le début) qui est allé visiter et prendre les photos (de la haut définition en plus - elles pèsent un meg chacune, je comprends pourquoi j'arrivais pas à envoyer l'email à mon autre adresse!).
ÇA ressemble à ça donc :
Ah ouais, un des Chinatown sonne vraiment français, je me disais aussi. J'y vais ce soir avec la niçoise, youpi! p0l pouvait pas, il a un emploi du temps de ministre...
14:02 Publié dans Ma vie, mon oeuvre! | Lien permanent | Commentaires (4) | |
C'est bête mais...
là, je stresse! PArce que la dame qui s'occupe de mon déménagement doit m'appeler entre 7h et 7h30. Et oui, juste pour ça!
J'avais déjà peur de pas me réveiller à temps. Bon ça c'est fait!
Maisntenant je me triture juste les méninges à fond pour deviner de quoi il va être question?!?!?
Bref, pas le temps d'écrire ici. Je dois trouver du papier et un stylo pour prendre des notes!!!
Je stressssssssssssse!!!
Euh ouais là ça doit se passer dans les prochaines minutes, en fait, à force de trainer pour publier!
13:16 Publié dans Humeur (joyeuse, boudeuse, chieuse ou autre...) | Lien permanent | Commentaires (2) | |
Fantomas (part 1)
J'ai mentionné quelques fois ici le nom de Fantomas... Le tout avec un qualificatif qui a son importance : le meilleur coup de ma vie, by far! Ce qui, en ces temps de disette (je suis pas sympa pour PAM, mais j'ai décidé de (tenter de) garder mes distances, histoire de pas avoir de regrets en partant) (je pense aussi entrer au couvent entretemps pour éviter de rencontrer l'amour de ma vie la veille de mon départ, j'en suis très capable (ex. Fantomas, la boucle est bouclée)) (quoique si ça se trouve l'amour de ma vie est une nonne et c'est pour ça que je l'ai pas encore trouvé?) (avec un peu de chance elle aura fait voeu de silence et j'aurais carte blanche pour remplir le vide), fait au moins des souvenirs et démontre, de façon éclatante, qu'en effet, certains (trop rares) mâles ont pas besoin que je leur donne le mode d'emploi.
Dans le cas précis, c'est plutôt lui qui m'a donné les instructions... pas de lui, hein... de moi même!!! Seul problème : depuis, je suis nettement plus exigeante! Je pense que j'en connais 2-3 qui doivent pas dire merci à Fantomas!
Petite mise en situation tout d'abord...
Sept 1997 - Je commence ma maîtrise. Quatre cours, ce qui a l'air de rien mais est énorme à ce niveau, la plupart n'en prennent que 2, j'ai donc dégusté au max. En même temps, premier appart. Premier appart et première colocation avec ex-coloc.
Début janvier 1998 - tempête de verglas, on est évacuées de l'appart pendant 3 semaines, quand on revient, le système de chauffage a sauté parce que mal drainé. Le proprio n'est pas pressé de réparer. Je suis chez mes parents en attendant.
27 janvier 1998 - on apprend que mon chien adoré que j'ai depuis l'âge de 10 ans alors que lui n'avait que 3 semaines et tenait presque dans une main a un cancer des poumons, qu'il lui reste presque plus rien pour respirer (d'où son essouflement pour un oui ou pour un non) (a posteriori, je regrette de l'avoir fait courir les derniers temps, le pauvre!). Décision est prise pour l'euthanasie 2 jours plus tard.
28 janvier 1998 - je sèche mes cours (là j'en ai qu'un seul, le repos, même si c'en est un difficile) et nous passons tous la journée avec mon chien, aux petits oignons. Il semble même aller mieux. On se demande s'il faut pas reporter le rendez-vous.
29 janvier 1998 - j'ai pleuré une partie de la nuit avec mon chien qui dort avec moi, comme d'hab sur mon uniforme de flagball (que je n'ai plus jamais lavé depuis!) (plus jamais mis depuis non plus) (en gros un pull rouge avec marqué Volatile Matter devant, le nom de mon équipe, et mon nom de "guerre" derrière. On lui fait des crêpes, on lui fait faire des petites promenades, on le chouchoute (p'tain, juste l'écrire et y repenser me fait monter les larmes aux yeux). La vet est en retard, je me prend à penser qu'on va partir se cacher quelque part, "Rox" (ça a failli être son nom en hommage à Rox et Rouky!) et moi. Elle arrive finalement, on s'installe, Rox est sur mon uniforme, allongé entre nous 4, on le caresse et on lui parle tout le long (là, ça coule), la vet fait la piqure, on pleure tous (et moi encore), même mon père, première (et dernière) (j'espère) fois que je le vois d'ailleurs... Rox s'en va, paisiblement, au moins, il a pas souffert, il a pas eu peur, c'est le principal. Bon, nous, on pleure tous, soirée atroce à s'étonner de pas le voir surgir comme d'hab. Même ne pas avoir à le promener le soir est un choc. Bon je pleure toute la nuit. Je sèche le lendemain...
Bon après, ça se calme à peine, je pleure les nuits, surtout qu'il dormait toujours avec moi (là je me suis dit quand même que la tempête de verglas était pas tombée là pour rien), mais la vie continue, snif...
14 février 1998 - je déménage dans la neige, la glace, etc. avec l'aide de la frangine et de mon père. On a cassé le bail, le proprio prend tout son temps pour réparer. ÇA y est, je suis de retour au bercail, mais sans chien. Je vis le retour come un échec perso. Bref ça va pas super bien.
Du coup, je finis la session un peu en mode zombie. Je sais, j'ai juste perdu mon appart et mon chien, mais ça va pas quoi. Du coup, je pars l'été sans rien dire à personne (je commençais tout juste à sympathiser vaguement avec G.) (alors que j'étais censée bosser pour mon directeur de recherche) (et si vous saviez l'histoire que j'ai inventée au retour... Grandiose!) (j'ai fait un peu pareil il n'y a pas si longtemps...), quelque chose comme 5 semaines! Mamère allait aussi en France. Je me souviens que notre voisine dans l'avion parlait à ma mère de chaussures que les ados voulaient à tout prix, puis qu'elle m'avait dit que je devais connaitre. Euh non, pas du tout. Ah oui, elle me donnait 16 alors que j'en ai 24, flattée je suis ;-)
De ces 5 semaines, je dois en passer 2 à Toulongue (je me rappelle plus ce que je comptais faire d'autre?!?!?) (ah si j'ai commencé par une semaine chez les parents de meilleure amie. Qu'est-ce qu'on dormait bien là bas!!! Le silence, le noir total (pas l'habitude des volets moi), ma première nuit, je me suis réveillée vers midi, n'ayant aucune idée de l'heure actuelle, oups! J'avais ma salle de bain perso, ma chambre jaune. Chouette! On a passé plus d'une semaine et quelque à parcourir les environs picardes en 2 chevaux à faire rager les bolides dans les côtes... C'était chouette!!!
Donc après je partais pour Toulongue! A moi la mer, le sable, etc.
Je suis pas très originale (seule différence par rapport à maintenant c'est que j'avais la flemme d'aller au marché à 20-25 minutes du coup, j'allais au truc du coin qui vendait (il était fermé cet été, la fin d'une époque!) tout 3 fois le prix plus à un autre qui est juste en face. Et l'aprem, c'était plage + promenade sur les digues. Je fais encore...
Il faut préciser aussi que cette année là, je m'habillais en cagole de classe mondiale : des plateformes de 10 cm de haut, des minirobes (mais j'assumais pas complètement alors j'y rajoutais un short en dessous). Par contre, je ne faisais pas dans le décolleté, bizarre.
Donc, j'étais en cagole, et en train de revenir des digues pour la première fois de l'année, j'arrivais juste à l'endroit où on rejoint les plages, je revois l'endroit exact, tiens, et à chaque fois que j'y passe (pas à chaque fois, quand même, j'ai des itinéraires "variés"), j'ai un petit pincement au coeur. Je marche d'un bon pas, comme d'hab, quand j'entends un truc qui me semble s'adresser à moi. Un truc de drague typique du genre "oh désolée, chérie, j'étais en retard, tu me pardonnes!" (on m'a refait le coup une fois, le jour de la St-Val alors que j'attendais la niç0ise (ultra en retard, plus que d'hab, grrrrrrr) en lisant "La guerre des Bush" au métro Sherbrooke car on allait fêter en mangeant des huitres (c'est aphrodisiaque non?) (même si c'était pas le but) (mais c'était très bon) et là, paf, du tac au tac, je lui ai dit que c'était la soirée à ne pas être en retard alors que tout était fini entre nous même si ça n'avait pas encore commencé. Soufflé le pauvre. Il s'est quand même incrusté un peu mais ça faisait passer le temps en attendant la niç0ise) que sur le coup, j'ai pas du tout compris. En grande naïve, je m'approche pour mieux comprendre, paf, c'était le doigt dans l'engrenage. Je me souviens plus très bien de la teneur du truc à part qu'il me donnait 18-20 ans, au moins j'étais majeure. Lui en avait 28. Blablabla, il parle il parle il parle. Le genre beau parleur. Il me propose d'aller le soir même à un truc chez des gens qu'il connait. Sur le coup, ça m'amuse, je dis ok. Il doit m'appeler le soir pour venir me chercher. À cette époque il avait un truc qui était pas un cellulaire. Un truc qui reçoit le numéro et hop, il allait dans une cabine pour rappeler.
On rentre chacun chez soi, moi le pas guilleret vu que le tout était assez bon pour mon petit ego chancelant. Une fois chez moi, je doute, je me dis mais ça va pas la tête, je vais pas aller avec un type que je connais dans un endroit que je connais pas avec des gens que je connais pas alors que personne ne m'attend ici... Je me raisonne quoi. Fantomas (qui doit son surnom authentique à son ombre qui rappelle le sus-nommé) m'appelle, je raconte des blagues pour dire que ben non, j'y vais pas. Il insiste pas trop et puis voila. J'ai 2-3 vagues regrets mais sans plus.
On en reste là pendant une pleine semaine... J'oublie complètement la chose...
Et bien voila pour la partie 1, je crois bien...
06:22 Publié dans Flashbacks | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Les signes imparables que c'est vraiment le printemps
J'ai vu 5 Harley et 3 autres bestioles à 2 roues qui va très vite... C'est un signe qui ne trompe pas. Sans compter les hordes cyclistes sur toutes les pistes cyclables qui passent près de chez moi.
Est-ce que quelqu'un ici conduit une Harley???
Vaut mieux pas lire la suite alors... parce que j'ai envie de faire une variante sur je n'ai besoin de person en Harley-Davidson. Bah non, ça serait pas très classe. Et ne montrerait pas franchement l'étendue et le chic de mon vocabulaire...
Mais est-ce que c'est vraiment nécessaire de porter le blouson avec H-D marqué dans le dos??? On avait déjà remarqué!
J'aime bien aussi les signes d'intelligence qu'ils se font entre eux...
Vive la Froooonce! Je regarde (très distraitement) l'émission la plus débile de Radio-Canada qu'à chaque fois, on atteint des sommets de consternation... Et ben là, il y a un maudit français qui non seulement a violé une pauvre prof qui tourne plus rond depuis mais aussi le gourou d'une secte nommée S0leil neuf. Vive la Frooooonce! Heureusement, c'est pas comme à l'époque de la juge Le Gougne, ennemie publique numéro en volant la victoire des canadiens au patinage artistique où, par exemple, la niç0ise et moi, nous faisions traiter de gougne par nos collègues (bon c'était pour rire quand même). Heureusement, on a rien à reprocher aux Su1sses au Canada (?)...
Oh tiens, les déos de Nivea sortent ici... Je rappelle que c'est les seuls que j'aime et que je fais des stocks en Europe à chaque fois! Ironique, quand moi j'y vais, ils viennent ici, provoc??? Bon, au moins, selon la pub, ils ne sortent qu'en baton, moi je préfère en bille, on se console comme on peut. Ah ben si ya les billes, mais juste 2 sortes, je m'accroche aux branches basses.
Oh et puis, j'en ai 3!
Ben oui, des followers... Mais la dernière, elle a l'air louche, encore dans le style racoleuse... qu'est-ce que je peux bien faire pour attirer ça, je me le demande!
03:12 Publié dans Futiles futilités???, Mon pays c'est l'hiver??? | Lien permanent | Commentaires (0) | |
mercredi, 21 avril 2010
Sujets de l'heure
Vieille note et note du jour combinées, je recycle!
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Sujets de l'heure ici, pas nécessairement pour moi personnellement. Mais comme on nous gave avec, je peux m'empêcher d'y réagir parfois.
Bon, les libéraux au QUébec, après des scandales dans le domaine de la construction qui font que ça coûte pas mal plus cher de construire une même route au Québec que partout ailleurs (alors même que tout le monde se plaint que les salaires ici sont plus bas qu'ailleurs au Canada) (qu'en Ontario et en Alberta en tout cas) après un budget qui affame les pauvres juste encore un peu plus tout en laissant leur magot aux riches (pas moi, hein, j'ai le mauvais goût de bien gagner ma vie et d'être célibataire, je fais donc partie de ceux qui paient pas mal pour tout le monde, ce qui ne me poserait aucun problème en autant que chacun fasse sa part.), ont réussi à faire diversion (la caricature sonore que j'ai entendue lundi était fort bonne à ce sujet!) en soulevant par un ancien ministre de la justice la question épineuse de la nomination des juges. Ce qui fait qu'on a appris qu'être connu et avoir des appuis politiques (de préférence du genre qui financent le PLQ) ben c'était un gros atout. What a scoop... Tout ça parce qu'un pote à Guy A. a dit que ça l'avait tenté et qu'après qu'on lui ait posé la question qui fâche, ben sa grande carrière de juge n'avait jamais eu lieu... Encore que lui soit quand même un pote à Guy A. en plus d,être un avocat reconnu pour des causes dont on a parlé, c'est pas rien... Ce qui me gêne, c'est qu'on fasse une manchette de ce cas particulier, comme s'il prouvait quelque chose. Pas que j'approuve le procédé, hein! MAis bon, soyons réalistes, là où il y a de l'homme, il y a de l'hommerie (j'ai pas dit ânerie!) (c'est bon pour la femme aussi, hein, mais la femmerie, ça sonne moins bien... et d'autres comprendront implicitement le "à moitié dans son lit", pas nécessaire il me semble)
Sinon, bordel, ya presque plus de billets au Paleo festival! Il en reste plus que pour le mardi et le jeudi. J'en ai pris un pour le jeudi, surtout parce qu'il y a Johnny!! PAs Haliday! Clegg!!! C'est lui le tout premier spectacle que j'ai vu en vrai de ma vie. Avec cousin favori, ma maman, la frangine, et ma cousine, fille adoptive de cousin favori. Rock & roll, quoi ;-) C'était génial. C'était aussi il y a quoi? 20 ans!!! Argh! C'était encore l'apartheid même. Oh la la, ce que j'ai pu chanter "One man, one vote" après ça!!! Ou "Cruel crazy wonderful world" (je me rappelle encore du clip comme si je l'avais vu hier) ou "Deeeeeeeeeeela, deeeeeeeeeehela".
Ah la la, quand il était venu à Montréal, ça nous avait fait un peu de peine à ma mère et moi : le zoulou blanc ne lève plus la jambe aussi haut... Nous non plus probablement, remarque. Même que j'avoue que les espèces de sauts qu'il faisait en rafale avant, ben j'aurais du mal depuis... oh 20 ans d'en faire autant! Surtout les roulés-boulés...
Mais je sais encore tout par coeur, même les bouts pas en anglais! Je sais d'ailleurs ce qu'ils veulent dire, j'avais étudié le livret de mes cassettes et c'était cool, t'avais la traduction. En tout cas, Johnny, (fais-moi mal ;-) ) je t'aime (quand même)...
Je pense que ça a été le premier truc vraiment contemporain auquel j'ai accroché. Durablement. À part Michael Jackson, et encore. Moi avant, je ne tournais qu'aux Beatles et Georges Brassens. Rien d'autre. C'est vous dire si j'étais hip! Menfin j'aimais bien Lou Reed et les Clash aussi. Mais that's it. Ah non, il y eut la Bande à Basile (la chenille, quand même) et Anne Sylvestre (non mon veau, mon p'tit veau tu ne boiras pas d'eau, tu boiras du lait lait lait, tu boiras du lait!) plus tôt. Bon il y eut aussi le regrettable incident NKOTB... mais bon j'avais 13-14 ans! Et j'aimais le plus vieux et le plus chiant (c'était le même bonhomme) (je réalise que j'ai toujours eu très bon goût en matière d'hommes en fait, je les aime beaux, fades et chiants... Ils seraient contents s'ils savaient!)... Bref, tout ça pour en arriver à maintenant... Je suis pas mécontente du résultat, ma foi! Je trouve que j'ai meilleur goût en musique qu'en hommes. Ce qui est pas difficile, on en conviendra!
Oui, autre sujet de l'heure, vous savez peut-être pas parce qu'ici, le cirque, c'est une institution. Donc le C1rque du soleil a signé avec les héritiers de Michael Jack(pot)son pour faire 2 spectacles, un permanent à Las Vegas (un autre épisode de CSI en perspective : qui a tué l'hologramme de Michael?) (J'aime plus trop ce prénom) (si au moins l'autre l'avait prononcé à la germaine, mais non!) et un autre "itinérant".
Et bien, j'ai beau aller mardi prochain voir le dernier pestacle mis en scène par Robert Lepage (surtout parce que c'est Robert Lepage et que ça ne peut donc PAS être inintéressant), là, je dis stop!!!! Après les Beatles, après Elvis, maintenant Michael J.! Et puis quoi encore après??? Ç1 m'énerve ce passage à la moulinette cirque où on fait "oh la prouesse techenique" "ah mais on croirait voir le vrai" "berk la contorsioniste va se péter un truc là non, je peux pas regarder en tout cas". Ils vont donc reprendre tous les monstres sacrés??? Bon, à la base, c'est un peu beaucoup des histoires de gros sous, des échanges de bons procédés entre Yoko Priscilla, la maman du petit Jackson, etc.
Ben je dis niet! Je n'irai pas, par principe. j'ai plus envie d'engraisser des grosses machines histoiresde faire tourner des shows surdimensionnés mais un peu vides (il me semble)... D'ailleurs les oeuvres du C1rque me tapent sur les nerfs, même quand elles sont apparemment louables, genre 0ne dr0p. Sauf que le cirque (ha ha ha!) médiatique autour (peut-être que c'est québéco-québécois, hein, parce que Guy Lal1berté il est "bien de chez nous") (enfin j'espère qu'on nous inflige ça qu'à nous...) (c'est "notre" modèle de réussite!) (lui et Céliiiiiiine, quoi!), le voyage dans l'espace, (viva) Las Vegas, etc. ça met mes nerfs à rude épreuve.
Bon ok, on peut peut-être supposer que le fait qu'ex-c0loc (d'ailleurs, elle avait réussi à me dégoûter du cinéma 1ran1en il ya quelques années), depuis qu'elle y bosse, m'ait promis des billets (et pas que pour le cirque!) à profusion et que, depuis, tintin, y soit un peu pour quelque chose ;-) Quoique j'ai appris il y a 10 ans qu'on ne pouvait pas trop compter sur ex-c0loc... quand elle devait me donner un coup de main pour louer ma chambre quand je partais en catastrophe 8 mois à Lyon et que c'est ma mère qui a tout fait, même les visites, alors que, quand même elle était sur place! Un exemple parmi tant d'autres. Par contre, elle m'avait sidérée en insistant pour venir m'aider à peindre mon appart (mon mur rouge orange notamment) entre Nowel et le premier janvier 2006. Elle a vraiment insisté (je pense qu'elle voulait évaluer les lieux et voir ce que je pouvais me payer!) et elle n'a pas renaclé à la tâche non plus.
Mais bon, une fois, alors qu'on se connait depuis les sondages... où nous avions fait des ravages parmi les superviseurs! On va compter le birman comme superviseur vu qu'il était monté en grade sur la fin. Donc nous avions su par K. (la pipelette) que nous occupions beaucoup les pensées de ces messieurs, elle, le jeunot (qui se vieillissait parce qu'il était plus jeune que nous et avec pas mal moins d'éducation) (son complexe perso à lui) (quoiqu'ex-c0loc avant son truc c'était de dire qu'elle ne se voyait pas avec quelqu'un ayant moins qu'une maîtrise... On va loin avec des critères de cet ordre.) et moi, tous les autres. Enfin sauf le maudit français ultra sympa. Quand je vous dis que je pogne pas avec les maudits français, hein? Mais lui il était juste sympa comme tout et c'était très bien comme ça. Un peu persécuté par les autres superviseurs, ce que j'aimais pas (j'allais boire des coups moi, avec eux) (mais le maudit français il était plus vieux, il avait femme et enfant donc il rentrait tôt). Donc le weirdo, lui, il m'idolatrait au point de m'écrire des chansons et me présenter à toute sa famille sans me prévenir. Le birman, rien à rajouter (à part qu'il faudrait que je lui écrive, tiens). Et le futur avocat... qui aurait dit à K. qu'heureusement qu'il aimait sa copine, parce que sinon il l'aurait plantée là pour moi! J'avais rien demandé, remarquez! Pas mon genre, à part le coté érudit un peu baveux. Franchement, je sais pas du tout ce que je leur avais fait. Jamais fait un tel carton depuis, zut ;-)
Tiens, la première fois qu'on a discuté ex-c0loc et moi, c'était le jour de mon anniv en 1996! En gros, elle m'a dit "bonne fête!", le début d'un truc assez intense au début, sur le plan culturel. C'Est grâce à elle que j'ai su que tout le monde pensait que le birman et moi, ça y était alors que non. Mais ça aurait pu. Et puis, lui et moi, on était assez inséparables avec K. et B., couple plus avéré (même qu'ils ont essayé de jouer les médiateurs... pour qu'on "double date"???) (ou que le birman arrête de saouler K. avec moi à leur pauses cigarettes). Je peux même le garantir, j'avais dormi chez B. une fois, K. était venu aussi, et le matin, j'ai entendu des sons peu discrets et très définissables qui venaient de l'autre coté du studio. J'avais fait semblant de dormir... pffffffff ça m'avait semblé interminable (parce qu'en plus je pouvais pas décemment me "réveiller" 30 secondes après!)).
Et le monde est petit, c'est vrai, elle était en socio avec la jumelle brune qui l'avait reconnu juste à son nom (pas banal au Québec) alors que je devais lui en parler. Oh et je repense à la honte qu'elle m'a faite, le jour de la soirée pour fêter mes 25 ans chez G. qui venait de me faire son coming-out, avant qu'on redevienne colocs et qu'on cherchait encore chacune de notre coté : elle sort à la cantonade qu'il lui faudrait peut-être un homo comme coloc, parce qu'il parait qu'ils sont très propres! Ah, je revois encore la tête hilare de G. me regardant! Il a un truc pétillant dans les yeux dans ces moments là, j'aime bien... et l'expression consacrée par la suite : tu crois qu'il est très propre celui là? qui est restée dans les mémoires collectives depuis. Ah la la, je dois dire que la soirée de mes 25 ans fait partie de mes grands souvenirs de cette époque, et pas juste à cause de la, phrase d'ex-c0loc. Le pote de G. avait sûrement aidé (et ex-c0loc, toujours diplomate, m'avait fait des réflexions, comme quoi j'étais vraiment pas discrète quand je draguais) (ce que je faisais pas, je me contentais de sourire de toutes mes dents comme une gourde quand il parlait, où est le problème?) (ah non parce que celui là, il me plaisait d'une façon assez insensée (à coté, bfc me laissait et me laisse encore de glace, assez pour contrer le réchauffement climatique), dommage que ça ait rien donné du tout) (quoique j'aurais sans doute pas aimé avoir l'ombre de G. qui plane).
Ça c'est pour bfc...
Ça c'est pour le pote (pas homo, je précise!) de G.!
(en comparaison quoi!)
23:22 Publié dans Flashbacks, Ma vie, mon oeuvre! | Lien permanent | Commentaires (8) | |
Suis-je parano???
Ce matin, en arrivant (tard) (encore plus car accident il y avait sur le pont) (ça m'apprendra à dire la veille à ma mère que ça me prenait jamais plus de 18 minutes le matin) (là j'ai même dépassé le temps que ça me prend typiquement le soir) (mais j'ai croisé personne susceptible de rapporter mon écart, ouf!) à mon bureau, j'ai rallumé mon écran et rien! Argh! FAut savoir que mon ordi est tellement lent que je le laisse en veille avec lÉcran éteint. Or, là, il était 100% éteint... Bon.......
Mais le pire, c'est que je ne trouve plus mon téléphone d'usine... Alors que là j'aurais bien parié l'avoir laissé surnager sur ma paperasse... puisque la veille, je l'avais encore à la taille en rentrant chez moi... donc là, j'ai bien pensé "oh faut que je laisse mon téléphone". C'est très étrange...
Quelqu'un serait rentré dans mon bureau pour me voler mon téléphone et éteindre mon ordi???
Sinon, dans un tout autre d'idée, je me pensais au-dessus de tout "ça" et ben non, pas-t'encore faut croire! Une certaise chose, en mode réminescence du passé, me fait un peu trop plaisir pour que ce soit franchement honnête... Honnête de ma part, hein. Je suis sans illusion pour le reste mais ma faiblesse dans certaines situations m'accable...
Bon et bien maintenant je me demande si je vais voir Ch1natown en spectacle demain... Souvent mon coeur varie (l'inconstance de ce coté là (et pas que de celui là d'ailleurs), ça me connait!) mais là, j'ai envie! Sauf que pas d'y aller seule. Sous prétexte de lui faire découvrir un site avec plein d'activités culturelles pas chères à faire, j'ai proposé la chose à p0l. Menfin, la proposition est noyée dans plein de blabla... Sinon, je pense aussi proposer le tout à la niç0ise. Je me demande si je propose aux 2 en même temps ou pas. Vaut mieux, ça maximise mes chances d'y aller mais... si les 2 viennent, ben je sais pas si j'ai envie de faire le lien. Pour des raisons très égoïstes, j'avoue! Ils ont pas mal de choses en commun, ça pourrait coller pas mal, mais j'ai pas envie... J'aime bien la "cour" très discrète de p0l s'extasiant sur mon intelligence (et pas le reste?), pas envie de partager ou pire, de perdre! Et j'aime avoir la niç0ise pour m'épancher (même si ça marche plus dans l'autre sens en général!), sans me dire que je sais pas qui va peut-être être au courant. Ah tiens, je vous ai pas dit mais le fiston de 12 ans de la niç0ise prédit qu'en Su1sse, je vais me marier et avoir beaucoup d'enfants... Aux dernières nouvelles, il n'est pas devin. Enfin j'espère! Parce que je n'ai envie ni de l'un ni de l'autre (dans ce cas là, c'est le beaucoup qui me fait tiquer)...
Bon et puis, si ça se trouve, je ne verrai pas du tout Ch1natown parce que je serai toute seule, bouhouhouhou!
Ah je viens de signer la carte d'anniv du 9/10, laquelle fait un bruit d'asp1rateur (mais passé par une soubrette afriolante) (gros jeu de mots sur les sons qui n'entend plus dans la chambre à coucher!) (finesse quand tu nous tiens) (c'est le choix du GO) (ancien mil1taire, pom pom pom) (je rappelle pour ceux qui suivraient moins bien que galuch'). Et apparemment, on a gateau dans 5 minutes, cool! Ils ont pas viré une de celles qui étaient visées en janvier, probablement parce que c'est elle qui fait tous les gateaux "occasions spéciales" pour tout le monde... Pour tout vous dire, ils sont certes esthétiques, mais sinon ben moyens quoi!
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J'ai retrouvé mon téléphone! Sous mon bureau coincé derrière les tiroirs. Je l'ai trouvé par chance parce que je regardais par terre e rentrant dans mon bureau (parce que je transportais un morceau de gateau d'anniv???) (sinon c'était un surprise party pour le 9/10!) (ça a été assez réussi) (l'an dernier, je débarquais tout juste mais il me semble que pas grand chose ne se passait pourtant pour l'occasion) (mais là c'était 55 ans quand même, un beau chiffre rond) (et donc j'ai du dessert) (quoique pour moi ça ne vaut pas une bonne orange!) (mais ça compensera si l'orange est couci-couça) (quelqu'un peut m'expliquer pourquoi les gens qui apprennent le français apprennent toujours l'expression "comme-ci comme ça"???) (je ne pense pas que ce soit juste ici, parce que je crois que bfc dit pareil...).
Bref c'ets louche pour mon tél.
Ça sent le complot si vous voulez mon avis! Parce que je suis sûre qu'il était sur mon bureau!!! Alors ça pourrait être le service d'entretien mais ça explique pas l'ordi. Pour lui, ça pourrait être une remise à jour sauf que ça m'est jamais arrivé ici alors donc la coïncidence est suspecte!!!
Parano, moi? Pas du tout!!!