Où il sera rapidement démontré que ranger, c'est le mal!

As-tu saisi mon pote
Mon envie de révolte?
J'ai envie de crier
"Zut, flûte, crotte, chier... "

Je remercie les Inconnus, pour me souffler ces quelques mots en exergue.

Oui donc ranger, c'est nul, on perd du temps à ranger et on perd ensuite du temps à chercher.

Il fut un temps lointain (je dirais 6 semaines) où je décidais de constituer un dossier bien rangé dans une chemise. Chemise bleue étant la seule à surnager dans un océan de papiers divers qui jonchaient mon bureau...

Depuis quelques jours, j'ai décidé de tout ranger, histoire de faciliter la vie de mon successeur et pour la satisfacition intense bien que brève de voir plein de chemises remplacer les papiers que je pourrais ensuite, soyons fous, suspendre dans mon tiroir à chemises suspendues. Parfois j'ai des rêves d'un wiiiiiiiiiiiild que je sais pas si j'assume totalement la chose.

Résultat, j'ai rangé pas mal hier!

Fatale erreur.......... (tadadadadam) (musique de circonstance!)

Résultat aujourd'hui : je ne retrouve plus la foutue chemise initiale qui tronait si bien quand elle était toute seule!!!!!!!!! Et, of course, j'en ai un besoin urgent!!!

Argh, quoi!!!

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Ouf! Retrouvée... Sous une enveloppe! Je commençais à paniquer même...

Le temps perdu, je vous dis pas (et ce, sans même compter la rédaction fiévreuse ici!)...

(Argh! Sinon j'avais une (grave) question a posé à quelqu'un mais je soupçonne fort l'email sous lequel il s'est inscrit ici d'en être un pas vrai (futé, d'ailleurs!) alors j'ai une prose emballée qui servira à rien parce que je veux pas la coller ici et que je ne veux pas la coller là bas non plus, on est mal barré! A moins qu'il pige l'appel du pied (mais va y avoir confusion sur le contenu du dit email pourtant bien innocent (enfin presque)) et ne prenne chevaleresquement les devants pour m'éviter d'envoyer tout ça contre un mur ;-) Bah, on peut toujours rêver!)

Parfois je fais de l'art moderne

Comme là, une sculpture qui dénonce la surconsommation et la pourriture ambiante.

J'ai pas mon appareil photo alors je vous décris la chose.

Il s'agit d'une boite de conserve vide ayant originellement contenu une salade saumon-légumes mangée sans le mélange miel d'acacia -orange qui venait avec, on est rebelle ou on ne l'est pas. Dans la boite il y a une orange partiellement noircie d'avoir mené une mauvaise vie consistant en trop de trainailleries (et qui sait ce qui pouvait se passer d'autre dans cet endroit de luxure?) au fin fond d'un sac géant rayé orange, vert d'eau et jaune avec de fines lignes noires et beiges appartenenat à une dénommée presso qui n'était pas du tout au courant des agissements de la dite orange et s'est donc empressé de donner son corps (à l'orange, hein) à l'Art avec un grand A vu que ce dernier (le corps) (de l'orange, hein) (ah mais faut suivre!) était profondément marqué du stigmate du pourrissement avancé mais néanmoins contenu par une peau (d'orange) (hahaha) (plus drôle quand c'est celle d'une orange plutôt que la mienne) (tiens d'ailleurs en me transformant en barmaid d'un jour, j'ai appris à faire flamber une "fesse" d'orange, terme que l'autre maudite française a immédiatement associé l'origine à la même peau) (bon c'ets pas un peu fini de causer de ma cellulite???) plus trop élastique et coriace que l'ongle a du mal à attaquer (mon principal critère de "propre à la consommation" ou pas : est-ce que je peux peler à la main la bestiole?).

Ah mais ce n'est pas tout, même si le temps vient à manquer à l'artiste, ce qui est quand même regrettable var je peux admettre la création enfìévrée par l'urgence de vivre mais pas par l'empressement que la petite aiguille a à atteindre le zéro pour se joindre à la grande et indiquer 13 heures en choeur.

L'orange pécheresse (et non, je ne parle pas de moi) (je n'ai pas le teint orange malgré mon amour de cette couleur!) (c'est pas comme tout le monde...) est crânement chapeautée d'un yaourt à l'emballage orange (wahou! Le concept coloré! D'autant que le bas est blanc et bleu, jugez de l'effet!) à la mangue, fort bon si vous me passez la critique gastronomique au passage mais d'une sorte que j'ai tendance à négliger et qui moisit dans mon sac (et fait les 400 coups avec mon orange dépavée?).

Franchement, zavez de la chance de me connaitre alors que mon talent n'a pas encore été reconnu mondialement (je me contente pour le moment de 2 continents) et que j'ai encore le temps de vous décrire mes oeuvres icitte ;-)

Oh et puis, j'ai reçu quelque chose qui m'a fait remarquer que je n'avais pas du tout pensé à une autre chose une seule seconde aujourd'hui et ça, c'est plutôt chouette!

Le CM en rajoute une couche

Là, aussi, il veut que je lui donne une fessée, v'là autre chose! Je pense que c'est vraiment la première fois qu'on m'en réclame une...

Mais en plus, il fait des allusions à ce que nous pourrions fricoter le gâteux et moi. Il laissait entendre que ce dernier, quand il ne travaillait pas le lundi, faisait le ménage chez moi! I sure wish!!!

Sinon, ben c'est triste, on a appris ce matin la mort d'un homme important au Québec, Michel Chartrand, un grand syndicaliste qui a formé un couple engagé comme il s'en fait peu, contre les inégalités, la pauvreté, etc... Un type avec son franc-parler qui en a fait grincer des dents plusieurs. 93 ans c'est un âge plus que respectable, le tout avec un parcours quand même pas banal...

À part ça, je fais dans le conseil médical depuis quelques temps...

Le nouveau mécano (bien qu'il y en ait maintenant 3 de moins anciens que lui) est venu la semaine dernière me consulter pour ses problèmes d'assurance auxquels je ne pouvais pas grand chose à part le référer aux bonnes ressources.

Et ce matin, j'ai eu une discussion avec l'opérateur jeunot qui travaille pour moi depuis le 1er février. Parce qu'il est souvent en retard. Et surtout que le 3, il est pas rentré bosser. Sans que ni le CM, ni moi ne soyons au courant. Bon, en soi, c'est pas tragique mais je le marquais en "non justifié". LE hic, c'est qu'en cas d'absence non justifiée la veille ou le lendemain, le congé férié (donc le vendredi de Pâques) n'est pas payé. Argh, pour lui. Donc je voulais en discuter avec lui avant d'entériner la décision. Et aussi je voulais lui demander de rentrer en temps supp vendredi prochain en guise de remplacement au CM (aaargh!). Bref ça c'est réglé. Le congé payé aussi, je suis indulgente mais il avait avisé son superviseur officiel lequel ne nous a pas transmis le message... Bénéfice du doute. Mais là, il me dit qu'il dort pas, enfin 7 heures en 3 jours, vu tous ses soucis (rupture, rachat de l'appartement commun, etc.), qu'il pense même à aller voir un médecin, mais qu'il a pas envie de prendre des pilules. J'ai émis mon avis à titre perso que parfois, faut ce qu'il faut pour reprendre le dessus (c'est pas pareil, mais quand je pouvais plus dormir tellement je toussais, j'étais allée agonisante chez le docteur en lui demandant de me donner quelque chose (ce fut un biberon de codéine) ou d'achever mes souffrances parce que j'en pouvais plus du tout et que bien dormir 2-3 nuits, ça fait des miracles!) et que je lui conseillais de pas attendre de voir comment il allait après ses 2 semaines de jour (depuis 2 mois il est de nuit) et d'aller tout de suite voir le doc. Quitte à avoir une ordonnance qu'il n'utilisera peut-être jamais si ça va mieux. Il a semblé convaincu par mon argumentation de l'ordonnance non obligatoirement prise.

Tiens, je me demande si c'était lui dont parlait le CM quand il m'avait raconté que tout le monde avait craint pour un opérateur qui s'était acoquiner avec une vraie emmerdeuse???

Ah sinon, j'aime pas être sur un desktop, mais temporairement... Parce que je peux rien installer dessus! Et que je supporte plus du tout Explorer, encore moins les vieilles versions, maintenant je suis accro aux onglets (multiples)... Sauf que je n'ai pas les accès pour installer Firefox, ni rien d'autre en fait. Alors que, sur un laptop, je suis libre comme l'air...

Oh et puis, je suis en grosse période de doute : est-ce que je dis les choses demain ou vendredi??? L'option demain comporte le risque de me retrouver sans emploi immédiatement ou presque, ce qui me laisserait le temps de ranger mais poserait un blême à mon porte-monnaie... Quant à vendredi, il y a l'inconvénient majeur de devoir la jouer hypocrite jeudi avec Beau... sauf que là, je garantis un peu ma place pour une bonne semaine étant donnée l'absence du CM la semaine suivante... Argh, je sais pas, je sais plus!!! J'ai envie d'être débarassée du boulet aussi et d'annoncer la chose sur tous les toits (en gros, Facebook), c'est dur de la jouer discretos pendant 150 ans...

Et sinon, j'ai trouvé une bonne explication pour le birman et notre mauvais timing perpétuel. C'est comme avec bfc d'ailleurs, même si ça se manifeste très différemment! Apparemment le boeuf et le tigre en trucs chinois, ça va pas du tout, sur ce point tout le monde a l'air de s'entendre. Donc dorénavant, je partirais en chasse avec comme première question : "es-tu né en 73? (ou en 85 quand je fais dans le jeunot) (ou en 61 quand je tape dans le vieux) (ou en 49 quand je vise l'intervalle d'âge qui me trouve irrésistible)" "Ah non, désolée, ça va pas être possible ;-) "

Pensées vagabondes

(note fait du vagabondage d'hier et combinée à une vieille note sur le sudiste... Comment faire du "neuf" avec du vieux, surtout quand on a pas le temps d'écrire trop trop (mais je crois que ça se termine en queue de poisson par contre...)

Ah ça oui, on peut le dire, mes pensées, elles sont déjà arrivées à Toulongue... Grâce à Fantomas je suppose.

Mais là, en fait, je pensais plutôt à la tête du sudiste quand on avait rendez-vous, que je l'avais attendu presque une demie-heure jusqu'à ce que j'en ai ras le bol et que j'étais plutôt allée me baigner pas loin. Puis, comme pas de nouvelles (en même temps, il pouvait pas m'appeler sur mon cell pour une raison étrange), j'avais décidé de suivre mon trajet habituel : longer les plages jusqu'à la digue ultime où j'aimais bien m'installer pour bouquiner, étendue contre une pierre plate, les jambes au soleil (enfin tant que je ne me faisais pas emmerder par un enquiquineur avec un hyper traditionnel "je peux m'asseoir?". Et pourquoi sur ma pierre à moi, hein alors qu'il y en a 150 autres pas loin, je vous le demande. C'est clair que j'ai le chic pour choisir la meilleure mais quand même, il y en a d'autres, des pas pires! La prochaine fois (je ne doute de rien), je dirai "si c'est en silence, oui!", non mais!

Bref, je me préparais à aller sur les digues quand je croise un géant costaud en me disant "tiens, il me rappelle quelque chose!" mais comme il restait, l'air aussi aimable qu'une porte de prison, je n'ai même pas ralenti jusqu'à ce que j'entende "et en plus elle m'ignore complètement!" ou quelque chose du genre. Ah ben, oui, c'était le sudiste. Mais comme je pensais qu'il m'avait posé un lapin, ce qui m'avait quand même légèrement contrariée tout de même, je m'y attendais pas. Enfin je m'y attendais plus.

Il l'avait encore plus mauvaise que moi. La gueule qu'il m'a faite!!! Principalement, parce qu'il pensait conclure le soir même! Et qu'il avait laissé un dépôt de 20 euros à l'hotel ;-) Oui parce que je voulais pas le ramener chez moi, initialement. Donc hotel. Que je prévoyais miteux. Qui l'était pas trop, tout de même. Même qu'on avait un ventilateur, ce qui n'était pas vraiment du luxe! Par contre, le plancher était louche, poisseux, berk. Mais les draps propres... Honnête quoi! J'avais un peu peur qu'il ait choisi un hotel de passe...

Oui, je me souviens que sur le chemin il m'avait sorti 2-3 trucs qui m'avaient énervée. Je le lui avais dit! Ah non, se coltiner le sudiste à Carrefour, c'est un effort surhumain. Élevé bizarrement il a été... On dirait que tout lui est dû. Bref, il goûte toutes les crevettes, même les géantes façon homard. Il est gentil, il m'en propose aussi, décortiquées de ses mains, mais non, moi, ça me gêne devant le poissonier! Bref, un peu à cran, j'étais avant, beaucoup après. Je lui ait dit "gaffe, sudiste, si tu calmes pas le truc, je me casse (et tu pourras te débrouiller tout seul tout en gaspillant 20 euros)!" On est arrivé à l'hotel machin, puis on traverse (on était du coté moche de l'hotel en fait, de l'autre coté de la place), on monte dans un escalier riquiqui jusqu'à assez haut.

On regarde les lieux. Je ne trouve pas trop de raison de partir tout de suite alors on s'installe. Il sort nos victuailles, sert à boire. Je lui dis "oui bon, faut pas croire, je suis encore hyper énervée". Et là, il l'a joué quand même hyper finement. Épatée j'étais. Parce que bon, il en a tout à fait tenu compte, contrairement à un hm par exemple. Bizarre ce sudiste : des cotés très "rustre pas finaud" et d'autres franchement charmants. Façon jeune premier, je dirais même. Rafraichissant, quoi!!! Bref, oui, reconquise je fus. Oh et puis, cette façon de s'extasier sur tout, vraiment tout, trop mignon : oh! des lunettes! oh! un maillot! oh! un noeud! Vraiment, c'était charmant... jusqu'aux 3 minutes fatidiques. Enfin, 4 la 2ème fois, vraiment pas longtemps après, l'avantage de la jeunesse.

Et puis les impressions : "c'était rapide, hein!" "euh ouais, on peut dire ça..." "c'était mieux avec ton allemand (je lui en avais parlé pour une raison spécifique, mais à l'époque, j'étais encore un peu chancelante, donc j'étais passée presque au bord des larmes, ce qui devait se voir. Au moins maintenant, ça ça n'arriverait plus!), hein?" "euh ben ça durait plus longtemps en tout cas!" "oh mais toi en plus, tu fais rien!" "euh ben c'est que j'ai pas eu le temps, tu vois! 3 minutes, ça passe drôlement plus vite qu'on le croit parfois! Mais je suis sûre que tu peux faire mieux!". Et oui, on conclut sur une touche positive! Après les 2 premières fois, c'est là que je me suis muée en entraineuse (hum!) sportive... "Allez, une deux, une deux, on est pas pressés, on reste concentré, on respire, on fait ci, stop!, on pense à sa maman (ça, c'est F. qui m'a appris ;-) ), on fait ça, on recommence, 100 fois sur le métier remettez votre ouvrage!" Oh la la, mais je causais presque autant que l'hm!!! Au secours! Mais bon, là, c'était nécessaire, je transmettais de l'information, l'hm, il remplit le silence de trucs pas palpitants et souvent même pas très originaux! Je me tâte encore pour vous coller la note écrite sur le sujet!!! Bref sinon, ça a l'air de rien mais c'est fatiguant, d'autant que je multitaskais à mort tout en coachant. Les résultats étaient à l'avenant, satisfaction du devoir accompli, quoi!

Je me souviens que ce soir là, il m'avait re-énervée. Tard, le soir, comme on avait rien mangé, on avait la dalle, il devait être pas loin de minuit, tout ce qu'on a trouvé d'ouvert c'est un truc de souvlaki sur le port marchand. On choisit la base et après faut choisir les ingrédients. Moi, j'avais fait simple mais alors lui, ça n'en finissait plus de finir, une petite couche de ça, trois tranches de ci, ah non elles je les veux sur le coté, etc. Bref il savait un peu trop ce qu'il voulait. Pendant l'opération, j'avais pas pu m'empêcher de lever les yeux au ciel, c'était long, très long! Et le type du resto me faisaist des signes d'intelligence dans le même sens.. Bon, au final, un mega souvlaki plus que géant pour lui, un normal pour moi. On est retourné vers l'hotel et je me suis moquée gentiment de lui, enfin il a une de ces démarches! Qui met pas mal ses muscles en valeur mais qui fait un peu... comment dire??? Ouais genre Conan qui marche dans une ville ;-) Il a avoué que le tout était assez travaillé, mais nettement plus naturel que dans sa jeunesse. Excellent ;-)

Oh, un autre truc exaspérant avec le sudiste, c'était cette manie de taper des cigarettes à tout le monde. Oh et puis, souvent, les gens lui en donnaient (il y mettait drôlement les formes quand il voulait, c'est vrai que c'était assez irrésistible) une, et il en demandait une 2ème, quand c'était pas une 3ème! Argh! Le seul moment où la situation s'est inversée, c'est une fois quand on était vers chez "moi" et un type l'air bizarre nous a demandé à nous une cigarette. Le sudiste fit preuve de bonne grâce (ça aurait été le boutte du boutte sinon!) et le type nous a dit qu'il était gitan etc. et nous a "bénis" d'un truc particulier. Enfin c'était rigolo! Je me souviens aussi qu'à sa grande joie, il avait trouvé 2 trucs par terre. Qu'il voulait tester avec moi. Non mais ça va pas? Je ne teste pas ce genre de truc avec des "échantillons" trouvés dans la rue!!! Je dois dire que le surlendemain, j'aurais été moins regardante s'il avait preuve d'un peu plus de d'enthousiasme. Je dois dire que c'est rare que "je me peuve plus" de la sorte, d'où ma contrariété par la suite...

Tendances

À la radio, ce matin, j'ai appris que Madame Figar0 (ce magazine pour rombières dixit Bardamu, non) annonçait à tous zet toutes le retour de la barbe 3 jours et donc celui de l'homme, le vrai! On oublie donc le metrosexuàl (dit à l'espagnole, comme Victor, mon prof (pourquoi j'ai écrit "pauvre"?) chéri et adoré!)... Je croyais que c'était déjà fait, il me semblait que même l'übersexuel était out (à part George C., bien sûr!)!

C'est bien gentil mais la barbe, ça irrite. Je sais plus qui (enfin si je sais, mais je tais la chose sciemment) me râpait sauvagement les joues et les clavicules (les 2 étrangement) avec une barbe d'une demi-journée! Trois jours! N'en parlons même pas...

J'espère donc que la mode va pas trop s'éterniser dans ce sens, pour ma peau sensible ;-)

Tout n'est pas à jeter aux orties le lundi!

En effet, même les lundi chagrins, il y a des avantages!

Déjà il y a les rimes riches que je produis sans y penser, vous l'aurez remarqué (j'espère!).

Il y a aussi l'absence du gâteux, en pré-retraite donc à 4 jours semaine (ce qui est déjà trop si vous voulez mon avis!).

En résumé, il ne me harcèle pas avec tout le temps les mêmes choses que je dois me répéter 45 fois et que l'instant d'après il revient avec sa même idée stupide. Tout ça parce qu'il n'est pas là.

Mais bon, le CM s'est rendu compte aussi que j'étais la victime incessante du gâteux qui vise tout le temps la ma1ntenance donc moi alors qu'en plus, il vient piétiner mes plate-bandes à moi (et j'aime pas ça). Surtout si c'est pour toujours revenir avec la même idée débile dont je me tue à lui expliquer les limitations évidentes en 50 exemplaires et sur tous les tons. FAut d'ailleurs que je me surveille, parce que parfois, je suis vraiment exaspérée et d'après moi, ça se voit (probablement pas par lui) malgré mes gros efforts pour rester un peu cordiale, enfin en apparence pour l'observateur non aguerri.

Le CM a développé une théorie audacieuse à ce sujet : soit le gâteux est complètement incompétent (oui, oui, oui!), soit il est fou de moi (non, non, non!). Au secours!!! Il a émis une hypothèse encore plus hasardeuse : selon son avis, ça doit être les 2. Argh!

C'est vrai que de ce coté là le gâteux remplit 2 critères essentiels pour qu'un homme soit fou de moi

1. Il est vieux comme Hérode au point de pouvoir me chanter "Il suffirait de presque rien, peut-être vingt années de moins" (c'est plus joli avec 10 années pour la liaison)
2. Moi j'en ai rien mais alors vraiment rien à foutre (encore plus que d'hab' dans ce cas là!)

Ah et il a un autre atout indéniable pour moi : c'est vrai un nain! Un rase-mottes quoi. Un peu le format d'ex-boss d'ailleurs. Grosso modo il doit m'arriver au niveau des seins. Et encore, je suis même pas sûre. Je dois dire que je n'ai vraiment pas associé à un quelconque moment mes seins et la taille du gâteux. Mais demain, je devrais pouvoir vous préciser la chose hors de tout doute... Si je ne le tue pas avant, c'est sûr!

Argh! Horribeul!!! Ce genre de considération me fait penser à ma rencontre initiale avec Fantomas! Vraiment pas besoin d'associer dans ma tête le gâteux et le meilleur coup de ma vie... Il y a de quoi traumatiser à jamais pour toujours! Ah la la, mais quand j'y pense, je vous ai toujours pas tout raconté sur Fantomas en plus, si je ne m'abuse!

Ah ben ça a l'air que mon problème d'ordi de ce matin, c'était un sale virus qui se chargeait allègrement de remplir mon disque dur à mort, histoire qu'on puisse plus rien faire! Mais qui a bien pu me refiler la chose???

Lundi matin, lundi chagrin

C'est un signe, vous croyez, que mon ordi de boulot décède 2 fois en un mois et quelque?

Là du coup, j'ai un desktop, la tour me fait de l'ombre, bizarre!

Par contre, Outlook me rend chèvre vu qu'il reste en clavier amerloque (moi je ne jure que par le clavier canada français) (et je déteste l'azerty!) alors que j'ai désinstallé ce dernier. Oh et puis, j'ai eu un 3ème clavier l'espace de 10 minutes : le premier, le mien, aux touches toutes effacées ne se branchait pas dans la tour, le 2ème refusait obstinément de faire des "t" ou des "backspace" ce qui m'a très vite énervée (d'autant plus que ça marche chez le responsable informatique) (ya des claques qui se perdent) (c'est où les joues d'un clavier?)et le 3ème est supposément ergonomique avec un gros bourrelet en bas (ça va mieux depuis que je l'ai incliné grâce à ses papattes mais tout juste) sauf que la tendinite me guette si je le garde trop longtemps (et là j'ose plus trop me plaindre parce que je fais que ça depuis 8h30!) (tout ça pour démissioner en plus!) (je vais pouvoir dire que l'ordi (le clavier, n'en parlons pas, c'était la goutte d'eau qui fait déborder le vase ;-) )...

Bon, sans compter ce matin, où j'ai fait 2 faux-départs, un parce que j'avais oublié mes clés, l'autre parce que j'avais oublié ma carte magnétique. Ya des jours, je vous jure, où on ferait bien mieux de pas se lever!!!

J'ai peur de ce qui me guette pour la suite...

Bon là, je repars, j'ai des entrevues (encore) (j'en ai marre!) (jusque là même)...

C'est rassurant

Oui, vraiment, parfois on a des démonstrations que, quoiqu'on pense, certaines choses ne changent pas. Parce qu'elles ne le peuvent pas? Parce qu'elles ne le doivent pas? Je sais pas pourquoi.

Alors, je dis c'est rassurant mais je me demande si ça n'est pas plutôt déprimant. Enfin ça dépend quoi.

Là, j'avoue, je m'attendais à un chouia plus... Et, quand j'ai vu, je me suis dit "ah ouais, en fait, je sais vraiment pas pourquoi ça aurait été différent, pauvre pomme!"

Je pense qu'en fait, j'aurais presque eu peur si ça avait été autre chose, en me demandant si nous n'avions pas atteint la 5ème dimension ou alors une réalité parallèle dans Lost.

Donc, voyons le bon coté du truc, je n'ai pas peur ;-)

Je n'ai (presque) pas de regret (mais je peux pas m'en empêcher)...

Mais je reste un chouia (2 fois chouia en si peu de lignes) nostalgique, ça j'y peux rien.

J'ai laissé une (n-ième) chance au coureur, il l'a pas prise, tant pis (pour lui) (mais probablement tant mieux pour moi)!

Malgré mes résultats de test de l'autre jour, il y a quelque chose que je déteste, en tout cas dans ma vie personnelle : le statu quo à défaut de mieux! Je préfère le "ça passe ou ça casse!" (citation de Steph de Monac'? Ça passerait mieux en latin, je crois)

Et basta (conclusion multilingue en plus)!

Apparemment, il y en a pour qui 2010 n'est pas propice (à quoi? On se le demande!) (enfin, je suis pas sympa mais ça m'a fait plaisir quelque part, ça veut donc dire qu'une certaine chose n'est pas allée comme sur des roulettes, et vlan, dans les dents!) et n'a pas l'ai d'être un chemin de roses, les pauvres! Même le mot "crap" a été utilisé, c'est dire la situation ;-) (Oh, là, je me roule pas mal de rire, je suis vraiment pas charitable parfois!)

Le seul truc, c'est que j'ai envie qu'on me raconte des trucs intéressants, et que là, ben pas trop non. En plus, j'avais tendu un piège qui a marché du feu de dieu (pour m'auto-démontrer un truc), damn, parfois, j'aime pas avoir raison!

Sinon, j'ai mal au crâne, ouille! Je me demande si c'est parce que je suis stressée ou que j'ai trop rêvé (théorie bardamorienne) ou que je suis maladeuh?

Zut flûte

J'avais 2 bonnes idées d'histoires amusantes qui me sont arrivées récemment... mais pas moyen de m'en souvenir!

Bon et puis en plus, demain, je vais aller au boulot relativement tôt, faut que je tâte le terrain avec mes mécan0s pour bâtir un plan, histoire de compenser pour les vacances du CM... Pas simple, simple. J'aimerais presque que le 9/10 me jette comme une malpropre mercredi pour m'épargner la chose... sauf que j'ai un peu le sens du devoir et j'expliquerai le contexte. Après il fera comme il veut... Point de vue salaire, j'aimerais bien bosser jusqu'à la fin du mois, mais sinon comme ils me doivent pratiquement mes 3 semaines de vacances tout rond (3 semaines le premier mai, on sera pas loin du tout).

C'est bizarre quand même, je vois mercredi à la fois très sereinement et très pas du tout sereinement!!! Bon et puis le soir même, j'irai me piquer la ruche à coups de vins du terroir, pour oublier et/ou fêter!

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Oh la la, tout à l'heure, je marchais dans mon quartier pour aller prendre le bus. À un moment donné, une voiture de flic roulait lentement à coté de moi. Ça m'a pas trop plus, ça m'a rappelé un mauvais souvenir que je ne crois pas avoir raconté ici.

On remonte au temps des sondages. Putaingue, ça va faire 15 ans dans pas trop longtemps! Bref, dans cette période légère et agréable, ça faisait changement, je sortais à peu près un soir sur 2, boire de la bière (recyclée?) cheap et rentrer par le dernier bus (j'habitais encore chez mes parents) pour aller promener mon chien. C'est là que j'ai rencontré le birman itou, je vous le rappelle.

Bref, une de nos soirées, mémorable, au Carlos et Pepe's. Pas loin du boulot, pas mal, bien meilleur que le Peel Pub (où je suis finalement allée 2-3 fois max dans ma vie). C'était notre repère favori.

Moultes commandes de pichets de bière. J'aimais pas mais je buvais pour me donner une contenance. Et comme j'avais l'habitude de carburer au vin, je buvais la bière comme du petit lait et je tenais plutôt pas mal le choc. Je me rappelle pas trop des détails de cette soirée : est-ce que c'est ce soir la première fois que le birman m'a embrassée? Sur Wonderwall, ça, je m'en souviens! Et que c'était comme embrasser un cendrier... Tiens, point commun entre le birman et bfc : j'ai même pas le temps de dire "ouf!" que ça y est, ils me titillent les amygdales. À croire qu'il s'agit d'un sprint : le 100 mètres en moins de 9 secondes 80. Il me semble qu'un peu d'endurance, ça fait pas de mal non plus. On s'économise un peu au début, histoire de ne pas être à bout de souffle pour l'estocade. Il s'était lancé après que les autres s'en soient mêlés et me disent qu'il me voyait dans sa soupe. What a scoop! Je me souviens lui avoir sorti, après quelques exhortations des autres que, lui aussi, ne me déplaisait pas. En termes galants ces choses là sont dites, non? Au moins, je disais quelque chose, c'est pas comme d'autres (suivez mon regard)! Mais c'était peut-être pas ce soir là. Je sais plus.

Ce soir, là, on est sortis tard, très tard. Plus de bus pour moi et un taxi ça représentait 2 heures de boulot. Enfin 2 heures brutes! Donc au moins 3 heures nettes. Pas dans mes moyens quoi. Je me souviens que je tenais pas très droit. Je m'étais assise dans les escaliers de l'entrée du Cours Mont-Royal. Le birman est venu s'assoir à coté de moi. J'étais vraiment saoule car je n'ai aucun souvenir de ce dont on avait parlé. Bon 14 ans plus tard, c'est normal. Mais je m'en suis jamais souvenue en fait. Très frustrant. Bref, à un moment, un des superviseurs nous proposent d'aller chez lui pour dormir. Plein de gens se dégonflent, dont le birman. J'avais essayé de le convaincre. Donc je pense que la teneur de notre conversation n'était pas totalement anodine.

On se retrouve à aller chez le superviseur, JF, avec sa copine (qui voulait me faire percer les oreilles) (oui je suis vierge des oreilles, traumatisée par ma mère et par une histoire de boucle d'oreille arrachée qui m'a dégoutée de ça), avec mon  pote K. (qui draguait ma copine française qui n'aimait pas le QUébec) (même qu'ils ont vécu ensemble 2-3 ans au moins quelques mois plus tard) (K, le birman et moi, on faisait les 400 coups pendant les sondages, on s'est bien amusés faut dire, jusqu'à ce que le birman m'envoie promener (et le regrette amerement 11 ans plus tard) et que nous soyons séparés ensuite par les (entremetteurs) superviseurs), et moi.

Parenthèses pour dire que j'avais 22 ans mais que je prévenais mes parents quand je prévoyais découcher. Et là, pour des raisons qui m'échappent, je l'ai pas fait. Parce qu'il était très tard, je pense. Parce que j'étais un peu beaucoup paf, aussi? Et donc je suis allée dormir chez JF. K. et moi, dans le même lit, en tout bien tout honneur. Le lendemain, un samedi, on bossait "tôt", genre à 9-10 heures. Le JF habitait pas à coté. Donc, le réveil a été difficile. En plus, K. ronflait! J'ai toujiours eu du bol, moi, de ce coté là... Bref on part vite! On arrive pile à l'heure mais là on me dit que je dois appeler mes parents tout de suite. Aïe!!!

J'appelle, mes parents sont aux 100 coups, persuadés que j'ai été enlevée, et ils ont donc appeler les flics en les persuadant que, même si ça ne faisait pas 24 heures que j'avais disparu, il fallait me chercher! Sont très persuasifs, les paternels quand il le faut... Donc, tout le monde me cherchait!!! Ouais donc du coup, je repars dare-dare chez les parents, qui, entretemps, prévenaient qui de droit que j'étais retrouvée, je me précipite vers l'arrêt du bus à 10 minutes à pied du boulot et là, comme j'arrive à l'arrêt, une voiture de flics qui roule à faible allure à coté de moi. La trouille qu'ils m'arrêtent!!! Ouf, non. Mais aujourd'hui, ça m'a fait la même impression!

Bon alors une fois de retour au bercail, je me suis faite engueulée, comme si j'avais 10 ans... Je suis retournée aux sondages plus tard. En superstar : celle pour qui ses parents ameutaient la police pour un oui ou pour un non! Et visiblement, j'en reste assez traumatisée ;-)

(Oh et puis j'ai fini Harry!)

(je me sens un peu orpheline)

(Je vois vraiment pas comment ils vont mettre tout ça en film, même en 2 films, de façon cohérente...)

(par contre, la toute fin, enfin l'épilogue, bof bof)

(et la partie d'avant, le combat avec Voldemort etc., ben j'y ai rien compris)

Amitiés

Oui, on peut dire que ce week-end, qui aurait du être sous le signe du rangement, restera plutôt sous le coup de l'amitié.

On va pas se plaindre donc!

L'amitié de tous types.

Même bloquesque, à base de plein de notes façon monologues, de quelques discussions par coms ou mails! À la fois, peu et beaucoup, faut croire...

J'en ai eu une belle démonstration tout à l'heure.

Franchement, je me répète après l'avoir écrit avec effusion (je sais pas si c'est sorti comme ça mais ça aurait du) à la responsable, j'ai été très touchée par la chose.

JE sais pas, parfois je doute de l'humain, mais d'autres fois, il y a quelques signes, ils existeraient donc, les gens bons. Pas bons comme un peu concons dont on va pouvoir abuser... Juste bons.

Et bien, c'est rafraichissant et réchauffant à la fois!

J'aime bien avoir des surprises (même si je ne doutais pas du tout de la personne en question!) comme ça de temps en temps.

J'ai de la chance quand même...

En même temps, c'est stressant, j'ai peur de ne pas être à la hauteur dans les circonstances, argh!

Merciiiiiiii en tout cas

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Tiens, parlant d'amis, là, vous verrez en images un personnage de ce blog...